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Information professionnelle sur Adrénaline IMS 1:1000/1:10 000:B. Braun Medical AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Sympathomimétique 

Composition

1 ml de soluté injectable d'adrénaline 1:1000 contient:

Principe actif: chlorhydrate d'épinéphrine 1,2 mg (correspondant à 1 mg d'adrénaline).

Adjuvants: chlorure de sodium 6,0 mg, antiox.: disulfite de sodium au max. 2,5 mg (correspondant à 1,68 mg SO 2  au max.), citrate de sodium (dihydrate) 0,296 mg, acide citrique (monohydrate) 1,21 mg, eau pour préparations injectables au volume de 1 ml.

10 ml de soluté injectable d'adrénaline 1:10 000 contiennent:

Principe actif: chlorhydrate d'épinéphrine 1,2 mg (correspondant à 1 mg d'adrénaline).

Adjuvants: chlorure de sodium 60 mg, antiox.: disulfite de sodium au max. 10 mg (antiox.; correspondant à 6,74 mg SO 2  au max.), citrate de sodium (dihydrate) 3,95 mg, acide citrique (monohydrate) 16 mg, eau pour préparations injectables au volume de 10 ml.

Propriétés/Effets

L'adrénaline est un sympathomimétique agissant directement sur les récepteurs adrénergiques α et β.
L'administration d'adrénaline produit une hausse de la pression sanguine, du débit et de la fréquence cardiaque.
Elle amène une relaxation de la musculature lisse des bronches et du tube digestif.

Pharmacocinétique

Absorption
La réponse produite par voie parentérale est rapide, la durée d'action brève.
L'administration sous-cutanée chez le patient souffrant de crise d'asthme produit une broncho-dilatation en 5 à 10 minutes, l'effet maximal pouvant se situer après 20 minutes.

Distribution
L'adrénaline administrée par voie parentérale est distribuée rapidement dans le coeur, la rate, les tissus glandulaires et les nerfs adrénergiques. La fixation aux protéines plasmatiques atteint environ 50%.
Après administration intraveineuse la concentration plasmatique subit une chute rapide bi-exponentielle. La DVB de la phase bi-exponentielle rapide se situe autour de 3 minutes, celle de la phase lente autour de 10 minutes. Le taux clearance moyen est d'environ 9,4 l/minute (4,9 l/minute à 14,6 l/minute).
L'adrénaline ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique, par contre elle traverse la barrière placentaire et apparaît dans le lait maternel.

Métabolisme
L'adrénaline est dégradée par les enzymes catéchol-O-méthyltransférase et mono-amine-oxydase en des métabolites inactifs. Il s'agit de métanéphrine, d'acide vanilmandélique (acide méthoxy-3 hydroxy-4 mandélique), de méthoxy-3 hydroxy-4 phénylglycol et d'acide dihydroxy-3,4 mandélique.
L'adrénaline est métabolisée en premier lieu au niveau du foie, mais en partie également au niveau des cellules nerveuses et d'autres tissus.

Elimination
L'élimination d'une dose parentérale d'adrénaline est urinaire: à raison d'environ 40% de métanéphrine, 40% d'acide vanilmandélique, 7% de méthoxy-3 hydroxy-4 phénylglycol, 2% d'acide dihydroxy-3,4 mandélique et le reste sous forme de dérivés acétylés. En tout, environ 70% à 95% d'une dose intraveineuse d'adrénaline sont éliminés dans l'urine. Les métabolites se retrouvent sous forme de sulfo- et glucuroconjugués. Une très petite quantité (environ 1%) de l'adrénaline administrée est éliminée non métabolisée.

Pharmacocinétique dans des cas particuliers
Le métabolisme de l'adrénaline peut être entravé dans le cas d'affections hépatiques, en particulier de celles inhibant les activités enzymatiques de la catécholamine-O-transférase et la mono-amine-oxydase.

Indications/Possibilités d'emploi

Adrénaline 1:1000
Réactions anaphylactiques.

