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Information professionnelle sur Metrolag®:Lagap SA
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif:
Metronidazolum.
Excipients
Metrolag 250 mg: cellulosum microcristallinum, maydis amylum, lactosum monohydricum 50mg, gelatina, magnesii stearas..
Metrolag 500 mg: cellulosum microcristallinum, maydis amylum, lactosum monohydricum 47.5mg, gelatina, magnesii stearas, carboxymethylamylum natricum corresp. Natrium 0.15 mg
Solution pour perfusion intraveineuse
Natrii chloridum corresp. Natrium 334.4mg/100ml; Aqua ad iniectabilia q.s. ad solutionem pro 100 ml.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

1 comprimé contient: Metronidazolum 250 resp. 500 mg.
100 ml de solution pour perfusion i.v. contiennent: Metronidazolum 500 mg.

Indications/Possibilités d’emploi

Metrolag est indiqué pour le traitement des infections si la présence de bactéries anaérobies est prouvée ou suspectée et en tenant compte du spectre d'activité du métronidazole.
Metrolag, sous forme de comprimés, peut être utilisé en cas d'amibiase (intestinale ou hépatique), d'infections à Trichomonas des voies urogénitales, d'infections à Gardnerella vaginalis et en cas de lambliase.
La solution pour perfusion intraveineuse de Metrolag être utilisée en cas de sepsis, de bactériémie, d’abcès cérébral, de pneumonie nécrosante, d’ostéomyélite, de fièvre puerpérale, d’abcès du petit bassin, de paramétrite, de péritonite et d'infections de plaies post-opératoires si des germes anaérobies ont été isolés.
Metrolag i.v. permet également de prévenir et de traiter des infections post-opératoires dues à des bactéries anaérobies, particulièrement si le germe est un Bacteroides.
Dans la mesure où le métronidazole n'est pas actif contre les bactéries aérobies, lors d'infections causées par celles-ci ou d’infections mixtes (aérobies et anaérobies) une chimiothérapie complémentaire adéquate devrait être instaurée.
Veuillez consulter les recommandations officielles pour l'emploi approprié des antibiotiques, en particulier les recommandations visant à réduire l'augmentation de la résistance contre les antibiotiques.

