Données précliniquesTrétinoïne
Mutagénicité, carcinogénicité
Le test du micronoyau in vivo chez la souris n'a pas révélé de mutagénicité. Le potentiel mutagène de la trétinoïne a également été évalué par le test d'Ames qui est lui aussi resté négatif. Une étude topique réalisée chez des souris CD-1 pendant toute leur durée de vie n'a pas non plus livré d'indices de potentiel carcinogène. Des études effectuées chez des souris albinos glabres indiquent que la trétinoïne peut renforcer le potentiel tumorigène de la lumière carcinogène produite par un simulateur de radiation solaire. Dans d'autres études réalisées avec des souris glabres peu pigmentées traitées par la trétinoïne et exposées à des doses carcinogènes de rayonnement UVB, l'incidence et la fréquence de formation de tumeurs cutanées ont baissé. Les conditions expérimentales ayant présenté des différences très importantes, une comparaison stricte de ces données n'est pas possible. La pertinence de ces études pour l'homme n'est certes pas encore connue, mais il est recommandé aux patients d'éviter complètement les expositions à la lumière solaire ou de ne s'y exposer que faiblement.
Toxicité sur la reproduction
La trétinoïne appliquée localement n'a pas révélé d'effets tératogènes chez des rats et des lapins ayant reçu des doses respectivement 1000 et 320 fois supérieures à la dose humaine topique, soit une dose hypothétique de 250 mg de la préparation Retin-A à 0,1% chez un adulte de 50 kg. À ces doses topiques, seules une ossification retardée de certains os chez le lapin et une augmentation dose-dépendante de la fréquence des côtes surnuméraires chez le rat ont été observées. Ces anomalies sont généralement considérées comme des variantes du développement normal et se sont généralement corrigées spontanément après le sevrage.
La trétinoïne par voie orale s'est avérée tératogène et fœtotoxique chez le rat à des doses respectivement 2000 et 500 fois supérieures à la dose humaine topique; une tératogénicité a été constatée chez 6 des 7 espèces testées (souris, rat, hamster, furet, cochon et singe).
Urée et dexpanthénol
Toxicité
L'urée a un potentiel toxique infime, et le dexpanthénol est considéré comme non toxique.
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