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Information professionnelle sur Diprophos®:Organon GmbH
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Composition

Principes actifs:
Betamethasonum (ut Bethamethasoni dipropionas), Betamethasonum (ut Betamethasoni natrii phosphas).
Excipients:
Dinatrii phosphas dihydricus, Natrii chloridum, Natrii edetas, Polysorbatum 80, Carmellosum natricum, Macrogolum 3350; Conserv.: E 216 0,2 mg, E 218 1,3 mg, Alcohol benzylicus 9 mg, Acidum hydrochloricum, Aqua ad iniectabilia q.s. ad suspensionem pro 1 ml.

Indications/Possibilités d’emploi

Diprophos est indiqué dans le traitement systémique et local des affections aiguës et chroniques justiciables d'un traitement par glucocorticoïdes, et particulièrement dans les affections suivantes:
Affections musculosquelettiques et des tissus mous
Comme traitement d'appoint à court terme pendant les poussées aiguës ou les exacerbations des maladies suivantes: ostéoarthrite, polyarthrite rhumatoïde (des cas particuliers peuvent exiger une dose d'entretien plus faible; cf. «Posologie/Mode d'emploi»), bursite, spondylarthrite ankylosante, épicondylite, radiculite, coccygodynie, sciatique, lumbago, torticolis, kystes synoviaux, exostose, fasciite.
Collagénoses
Pendant une exacerbation ou en traitement d'entretien dans certains cas de lupus érythémateux disséminé, sclérodermie, dermatomyosite, périartérite noueuse.
Affections allergiques
Comme traitement adjuvant dans l'état de mal asthmatique et les réactions d'hypersensibilité aux médicaments et aux piqûres d'insectes.
Dans les états allergiques sévères et invalidants ne répondant pas aux tentatives thérapeutiques par des méthodes conventionnelles, en particulier les poussées aiguës et exacerbations des maladies suivantes: asthme bronchique chronique, rhinite allergique saisonnière ou pérenne, bronchite allergique sévère, œdème angioneurotique, maladie sérique, dermatite atopique, névrodermite, dermatite de contact, urticaire, exanthème solaire sévère.
Affections dermatologiques
Lichen plan hypertrophique, nécrobiose lipoïdique des diabétiques, alopécie en aires, lupus érythémateux discoïde, psoriasis, chéloïdes, pemphigus, dermatite herpétiforme, acné kystique.
Affections néoplasiques
Pour le traitement palliatif des leucémies et lymphomes de l'adulte ou des leucémies aiguës de l'enfant.
Autres affections
Syndrome adréno-génital, colite ulcéreuse, iléite régionale, sprue, maladies du pied (bursite située sous un cal dur, hallux rigidus, varus du 5e orteil), affections nécessitant une injection sous-conjonctivale; dyscrasies sanguines justiciables de la corticothérapie, néphrite, syndrome néphrotique.

