CompositionLevonorgestrelum 150 µg, Ethinylestradiolum 30 µg, Excipiens pro compresso obducto.
Propriétés/EffetsStediril 30 est un contraceptif oral qui contient le lévonorgestrel et l'éthinylestradiol comme principes actifs.
Stediril 30 est une préparation combinée monophasique.
L'action contraceptive de Stediril 30 repose sur l'intervention conjointe de divers facteurs dont les plus importants sont le blocage de l'ovulation et la modification de la glaire cervicale. En outre, l'endomètre offre des conditions défavorables à une nidation en raison des altérations morphologiques et enzymatiques qu'il subit.
PharmacocinétiqueLévonorgestrel
Après administration orale, le lévonorgestrel est résorbé rapidement et présente une biodisponibilité complète.
Les taux plasmatiques maximaux sont atteints au bout de 1-4 heures. La demie-vie d'élimination est d'environ 24 heures. La métabolisation du lévonorgestrel se fait en premier lieu par réduction ou hydroxylation puis par conjugaison sulfurée et glucuronidée. L'élimination de la dose administrée s'effectue pour environ 60% par l'urine et 40% par les fèces.
Ethinylestradiol
Après administration orale, l'éthinylestradiol est rapidement et presque complètement absorbé. Les taux plasmatiques maximaux sont atteints au bout de 1-4 heures. L'éthinylestradiol subit un effet de «first-pass» (effet de premier passage hépatique) important et a une biodisponibilité de 40-45%. La demi-vie d'élimination est d'environ 25 heures. La métabolisation se fait en premier lieu par une hydroxylation aromatique. Des métabolites hydroxylés et méthylés apparaissent en grand nombre soit sous forme libre, soit sous forme de conjugaisons sulfurées et glucuronidées. L'élimination de cette hormone se fait à raison de 40% dans les urines et de 60% dans les fèces.
Indications/Possibilités d'emploiContraception orale.
Posologie/Mode d'emploiAvant le début de la prise de Stediril 30, il faut effectuer un examen général et gynécologique approfondi (voir «Précautions»).
Premier cycle
La prise des dragées du premier emballage de Stediril 30 commence le premier jour du cycle, c'est-à-dire le premier jour des règles.
Pendant 21 jours consécutifs, prendre une dragée par jour, de préférence toujours au même moment de la journée. A ces 21 jours sous médication succèdent 7 jours sans prise de dragée, au cours desquels une hémorragie de privation se produira.
Cycles suivants
Après la pause de 7 jours sans médication, la prise de dragée se poursuit avec l'emballage suivant de Stediril 30. La première dragée de chaque nouvelle plaquette sera donc toujours prise le même jour de la semaine.
Stediril 30 est efficace du premier jour et la contraception se maintient également pendant les 7 jours de pause, pour autant que les dragées soient prises selon les prescriptions.
Passage d'un autre contraceptif oral à Stediril 30
Si la patiente passe d'un autre contraceptif oral à Stediril 30, la première dragée de Stediril 30 doit être prise le premier jour des saignements qui apparaissent suite à la prise de la dernière dragée efficace du contraceptif oral précédent de la patiente.
Utilisation après un accouchement ou un avortement
A la suite d'un accouchement (ou d'une fausse couche), la prise de Stediril 30 devrait se faire au plus tôt après le rétablissement du premier cycle biphasique normal.
Si des motifs médicaux imposent une protection contraceptive sûre immédiate, on pourra exceptionnellement commencer la prise de la médication jusqu'au 12 ème jour après l'accouchement (mais toutefois pas avant le 7 ème ) ou jusqu'au 5 ème jour après l'avortement.
Lors d'administration de contraceptifs oraux dans la phase suivant immédiatement l'accouchement ou l'avortement, il faut tenir compte du risque augmenté de maladies thromboemboliques.