Posologie/Mode d’emploi

Les comprimés peuvent être utilisés chez l'enfant à partir de 6 ans sous réserve des conditions suivantes:
·capable d'avaler un comprimé,
·poids corporel compatible avec la dose unitaire recommandée (voir ci-dessous).
Les comprimés de Metrolag 250 mg et 500 mg présentent un sillon qui est uniquement décoratif et ils ne doivent pas être cassés au niveau du sillon.
Comprimés
Gardnerella vaginalis vaginites (non spécifique)
Deux schémas thérapeutiques sont applicables:
Soit 1,0 à 1,5 g de métronidazole par jour (= 2 à 3 comprimés de 500 mg) durant 5 à 7 jours
Soit 2,0 g de métronidazole (= 4 comprimés de 500 mg) en une prise le premier jour de traitement, suivis d'une seconde dose identique (2,0 g = 4 comprimés de 500 mg) au troisième jour de traitement.
Le même traitement est à conseiller au partenaire.
Infections à Trichomonas, urétrites et vaginites à Trichomonas
Deux schémas thérapeutiques sont applicables:
Soit thérapie minute (dose unique): prise unique et de préférence le soir de 2 g de métronidazole (= 4 comprimés à 500 mg)
Soit thérapie standard (10 jours): durant 10 jours, matin et soir, prise à chaque fois d'un comprimé à 250 mg de métronidazole.
Afin de prévenir toute réinfection, le partenaire devrait toujours être traité par la même dose orale.
Amibiase
Adultes: 1 comprimé de 500 mg de métronidazole 3 à 4×/jour.
Enfants: 40 mg de métronidazole/kg de poids corporel/jour répartis en 3 à 4 prises. Les comprimés de 250 mg conviennent aux enfants à partir de 19 kg de poids corporel.
Durée du traitement: lors d'amibiase intestinale ou hépatique aiguë, 7 à 10 jours.
Lambliase
Cure de cinq jours consécutifs:
Adultes: 1 comprimé à 250 mg de métronidazole 3 fois par jour.
Enfants: 15 mg de métronidazole/kg de poids corporel/jour répartis en 3 prises. Les comprimés de 250 mg conviennent aux enfants à partir de 50 kg de poids corporel.
En cas de nécessité, la cure peut être répétée après 8 jours d'interruption.
Infections à germes anaérobies
Comprimés: 1,5 g de métronidazole/jour répartis en 3 doses partielles (= 3×1 comprimé pelliculé à 500 mg/jour), éventuellement association avec une substance active contre les germes aérobies. La durée minimale de la thérapie est habituellement de 10 jours.
Pour les durées de traitement de plus de 10 jours, voir «Mises en garde et précautions».
Solution pour perfusion intraveineuse
L’administration intraveineuse de métronidazole devrait se limiter aux patients pour lesquels une thérapie par voie orale n’est pas possible. Il faut substituer aussi rapidement que possible à la thérapie par perfusion intraveineuse une thérapie par voie orale. Metrolag i.v. est une solution pour perfusion prête à l’emploi. Metrolag peut être administré seul ou en même temps (toutefois sans mélanger) que d’autres chimiothérapies antibactériennes si celles-ci sont indiquées (voir «Remarques particulières). Metrolag doit être administré avec un débit de perfusion intraveineuse de 5 ml/minute.
Le traitement médicamenteux se fait en général sur une durée de 5 à 7 jours. La durée du traitement ne devrait dépasser les 10 jours. Seulement lors de nécessité absolue et en conséquence, le traitement pourra être prolongé.
Uniquement les solutions parfaitement limpides peuvent être utilisées.
Traitement d’infections à germes anaérobies
Adultes et enfants âgés de plus de 12 ans: dose initiale de 15 mg de métronidazole (= 3 ml de Metrolag i.v.) par kg de poids corporel suivie d’une dose d’entretien de 7,5 mg de métronidazole (= 1,5 ml de Metrolag i.v.) par kg de poids corporel toutes les 6 heures pendant 3 jours, puis toutes les 12 heures dès le 4e jour de traitement.
Dose journalière maximale: 4 g de métronidazole.
Durée de traitement; habituellement 7–10 jours, des infections graves à anaérobies peuvent nécessiter une thérapie de 2–3 semaines.
Traitement d’infection à germes anaérobies chez l’enfant âgé de moins de 12 ans
7,5 mg de métronidazole (= 1,5 ml de Metrolag i.v.) par kg de poids corporel toutes les 8 heures pendant 3 jours, puis toutes les 12 heures dès le 4ème jour de traitement.
Prophylaxie des infections post-opératoires à anaérobies
Adultes et enfants de plus de 12 ans: 15 mg de métronidazole intraveineux (= 3 ml de Metrolag i.v.) par kg de poids corporel durant 30–60 minutes. La perfusion devrait être terminée 1 heure avant le début de l’intervention chirurgicale. Si nécessaire, il est possible de donner 6 (–8) heures et 12 (–16) heures après l’intervention encore une dose supplémentaire de 7,5 mg de métronidazole (= 1,5 ml de Metrolag i.v.) par kg de poids corporel.
Enfants âgés de moins de 12 ans: comme pour l’adulte, la dose est de 7,5 mg de métronidazole (= 1,5 ml de Metrolag i.v.) par kg de poids corporel.
Posologies spéciales
Insuffisance rénale
Metrolag peut être utilisé aux doses normales lors d'insuffisance rénale. Il faut toutefois tenir compte de la demi-vie raccourcie du métronidazole chez les patients hémodialysés. Une dose supplémentaire peut ainsi être nécessaire après une hémodialyse. Il y a accumulation de métabolites du métronidazole chez les patients dont la clearance à la créatinine est inférieure à 10 ml/min et qui ne sont pas hémodialysés. Ces métabolites sont rapidement éliminés par une hémodialyse, une dialyse péritonéale n'étant pas efficace.
Insuffisance hépatique:
En cas d'insuffisance hépatique grave, il faut réduire la dose et surveiller la concentration plasmatique du métronidazole.

Contre-indications

Hypersensibilité à l’égard des dérivés de l’imidazole.
Patients atteints du syndrome de Cockayne (voir rubrique «Effets indésirables»).