Posologie/Mode d’emploi

La corticothérapie complète en général un traitement de fond mais ne le remplace pas. L'administration parentérale de glucocorticoïdes doit être réservée aux situations d'urgence et aux situations où la voie orale est impraticable ou indésirable. Si aucune amélioration ne se manifeste au bout d'un délai raisonnable, l'administration parentérale de glucocorticoïdes doit être arrêtée. Si une rémission spontanée survient lors d'une maladie chronique, le traitement doit également être interrompu.
Recommandations posologiques générales
Diprophos est administré par voie intramusculaire, intra-articulaire, périarticulaire, intrabursique, intradermique et intralésionnelle. L'administration locale d'une suspension cristalline de glucocorticoïdes nécessite une technique d'injection irréprochable; les injections doivent être réalisées avec une asepsie rigoureuse (cf. paragraphe «Recommandations sur la technique d'injection lors d'une administration locale» à la fin des recommandations posologiques). Diprophos n'est pas destiné à l'injection par voie intraveineuse comme traitement initial en cas d'urgence. L'administration sous-cutanée de Diprophos est déconseillée (cf. «Mises en garde et précautions»).
Bien agiter les ampoules avant l'emploi.
La dose requise diffère selon les individus et dépend de la maladie traitée, ainsi que de la réponse du patient.
Chez l'enfant, la posologie adoptée doit dépendre en règle générale davantage de la sévérité de la maladie, que de l'âge, du poids ou de la taille.
L'utilisation et la sécurité de Diprophos n'ont pas été étudiées à ce jour chez les enfants de moins de 6 ans.
Afin de diminuer les effets indésirables, la posologie doit être réduite dès que l'état du malade le permet et le relais doit être pris par une corticothérapie orale. Un traitement par Diprophos ne doit être poursuivi que jusqu'à ce que l'état du patient se soit stabilisé. Dans la majorité des cas légers, 1 injection apporte déjà l'effet escompté. Un traitement à long terme, c.-à-d. des administrations itératives à 3-4 semaines d'intervalle, ne doit être réalisé qu'après une évaluation approfondie des bénéfices et des risques. Si un traitement à long terme s'avère nécessaire, les patients doivent être surveillés de près afin de détecter tout signe nécessitant une baisse de la posologie ou l'arrêt de la médication.
Dans le cas où Diprophos doit prendre le relais d'un traitement par un autre glucocorticoïde, respecter l'équivalence des doses (cf. «Propriétés/Effets»).
Administration systémique (utilisation intramusculaire)
L'application i.m. de Diprophos est indiquée dans le traitement des affections aiguës nécessitant également un effet prolongé après un effet immédiat.
En cas de thérapie systémique, on commence par une dose initiale de 1 à 2ml de Diprophos pour la plupart des affections que l'on renouvelle au besoin au bout de 3 à 4 semaines. Adapter la posologie et le rythme des applications selon le degré de sévérité de la maladie et la réponse au traitement. S'efforcer de déterminer la dose minimale efficace.
Dans la plupart des affections dermatologiques et des affections allergiques légères, de faibles doses (1ml) sont suffisantes; dans des cas particuliers (état de mal asthmatique, réactions allergiques sévères ou lupus érythémateux), une dose initiale plus élevée, de 2ml, peut être nécessaire.
Si aucune réponse clinique satisfaisante ne se manifeste dans un délai raisonnable, le traitement par Diprophos doit être interrompu et une autre thérapie appropriée doit être instaurée.
L'injection doit être profonde dans le muscle fessier et réalisée dans des conditions d'asepsie rigoureuses.
Administration locale
L'injection de Diprophos n'occasionne normalement pas de douleurs, les irradiations douloureuses secondaires, telles qu'elles peuvent survenir au bout de quelques heures après une injection intra-articulaire, sont également rares. Si l'application simultanée d'un anesthésique local est souhaitée, Diprophos peut être mélangé dans la seringue (et non dans l'ampoule) avec de la lidocaïne à 1% ou 2%, de la procaïne ou d'autres anesthésiques locaux exempts de parabènes ou de phénols. Respecter les précautions mentionnées dans les informations professionnelles des préparations concernées. Aspirer tout d'abord la quantité souhaitée de Diprophos dans la seringue, puis la quantité souhaitée d'anesthésique local. L'anesthésique local ne doit pas être injecté dans l'ampoule de Diprophos.
