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Information professionnelle sur Depo-Medrol® Lidocaine:Pfizer AG
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Mises en garde et précautions

Depo-Medrol Lidocaine contient un anesthésique local (lidocaïne). Les médecins qui utilisent de tels anesthésiques locaux doivent disposer d'une expérience suffisante et doivent connaître le diagnostic et le traitement des effets indésirables potentiels (y compris la toxicité systémique) et des complications. Le matériel nécessaire et les médicaments requis pour une réanimation doivent être très rapidement disponibles à proximité immédiate.
Depo-Medrol Lidocaine ne doit pas être administré selon un procédé différent de celui décrit sous «Indications/Possibilités d'emploi». Il est donc indispensable que Depo-Medrol Lidocaine soit administré selon les techniques d'administration adéquates dans les sites d'application souhaités. En cas d'administration intrathécale ou épidurale de méthylprednisolone, des effets indésirables parfois sévères ont été rapportés, tels qu'arachnoïdite, méningite, paraparésie/paraplégie, convulsions, troubles de la sensibilité, céphalées, troubles vésicaux ainsi que troubles digestifs fonctionnels. L'administration intrathécale ou épidurale est donc contre-indiquée (voir «Contre-indications»).
Il convient de prendre les mesures adaptées afin d'éviter une injection intravasculaire ou intramusculaire. Si l'on souhaite un effet systémique persistant avec des corticostéroïdes administrés par voie parentérale, il faut utiliser une préparation sans adjonction d'anesthésique local.
En présence d'infections aiguës, ne pas administrer par voie intrasynoviale, intrabursale ni dans les tendons.
Les complications d'une corticothérapie dépendent de la dose et de la durée du traitement. Il faut donc évaluer au cas par cas le rapport bénéfice-risque en ce qui concerne la dose et la durée du traitement.
Le développement d'un syndrome de Kaposi a été rapporté chez des patients sous traitement corticostéroïde. Chez certains de ces patients, le sarcome a complètement disparu après l'arrêt du traitement corticostéroïde.
Réactions d'hypersensibilité
Des réactions d'hypersensibilité (allant jusqu'au choc anaphylactique) peuvent être provoquées tant par la méthylprednisolone ou la lidocaïne que par un des excipients de Depo-Medrol Lidocaine.
Des réactions allergiques telles que des réactions cutanées, des angiœdèmes et/ou des réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes peuvent survenir dans de rares cas à la suite de l'administration de corticostéroïdes. On prendra donc les précautions de rigueur avant l'administration, surtout chez les patients notoirement allergiques aux médicaments.
Effets endocriniens
Des doses pharmacologiques de corticostéroïdes administrées de manière prolongée peuvent induire une suppression hypothalamo-hypophysaire-surrénale (insuffisance corticosurrénale secondaire). L'importance et la durée d'une insuffisance corticosurrénale varient d'un patient à l'autre et dépendent de la dose, de la fréquence, de l'heure de l'administration et de la durée du traitement par glucocorticoïdes.
En cas de charges inhabituelles (par ex. pathologies graves, opérations lourdes, traumatismes sévères, etc.) chez les patients sous traitement de durée prolongée par des corticostéroïdes, il faut augmenter la dose de corticostéroïdes d'action rapide juste avant, pendant et après la situation de stress.
En cas d'arrêt brutal des glucocorticoïdes, une insuffisance corticosurrénale peut apparaître (dans certains cas d'issue fatale). Pour cette raison, les stéroïdes ne doivent pas être arrêtés brutalement, mais la dose diminuée graduellement.
Une insuffisance corticosurrénale relative peut encore persister des mois après arrêt du traitement. Si une situation de charge particulière apparaît pendant cette période (par ex. pathologies graves, opérations lourdes, etc.), l'hormonothérapie doit être reprise. La sécrétion des minéralocorticoïdes pouvant aussi être limitée, il faut administrer une supplémentation en sel et/ou un minéralocorticoïde.
Un «syndrome d'arrêt des stéroïdes» paraissant indépendant d'une insuffisance corticosurrénale peut également survenir en cas d'arrêt brutal des glucocorticoïdes. Ce syndrome comporte des symptômes tels que: anorexie, nausée, vomissements, léthargie, céphalées, fièvre, douleurs articulaires, desquamation cutanée, myalgie, perte de poids et/ou hypotension.
Les glucocorticoïdes pouvant provoquer ou aggraver un syndrome de Cushing, l'utilisation de glucocorticoïdes doit être évitée chez les patients présentant une maladie de Cushing.