Mises en garde et précautions

En règle générale, la durée des traitements avec Metrolag ou avec d'autres médicaments à base de nitroimidazole ne peut pas dépasser 10 jours. Le traitement ne peut être prolongé au-delà de ce laps de temps que dans des cas exceptionnels et dans des indications très précises. Il doit par ailleurs être répété le moins souvent possible. Il est impératif de limiter la durée du traitement car il n'est pas exclu que ce dernier provoque des lésions au niveau des gamètes chez l'être humain. Par ailleurs, une augmentation de certaines tumeurs a été observée lors d'études expérimentales conduite sur des animaux.
Lors de thérapies avec de fortes doses ou en cas d'anomalies préexistantes de la formule sanguine, des contrôles biologiques et cliniques réguliers sont indiqués.
Si des raisons impératives imposent une administration de Metrolag dépassant la durée recommandée (durée thérapeutique de plus de 10 jours), il convient de contrôler la formule sanguine, notamment la numération leucocytaire à intervalles réguliers. En outre, le patient doit être surveillé sur l'apparition d'effets indésirables, tels que des neuropathies périphériques et centrales (p.ex. paresthésie, ataxie, vertige, crises convulsives).
Hématologie: chez les patients dont l'anamnèse révèle une anomalie hématologique, une numération leucocytaire doit être effectuée avant et après le traitement, surtout si celui-ci est répété.
Insuffisance rénale et hémodialyse: voir posologie spéciale en section «Posologie/Mode d'emploi».
Insuffisance hépatique: En cas d'insuffisance hépatique grave, il faut réduire la dose et surveiller la concentration plasmatique du métronidazole. Metrolag doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrant d'une encéphalopathie hépatique.
Réactions cutanées graves
Des cas de réactions cutanées bulleuses sévères comme le syndrome de Stevens-Johnson (SJS), la nécrolyse épidermique toxique (TEN) ou la pustulose exanthématique aiguë généralisée (AGEP) ont été rapportés avec le métronidazole (voir section «Effets indésirables»). Si des symptômes ou signes de SJS, TEN ou AGEP apparaissent, Metrolag doit-être immédiatement arrêté et est contre-indiqué pour toute nouvelle administration de métronidazole seul ou associé.
Comportement suicidaire et troubles psychiatriques
Des cas d'idéations suicidaires avec ou sans dépression ont été rapportés pendant un traitement par métronidazole. Il est conseillé aux patients de stopper leur traitement et de consulter immédiatement un médecin s'ils ressentent des symptômes psychiatriques pendant le traitement. Une prudence particulière est requise chez les patients ayant recours de manière répétée ou prolongée au métronidazole et chez les patients avec des antécédents d'alcolisme ou de parkinsonisme en raison d'un risque de psychose. L'utilisation simultanée de métronidazole et disulfiram peut également prédisposer un patient à une psychose.
Système nerveux: les maladies actives et graves du système nerveux central ou périphérique peuvent s'aggraver au cours de thérapies avec du métronidazole, c'est pourquoi il faut utiliser le métronidazole avec prudence. Si des neuropathies périphériques, des ataxies, des vertiges, des hallucinations ou confusions apparaissent, il faut interrompre le traitement.
Thérapie au lithium: une rétention de lithium accompagnée de signes précurseurs d'une éventuelle insuffisance rénale a été observée chez des patients bénéficiant d'une thérapie de métronidazole en même temps que d'un traitement au lithium. C'est pourquoi il faut réduire ou interrompre une thérapie au lithium avant de débuter un traitement avec du Metrolag. Il faudrait surveiller les valeurs de la concentration plasmatique en lithium, de la créatinine et des électrolytes plasmatiques chez les patients qui suivent un traitement au lithium.
Colite pseudomenbraneuse: Des cas de colites pseudomembraneuses ont été rapportés, comme avec d'autres antibiotiques (voir « Effets indésirables »). La survenue d'une diarrhée pendant ou après le traitement par Metrolag, surtout si celle-ci est sévère, persistante et/ou sanglante, peut être un symptôme d'une infection à Clostridium difficile. La forme évolutive la plus sévère est la colite pseudomembraneuse. Si une telle complication est suspectée, il convient d'arrêter immédiatement le traitement et de faire une examen approfondi du patient en vue d'une éventuelle antibiothérapie spécifique (par ex. vancomycine). L'administration de médicaments inhibant le péristaltisme est contre-indiquée dans cette situation clinique.
Alcool: en raison de l'effet antabus du métronidazole (flush, vomissement, tachycardie), il faut informer le patient afin qu'il renonce à la consommation de boissons alcoolisées et des médicaments contenant de l'alcool durant le traitement avec du Metrolag et le jour après.
Candidiase: une candidiase préexistante peut s'aggraver durant un traitement de Metrolag.
Carcinogenèse, mutagenèse: A cause de la mutagénicité et de la cancérogénicité il faut être particulièrement prudent lors d'un dépassement de la durée thérapeutique recommandée (voir section «Données précliniques»).
Metrolag comprimés contiennent du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Metrolag comprimés 500mg contiennent moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’ils sont essentiellement «sans sodium».
Metrolag solution pour perfusion intraveineuse contient jusqu'à 334.4 mg (15.2 mmol) de sodium par poche de 100 ml, ce qui équivaut à 16.7% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium pour un adulte.
Ceci est à prendre en considération en cas de régime hyposodé contrôlé.