Intra-articulaire
La dose à administrer par voie intra-articulaire varie selon les individus et dépend de la taille de l'articulation à traiter et de la sévérité de la maladie. Les dosages suivants peuvent servir de références: très grosses articulations (p.ex. hanche) 1 à 2ml de Diprophos; grosses articulations (p.ex. genou, cheville, épaule) 1ml de Diprophos; articulations de taille moyenne (p.ex. coude, poignet) 0,5 à 1ml de Diprophos; petites articulations (p.ex. articulation métacarpo-phalangienne, inter-phalangienne, sterno-claviculaire et acromio-claviculaire) 0,25 à 0,5ml de Diprophos. Pour le traitement d'un état chronique, les injections doivent être renouvelées à intervalles de 4 à 6 semaines, ou plus, en fonction de l'amélioration qu'aura procuré la première injection.
Intra-focale
La dose recommandée dans le traitement de diverses affections des tendons et des bourses séreuses est de 1ml de Diprophos. Dans les formes aiguës de bursite, une dose initiale de 1 à 2ml de Diprophos peut être indiquée.
Il faut soigneusement veiller à injecter le produit dans la gaine synoviale du tendon malade et non dans le tendon lui-même. En cas d'épicondylite, infiltrer la suspension à l'endroit le plus sensible.
Dans les kystes synoviaux des capsules articulaires ou des gaines tendineuses, injecter 0,5ml directement dans le kyste.
Pour la majorité des affections du pied, des doses de 0,25 ou 0,5ml de Diprophos sont recommandées. Dans l'arthrite goutteuse aiguë, des doses allant jusqu'à 1ml de Diprophos peuvent être nécessaires.
Intralésionnelle
Pour l'injection sous-lésionnelle de foyers dermatologiques, la dose est de 0,2ml/cm² de surface cutanée à injecter par voie intradermique (et non sous-cutanée). Il est recommandé de ne pas administrer plus de 1ml par semaine au total.
Recommandations sur la technique d'injection lors d'une administration locale
Diprophos doit être administré avec une asepsie rigoureuse et toute injection locale dans une articulation déjà infectée doit être formellement évitée. Afin d'exclure tout processus septicémique, le liquide articulaire doit être examiné de façon appropriée. Des douleurs nettement accentuées avec tuméfactions locales, une limitation persistante de la mobilité articulaire, de la fièvre, ainsi qu'une sensation de malaise général sont en faveur d'une arthrite septique. Si l'existence d'une septicémie se confirme avec ces symptômes, un traitement antimicrobien approprié doit être instauré.
Un échec thérapeutique lors d'une injection intra-articulaire résulte souvent d'une technique d'injection incorrecte, dans laquelle l'interligne articulaire a été manqué. L'injection dans les tissus environnants n'apporte pas d'amélioration ou une amélioration minime. Dans le cas d'un échec thérapeutique où l'aspiration de liquide articulaire a pourtant prouvé la situation intra-articulaire, la répétition des injections ne donnera que peu de résultats thérapeutiques.
Dans les tendinites et les ténosynovites, il faut soigneusement veiller à injecter le produit dans la gaine synoviale malade et jamais dans le tendon lui-même.
Bien que la persistance de particules microcristallines de stéroïdes dans le tissu sous-cutané puisse réprimer les réactions inflammatoires, de telles particules peuvent décomposer les composants cellulaires et occasionner des modifications dans le tissu conjonctif. Ces modifications de la peau et/ou du tissu sous-cutané de survenue rare peuvent entraîner des anfractuosités de la peau (formation de godets) au site d'injection. La sévérité de ce syndrome dépend de la quantité de corticoïdes administrée. La peau se régénère soit en quelques mois, soit lorsque tous les cristaux de corticoïdes sont résorbés.
Il faut éviter toute injection ou diffusion du produit dans le derme lors d'injections intrasynoviales et intramusculaires. Les injections dans le deltoïde doivent absolument être évitées en raison de la forte incidence des atrophies sous-cutanées.