Prise irrégulière
Si la patiente a oublié de prendre une dragée, elle devra remédier à cette omission dans les 12 heures suivant l'heure habituelle; les dragées suivantes sont prises à l'heure habituelle. Si l'intervalle est de plus de 12 heures, c'est-à-dire si plus de 36 heures se sont écoulées depuis la prise de la dernière dragée, la protection n'est plus assurée. Cependant, il faut poursuivre la prise des dragées de la plaquette entamée afin d'éviter l'apparition prématurée d'une hémorragie de privation.
La patiente doit ingérer la dernière dragée oubliée dès qu'elle s'en aperçoit et la dragée suivante à l'heure habituelle, même si cela implique qu'elle prenne deux dragées ce jour-là. Il est recommandé d'utiliser une méthode de contraception non hormonale pendant les 7 jours suivants ou jusqu'à la fin de la plaquette (à l'exception de la méthode d'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures).
Absence d'hémorragie de privation
Si l'hémorragie de privation ne se produit pas pendant les 7 jours sans médication, il faudra exclure l'éventualité d'une grossesse avant de commencer une nouvelle plaquette.
Conduite à tenir en cas de saignements irréguliers
Des métrorragies et des pertes sanguines se produisent parfois, surtout pendant les trois premiers mois de traitement. Ils s'arrêtent normalement d'eux-mêmes. C'est pourquoi la patiente doit poursuivre la prise de Stediril 30 lors de saignements irréguliers. Si les métrorragies ne disparaissent pas ou venaient à se répéter, il serait alors indiqué d'avoir recours aux mesures diagnostiques appropriées pour exclure l'existence d'une affection organique et d'effectuer un curetage selon les circonstances.
Ceci vaut également dans le cas de pertes sanguines se produisant à intervalles irréguliers sur plusieurs cycles de suite ou apparaissant pour la première fois après une utilisation prolongée de Stediril 30.
Conduite à tenir en cas de vomissements, d'affections intestinales et de facteurs similaires diminuant la sécurité
En cas de vomissements ou de diarrhée dans les 3 à 4 heures après la prise de la dragée, l'efficacité des contraceptifs oraux peut être réduite. Cependant, la prise des dragées de la plaquette entamée de Stediril 30 devrait être poursuivie dans tous les cas pour éviter l'apparition prématurée d'une hémorragie de privation.
S'il s'agit d'un épisode de courte durée, il faudra, pour le cycle en cours, recourir à titre supplémentaire à d'autres méthodes contraceptives, non hormonales (à l'exception de la méthode d'abstinence périodique selon Ogino-Knaus et de la méthode des températures).
Si l'état compromettant l'efficacité de la préparation se prolonge, il faudra prendre en considération d'autres possibilités de contraception.
Limitations d'emploiContre-indications
Grossesse existante ou présumée;
situations s'accompagnant de mauvaises conditions circulatoires: antécédent ou existence de thrombose artérielle ou veineuse (p.ex. thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ainsi que les stades préliminaires d'une thrombose (p.ex. épisodes ischémiques transitoires, angine de poitrine); diabète comportant des altérations des vaisseaux; troubles graves du métabolisme, particulièrement lorsque d'autres facteurs de risque pour des maladies cardiovasculaires s'y ajoutent.
La présence d'un facteur de risque sévère ou l'association de plusieurs facteurs de risque de thromboses veineuses ou artérielles, peut aussi être considérée comme une contre-indication (voir «Précautions»).
Troubles aigus et chroniques de la fonction hépatique, troubles de la sécrétion biliaire (syndrome de Dubin-Johnson et de Rotor), cholestase (également dans l'anamnèse), ictère idiopathique ou prurit pendant une grossesse antérieure ou un traitement par estrogènes/progestatifs. Tumeurs hépatiques existantes ou précédentes;
néoplasies existantes ou précédentes, connues ou soupçonnées qui sont dépendantes des stéroïdes sexuels, p.ex. cancer du sein ou de l'endomètre;
saignements vaginaux non diagnostiqués;
herpès gravidique pendant une grossesse précédente;
otospongiose aggravée lors de grossesses antérieures;
hypersensibilité à un composant de Stediril 30.