Interactions

Le métronidazole peut augmenter l'effet d’anticoagulants oraux de type coumarine. Si nécessaire, il faudrait contrôler le temps de thromboplastine et adapter le dosage de l’anticoagulant oral si nécessaire.
L’administration de disulfiram (Antabus) et de métronidazole dans le même temps peut avoir pour conséquence des réactions psychotiques (voir «Effets indésirables»).
L’administration de métronidazole en même temps que du phénobarbital ou phénytoïne et d’autres inducteurs enzymatiques a pour conséquence de faire diminuer la demi-vie sérique du métronidazole.
Les inhibiteurs enzymatiques (par exemple la cimétidine) augmentent la demi-vie plasmatique du métronidazole.
Les concentrations plasmatiques de lithium peuvent être augmentées par le métronidazole. En ce qui concerne les interactions entre le Metrolag et les traitements avec les sels de lithium ou Metrolag et l’absorption d’alcool, veuillez s.v.p. vous référer à la rubrique « Mises en garde et précautions ».
L’administration simultanée de métronidazole et de ciclosporine comporte le risque de taux sériques élevés de ciclosporine. Si l’association de ces deux médicaments s’avère indispensable, il convient de contrôler le taux sérique de ciclosporine et la créatinine sérique.
Le métronidazole réduit la clairance du 5-fluorouracil et augmente ainsi sa toxicité.
En association avec le busulfan, il a été rapporté une toxicité élevée.. C’est pourquoi la prise concomitante de busulfan et de métronidazole n’est pas conseillée.
Médicaments qui prolongent l'intervalle QT: un allongement de l'intervalle QT a été rapporté, en particulier lorsque métronidazole est utilisé avec des médicaments susceptibles d'allonger l'intervalle QT.

Grossesse/Allaitement

Etant donné que le métronidazole traverse facilement les tissus, le placenta ne représente pas une barrière. La substance atteint des concentrations élevées dans le lait maternel (plus de 50% de la concentration sérique).
La sécurité d’utilisation du métronidazole pendant la grossesse n’a pas été suffisamment démontrée. Des rapports contradictoires existent notamment en ce qui concerne le début de la grossesse. Certaines études ont révélé des taux de malformations plus élevés. Le risque d’éventuelles séquelles tardives, y compris le risque cancérigène, n’est pas connu à ce jour. L’utilisation durant le premier trimestre est contre-indiquée. Au cours des deuxième et troisième trimestres, le métronidazole ne doit être utilisé qu’en présence d’une indication stricte.
Dans le cas d’une utilisation non limitée de nitroimidazoles par la mère, l’enfant à naître ou le nouveau-né est exposé à un risque de cancer ou d’atteinte chromosomique. Il n’existe à ce jour aucun avis sûr indiquant un effet défavorable sur l’embryon ou le fœtus.
L’allaitement est contre-indiqué pendant l’utilisation du Metrolag (jusqu’à 24 heures après la dernière prise).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Puisque Metrolag peut provoquer de différents troubles du système nerveux et des yeux (voir «Effets indésirables»), l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines peut être réduite.