Adrénaline 1:10 000
Réactions anaphylactiques graves (chocs, spasmes bronchiques, oedème de la glotte). Réanimation cardio-pulmonaire (en cas d'arrêt cardio-vasculaire).

Posologie/Mode d'emploi

Adrénaline 1:1000
En injection sous-cutanée.
Sauf avis contraire, la dose pour adultes est de 0,1 à 0,5 mg d'adrénaline s.c., correspondant à 0,1 à 0,5 ml de soluté injectable d'adrénaline 1:1000; dose maximale: 1 mg correspondant à 1 ml d'adrénaline 1:1000.
Au besoin répéter la dose toutes les 10 à 15 minutes, selon l'effet et l'état du patient.
La durée d'administration de l'adrénaline respectivement la répétition de l'injection doit se faire selon besoin.

Posologie chez l'enfant
La dose pour enfants est de 0,01 mg/kg de masse corporelle s.c., correspondant à 0,01 ml de soluté injectable d'adrénaline 1:1000/kg de masse corporelle.
La dose simple pour enfants ne doit pas dépasser 0,5 mg.
L'injection peut être répétée après 20 minutes et ensuite toutes les 4 heures selon la réaction du patient ou la gravité des symptômes.

Adrénaline 1:10 000
En injection intraveineuse.

Réactions anaphylactiques graves
Sauf avis contraire, la dose initiale pour adultes est 0,05 à 0,1 mg d'adrénaline i.v., correspondant à 0,5 à 1 ml de soluté injectable d'adrénaline 1:10 000.
Le cas échéant, répéter cette dose toutes les 3 à 5 minutes selon l'effet et l'état du patient.

Réanimation cardio-pulmonaire
Sauf avis contraire, la dose initiale pour adultes est de 1 mg d'adrénaline i.v., correspondant à 10 ml de soluté injectable d'adrénaline 1:10 000.
Le cas échéant, répéter cette dose toutes les 3 à 5 minutes, selon la durée de la réanimation.
En cas d'arrêt de la circulation, la répartition régulière dans la circulation doit être assurée par l'instauration d'une perfusion i.v. après l'injection initiale.
La durée d'administration du traitement et la répétition de l'injection éventuelle doivent être adaptées selon besoin.

Posologie chez l'enfant

Réactions anaphylactiques graves
La dose initiale chez l'enfant est de 0,01 mg/10 kg de masse corporelle, correspondant à 0,1 ml de soluté injectable d'adrénaline 1:10 000/10 kg de masse corporelle.

Réanimation cardio-pulmonaire
La dose initiale pour enfants est de 0,01 mg d'adrénaline/kg de masse corporelle, correspondant à 0,1 ml de soluté injectable d'adrénaline 1:10 000/kg de masse corporelle.

Limitations d'emploi

Contre-indications
Les solutés injectables d'adrénaline 1:1000 et 1:10 000 ne doivent pas être administrés en cas de:
hypertension;
thyréotoxicose;
phéochromocytome;
glaucome à angle fermé;
adénome de la prostate avec formation d'urine résiduelle;
tachycardie paroxystique, arythmie absolue à fréquence très élevée;
troubles graves de la fonction rénale;
affections coronariennes et myocardiques, ainsi qu'artériosclérose graves;
coeur pulmonaire;
narcose à l'aide d'hydrocarbures halogénés ou de cyclopropane.

Mise en garde
Les solutés injectables d'adrénaline contiennent du disulfite de sodium et ne doivent pas être administrés à des patients souffrant d'asthme bronchique et présentant une hypersensibilité aux sulfites.

Mesures de prudence
L'adrénaline doit être administrée avec prudence en cas de: diabète mal équilibré, hypercalcémie, hypokaliémie, ainsi que lors de troubles psychonévrotiques.
La plus grande prudence est de rigueur en gériatrie, vu la grande sensibilité des personnes âgées envers le spectre d'action de cette substance.