Contre-indications

Administration intraveineuse et intravasculaire; administration intrathécale et épidurale; injection dans des articulations instables ou infectées, dans d'autres foyers infectieux ou dans les espaces intervertébraux; infections mycosiques systémiques; hypersensibilité à la bétaméthasone, aux conservateurs: alcool benzylique, E 216 ou E 218 (hypersensibilité croisée, 4-hydroxybenzoate de méthyle et 4-hydroxybenzoate de propyle) ou à un autre composant de Diprophos (voir «Composition»).
Diprophos ne convient pas aux enfants de moins de 6 ans.
Injection intra-articulaire et traitement par infiltrations:
Ostéonécrose avasculaire, rupture tendineuse, neuroarthropathie de Charcot.
Infections aiguës (zona, herpès, varicelle), parasitoses, poliomyélite à l'exception de la forme bulbo-encéphalitique, lymphadénite après vaccination par le BCG, infection amibienne, herpès ophtalmique.
Env. 8 semaines avant et jusqu'à 2 semaines après des vaccinations préventives.
En cas de traitement prolongé:
Ulcères gastro-intestinaux hépatite chronique active Ag HBs positif, glaucome à angle étroit ou ouvert.

Mises en garde et précautions

Des complications neurologiques graves, dont certaines avec issue fatale, ont été signalées en rapport avec l'injection épidurale de corticostéroïdes. Elles comprennent des événements tels qu'un infarctus médullaire spinal, une paraplégie, une quadriplégie, une cécité corticale et un accident vasculaire cérébral (AVC). Ces complications neurologiques ont été rapportées avec et sans fluoroscopie. La sécurité et l'efficacité de l'administration épidurale de corticostéroïdes ne sont pas établies et cette forme d'utilisation des corticostéroïdes n'est pas autorisée.
Lors d'une corticothérapie parentérale, de graves réactions d'hypersensibilité, comme un œdème de la glotte, un bronchospasme et un choc anaphylactique, peuvent survenir dans de rares cas et en particulier chez les patients ayant une diathèse allergique, p.ex. un asthme bronchique ou une allergie à des médicaments. Il faut donc garantir la disponibilité du traitement d'urgence (adrénaline, remplissage vasculaire, réanimation).
Des crises de phéochromocytome ont été rapportées après l'administration systémique de corticostéroïdes, avec, pour certaines, une issue fatale. Chez les patients avec un phéochromocytome connu ou suspecté, les corticoïdes ne doivent par conséquent être administrés qu'après une évaluation appropriée du rapport bénéfices-risques. Si un patient traité par la bétaméthasone présente des symptômes potentiels d'une crise de phéochromocytome, tels qu'une poussée hypertensive, une insuffisance cardiaque, une tachycardie, des céphalées, des douleurs abdominales et/ou des douleurs thoraciques, la possibilité d'un phéochromocytome jusqu'ici non détecté doit être envisagée.
Les complications d'une corticothérapie dépendant aussi bien du dosage que de la durée du traitement, les bénéfices et les risques devront être évalués dans chaque cas particulier.
La pleine efficacité de la bétaméthasone, comme celle de tous les glucocorticoïdes, survenant de façon retardée (au bout de plusieurs heures), la préparation ne doit pas être administrée dans les situations menaçant le pronostic vital (p.ex. état de mal asthmatique, réactions allergiques graves) sans y associer un traitement à action immédiate.
En cas d'asthme bronchique aigu, l'administration de Diprophos ne constitue qu'un traitement d'appoint, sans pouvoir remplacer une thérapie conventionnelle. Lors de maladies des voies respiratoires sans complications, on évitera d'utiliser des glucocorticoïdes.
La corticothérapie peut entraîner des troubles psychiques se manifestant sous forme d'euphorie, d'insomnie, et de changements d'humeur ou de la personnalité; des dépressions graves aboutissant à des psychoses manifestes peuvent survenir. Les corticoïdes risquent de renforcer une labilité psychique déjà existante ou des tendances psychotiques.
La prudence est par ailleurs recommandée dans les maladies ou situations suivantes:
·Colite ulcéreuse aspécifique avec menace de perforation, diverticulite, anastomoses coliques récentes, ulcère gastrique ou intestinal.
·Abcès ou autres suppurations.
·Epilepsie.
·Glaucome à angle étroit ou ouvert.
·Infarctus du myocarde récent, hypertension sévère, insuffisance cardiaque, en raison de l'effet des corticoïdes sur le bilan électrolytique.
·Hypothyroïdie et cirrhose hépatique, car l'efficacité des glucocorticoïdes y est renforcée.
·Migraine.
·Myasthénie grave et administration simultanée d'inhibiteurs de la cholinestérase, car l'efficacité des inhibiteurs de la cholinestérase est diminuée ce qui augmente le risque d'une crise myasthénique (cf. «Interactions»).
·Traitement à long terme par une association de glucocorticoïdes et de salicylés en raison de l'élévation du risque d'hémorragies et d'ulcérations gastro-intestinales pouvant évoluer vers une perforation; toute réduction de la dose de glucocorticoïdes devra être effectuée avec prudence en raison du risque d'intoxication aux salicylés (cf. «Interactions»).
·Administration simultanée d'acide acétylsalicylique chez les patients présentant une hypoprothrombinémie.
·Tendance aux thromboses.
·Antécédents psychiatriques.
·Insuffisance rénale.
Chez les femmes ménopausées et les personnes âgées, un traitement parentéral par glucocorticoïdes ne devra être effectué qu'en cas d'indication impérative et qu'après avoir soigneusement pesé le pour et le contre, en raison du risque élevé d'ostéoporose.