Effets indésirables

Les effets indésirables provoqués par Metrolag sont généralement dépendants de la dose administrée.
Les fréquences suivantes ont été utilisées: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, <1/10), «occasionnels» (≥1/1000, <1/100), «rares» (≥1/10'000, <1/1000), «très rares» (<1/10'000), «inconnue» (fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations
Rares: surinfection génitale (moniliase).
Affections hématologiques et du système lymphatiques
Fréquence inconnue: perturbations hématologiques telles que leucopénie, agranulocytose, neutropénie, thrombopénie et dépression médullaire. Si ces effets indésirables surviennent, il faut interrompre le traitement.
Affections du système immunitaire
Fréquence inconnue: réactions d'hypersensibilité tells que angiooedème et choc anaphylactique.
Affections psychiatriques
Fréquence inconnue: troubles psychotiques incluant des confusions ou des hallucinations, humeur dépressive, idéations suicidaires.
Affections du système nerveux
Fréquents: maux de tête, vertiges
Fréquence inconnue: neuropathies périphériques (par exemple. troubles de la sensibilité), dépression, insomnie, faiblesse, ataxie, convulsions, méningite aseptique.
Encéphalopathie (ex: confusion, vertige, fièvre, maux de tête, hallucinations, paralysie, sensibilité à la lumière, raideur du cou) et syndrome cérébelleux subaiguë (ex: vertige, ataxie, dysarthrie, faiblesse dans la démarche, tremblements, nystagmus), qui peuvent être réversibles à l'arrêt du traitement.
Les patients doivent être informés du risque possible d’effets indésirables graves du système nerveux central. Les patients doivent arrêter le traitement et avertir le médecin en cas d'occurrence de telles réactions.
Affections oculaires
Fréquence inconnue: troubles visuels transitoires tels que diplopie, myopie, vision trouble, diminution de l'acuité visuelle, modification dans la vision des couleurs,neuropathie optique/névrite.
Affections de l'oreille et du labyrinthe :
Cas isolés: perte/altération de l’audition (y compris neurosensitive), tintement.
Affections cardiaques
Fréquence inconnue: un allongement de l'intervalle QT a été rapporté, en particulier lorsque métronidazole est utilisé avec des médicaments susceptibles d'allonger l'intervalle QT.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: nausées, vomissements, diarrhée, troubles du goût, anorexie.
Fréquence inconnue: troubles épigastriques, inflammations de la muqueuse orale, colite pseudo-membraneuse (voir « Mises en garde et précautions»).
Pancréatite (réversible), décoloration de la langue, langue pâteuse (à cause d'une prolifération fongique).
Affections hépato-biliaires
Fréquence inconnue: augmentation des enzymes hépatiques (AST, ALT, alkaline phosphatase), hépatite cholestatique ou mixte et lésion hépatocellulaire parfois associées à une jaunisse.
Des cas d'insuffisance hépatique nécessitant une transplantation du foie ont été rapportés chez les patients traités avec métronidazole en combinaison avec d'autres antibiotiques.
Syndrome de Cockayne : des cas d'hépatotoxicité sévère irréversible/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas d'issue fatale avec une survenue très rapide après initiation de l'utilisation systémique du métronidazole, ont été rapportés chez des patients atteints du syndrome de Cockayne (voir rubrique «Contre-indications»).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent: prurit
Fréquence inconnue: éruptions cutanées transitoires, flush, urticaire et éruption pustuleuse, érythème pigmenté fixe, pustulose exanthémique aiguë généralisée,syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique.
Affections du rein et des voies urinaires
Rares: dysurie, cystite, incontinence d'urine.
Un des métabolites du métronidazole a pour effet de rendre les urines plus foncées.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Après des doses uniques allant jusqu’à 15 g de métronidazole dans des intentions suicidaires, des cas de nausées, vomissements, hyperréflexie, ataxie, tachycardie, dyspnée et désorientation ont été observés. Aucun cas de décès n’a été rapporté.
Traitement en cas de surdosage: il n’existe pas d’antidote spécifique contre le métronidazole. Lors d’un surdosage aigu, il faut procéder à un traitement symptomatique (lavage gastrique, charbon actif, hémodialyse).