Précautions
Avant le début de la prise d'un contraceptif oral, il est nécessaire de procéder à une anamnèse personnelle et familiale minutieuse ainsi qu'à un examen général et gynécologique approfondi afin de dépister des affections nécessitant un traitement ainsi que les états à risque, et de pouvoir exclure une grossesse.
Ces examens comprennent généralement: pression artérielle, seins, abdomen et organes pelviens, y c. frottis cytologique du col et examens de laboratoire les plus importants.
Avant de décider de l'emploi d'un contraceptif oral (voir aussi «Contre-indications»), il faut évaluer le rapport entre le bénéfice résultant de l'emploi du contraceptif et les risques cités ci-après, tout en considérant la gravité de chaque facteur pris isolément ou la coïncidence de plusieurs facteurs. Les résultats de cette évaluation seront discutés avec la patiente.
Au cours de l'évaluation relative aux complications vasculaires, il faut tenir compte du fait que le risque de thrombose lié à une maladie diagnostiquée peut être réduit par le traitement adéquat de cette dernière et qu'une grossesse comporte un risque de thrombose plus élevé que la prise d'un contraceptif oral.
Durant la prise d'un contraceptif, il est recommandé de procéder à des examens de contrôle environ tous les 6 mois à une année et de réévaluer à cette occasion les contre-indications (p.ex. épisode ischémique transitoire) et les facteurs de risque (p.ex. thromboses veineuses et artérielles dans l'anamnèse familiale, voir «Facteurs de risque vasculaires et complications») du fait que ceux-ci peuvent survenir pour la première fois pendant la prise d'un contraceptif oral.
Motifs imposant l'arrêt immédiat
Première apparition ou exacerbation de maux de tête de type migraineux ou survenue plus fréquente de maux de tête d'une intensité inhabituelle;
troubles visuels, auditifs ou de l'élocution soudains ou autres troubles de la perception;
premiers signes de phénomènes thromboemboliques (voir «Facteurs de risque vasculaires et complications»);
4 semaines au moins avant une intervention chirurgicale prévue et pendant une immobilisation, p.ex à la suite d'un accident ou d'une opération;
augmentation importante de la pression artérielle (lors de mesures répétées);
apparition d'ictère, d'hépatite, de prurit généralisé;
fortes douleurs épigastriques ou grossissement du foie;
augmentation des crises épileptiques;
grossesse ou suspicion de grossesse.
La prise de Stediril 30 doit être interrompue lorsque les tests de la fonction hépatique deviennent anormaux. Chez des femmes ayant pris des contraceptifs hormonaux, on a observé, extrêmement rarement, des adénomes hépatocytaires. Il faut envisager un tel diagnostic en cas de symptômes abdominaux peu clairs ou de signes d'hémorragie abdominale.
Facteurs de risque vasculaires et complications
La prise de contraceptifs hormonaux - y compris Stediril 30 - entraîne un risque accru de maladies thromboemboliques veineuses et artérielles parfois graves, telles que thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral.
Des études épidémiologiques ont montré que des complications thromboemboliques veineuses telles que les thromboses veineuses profondes de la jambe et/ou les embolies pulmonaires pouvaient survenir lors de la prise de tous les contraceptifs oraux. L'incidence approximative des complications thromboemboliques veineuses lors de la prise de contraceptifs oraux faiblement dosés (<50 µg d'EE) se monte jusqu'à environ 4 cas par 10 000 années-femme alors qu'elle est d'environ 2 cas par 10 000 années-femme chez les femmes ne prenant pas de contraceptifs. L'incidence de telles complications est cependant nettement moins élevée lors de la prise d'un contraceptif oral qu'au cours d'une grossesse (6 cas par 10 000 années-femme).
