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Information professionnelle sur Transannon®:Pfizer AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Oestrogène 

Composition

Principe actif: oestrogènes conjugués.

Transannon

1 dragée orange contient 1,25 mg; color.: E 127; excip. pro compr.

Transannon mite

1 dragée jaune contient 0,625 mg; excip. pro compr.

Propriétés/Effets

Transannon contient un mélange d'oestrogènes d'origine naturelle, constitués principalement d'oestrone et d'équiline rendus solubles par estérification avec de l'acide sulfurique et transformation en sels sodiques. Ils sont donc présents sous forme de sels sodiques d'esters sulfoconjugués; ils possèdent des propriétés pharmacologiques très proches des oestrogènes formés dans l'organisme humain et qui sont produits chez la femme principalement par le follicule ovarien, des premières menstruations à la ménopause.
L'effet des oestrogènes résulte d'une réaction avec leurs récepteurs protéiques cellulaires spécifiques et d'une interaction avec l'ADN nucléo-cellulaire.
Les états de manque oestrogénique, survenant essentiellement au cours du climatère et après la ménopause, conduisent chez de nombreuses femmes à des troubles du cycle, des troubles vasomoteurs, souvent en relation avec des dépressions et des symptômes nerveux, des troubles du sommeil ainsi qu'une atrophie croissante du système uro-génital. Ces troubles peuvent être traités de façon efficace par un traitement de substitution. Chez les patientes dépourvues de symptomatique vasomotrice, la préparation n'évite cependant ni l'apparition de troubles psychiques, ni les états dépressifs. Chez de très nombreuses femmes se développe après la ménopause une ostéoporose due à une dégénérescence osseuse causée par une carence oestrogénique; elle touche avant tout la colonne vertébrale, les hanches et les poignets. Cette ostéoporose peut être évitée ou ralentie par une substitution oestrogénique. Un traitement oestrogénique influence de plus favorablement le profil lipidique des patientes.

Pharmacocinétique

Absorption
Les sels sodiques d'oestrogènes sulfoconjugués présents dans Transannon sont hydrosolubles et sont rapidement résorbés par le tractus gastro-intestinal.

Distribution
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en l'espace de 8 à 10 heures après administration de 1,25 mg d'oestrogènes estérifiés. On ne dispose d'aucune donnée sur la biodisponibilité de chacun des principes actifs, mais on sait qu'elle est d'environ 3% de la dose administrée pour l'oestradiol lorsqu'il est pris par voie orale. Les valeurs de départ sont à nouveau atteintes après environ 48 heures.

Métabolisme
Le principe actif est principalement métabolisé par le foie. Une partie des oestrogènes libres est de plus soumise au cycle entéro-hépatique.

Elimination
Les oestrogènes sont principalement excrétés dans l'urine sous forme de glucuronides.

Indications/Possibilités d'emploi

Thérapie oestrogénique pour la substitution hormonale de la ménopause naturelle ou d'origine chirurgicale:
traitement des troubles vasomoteurs (par exemple bouffées de chaleur, accès de transpiration, tachycardie), troubles du sommeil et sautes d'humeur liées à ces troubles;
traitement des atrophies vaginales et/ou urétrales;
prophylaxie de l'ostéoporose en combinaison avec d'autres mesures thérapeutiques importantes telles que régime, apport complémentaire de calcium, physiothérapie et maintien d'un bon état général.

Posologie/Mode d'emploi

Chaque thérapie oestrogénique substitutive doit être adaptée individuellement et contrôlée périodiquement. La dose efficace la plus faible permettant de contrôler les symptômes doit être adoptée. Chez les femmes dont l'utérus est intact, l'administration de Transannon doit être complétée par celle d'un progestatif; cela permet de diminuer le risque accru de voir se développer une hyperplasie de l'endomètre, voire même un carcinome de l'endomètre. Le progestatif peut être administré de façon séquentielle ou continue.

Recommandations posologiques générales
Transannon peut être appliqué de façon cyclique ou continue.

Administration cyclique de Transannon
Une dragée de Transannon, respectivement de Transannon mite, est administrée chaque jour durant 21 jours. Au cours des derniers 10 à 12 jours du traitement oestrogénique de 3 semaines, une préparation contenant un progestatif est administrée en complément, par exemple 1 à 5 mg d'acétate de noréthistérone, 5 mg de noréthistérone, 10 mg d'acétate de médroxyprogestérone ou 20 mg de dydrogestérone par jour. Respecter ensuite une semaine de pause thérapeutique. Entre le 3 ème  et le 7 ème  jour après l'interruption du progestatif devraient se produire des saignements de privation.