Propriétés/Effets

Code ATC: P01AB01, J01XD01
Mécanisme d'action
Le métronidazole, dérivé synthétique du groupe des nitro-imidazoles, est actif contre la majorité des bactéries strictement anaérobies ainsi que contre les protozoaires. L'activité antibactérienne et antiparasitaire du métronidazole est due à une inhibition de la synthèse des acides nucléiques des bactéries et protozoaires sensibles.
Pharmacodynamique
Microbiologie: Les bactéries et protozoaires suivants sont sensibles à cette activité bactéricide:
Micro-organismes sensibles: Bacteroides (également B. fragilis), Fusobacterium spp., les Peptocoques, les Peptostreptocoques, Veillonella spp. Clostridium spp. et Eubacterium spp., Campilobacter fetus, Gardnerella vaginalis. La CMI des bactéries anaérobies sensibles est située entre 0,1 et 8 µg/ml.
Micro-organismes moyennement sensibles: Actinomycètes, Propionibacterium (CMI 8-16 µg/ml).
Micro-organismes non sensibles: Bactéries aérobies et anaérobies facultatives (CMI >16 µg/ml).
Parasites sensibles: Entamoeba histolytica, Trichomonas vaginalis (CMI <3 µg/ml), Giardia intestinalis (CMI 0,8-32 µg/ml), Balantidium coli.
Résistances: Au sein du groupe des nitro-imidazoles, les résistances croisées sont de règle. Des souches résistantes de Trichomonas vaginalis ou de Bacteroides fragilis (ou autres bactéries anaérobies) sont rarement apparues après des thérapies au long cours.
Pour la Suisse, les concentrations critiques peuvent être extrapolées à l'une des données d'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing). Les valeurs seuils des CMI (concentrations minimales inhibitrices) selon l'EUCAST, version 12.0, 01 Janvier 2022 (www.eucast.org), sont présentées dans le tableau suivant:

Microorganismes

Sensible

Résistant

Anaérobies à Gram positif (sauf Clostridioides difficile)

≤4 mg/L

>4 mg/L

Clostridioides difficile

≤2 mg/La

>2 mg/La

Helicobacter pylori

≤8 mg/L

>8 mg/L

Anaérobies à Gram négatif

≤4 mg/L

>4 mg/L

Seuils PK/PD (non liés à l'espèce)b

DI

DI

a Les valeurs critiques se basent sur les valeurs ECOFF (Epidemiological cutOFF) et concernent le traitement oral des infections C. difficile par metronidazole. Il n'existe pas de données cliniques concluantes concernant la relation entre les valeurs CMI et la réponse clinique.
b DI indique que les données sont insuffisantes pour montrer que l'espèce en question est une cible adéquate pour le traitement par le médicament.
Efficacité clinique
Pas de données disponibles.

Pharmacocinétique

Absorption
Une dose de métronidazole administrée par voie orale est résorbée au minimum à 80% par le tractus gastro-intestinal. Après administration orale d'une dose unique de 250 mg, de 500 mg ou de 2 g de métronidazole, les concentrations plasmatiques maximales de 4,6–6,5 µg/ml, de 11,5–13 µg/ml ou de 30–45 µg/ml sont respectivement atteintes après 1–3 heures. Si des aliments sont consommés en même temps que le médicament, la résorption de celui-ci est quelque peu ralentie sans toutefois être diminuée.
Après perfusion intraveineuse d'une dose de 500 mg de métronidazole durant 20 minutes, la concentration sérique moyenne est de 18 µg/ml. Lors de la perfusion intraveineuse d'une dose de 500 mg de métronidazole toutes les 8 heures, la concentration sérique moyenne de la substance est de 14 µg/ml, les concentrations sériques minimales mesurées ont toujours été supérieures aux concentrations minimales inhibitrices ou aux concentrations minimales bactéricides pour les germes sensibles.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est faible (moins de 20%). Le métronidazole diffuse rapidement et dans pratiquement tous les tissus. On retrouve le métronidazole principalement dans les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le liquide céphalo-rachidien, la salive, le sperme et dans les sécrétions vaginales; il passe la barrière placentaire et dans le lait maternel.
Métabolisme
Le foie métabolise 30 à 60% d'une dose administrée par voie orale ou i.v. Le métabolite principal a également une certaine activité contre les bactéries et les protozoaires.
Elimination
L'élimination se fait principalement par voie rénale (jusqu'à 80% en 48 heures), ce sont surtout les métabolites qui sont éliminés. La demi-vie plasmatique est de 6-8 heures.
Cinétique pour certains groupes de patients
Insuffisance rénale: la demi-vie plasmatique n'est pas modifiée. Chez les patients hémodialysés, elle est raccourcie et n'est que de 2½ heures. L'élimination rénale diminue en fonction de l'augmentation de l'âge.
Insuffisance hépatique: la demi-vie plasmatique peut être prolongée.
Nouveaunés: les demi-vies plasmatiques sont augmentées chez les nouveau-nés.