On a observé des cas isolés de thromboses touchant d'autres vaisseaux sanguins tels que les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes ainsi que des thromboses veineuses du sinus caverneux. Des cas isolés d'hémorragies sous-arachnoïdiennes ont également été rapportés. Une relation de causalité avec la prise de contraceptifs oraux n'a cependant pas été prouvée.
Il faut donc tenir compte soigneusement des facteurs de risque et des contre-indications concernant les maladies thromboemboliques veineuses et artérielles.
Le risque de maladies thromboemboliques veineuses et artérielles est accru en cas de:
âge avancé;
tabagisme (le risque augmente d'autant plus en cas d'âge avancé et de tabagisme important; il concerne en particulier les complications artérielles). Il faut donc recommander instamment aux femmes prenant des contraceptifs oraux de renoncer au tabac, en particulier si elles sont âgées de plus de 35 ans ou si elles présentent simultanément d'autres facteurs de risque artériels.
Anamnèse familiale positive (c'est-à-dire maladie thromboembolique veineuse ou artérielle chez un frère, une soeur ou l'un des parents à un âge précoce). En cas de prédisposition héréditaire suspectée, il faut demander conseil à un spécialiste avant de débuter la prise d'un contraceptif oral.
Obésité (selon la définition suivante: indice de masse corporelle («Body-Mass-Index» ou BMI) >30, correspondant au poids en kg divisé par le carré de la taille en m (kg/m²);
troubles du métabolisme lipidique (dyslipidémie);
hypertension artérielle (en particulier l'hypertension difficile à maîtriser);
valvulopathies, fibrillation auriculaire;
immobilisation prolongée, interventions chirurgicales importantes, toute intervention au niveau des jambes ou accidents graves. Dans de tels cas, la prise du contraceptif oral doit être interrompue (au moins 4 semaines avant une intervention chirurgicale prévue). La prise du contraceptif ne doit reprendre que 2 semaines après la mobilisation totale de la patiente.
On suppose que ce risque augmente également en cas de: phlébites superficielles spontanées et maladie variqueuse. Il n'est toutefois pas certain que ces maladies jouent un rôle dans l'étiologie des thromboses veineuses profondes de la jambe.
Situations s'accompagnant de mauvaises conditions circulatoires:
diabète; lupus érythémateux systémique; syndrome hémolytique et urémique; affections intestinales inflammatoires chroniques (maladie de Crohn et colite ulcéreuse); migraine (une survenue plus fréquente ou une augmentation de l'intensité au cours de la prise de contraceptifs oraux peut être le signe précoce d'une complication cérébro-vasculaire).
En présence de facteurs de risque s'y rapportant, un examen complet des paramètres physiologiques de la coagulation est indiqué.
Le programme de screening hémostatique peut comporter l'examen du fibrinogène, de l'antithrombine III, de la protéine C et de la protéine S ainsi que des tests de résistance à l'APC (mutation du facteur V-Leiden) et des tests d'anticorps antiphospholipides (y compris anticoagulant lupique et anticorps anticardiolipide).
Les symptômes de complications circulatoires veineuses ou artérielles peuvent être:
douleurs unilatérales à la jambe et/ou tuméfaction d'une jambe; difficultés respiratoires soudaines et apparition subite de toux; douleur aiguë et soudaine dans la poitrine irradiant ou non dans le bras gauche; toute céphalée sévère et persistant plus longtemps que d'habitude; perte de la vision subite partielle ou totale ou diplopie, élocution difficile ou aphasie; vertiges; collapsus avec ou sans crises épileptiques; sensation de faiblesse ou troubles marqués de la sensibilité touchant soudainement une moitié ou une partie du corps; troubles de la coordination; abdomen aigu.
Le médecin doit rendre la patiente attentive aux premiers signes de ces affections.
Lors de l'apparition des symptômes correspondant ou de suspicion de l'une de ces affections, il faut interrompre immédiatement la prise du médicament.