Une corticothérapie prolongée plus de deux semaines peut entraîner une insuffisance cortico-surrénalienne par inhibition de la libération d'ACTH, qui peut aller jusqu'à une atrophie des surrénales. L'insuffisance surrénalienne peut durer jusqu'à un an et plus et fait courir aux patients un risque vital dans des situations de stress et d'agression. Chez les patients sous corticothérapie soumis à des stress inhabituels (p.ex. opération, traumatisme sévère, infection sévère), il est indiqué de rajouter un corticoïde à action rapide, avant, pendant et après l'événement stressant pour passer le cap difficile.
La diminution de la posologie doit être progressive et très lente lors de l'arrêt d'un traitement à long terme afin d'éviter l'apparition d'une insuffisance surrénalienne.
Une corticothérapie prolongée peut favoriser la survenue d'une cataracte sous-capsulaire postérieure, d'un glaucome avec lésion éventuelle du nerf optique et d'infections oculaires secondaires dues à des champignons et des virus.
Lors de l'utilisation de corticoïdes, les infections aiguës et chroniques doivent être contrôlées par antibiotiques ou chimiothérapie. Les corticoïdes peuvent masquer les symptômes d'une infection.
Les vaccins à virus vivants, y compris le vaccin antivariolique, sont interdits lors d'une corticothérapie. Les patients recevant de fortes doses de stéroïdes sont particulièrement exposés au risque de complications neurologiques et d'une baisse de la réaction immunitaire.
Chez les patients présentant une tuberculose latente ou une réactivité à la tuberculine, une corticothérapie ne doit être administrée qu'en cas d'indication impérative et le contrôle doit être étroit. En cas de traitement à long terme, ces patients doivent recevoir une chimiothérapie antituberculeuse. Si de la rifampicine est utilisée en chimioprophylaxie, il faut tenir compte du fait que cette substance augmente la clairance métabolique hépatique des corticostéroïdes; un ajustement de la dose de corticostéroïdes peut s'avérer nécessaire. Chez les patients atteints de tuberculose fulminante ou de tuberculose miliaire, Diprophos ne doit être administré qu'en association avec une thérapie tuberculostatique appropriée.
Les varicelles survenant au cours d'une corticothérapie systémique peuvent connaître une évolution sévère et avoir une issue fatale en particulier chez l'enfant. Elles nécessitent un traitement immédiat. Chez les patients à risque, une prophylaxie médicamenteuse ou une prophylaxie immunologique passive sont indiquées.
En raison de l'effet immunosuppresseur des corticoïdes, les autres contre-indications relatives d'une corticothérapie à long terme sont les suivantes: herpès, zona, amibiase latente, poliomyélite à l'exception de la forme bulbo-encéphalitique, lymphomes secondaires à une vaccination par le BCG, carcinomes avec métastases.
Chez l'enfant, un traitement à long terme par glucocorticoïdes peut entraîner des troubles de la croissance et une altération de la fonction surrénalienne, la croissance et le développement devront donc être soigneusement surveillés.
L'utilisation de Diprophos nécessite impérativement une technique d'injection strictement aseptique. Les injections intrasynoviales peuvent, en plus de leur action locale, provoquer aussi des effets systémiques. Une application sous-cutanée malencontreuse expose au risque d'une atrophie réversible (cf. «Recommandations sur la technique d'injection en cas d'administration locale»).
Lorsqu'une injection intra-articulaire de stéroïdes a permis une amélioration symptomatique, il faut ensuite soigneusement éviter de solliciter de façon excessive l'articulation, car celle-ci pourrait sinon continuer de se léser.
Un diabète sucré latent peut devenir manifeste lors d'une corticothérapie. Les diabétiques nécessitent souvent de plus fortes doses d'insuline (cf. «Interactions»).
L'effet catabolisant et anabolisant des corticoïdes peut provoquer un bilan azoté négatif. Un apport protéique abondant est donc nécessaire.
Un trouble visuel peut être rapporté lors de l'administration systémique et topique de corticostéroïdes (y compris par voie intranasale, par inhalation et par voie intraoculaire). Si un patient présente des symptômes tels qu'une vision floue ou d'autres troubles visuels, il faudrait envisager de l'adresser à un ophtalmologue pour rechercher les causes possibles de ces troubles visuels, y compris une cataracte, un glaucome ou des affections rares comme la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC), dont des cas ont été rapportés après l'administration systémique et topique de corticostéroïdes.
Interactions avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4: Les corticostéroïdes (y compris la bétaméthasone) sont métabolisés par le CYP3A4. L'administration simultanée d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 (p.ex. kétoconazole, itraconazole, clarithromycine, ritonavir, produits contenant du cobicistat) peut entraîner une exposition accrue aux corticostéroïdes et ainsi augmenter le risque d'effets indésirables des corticostéroïdes systémiques. L'association devrait être évitée à moins que le bénéfice l'emporte sur le risque accru d'effets indésirables systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients devraient être surveillés quant aux effets indésirables systémiques des corticostéroïdes.