Grossesse/Allaitement
Catégorie C de grossesse.
Des études chez l'animal ont montré des effets tératogènes sur le foetus: des études contrôlées chez l'humain n'existent pas. L'adrénaline traverse la barrière placentaire et peut provoquer chez le foetus tachycardie, extrasystoles, des bruits cardiaques plus durs ainsi qu'une anoxie foetale; de ce fait l'adrénaline ne devrait être administrée pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le foetus. L'utilisation lors de l'accouchement ne doit pas se faire, le médicament pouvant retarder le processus normal.
L'adrénaline passe dans le lait maternel. Par conséquence, l'allaitement est exclu en cas d'utilisation d'adrénaline, même en considérant que le médicament par voie orale est immédiatement métabolisé par la muqueuse gastrointestinale et le foie, et que des concentrations plasmatiques pharmacologiquement actives ne peuvent pas être atteintes.

Effets indésirables

On observe souvent: tachycardie et hypertension, troubles du rythme cardiaque, pâleur, sueurs profuses, anxiété, angoisse, vertige, maux de tête, trémor, états d'agitation, sécheresse des muqueuses du pharynx, palpitations, douleurs angineuses et hyperglycémie.
Dans de rares cas l'adrénaline peut être à l'origine d'une fibrillation ventriculaire.
En cas d'administration prolongé et/ou de fortes doses, des nécroses au niveau du tube digestif, des reins et du myocarde («cardiomyopathie d'adrénaline») de même une acidose métabolique grave pourraient se manifester.
Dans de cas isolés et particulièrement chez les sujets bronchoasthmatiques, il peut se produire une réaction d'hypersensibilité aux sulfites se manifestant sous forme de vomissements, diarrhées, respiration haletante, crise d'asthme aiguë, troubles de la conscience ou choc.

Interactions

L'adrénaline diminue l'effet des antidiabétiques sur la baisse du taux du sucre.
Le danger d'apparition de troubles du rythme cardiaque et d'oedème pulmonaire causés par l'adrénaline est potentialisé par une narcose simultanée à l'halothane, particulièrement lors d'hypoxie.
L'effet sympathomimétique est potentialisé par des antidépresseurs tricycliques, les hormones thyroïdiens, certains antihistaminiques (diphénhydramine, dexchlor-phénivamine) et la guanéthidine.
Un traitement préliminaire par des inhibiteurs de la mono-amine-oxydase n'influence que peut l'effet de l'adrénaline, vu que c'est la métabolisation par la catéchol-O-méthyltransférase qui importe. On connaît cependant des crises d'hypertension dangereuses.
L'administration concomitante d'adrénaline et d'alpha-bloquants produit une inversion de l'effet (baisse de tension).
Les phénothiazines inhibent l'effet de l'adrénaline. Les alcaloïdes de l'ergot de seigle peuvent également inhiber l'effet de l'adrénaline sur la tension, vu leur propriété de bloquer l'effet adrénergique.
L'administration concomitante d'anesthésiques locaux peut provoquer une potentialisation réciproque.
L'administration simultanée d'adrénaline et de propanolol et d'autres bêta-bloquants peut provoquer une bradycardie et une hypertension grave.

Surdosage

Le surdosage peut amener des arythmies cardiaques, des hémorrhagies cérébrales et des oedèmes pulmonaires.
On peut le combattre par blocage α- et β-adrénergique combiné, par exemple avec du Labetalol. L'emploi de vasodilatateurs rapides, par exemple de nitroprussiate peut être recommandé, si l'on ne dispose d'aucun antagoniste spécifique.

Remarques particulières

Incompatibilités
L'adrénaline est incompatible avec des solutions contenant du bicarbonate de sodium.

Remarques
A conserver à température ambiante (15-25°C), à l'abri de la lumière et dans l'emballage original; n'ouvrir qu'immédiatement avant l'emploi.

Conservation
Ne doit pas être utilisé après expiration de la date limite d'utilisation indiquée!

Numéros OICM

40774.

Mise à jour de l'information

Avril 1994.
RL88

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