L'effet des glucocorticoïdes exogènes est renforcé chez les patients hypothyroïdiens.
Des crises de phéochromocytome ont été rapportées après l'administration systémique de corticostéroïdes, dans certains cas d'issue fatale. Les corticoïdes ne doivent donc être administrés à des patients présentant un phéochromocytome connu ou suspecté qu'après évaluation correspondante du rapport risque-bénéfice.
En cas d'apparition de potentiels symptômes d'une crise de phéochromocytome chez un patient sous traitement par Depo-Medrol Lidocaine tels que crise aiguë d'hypertension, insuffisance cardiaque, tachycardie, céphalées, douleurs abdominales et/ou thoraciques, il faut penser à la possibilité d'un phéochromocytome inconnu jusqu'alors.
Effets immunosuppresseurs/sensibilité accrue aux infections
Les corticoïdes peuvent masquer les signes d'une infection débutante ou activer des infections latentes (y compris des infections parasitaires) et de nouvelles infections peuvent survenir sous corticothérapie. Ainsi, les corticoïdes peuvent diminuer la résistance de l'organisme aux agents pathogènes et rendre plus difficile la localisation d'une infection. De telles infections peuvent être légères ou sévères et parfois conduire au décès. Le taux de complications infectieuses augmente avec les doses de corticostéroïdes. En cas d'infections graves, il convient d'assurer une protection antibiotique ou chimiothérapeutique adéquate.
La varicelle et la rougeole survenant pendant un traitement systémique par corticostéroïdes peuvent évoluer vers une forme grave et, surtout chez l'enfant, conduire au décès. La varicelle requiert un traitement immédiat, par ex. par aciclovir i.v. Chez les patients à risque, une prophylaxie par l'aciclovir ou une immunoprophylaxie passive par immunoglobuline varicelle-zona est indiquée.
Les patients qui reçoivent des corticostéroïdes ne doivent pas être vaccinés contre la variole.
Si des corticostéroïdes sont indiqués chez les patients présentant une tuberculose latente ou une réaction tuberculinique, une surveillance étroite est nécessaire en raison du risque de réactivation de la maladie. Dans une corticothérapie à long terme, une chimioprophylaxie doit être prescrite à ces patients.
Effets sur le cœur/la circulation
Les corticostéroïdes systémiques doivent être administrés avec prudence aux patients présentant une insuffisance cardiaque et uniquement en cas de nécessité absolue.
Chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires préexistants qui reçoivent des doses élevées sur une période prolongée, des effets indésirables des glucocorticoïdes tels que l'hypertension ou la dyslipidémie peuvent encore augmenter le risque d'événements cardiovasculaires. Pour cette raison, les corticostéroïdes doivent toujours être introduits avec prudence chez ces patients ainsi que chez les patients ayant récemment présenté un infarctus du myocarde. Si nécessaire, il faut viser une modification du risque et/ou procéder à une surveillance cardiaque supplémentaire.
Chez les patients hypertendus, les corticostéroïdes doivent être administrés avec prudence.
Effets sur le psychisme
Une corticothérapie peut engendrer des troubles psychiatriques potentiellement graves sous forme d'euphorie, d'insomnie, de sautes d'humeur et de changements de personnalité qui peuvent aller jusqu'à des dépressions graves, voire une psychose manifeste. Sous corticoïde une aggravation de l'instabilité émotionnelle ou de la tendance psychotique préexistantes est également possible.
Les symptômes apparaissent le plus fréquemment dans les jours ou les semaines qui suivent le début du traitement. La plupart des réactions disparaissent lors de la réduction de la dose ou l'arrêt du traitement; toutefois, un traitement spécifique peut être nécessaire. Des effets indésirables psychiques ont aussi été rapportés après l'arrêt des corticoïdes. Les patients et leurs proches doivent être invités à contacter le médecin en cas d'apparition de symptômes psychiques sous traitement de même que, pendant ou après l'arrêt/la diminution progressive, en particulier lorsqu'une humeur dépressive ou des intentions suicidaires sont suspectées.
Effets sur le système nerveux
Les corticostéroïdes doivent toujours être administrés avec prudence chez les patients présentant des troubles convulsifs.
Effets hépatobiliaires
Des affections hépatobiliaires qui peuvent être réversibles à l'arrêt du traitement ont été signalées. En conséquence, une surveillance adéquate s'impose.
Effets musculo-squelettiques
En principe, les corticostéroïdes doivent toujours être introduits avec prudence chez les patients présentant une myasthénie grave.