Administration continue de Transannon:
Une dragée de Transannon, respectivement de Transannon mite, doit être prise chaque jour. Chaque mois, durant 10 à 12 jours ou de façon continue, une préparation contenant un progestatif est administrée en complément. Les dosages recommandés plus haut sont valables pour l'administration des progestatifs de manière séquentielle. Ces dosages sont à diminuer de moitié lorsque l'administration est continue. Lorsque les progestatifs sont administrés de façon séquentielle, il est recommandé, pour simplifier le contrôle de leur prise, de les administrer les premiers 10 ou 12 jours du mois. Entre le 3 ème  et le 7 ème  jour après l'interruption du progestatif devraient se produire des saignements de privation.
Les patientes présentant encore des saignements menstruels à intervalles plus ou moins réguliers doivent attendre le début des prochaines règles et prendre la première dragée de Transannon le 4 ème  jour du cycle (le premier jour des saignements correspond au premier jour du cycle).
Si les menstruations n'apparaissent plus que très irrégulièrement et à des intervalles extrêmement longs, ou si aucun saignement ne survient plus après une pause prolongée, la prise des dragées peut commencer tout de suite.

Limitations d'emploi

Contre-indications
Les dragées de Transannon sont contre-indiquées dans les cas suivants:
hypersensibilité connue au principe actif ou à l'un des composants,
grossesse suspectée ou avérée, allaitement,
saignements gynécologiques d'origine inconnue,
thrombophlébites, thromboses ou troubles thrombo-emboliques, même dans l'anamnèse,
néoplasmes mammaires ou des organes génitaux oestrogéno-dépendants, suspectés ou avérés,
tumeur hépatique, troubles sévères de la fonction hépatique tels que syndrome de Dubin-Johnson, syndrome de Rotor, ictère cholestatique,
porphyrie, anémie falciforme,
diabète sucré grave, avec atteintes des vaisseaux sanguins,
troubles sévères du métabolisme lipidique,
dépression chroniques grave,
hépatite, herpès gestationnel ou aggravation d'une otosclérose au cours d'une précédente grossesse.

Précautions
Un examen général et gynécologique complet doit être accompli avant le début de la thérapie avec Transannon; il doit être répété au moins une fois par an en cas de traitement prolongé.
L'éventualité d'une grossesse doit être écartée avec certitude avant le début du traitement; pendant le traitement, toute grossesse doit être évitée (voir «Grossesse/Allaitement»). Il faut également écarter la présence d'un prolactinome, car il ne peut être exclu que les adénomes hypophysaires ne grossissent pas lorsqu'ils sont placés sous l'influence d'oestrogènes durant une longue période.
Durant la thérapie de substitution hormonale, le risque d'hyperplasie et de carcinome de l'endomètre est accru sous thérapie oestrogénique seule. L'administration complémentaire d'un progestatif diminue ce risque (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Des causes organiques doivent être envisagées en cas de saignements vaginaux d'étiologie inconnue; les examens diagnostiques correspondant doivent alors être entrepris.
Chez quelques patientes traitées simultanément par des oestrogènes et des progestatifs, on a observé une diminution de la tolérance au glucose. Le mécanisme en est inconnu. Cette éventualité doit être prise en compte avant de traiter toute patiente, mais particulièrement lorsqu'il s'agit de diabétiques.
Les oestrogènes doivent être utilisés avec prudence chez les patientes souffrant d'affections qu'une rétention liquidienne pourrait aggraver (asthme, épilepsie, migraine, troubles des fonctions rénales ou cardiaques, insuffisance hépatique).
Une méta-analyse regroupant 51 études épidémiologiques a montré que le risque de diagnostic d'un cancer du sein était légèrement accru chez les femmes recourant ou ayant eu recours à une traitement hormonal substitutif (THS, oestrogènes ou associations oestrogènes-progestatifs).
La corrélation rapportée entre un THS de long cours et le risque accru de cancer du sein peut être expliquée par un diagnostic plus précoce, par la complication du THS ou par une combinaison des deux facteurs.
Le cancer du sein diagnostiqué chez des femmes sous THS a tendance à moins s'étendre aux tissus non mammaires que chez les patientes non traitées par des hormones.
Chez les femmes ne recevant pas de THS, un cancer du sein est diagnostiqué chez environ 45 femmes sur 1000 dont l'âge se situe entre 50 et 70 ans; le risque relatif croît avec l'âge. Chez les femmes qui avaient reçu un THS pendant 5 à 15 ans, l'augmentation des cas de cancer du sein était de 2 à 12‰ (5 ans + 2; 10 ans + 6; 15 ans + 12) selon l'âge atteint au moment de la mise en route du traitement et en fonction de la durée du traitement.
Les femmes recevant un traitement associant oestrogènes et progestatifs ont un risque équivalent ou éventuellement un risque plus grand d'avoir un cancer du sein que les femmes ne recevant que des oestrogènes. En l'absence de diagnostic préalable recherchant une endométriose, l'administration de progestatifs ou d'oestrogènes n'est pas recommandée chez les femmes hystérectomisées.
Les patientes présentant des modifications mammaires fibrokystiques et des nodules, ou dont les mammogrammes sont anormaux doivent être surveillées très soigneusement et pratiquer l'autopalpation. Ceci vaut en particulier aussi pour les patientes dont les parentes au premier degré ont souffert d'un carcinome mammaire.
Des léiomyomes utérins préexistants peuvent grossir durant un traitement oestrogénique.
L'administration de préparations oestrogéniques ou oestro-progestatives va de pair avec le risque de maladies thrombo-emboliques (par exemple thromboses veineuses, embolies pulmonaires, apoplexie, infarctus). Ce risque augmente en présence d'autres facteurs tels que tabagisme, surcharge pondérale, âge, hypertension, troubles de la coagulation ou du métabolisme des graisses, diabète sucré sévère avec modifications des vaisseaux, varices, traitement veineux préalable et thromboses. Les patientes doivent être informées de ces possibles relations.
En raison du risque accru de complications thrombo-emboliques, il est recommandé d'interrompre le traitement au moins 6 semaines avant une opération planifiée ou une immobilisation prolongée.
Les raisons suivantes peuvent justifier l'interruption immédiate du traitement:
Première apparition de céphalées migraineuses ou fréquence accrue de céphalées inhabituellement fortes, troubles soudains de la perception (par exemple troubles de la vue, troubles de l'ouïe), premiers signes de thrombophlébites ou de manifestations thrombo-emboliques (par exemple douleurs inhabituelles dans les jambes ou oedèmes des jambes, douleurs lancinantes d'origine inconnue en respirant ou en toussant, apoplexie, infarctus), douleurs thoraciques et sensation d'oppression, immobilisation (par exemple après des accidents), apparition d'une jaunisse, hépatite ou tumeur hépatique, prurit généralisé, augmentation des épisodes épileptiques, forte augmentation de la pression sanguine, états dépressifs graves, grossesse.