Interactions

Acide acétylsalicylique et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS): L'effet ulcérogène de ces substances peut être potentialisé ce qui augmente le risque de saignements gastro-intestinaux.
Antibiotiques/antimycotiques: La troléandomycine, l'érythromycine et le kétoconazole augmentent les effets et les effets secondaires de la bétaméthasone. La rifampicine peut diminuer l'efficacité de la bétaméthasone et rendre nécessaire un ajustement posologique.
Les corticostéroïdes (y compris la bétaméthasone) sont métabolisés par le CYP3A4: Médicaments inhibant le CYP3A4 tels que le kétoconazole, l'itraconazole, la clarithromycine et le ritonavir: Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes peuvent être renforcés. Lors d'un traitement concomitant par des inhibiteurs du CYP3A4, y compris les produits contenant du cobicistat, il faut s'attendre à un risque accru d'effets indésirables systémiques.
L'association devrait être évitée à moins que le bénéfice l'emporte sur le risque accru d'effets indésirables systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients devraient être surveillés quant aux effets indésirables systémiques des corticostéroïdes.
Anticholinergiques: L'atropine et d'autres anticholinergiques peuvent augmenter une pression intraoculaire déjà élevée.
Anticholinestérase: La néostigmine et la pyridostigmine peuvent déclencher une crise de myasthénie.
Antidiabétiques: La glycémie doit être surveillée en cas d'administration simultanée d'insuline ou d'antidiabétiques oraux et le cas échéant, le dosage des antidiabétiques doit être ajusté.
Antihypertenseurs: L'effet antihypertenseur peut être diminué par l'effet minéralocorticoïde des glucocorticoïdes, ce qui peut entraîner une élévation de la tension artérielle.
Anticoagulants: En cas d'administration simultanée de corticoïdes et d'anticoagulants coumariniques, le temps de prothrombine doit être vérifié plus fréquemment car l'effet anticoagulant est en général diminué. Le dosage des anticoagulants doit éventuellement être ajusté.
Anticonvulsivants: Le phénobarbital et la phénytoïne peuvent diminuer l'efficacité de la bétaméthasone. En cas de réponse thérapeutique insuffisante à la bétaméthasone, il faut augmenter sa posologie.
Diurétiques: L'administration simultanée de corticoïdes et de diurétiques hypokaliémiants doit être soigneusement surveillée afin de détecter toute hypokaliémie. Le cas échéant, un traitement substitutif au potassium doit être effectué.
Glucosides cardiotoniques: L'administration simultanée de glucosides cardiotoniques et de corticoïdes peut augmenter la toxicité des glucosides en raison du déficit en potassium (arythmies).
Vaccins: Les vaccins à virus vivants, comme p.ex. poliomyélite, BCG, oreillons, rougeole, rubéole et variole, peuvent présenter une toxicité plus élevée en raison de l'effet immunosuppresseur des corticoïdes. Des infections virales disséminées peuvent apparaître. La réponse vaccinale des vaccins à virus inactivés peut être diminuée.
Immunosuppresseurs: En cas d'administration simultanée de méthotrexate, une dose plus faible de corticoïdes peut être suffisante en raison de l'effet synergique. La cyclosporine diminue la clairance des corticoïdes, vraisemblablement par inhibition compétitive des enzymes microsomiques hépatiques, et inversement les corticoïdes, surtout lorsqu'ils sont administrés à fortes doses, peuvent augmenter le taux sanguin de cyclosporine. Il faut donc surveiller les taux sanguins de cyclosporine lors d'un tel traitement et au besoin, ajuster la posologie. Il existe un risque accru de convulsions cérébrales.
Inhibiteurs neuromusculaires: L'action du pancuronium peut être diminuée.
Estrogènes: Les estrogènes peuvent potentialiser l'effet des corticoïdes.
Médicaments psychotropes: Les effets des anxiolytiques et des antipsychotiques peuvent être diminués. La posologie des substances agissant sur le SNC doit être ajustée au besoin.
Salicylés: L'efficacité des salicylés peut être diminuée. La diminution du dosage des corticoïdes peut augmenter la toxicité des salicylés et il y a un risque plus élevé de saignements gastro-intestinaux, d'ulcération et de perforation.
Sympathomimétiques: L'action et la toxicité éventuelle du salbutamol sont augmentées.
Cytostatiques: L'effet du cyclophosphamide peut être atténué.
Somatotropine: L'effet de la somatotropine peut être diminué.
Praziquantel: Les corticostéroïdes peuvent causer une baisse de la concentration de praziquantel dans le sang.
Chloroquine, hydroxychloroquine, méfloquine: Il existe un risque accru de survenue de myopathies et de cardiomyopathies.
Protireline: L'élévation de la TSH lors de l'administration de protireline peut être réduite.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Des études chez l'animal ont montré des effets indésirables chez le fœtus et il n'existe pas de données suffisantes concernant l'emploi chez la femme enceinte. Comme tous les glucocorticoïdes, la bétaméthasone franchit la barrière placentaire. Des troubles de la croissance intra-utérine ne peuvent donc être exclus lors d'un traitement à long terme pendant la grossesse et le fœtus court le risque d'une atrophie des surrénales lors d'un traitement en fin de grossesse.
C'est pourquoi Diprophos, comme tous les glucocorticoïdes, ne devrait être administré pendant la grossesse - et particulièrement durant les trois premiers mois - que si le bénéfice potentiel justifie le risque encouru par le fœtus. Lorsque l'indication est posée, la prednisolone (ou prednisone) doit être préférée à tous les autres glucocorticoïdes et en particulier aux glucocorticoïdes fluorés, car c'est elle qui présente le passage placentaire le plus faible.
La patiente doit être informée qu'elle doit consulter le médecin sans délai en cas de grossesse effective ou présumée.
Les nouveau-nés dont la mère a reçu pendant la grossesse de fortes doses de glucocorticoïdes, doivent être surveillés étroitement afin de détecter tout signe d'hypocorticisme et la nécessité d'un traitement substitutif dégressif.
Maturation pulmonaire anténatale
Des études ont montré qu'après la réalisation d'une maturation pulmonaire anténatale avec de la bétaméthasone après la 33e semaine de grossesse, il existe un risque accru d'hypoglycémie néonatale en cas de menace d'accouchement prématuré.
Allaitement
Les glucocorticoïdes sont excrétés dans le lait maternel et pourraient entre autres altérer la fonction surrénalienne et la croissance du nourrisson. Les femmes allaitantes qui reçoivent des glucocorticoïdes doivent donc sevrer leur enfant.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