Dans un contexte d'utilisation de doses élevées de corticostéroïdes, des myopathies aiguës ont été observées, survenant le plus fréquemment chez des patients porteurs de troubles de la transmission neuromusculaire (par ex. myasthénie grave) ou chez des patients recevant un traitement concomitant par des médicaments bloquant la transmission neuromusculaire. De telles myopathies aiguës se généralisent, peuvent atteindre les yeux et la musculature respiratoire et entraîner une tétraparésie. Les taux de créatine kinase peuvent augmenter. L'obtention d'une amélioration ou d'une guérison clinique après l'arrêt de la corticothérapie peut prendre des semaines, voire des années.
L'utilisation prolongée de corticostéroïdes peut entraîner une ostéoporose, en particulier chez les patients en gériatrie ou les femmes post-ménopausées.
Effets oculaires
Chez les patients présentant une infection oculaire à herpès simplex, les corticostéroïdes doivent être employés avec la plus grande prudence et seulement si la surface cornéenne est intacte, en raison du risque de perforation de la cornée.
Les effets indésirables potentiels observés lors de l'administration prolongée de corticoïdes sont l'exophtalmie, la cataracte (en particulier chez l'enfant) et l'élévation de la pression intraoculaire. Cette dernière peut provoquer un glaucome manifeste avec atteinte du nerf optique. Pour cette raison, un examen périodique chez l'ophtalmologue doit être envisagé.
Risque particulier chez les patients atteints de sclérodermie
Chez les patients atteints de sclérodermie systémique, une incidence accrue de crise rénale aiguë a été observée lors de l'utilisation de corticostéroïdes. Il s'agit d'une complication potentiellement mortelle qui s'accompagne notamment d'une hypertension maligne et d'une protéinurie. Les corticostéroïdes ne peuvent donc être utilisés qu'avec prudence chez les patients atteints de sclérodermie.
Autres affections dans lesquelles les corticoïdes doivent toujours être utilisés avec une prudence particulière
·Ulcères peptiques actifs ou latents: les glucocorticoïdes peuvent masquer les symptômes d'ulcères peptiques, de telle sorte qu'ils peuvent évoluer vers une perforation largement asymptomatique ou des hémorragies gastro-intestinales aiguës. Le risque d'ulcère peptique est augmenté en cas d'association de corticostéroïdes et d'AINS.
·Pancréatite: des posologies élevées de corticostéroïdes peuvent provoquer une pancréatite aiguë.
·Métabolisme du glucose: les corticostéroïdes peuvent élever la glycémie, aggraver un diabète préexistant et, en cas de traitement prolongé, augmenter le risque de diabète sucré.
·Équilibre hydro-électrolytique: les corticostéroïdes peuvent provoquer une rétention hydrosodée ainsi qu'une augmentation de l'excrétion potassique, en particulier à des doses moyennes et élevées. Une restriction sodée et une substitution en potassium peuvent éventuellement être nécessaires.
·Reins: chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec prudence.
·Traitement concomitant par des anti-inflammatoires non stéroïdiens: l'acide acétylsalicylique et les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens doivent toujours être administrés avec prudence avec les corticoïdes. En cas d'hypothrombinémie, la prudence est particulièrement de rigueur lors de la prise simultanée d'acide acétylsalicylique.
·Autres affections: la prudence est aussi de rigueur en cas d'abcès ou d'autres inflammations purulentes, de colite ulcéreuse non spécifique (en particulier en cas de perforation imminente), de diverticulite, d'anastomoses intestinales récentes, de cirrhose hépatique, de tendance aux thromboses ou de migraine à l'anamnèse.
Réactions locales
Bien que les cristaux de corticostéroïdes déposés dans le derme suppriment les réactions inflammatoires, leur présence peut provoquer la désintégration d'éléments cellulaires et des modifications biochimiques dans la substance fondamentale du tissu conjonctif. Les rares modifications cutanées et/ou sous-cutanées qui en résultent peuvent former un creux au point d'injection. La sévérité de ce syndrome dépend de la dose de corticostéroïdes injectée. La régénération est habituellement complète après quelques mois ou une fois tous les cristaux de stéroïdes absorbés.
Afin de réduire la fréquence de l'atrophie dermique et sous-dermique, il faut veiller à ne pas dépasser les doses recommandées. Dans la mesure du possible, il est préférable de faire plusieurs petites injections dans la lésion. En cas d'injections intrasynoviales, il faut éviter de faire une injection intradermique ou de provoquer une fuite dans le derme.

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