Données précliniques

GénotoxicitéLe métronidazole a révélé un effet mutagène dans les tests in vitro sur des bactéries. Des résultats contradictoires, quant à l’effet génotoxique, ont été rapportés sur des cellules de mammifères dans des études réalisées in vitro et in vivo sur des rongeurs ainsi que chez l’homme.
Carcinogenénicité
Le métronidazole s’est avéré carcinogène chez des souris et des rats. Des études similaires chez des hamsters ont cependant montré des résultats négatifs.
Il est impératif de limiter la durée du traitement car il n’est pas exclu que ce dernier provoque des lésions au niveau des gamètes chez l’être humain. Par ailleurs, une augmentation de certaines tumeurs a été observée lors d’études expérimentales conduites sur des animaux.
Toxicité de reproduction
L’expérimentation animale chez des rats avec des doses pouvant aller jusqu’à 200 mg/kg de poids corporel et chez des lapins avec des doses pouvant aller jusqu’à 150 mg/kg de poids corporel par jour n’a pas montré d’effets tératogènes ou d’autres effets embryotoxiques. A partir de 350 mg/kg, des effets indésirables ont également été enregistrés au niveau du système reproductif masculin après administration répétée à des rats et à des souris.

Remarques particulières

Incompatibilités
Metrolag intraveineux ne doit pas être administré en mélange avec d’autres médicaments.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Le métronidazole interfère avec la détermination spectrophotométrique de l'ALT, de l'AST, de la LDH, des triglycérides et du glucose, ce qui peut entraîner des faux-négatifs ou des valeurs anormalement basses (y compris des valeurs nulles).
Stabilité
Metrolag ne peut être utilisé que jusqu'à la date de péremption figurant sur l'emballage en regard de la mention EXP.
Les emballages ouverts ne doivent pas être conservés. Le solde non utilisé doit être détruit.
Remarques concernant le stockage
Tenir hors de portée des enfants. Conserver dans son emballage original, fermé, à température ambiante (15–25 °C) et à l’abri de la lumière.
Remarques concernant la manipulation
Mode d’emploi pour la poche plastique
Respecter les conditions d’aseptie!
1. N’enlever l’étui de protection qu’au moment de l’utilisation, tirer vers le bas en suivant la marque.
2. Par une pression sur la poche-plastique, s’assurer que celle-ci est intacte. Les poches-plastique endommagées sont à détruire.
3. Seules les solutions limpides doivent être utilisées.
4. Suspendre la poche-plastique et enlever la capsule de protection grise.
5. Fermer le réglage d’écoulement de l’appareil de perfusion et tourner légèrement la pointe afin de l’introduire dans l’ouverture de la poche-plastique.
Suivre les instructions jointes à l’appareil de perfusion.
Remarques concernant la poche-plastique
Eviter la présence d’air dans la poche-plastique.
Les poches-plastique ne se prêtent pas à des branchements successifs, ce qui risquerait de provoquer une embolie gazeuse.
Après l’ouverture de l’étui de protection, la poche-plastique doit être utilisée immédiatement.

Numéro d’autorisation

40215, 43324 (Swissmedic).

Présentation

Metrolag comprimés 250 mg: 20 et 100 (avec sillon décoratif) (B)
Metrolag comprimés 500 mg: 8, 24 et 100 (avec sillon décoratif) (B)
Metrolag perfusion 500 mg /poche: 10 x 100 ml (B)

Titulaire de l’autorisation

Lagap SA, 6943 Vezia.

Mise à jour de l’information

Octobre 2024.

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