On ne dispose d'aucune information indiquant que Diprophos a une influence sur l'aptitude à la conduite et à l'utilisation de machines.

Effets indésirables

Les effets indésirables de Diprophos dépendent du dosage, de la qualité de l'administration et de la durée du traitement, ainsi que de l'âge et du sexe du patient et de la maladie à traiter.
Lors d'un traitement à court terme, le risque d'effets indésirables est minime. Il faut cependant tenir compte du fait que des saignements intestinaux (souvent liés à un stress) peuvent être paucisymptomatiques au cours d'un traitement par corticoïdes.
En cas de traitement prolongé à fortes doses, c.-à-d. lorsque la dose seuil de Cushing (>1mg de bétaméthasone par jour) est dépassée, les effets secondaires connus des corticoïdes peuvent survenir, à savoir:
Infections et infestations
En raison de l'effet négatif sur le nombre et la fonction des lymphocytes, prédisposition accrue aux infections, masquage des infections, activation d'infections latentes, infections opportunistes.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucocytose, lymphopénie, éosinopénie.
Affections du système immunitaire
Réactions d'hypersensibilité, pouvant aller dans de rares cas jusqu'à des réactions anaphylactiques avec hypotension, collapsus circulatoire et/ou bronchospasme.
Affections endocriniennes
Développement d'un aspect cushingoïde, inhibition de croissance chez l'enfant, insuffisance cortico-surrénale et hypophysaire secondaires, particulièrement en cas de stress lié à un traumatisme.
Déclenchement d'une crise de phéochromocytome chez les patients présentant un phéochromocytome préexistant (même latent).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Bilan azoté négatif dû au catabolisme protéique, lipomatose, prise de poids, augmentation de l'appétit, rétention sodique et hydrique, pertes de potassium, de calcium et de phosphate, alcalose hypokaliémique, diminution de la tolérance aux hydrates de carbone, manifestation d'un diabète sucré latent.
Affections psychiatriques
Euphorie, insomnie, sautes d'humeur, modifications de la personnalité, aggravation de troubles affectifs et d'une tendance psychotique pouvant aller jusqu'à des psychoses manifestes, dépressions graves.
Affections du système nerveux
Convulsions, vertiges, céphalées, élévation de la pression intracrânienne avec œdème papillaire (pseudotumeur cérébrale) en général consécutive aux traitements.
Affections oculaires
Cataracte sous-capsulaire postérieure, élévation de la pression intraoculaire, glaucome, exophtalmie, cas isolés de cécité après application intralésionnelle au niveau du visage et de la tête, vision floue.
Affections cardiaques
Rupture du myocarde après infarctus récent, insuffisance cardiaque congestive chez les patients prédisposés.
Affections vasculaires
Thromboembolie, hypertension, bouffées de chaleur (flushing).
Affections gastro-intestinales
Nausées, ulcère gastrique avec éventuellement perforation et saignement, perforation du grêle ou du colon, notamment chez les patients atteints d'affections intestinales inflammatoires, distension abdominale, pancréatite, œsophagite ulcérative.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Pétéchies et ecchymoses, transpiration excessive, rougeur du visage, hypo- ou hyperpigmentation, atrophie cutanée («peau en parchemin») avec vergetures pourpres, télangiectasies, fragilité capillaire accrue, hypertrichose, acné stéroïde, retard de cicatrisation, dermatite (périorale) de type rosacée, réactions d'hypersensibilité, p.ex. exanthème médicamenteux, dermatite allergique, urticaire, angio-œdème.
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Faiblesse musculaire, atrophie musculaire, ostéoporose (notamment chez les femmes ménopausées), ostéonécroses aseptiques (y compris du col du fémur et de l'humérus), fractures vertébrales par compression, fractures osseuses pathologiques y compris des os tubulaires longs, ruptures tendineuses, flambée d'une inflammation articulaire («post-injection flare»), arthropathie de type Charcot, myopathie corticostéroïdienne, aggravation des symptômes chez les patients atteints de myasthénie grave, abcès stérile.
Affections des organes de reproduction et du sein
Irrégularités menstruelles.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Malaise, retard de cicatrisation, effets indésirables en cas d'application intrasynoviale et intralésionnelle: infections au site d'injection consécutives à une technique d'injection non stérile. L'administration intramusculaire réitérée (ainsi qu'intra-articulaire et sous-lésionnelle) de bétaméthasone (ou d'un autre glucocorticoïde) peut entraîner de graves lésions tissulaires locales (allant jusqu'à des atrophies et des nécroses).
Investigations
Diminution ou absence de réponse aux tests cutanés.
Dans de rares cas, des réactions d'hypersensibilité à l'alcool benzylique peuvent apparaître.
Le parahydroxybenzoate de méthyle et le parahydroxybenzoate de propyle peuvent induire des réactions d'hypersensibilité, également des réactions d'hypersensibilité tardives, et dans de rares cas, des bronchospasmes (contraction spasmodique des bronches).
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

La toxicité aiguë des glucocorticoïdes et le risque d'effets indésirables en cas de surdosage aigu sont très minimes.
Lors d'un surdosage chronique, il faut s'attendre à une augmentation des effets indésirables et des risques décrits au chapitre «Mises en garde et précautions».

Propriétés/Effets

Code ATC
H02AB01
Mécanisme d'action
Diprophos contient une association de deux esters, l'un facilement soluble et l'autre difficilement soluble, de bétaméthasone, un glucocorticoïde fluoré qui possède un effet antiinflammatoire, antirhumatismal et antiallergique prolongé sur les tissus. Diprophos est une suspension cristalline stérile à action diphasique. La bétaméthasone sous forme de phosphate de sodium soluble procure un effet d'initiation rapide, car sa résorption tissulaire est rapide après l'injection. L'effet prolongé est obtenu grâce au dipropionate de bétaméthasone en suspension microcristalline, qui forme un dépôt et contrôle ainsi les symptômes sur une période prolongée.
L'efficacité de la bétaméthasone, comme celle de tous les glucocorticoïdes, repose sur la stimulation de la synthèse de protéines spécifiques dans les cellules. Celles-ci sont responsables des effets biologiques proprement dits. Le mécanisme d'action faisant intervenir les noyaux cellulaires, l'effet pharmacologique maximal des glucocorticoïdes survient de façon retardée, même après administration parentérale (environ 2 heures après l'injection d'un sel soluble) et dure plus longtemps que ce qui correspond à la demi-vie plasmatique.
Pharmacodynamie
La durée de l'effet de Diprophos varie selon les individus. Après une injection de Diprophos, on note normalement une durée d'action clinique moyenne de 3 à 4 semaines en cas d'application systémique (i.m.), et de 4 à 6 semaines en cas d'application locale.
L'équivalence posologique anti-inflammatoire relative de la bétaméthasone (sous forme soluble) par rapport aux autres corticoïdes est de: 1mg de bétaméthasone = 1,25mg de dexaméthasone = 6,5mg de triamcinolone ou de méthylprednisolone = 8,5mg de prednisone ou de prednisolone = 35mg d'hydrocortisone = 40mg de cortisone.
La durée de l'effet anti-inflammatoire correspond environ à la durée du blocage de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.
L'effet minéralo-corticoïde de la bétaméthasone est très minime.
Efficacité clinique
Aucune information disponible.

