Grossesse, AllaitementGrossesse
L’adrénaline et l’articaïne passent la barrière placentaire, cependant dans des mesures moindres que les autres anesthésiques locaux de type amide. Chez les nouveau-nés, des concentrations sériques d’articaïne d’environ 30% par rapport à celles mesurées dans le sang maternel ont été observées.
Il existe des données limitées sur l’administration d’articaïne chez les femmes enceintes, excepté durant l’accouchement.
Des études sur les animaux n’indiquent pas si l’articaïne a des effets nocifs directs ou indirects sur la grossesse, le développement embryonnaire et fœtal, la naissance ou le développement post-natal. Des études sur les animaux ont montré que l’adrénaline est toxique pour la reproduction. Dans le cas d’une administration accidentelle intravasculaire à la mère, l’adrénaline peut réduire l’irrigation utérine. Durant la grossesse, Ultracaïne D-S/-forte devra être utilisé seulement après qu’une analyse attentive de la balance bénéfice/risque ait été faite.
En conséquence, Ultracaïne D-S/-forte ne doit pas être administré durant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue. Dans un tel cas, administrer de préférence Ultracaïne D-S, qui contient moins d’adrénaline (1/200’000), au lieu d’Ultracaïne D-S forte.
Allaitement
On ne sait pas si l’articaïne, ses métabolites ou l’adrénaline sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu. En cas d’utilisation à court terme, il n’est pas nécessaire d’interrompre l’allaitement. Les mères qui allaitent doivent toutefois jeter le lait maternel tiré immédiatement après l’anesthésie avec Ultracaïne D-S/-forte avant de reprendre l’allaitement.
Fertilité
Les études effectuées chez l’animal avec l’articaïne n’ont montré aucun effet sur la fertilité (voir rubrique «Données précliniques»).
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