En cas de saignements vaginaux anormaux persistants ou répétés, une éventuelle origine maligne doit être exclue par des mesures diagnostiques appropriées.
Les contraceptifs hormonaux peuvent:
modifier les taux sériques des triglycérides, du cholestérol et des lipoprotéines;
diminuer la tolérance au glucose;
provoquer une augmentation de la pression artérielle, réversible après l'arrêt du traitement.
Chez les femmes prédisposées, l'utilisation de Stediril 30 peut parfois provoquer un chloasma qui est renforcé par des bains de soleil. Les femmes présentant une tendance au chloasma ne devraient, pour cette raison, pas trop s'exposer au soleil.
Dans des cas isolés, on a observé une mauvaise tolérance des lentilles de contact lors de l'utilisation de contraceptifs oraux. Les porteuses de lentilles de contact dont la tolérance se modifie devraient se faire examiner par un ophtalmologue.
D'une manière générale, toutes les affections susceptibles de s'aggraver pendant la grossesse peuvent également être influencées de façon négative par les contraceptifs oraux hormonaux. C'est pourquoi, les contraceptifs oraux ne devraient être prescrits que sous surveillance médicale stricte en présence des affections suivantes:
insuffisance cardiaque, troubles de la fonction rénale, oedèmes, troubles circulatoires périphériques (p.ex. maladie de Raynaud), mastopathie en cas d'hyperprolifération atypique, cancer du sein dans l'anamnèse familiale, nodule mammaire dans l'anamnèse de la patiente, myome de l'utérus, endométriose, maladies de la vésicule biliaire, porphyrie, sclérose en plaques, épilepsie, antécédents de dépression clinique, asthme, otospongiose.
Pour certaines de ces maladies, une aggravation peut être une raison d'arrêter le traitement par les contraceptifs oraux.
Certaines femmes peuvent présenter une aménorrhée ou une oligoménorrhée après l'interruption de la prise de contraceptifs oraux, particulièrement si ces problèmes étaient déjà présents avant le début du traitement. On doit informer la patiente de cette éventualité.
Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse X: on a des indices de risques foetaux provenant des expériences sur les animaux et les humains.
La prise de Stediril 30 est contre-indiquée pendant une grossesse. Les patientes en âge de procréer devraient être informées du fait que la prise du médicament doit être interrompue en cas de grossesse existante ou présumée et qu'il faut consulter le médecin.
Utilisation pendant la lactation: les contraceptifs oraux à base d'estrogène et de progestatif peuvent affecter la qualité et la quantité (réduction) du lait maternel. Une petite quantité du principe actif passe dans le lait maternel. C'est pourquoi, il ne faut pas prendre Stediril 30 pendant l'allaitement.
Effets indésirablesLes effets indésirables suivants sont liés au traitement par des estrogènes et/ou progestatifs:
Symptômes généraux: douleurs (abdomen, dos, bassin, cage thoracique), asthénie, fièvre, symptômes de type grippal, réactions d'hypersensibilité.
Système cardiovasculaire: migraine, augmentation de la pression, vasodilatation, angiome stellaire, varicose, thrombose veineuse, embolie pulmonaire, accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde (maladies thromboemboliques artérielles et veineuses, voir aussi sous «Précautions»).
Tube digestif: nausées, vomissements, flatulence, constipation, diarrhée, dyspepsie, augmentation de l'appétit.
Foie, vésicule biliaire: tumeurs hépatiques (très rares, voir «Précautions»), ictère cholestatique.
Système sanguin et lymphatique: anémie, ecchymose, leucopénie, thrombocytémie.
Métabolisme: oedèmes, rétention de liquide, modifications du poids corporel, diminution de la tolérance au glucose, hyperlipidémie, augmentation de la SGOT .
Musculature striée: arthralgie, crampes dans les jambes, myalgie.