Pharmacocinétique

Absorption
Après injection i.m. de bétaméthasone phosphate disodique (le composant soluble de Diprophos), la concentration sanguine maximale est atteinte en environ 60 minutes.
On ne dispose d'aucune donnée quantitative sur la résorption du dipropionate de bétaméthasone (le composant de Diprophos présent sous forme de suspension cristalline), la durée d'action de la préparation indique cependant que sa résorption est très lente (s'étalant sur des jours, voire des semaines).
Distribution
Dans la fourchette de concentration thérapeutique, la liaison aux protéines plasmatiques (essentiellement à l'albumine sérique) de la bétaméthasone phosphate disodique est d'environ 60 à 70%. Le volume de distribution de la bétaméthasone est de 1,4 ± 0,3l/kg. Il n'existe aucune donnée sur sa distribution dans le liquide céphalo-rachidien, les poumons, la vésicule biliaire, la prostate, le tissu osseux et la salive.
On ignore jusqu'ici si la bétaméthasone franchit la barrière placentaire et diffuse dans le lait maternel. C'est cependant le cas des autres glucocorticoïdes.
Métabolisme et élimination
La demi-vie plasmatique de la bétaméthasone phosphate disodique administrée par voie orale ou parentérale est de 5 heures, sa demi-vie biologique de 36 à 54 heures.
La clairance rénale indiquée pour la bétaméthasone est de 2,9 ± 0,9ml/min/kg.
Des études à l'aide de marqueurs radioactifs ont montré que la bétaméthasone sous forme de phosphate de sodium soluble est presque entièrement éliminée dans les deux premiers jours après son administration, alors que la bétaméthasone sous forme de dipropionate en suspension n'est éliminée qu'à 52% après 10 jours.
Les esters de bétaméthasone sont hydrolysés dans les tissus au point d'injection en bétaméthasone active sur le plan pharmacologique. La bétaméthasone est métabolisée dans le foie, comme les autres glucocorticoïdes. Elle est éliminée essentiellement par voie biliaire sous forme conjuguée avec l'acide glucuronique.
Cinétique dans des situations cliniques particulières
Dans l'insuffisance hépatique sévère et l'hypothyroïdie, le métabolisme des glucocorticoïdes est retardé, ce qui peut accentuer l'action de la bétaméthasone.
Une hypoalbuminémie et une hyperbilirubinémie peuvent entraîner des concentrations élevées indésirables de principe actif non lié aux protéines (c.-à-d. actif sur le plan pharmacologique).
La demi-vie d'élimination des glucocorticoïdes est prolongée pendant la grossesse et la clairance plasmatique est plus faible chez le nouveau-né que chez l'enfant et l'adulte.
Consulter le chapitre «Interactions» concernant les autres modifications des propriétés pharmacocinétiques.

Données précliniques

Des études réalisées sur des animaux expérimentaux avec des corticostéroïdes ont mis en évidence une toxicité de reproduction (palatoschizis, malformations du squelette).
Dans des études de toxicité de reproduction menées sur des rats, une gestation prolongée et une mise bas prolongée ainsi que des dystocies ont été observées. En outre, une réduction de la survie de la descendance, du poids corporel et de la prise de poids a été observée. Une perturbation de la fertilité n'a pas été observée.
La mutagénicité et la carcinogénicité n'ont pas été étudiées.

Remarques particulières

Incompatibilités
Pour éviter d'éventuels problèmes d'incompatibilité, Diprophos ne doit pas être mélangé à d'autres médicaments. Si l'administration simultanée de Diprophos et d'un anesthésique local est nécessaire, on aspirera pour commencer Diprophos dans la seringue, puis on y ajoutera l'anesthésique local. L'anesthésique local ne doit pas être injecté dans l'ampoule de Diprophos (cf. «Posologie/Mode d'emploi – Administration locale»).
Influence sur les méthodes diagnostiques
Les constantes biologiques suivantes peuvent être retrouvées diminuées: VS, temps de coagulation (Lee White); taux plasmatiques: acide urique, potassium, TSH, thyroxine, T3, testostérone; taux urinaires: 17-cétostéroïdes.
Les constantes biologiques suivantes peuvent être retrouvées augmentées: taux plasmatiques: sodium, chlorures, glucose, cholestérol; taux urinaires: calcium, créatinine, glucose (en cas de prédisposition).
Les réactions cutanées aux tests d'allergie peuvent être supprimées. Le test au nitrobleu de tétrazolium visant à détecter une infection bactérienne peut conduire à de faux résultats négatifs.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Remarques concernant le stockage
Diprophos doit être conservé à température ambiante (15-25°C) et à l'abri de la lumière. Ne pas congeler. Après injection de la dose requise, il convient de jeter le reste de la solution qui n'a pas été utilisée. A conserver hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Bien agiter avant l'emploi.
Pour injection intramusculaire, intra-articulaire, périarticulaire, intrabursale, intradermique et intralésionnelle. N'est pas destiné à l'injection intraveineuse!

Numéro d’autorisation

39528 (Swissmedic)

Présentation

Diprophos
Ampoules de 1 ml: 1 et 5 (B)
Seringues préremplies de 1 ml: 1 (B)

Titulaire de l’autorisation

Organon GmbH, Lucerne

Mise à jour de l’information

Mars 2022
CMC-Cenexi-to-Heist-OG1460B-20211004

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