Grossesse, allaitement
Catégorie de grossesse X.
Il existe des évidences de risques foetaux, basées sur les expérimentations animales et humaines, où les risques dominent de beaucoup les effets thérapeutiques potentiellement positifs.
Les oestrogènes sont sécrétés en petite quantité dans le lait maternel et sont susceptibles de provoquer chez le nourrisson des effets indésirables. Transannon est pour ces raisons contre-indiqué durant la grossesse et pendant l'allaitement.
Si une patiente tombe enceinte durant le traitement par Transannon ou si elle reçoit involontairement cette préparation pendant la grossesse, elle doit être informée des risques que comporte la poursuite de la grossesse.

Effets indésirables

Système gastro-intestinal
Occasionnellement surviennent nausées, vomissements ou intolérance gastrique, qui régressent ou disparaissent le plus souvent lorsque le traitement est poursuivi. Il existe des rapports signalant un risque accru d'atteintes vésiculaires.

Système nerveux central
On a rapporté occasionnellement des céphalées, des vertiges, des migraines ou rarement de l'égarement. Un effet indésirable très rare est la dépression. Dans la plupart des cas, ces manifestations disparaissent après peu de temps.

Système génital
Sensation de tension et sensibilité à la pression au niveau de la poitrine surviennent occasionnellement. Elles disparaissent dans la plupart des cas après réduction de la dose. Occasionnellement se manifestent des métrorragies et des spottings (souvent signes d'un surdosage) ou un écoulement vaginal, et dans de rares cas on observe des signes de virilisation.

Système cardio-vasculaire
Des cas isolés de thrombophlébites, d'aggravation d'états variqueux et d'augmentation de la pression ont été décrits. La pression se normalise à l'arrêt du médicament.
Le risque d'infarctus est significativement augmenté chez les fumeuses qui ont reçu des oestrogènes au cours du préclimatère.

Yeux
Des troubles de la vue sont très rares et disparaissent dans la plupart des cas après peu de temps. On a rapporté des cas isolés de modification de la tolérance aux lentilles de contact.

Divers
On a occasionnellement observé des oedèmes et/ou des variations de poids.

Interactions

Certains autres médicaments (par exemple les barbituriques, la phénytoïne, la rifampicine) peuvent, lorsqu'ils sont administrés simultanément, diminuer l'efficacité des oestrogènes en augmentant leur catabolisme.
Les oestrogènes oraux peuvent diminuer l'effet des anticoagulants et des antidiabétiques; ils peuvent provoquer une augmentation de certains facteurs de la coagulation (par exemple la prothrombine) et des globulines liant la thyroxine; ils peuvent renforcer l'effet du métoprolol, de l'imipramine et de certaines benzodiazépines par inhibition de leur métabolisme.

Surdosage

La toxicité aiguë des oestrogènes est faible; la prise involontaire d'une forte dose n'entraîne aucun risque d'intoxication aiguë. Un traitement symptomatique est indiqué pour toutes les réactions qui apparaîtraient (céphalées, douleurs gastriques, nausées, vomissements, sensation de tension dans la poitrine ou saignements).
Il faut compter avec une augmentation des effets indésirables et avec une élévation des risques décrits sous «Précautions d'emploi» en cas de surdosage chronique.

Remarques particulières

Conservation
Conserver à température ambiante (en dessous de 25 °C).
Respecter la date de péremption imprimée sur l'emballage «EXP» (= péremption: mois/année).

Numéros OICM

39718.

Mise à jour de l'information

Avril 2002.

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