Limitations d'emploiContre-indications
Les solutés injectables d'adrénaline 1:1000 et 1:10 000 ne doivent pas être administrés en cas de:
hypertension;
thyréotoxicose;
phéochromocytome;
glaucome à angle fermé;
adénome de la prostate avec formation d'urine résiduelle;
tachycardie paroxystique, arythmie absolue à fréquence très élevée;
troubles graves de la fonction rénale;
affections coronariennes et myocardiques, ainsi qu'artériosclérose graves;
coeur pulmonaire;
narcose à l'aide d'hydrocarbures halogénés ou de cyclopropane.
Mise en garde
Les solutés injectables d'adrénaline contiennent du disulfite de sodium et ne doivent pas être administrés à des patients souffrant d'asthme bronchique et présentant une hypersensibilité aux sulfites.
Mesures de prudence
L'adrénaline doit être administrée avec prudence en cas de: diabète mal équilibré, hypercalcémie, hypokaliémie, ainsi que lors de troubles psychonévrotiques.
La plus grande prudence est de rigueur en gériatrie, vu la grande sensibilité des personnes âgées envers le spectre d'action de cette substance.
Grossesse/Allaitement
Catégorie C de grossesse.
Des études chez l'animal ont montré des effets tératogènes sur le foetus: des études contrôlées chez l'humain n'existent pas. L'adrénaline traverse la barrière placentaire et peut provoquer chez le foetus tachycardie, extrasystoles, des bruits cardiaques plus durs ainsi qu'une anoxie foetale; de ce fait l'adrénaline ne devrait être administrée pendant la grossesse que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le foetus. L'utilisation lors de l'accouchement ne doit pas se faire, le médicament pouvant retarder le processus normal.
L'adrénaline passe dans le lait maternel. Par conséquence, l'allaitement est exclu en cas d'utilisation d'adrénaline, même en considérant que le médicament par voie orale est immédiatement métabolisé par la muqueuse gastrointestinale et le foie, et que des concentrations plasmatiques pharmacologiquement actives ne peuvent pas être atteintes.
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