SNC: changements d'humeur (notamment tendance à la dépression), nervosité, angoisse, vertiges, céphalées, déficits sensoriels, hypoesthésie, sécheresse buccale, insomnie, somnolence, troubles de la libido.
Système respiratoire: dyspnée, épistaxis, pharyngite.
Peau: acné, prurit, exanthème (entre autres érythème multiforme, érythème noueux), urticaire, chloasma (voir «Précautions»), peau sèche, sueurs, alopécie, hirsutisme.
Yeux: mauvaise tolérance des lentilles de contact (voir «Précautions»), troubles visuels aigus (p.ex. troubles de l'accommodation).
Oreilles: bourdonnements.
Seins: douleurs, tension et augmentation de volume des seins, néoplasme du sein, sécrétion glandulaire.
Système urogénital: dysménorrhée, aménorrhée, hypoménorrhée, métrorragie, ménorragie, troubles de la sécrétion de glaire cervicale, leucorrhée, candidose vaginale, vaginite, vulvo-vaginite, cervicite, cystite, dysurie, infections des voies urinaires, dyspareunie, grossissement des fibromes utérins, hémorragies vaginales.
De plus amples informations se trouvent dans le paragraphe «Précautions».
InteractionsLes inducteurs d'enzymes hépatiques tels que barbituriques, primidone, hydantoïne, phénylbutazone, rifampicine, carbamazépine et griséofulvine peuvent entraver l'effet de Stediril 30. Les femmes sous traitement de longue durée par des inducteurs des enzymes hépatiques devraient recourir à une autre méthode de contraception. L'ampicilline et d'autres antibiotiques peuvent également diminuer l'efficacité de Stediril 30, peut-être par modification de la flore intestinale.
Les femmes sous traitement de courte durée par des inducteurs d'enzymes ou des antibiotiques à large spectre devraient utiliser en complément des méthodes de contraception non hormonales pendant ce traitement et les 7 jours suivants. Si ces 7 jours s'étendent au-delà de la fin de la plaquette, il faut commencer l'emballage suivant sans interruption. Dans ce cas, il ne faut pas attendre d'hémorragie de privation avant la fin du deuxième emballage. Si la patiente n'a pas d'hémorragie de privation pendant la pause après le deuxième emballage, il faut exclure l'éventualité d'une grossesse avant de continuer le traitement avec l'emballage suivant.
Avec la rifampicine, les mesures de contraception complémentaires doivent être poursuivies pendant une période de 4 semaines après la fin du traitement, même s'il s'agissait seulement d'une thérapie de courte durée.
Les besoins en antidiabétiques ou en insuline peuvent changer en raison de l'effet sur la tolérance au glucose.
L'effet de certains bêta-bloquants (métoprolol) et de l'imipramine peut être augmenté et prolongé.
Les contraceptifs oraux peuvent influencer l'effet des benzodiazépines par un métabolisme oxydatif. Des adaptations de la posologie des benzodiazépines (en général vers le bas) peuvent être nécessaires chez certaines patientes.
SurdosageUn surdosage peut provoquer des nausées, vomissements et hémorragies de privation chez les femmes. On n'a pas rapporté d'effets préjudiciables graves après de fortes doses de contraceptifs oraux chez les enfants.
Remarques particulièresConservation
On ne peut utiliser Stediril 30 que jusqu'à la date indiquée par «EXP» sur l'emballage.
Influence sur les méthodes de diagnostic
La prise de contraceptifs oraux peut influencer les résultats de certains tests de laboratoire tels que les paramètres biochimiques du foie, de la thyroïde, de la fonction des glandes surrénales et du rein, les taux plasmatiques de protéines de transport et les fractions de lipides et de lipoprotéines, les paramètres du métabolisme des hydrates de carbone et les paramètres de coagulation du sang et de la fibrinolyse. C'est pourquoi, le personnel de laboratoire doit être informé de l'utilisation de contraceptifs oraux si des examens de laboratoire doivent être effectués.
Mise à jour de l'informationJuin 1998.
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