Mises en garde et précautionsRisque de suicide
Des pensées et des comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques (par ex. acétazolamide) pour différentes indications. Une méta-analyse d'études randomisées et contrôlées par placebo avec des antiépileptiques a montré une légère augmentation du risque de survenue de pensées et de comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n'est pas connu et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'un risque accru pour Glaupax.
Par conséquent, les patients doivent être surveillés pour détecter tout signe de pensées et de comportements suicidaires, et un traitement approprié doit être envisagé. Les patients (et les personnes qui s'en occupent) doivent être informés de la nécessité de demander un avis médical en cas d'apparition de tels signes.
Augmentation de la dose
Une augmentation de la dose d'acétazolamide entraîne souvent une diminution de la diurèse et peut augmenter l'incidence d'effets secondaires tels que la fatigue ou la paresthésie.
Traitement de longue durée
Des précautions particulières doivent être prises pendant un traitement de longue durée par acétazolamide. Il convient de demander au patient de signaler toute éruption cutanée.
Hématologie
Afin de surveiller d'éventuelles réactions hématologiques, il est recommandé de réaliser un hémogramme du patient avant le début du traitement ainsi qu'à intervalles réguliers pendant le traitement par Glaupax (surtout au cours des 6 premiers mois). Si des modifications significatives apparaissent, il est particulièrement important d'interrompre rapidement le traitement et de les traiter de manière appropriée.
La prudence est de mise si le patient ou des membres de sa famille ont déjà présenté des troubles hématologiques liés à des médicaments. Les signes possibles de réactions hématologiques peuvent être des maux de gorge persistants, une fièvre, une fatigue, une tendance aux hématomes, des saignements de nez, une grande pâleur ou un jaunissement de la peau.
Équilibre électrolytique
Les électrolytes sériques et les valeurs hépatiques et rénales doivent également être surveillés. L'acétazolamide entraîne une augmentation de l'excrétion rénale de sodium, de potassium, de bicarbonate et d'eau et peut provoquer des troubles de l'équilibre électrolytique et acido-basique, tels qu'une hyponatrémie et une hypokaliémie, ainsi qu'une acidose métabolique. Une prudence particulière est recommandée chez les patients souffrant de troubles de l'équilibre électrolytique ou acido-basique ou prédisposés à de tels troubles, par ex. les patients souffrant d'une atteinte rénale (en particulier les patients âgés).
Chez les patients ayant des antécédents de calculs rénaux, les bénéfices doivent être mis en balance avec le risque de formation de nouveaux calculs rénaux.
En cas de traitement de longue durée par Glaupax, il faut veiller à un apport suffisant en potassium. Les mesures diététiques (consommation de légumes, de fruits et surtout d'abricots secs) ou les préparations à base de potassium conviennent à cet effet. Une surveillance des taux sériques de potassium est recommandée.
Goutte
La prudence est de mise chez les patients souffrant de goutte (une augmentation des taux d'acide urique peut être observée pendant le traitement par des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique, en particulier en cas d'association à des thiazides).
Maladie pulmonaire obstructive, emphysème
Une prudence particulière est également recommandée chez les patients souffrant de maladie pulmonaire obstructive ou d'emphysème, chez qui la ventilation alvéolaire est limitée: Glaupax ne doit être utilisé qu'avec prudence, car il peut déclencher ou renforcer une acidose.
Œdème pulmonaire non cardiogénique
Des cas graves d'œdème pulmonaire non cardiogénique ont été rapportés après la prise d'acétazolamide, même après une dose unique. Un œdème pulmonaire non cardiogénique est généralement apparu dans les minutes ou les heures suivant la prise d'acétazolamide. Les symptômes comprenaient une dyspnée, une hypoxie et une insuffisance respiratoire. En cas de suspicion d'œdème pulmonaire non cardiogénique, il convient d'arrêter l'acétazolamide et d'instaurer un traitement de soutien. L'acétazolamide ne doit pas être administré aux patients qui ont déjà présenté un œdème pulmonaire non cardiogénique après l'administration d'acétazolamide.
Diabétologie
La prudence est de mise chez les patients présentant une tolérance limitée au glucose ou un diabète sucré: l'effet des antidiabétiques est atténué. Une augmentation et une diminution de la glycémie ont toutes deux été décrites pendant le traitement par acétazolamide.
Une acidose métabolique peut survenir chez les patients âgés qui souffrent également de diabète sucré ou d'une maladie rénale, ou plus généralement en cas de traitement de longue durée.
Érythème généralisé
L'apparition d'un érythème généralisé fébrile associé à des pustules lors de l'instauration du traitement peut être un symptôme de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) (voir « Effets indésirables »). Si une PEAG est diagnostiquée, l'acétazolamide doit être arrêté. Toute administration ultérieure d'acétazolamide est alors contre-indiquée.
Réactions aux sulfonamides
Des effets secondaires sévères des sulfamides sont observés dans de très rares cas, par ex. érythème exsudatif polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, nécrose hépatique fulminante, agranulocytose, anémie aplasique ou autres dyscrasies sanguines et anaphylaxie fatale. En cas de diminution importante du nombre de globules rouges formés ou de survenue de réactions cutanées toxiques, le traitement par Glaupax doit être immédiatement interrompu. En cas de ré-exposition aux sulfamides, ces symptômes peuvent apparaître quelle que soit la voie d'administration.
Myopie aiguë et glaucome secondaire à angle fermé
Un syndrome consistant en une myopie aiguë associée à un glaucome secondaire à angle fermé a été rapporté chez des patients recevant de l'acétazolamide. Les symptômes incluent l'apparition aiguë d'une baisse de l'acuité visuelle et/ou de douleurs oculaires. Les résultats ophtalmologiques peuvent inclure une myopie, un rétrécissement de la chambre antérieure de l'œil, une hyperémie oculaire (rougeur) et une augmentation de la pression intraoculaire. La mydriase peut être présente ou non. Ce syndrome peut être associé à un épanchement supraciliaire, qui se traduit par un déplacement antérieur du cristallin et de l'iris, avec glaucome secondaire à angle fermé. Le traitement comprend l'arrêt de l'acétazolamide le plus rapidement possible, à la discrétion du médecin traitant, et des mesures appropriées pour réduire la pression intraoculaire. En général, ces mesures se traduisent par une baisse de la pression intraoculaire.
Une pression intraoculaire élevée, quelle qu'en soit l'étiologie, peut, si elle n'est pas traitée, entraîner des séquelles sévères, y compris une perte de vision définitive.
Un traitement de longue durée par Glaupax n'est pas indiqué chez les patients atteints de glaucome chronique non congestif à angle fermé, car cela risque de masquer le glaucome.
Epanchement choroïdien
Des cas d'épanchement/de décollement choroïdien ont été signalés après l'utilisation d'acétazolamide. Les symptômes incluent l'apparition aiguë d'une baisse de l'acuité visuelle ou de douleurs oculaires et se manifestent typiquement dans les heures qui suivent le début du traitement par acétazolamide. Si un épanchement/décollement choroïdien est suspecté, l'acétazolamide doit être arrêté le plus rapidement possible.
Dopage
L'utilisation de Glaupax peut entraîner des résultats positifs lors de contrôles antidopage.
Utilisation chez les enfants
L'utilisation de l'acétazolamide chez les enfants peut provoquer des retards de croissance.
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