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Information professionnelle sur Madopar®:Roche Pharma (Schweiz) AG
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Pharmacocinétique

Absorption
Formes standards
La lévodopa et le bensérazide sont absorbés essentiellement (66–74%) au niveau de la portion supérieure de l'intestin grêle. L'absorption dans la portion supérieure de l'intestin grêle est homogène et indépendante du lieu. La concentration plasmatique maximale de lévodopa est atteinte environ une heure après la prise de Madopar.
La biodisponibilité absolue de la lévodopa après la prise de Madopar standard est de 98% (extrêmes: 74-112%).
Toutes les formes d'administration de Madopar sans effet retard sont bioéquivalentes.
La concentration plasmatique maximale de lévodopa et l'ampleur de l'absorption (AUC) augmentent proportionnellement à la dose (50-200 mg de lévodopa).
La prise simultanée de nourriture réduit la vitesse et l'ampleur de l'absorption de la lévodopa. Le pic de concentration plasmatique est de 30% inférieur et survient plus tardivement lorsque Madopar standard est pris au moment des repas. Les aliments réduisent de 15% l'ampleur de l'absorption. Celle-ci est également diminuée lors de vidange gastrique retardée.
Forme hydrosoluble
Chez le sujet sain et le parkinsonien, la pharmacocinétique des comprimés dispersibles est très similaire à celle de Madopar standard, bien que les pics de concentration aient tendance à survenir plus tôt. Les variations interindividuelles des paramètres de l'absorption de Madopar LIQ sont plus faibles lorsque le médicament est pris sous forme de suspension.
Forme à libération prolongée du principe actif
La biodisponibilité des comprimés DR correspond à environ 80% de celle de Madopar.
Compte tenu de sa libération biphasique, Madopar DR a une cinétique d'absorption semblable à celle de Madopar standard. La concentration plasmatique maximale de lévodopa est atteinte au bout d'une heure environ. La courbe de concentration plasmatique fait apparaître une demi-vie plus longue qu'avec les formes classiques; ce phénomène doit être attribué aux propriétés biphasiques du produit, qui permettent à la lévodopa d'être libérée sur une plus longue durée.
La pharmacocinétique d'une moitié de comprimé DR correspond à celle d'un comprimé DR entier.
L'ingestion simultanée de nourriture réduit le taux d'absorption, mais n'a – comme le montre l'AUC plasmatique – aucune influence sur l'exposition systémique de la lévodopa. La concentration plasmatique maximale de lévodopa après la prise d'aliments est inférieure d'un tiers à celle à jeun, et la durée jusqu'à l'obtention du pic de concentration est de deux heures plus longue.
Distribution
La lévodopa passe la muqueuse gastrique et la barrière hémato-encéphalique grâce à un mécanisme de transport saturable. Elle n'est pas liée aux protéines plasmatiques. Son volume de distribution est de 57 litres. L'AUC de la lévodopa dans le liquide cérébrospinal correspond à 12% de l'AUC dans le plasma.
Contrairement à la lévodopa, le bensérazide administré aux doses thérapeutiques ne passe pas la barrière hémato-encéphalique. Le bensérazide se concentre essentiellement dans les reins, les poumons, l'intestin grêle et le foie.
Métabolisme
Il existe deux voies principales de métabolisation de la lévodopa: la décarboxylation et la O-méthylation. La transamination et l'oxydation constituent deux voies annexes. La décarboxylation de la lévodopa en dopamine s'effectue à l'aide de la décarboxylase des acides aminés aromatiques, qui est présente en abondance dans le foie et le tube digestif, dans les reins et dans le cœur (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi: Instructions posologiques particulières»).
Les principaux produits de dégradation de cette voie métabolique sont l'acide homovanillique et l'acide dihydroxyphénylacétique. La catéchol-O-méthyltransférase transforme la lévodopa en 3-O-méthyldopa. Ce principal métabolite dans le plasma a une demi-vie d'élimination de 15-17 heures et s'accumule chez les parkinsoniens recevant des doses thérapeutiques de Madopar.
L'administration concomitante de lévodopa et de bensérazide réduit la décarboxylation périphérique. Cela se traduit par une augmentation des taux plasmatiques de lévodopa et de 3-O-méthyldopa, et par une diminution des taux plasmatiques de catécholamines (dopamine, noradrénaline) et d'acides phénylcarboniques (acide homovanillique, acide dihydroxyphénylacétique).
Le bensérazide est hydroxylé en trihydroxybenzyl-hydrazine au niveau de la muqueuse intestinale et du foie. Ce métabolite est un puissant inhibiteur de la décarboxylase des acides aminés aromatiques.
Élimination
Lors d'inhibition périphérique de la lévodopa-décarboxylase, la demi-vie d'élimination de la lévodopa est de 1,5 heure environ. Chez les parkinsoniens âgés (65-78 ans), la demi-vie d'élimination est prolongée d'env. 25%.
La clairance de la lévodopa est d'environ 430 ml/min.
Le bensérazide est également éliminé presque entièrement sous forme de métabolites. Les métabolites sont excrétés en majorité dans l'urine (64%) et, pour une faible part, dans les fèces (24%).
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique
Il n'existe pas de données pharmacocinétiques sur la lévodopa chez les patients avec trouble de la fonction hépatique.
Troubles de la fonction rénale
Il n'existe pas de données pharmacocinétiques sur la lévodopa chez les patients avec trouble de la fonction rénale.
La lévodopa et la bensérazide sont tous deux largement métabolisés. Moins de 10 % de la lévodopa sont éliminés sous forme inchangée dans les urines. Une diminution de la posologie n'est par conséquent pas nécessaire chez les patients présentant un trouble léger à modéré de la fonction rénale (voir rubrique «Posologie/Mode d'emploi: Instructions posologiques particulières»).
Patients âgés
Chez les parkinsoniens âgés (65–78 ans), tant la demi-vie d'élimination que l'AUC de la lévodopa sont prolongées d'env. 25% par rapport aux valeurs correspondantes chez des patients plus jeunes (34–64 ans). Bien que statistiquement significative, l'influence de l'âge n'a aucune pertinence clinique sur les schémas posologiques quelle que soit l'indication.

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