Limitations d'emploiContre-indications
Administration simultanée d'inhibiteurs de la MAO: lors du passage d'un inhibiteur de la MAO à la lofépramine et inversement, il faut respecter un intervalle sans médication de 14 jours.
Intoxications aiguës à l'alcool, aux somnifères, aux analgésiques, aux psychotropes, ainsi que délires aigus, glaucome à angle étroit, adénome de la prostate avec formation d'urine résiduelle, durant les premiers mois suivant un infarctus du myocarde, en cas de troubles graves de la conduction cardiaque (sauf après implantation d'un pacemaker) et lors de troubles graves du rythme cardiaque (flutter auriculaire, arythmies ventriculaires graves).
Jusqu'à ce jour, il n'existe pas de recherches systématiques concernant un traitement chez les enfants.
Précautions
Limitations relatives: chez les patients présentant une hypertrophie de la prostate et une tendance au glaucome, une administration ne devrait avoir lieu que sous strict contrôle. On recommande également la prudence chez les patients souffrant d'épilepsie, de maladies cardio-vasculaires, de lésions cérébrales, de maladies hépatiques, d'affections rénales graves, de troubles de la formule sanguine et de sténose au niveau du tractus gastro-intestinal.
Vigilance, capacité de réaction: même lors d'une utilisation conforme aux prescriptions, la lofépramine peut modifier la capacité de réaction au point que, par exemple, la capacité de prendre part activement au trafic ou de se servir de machines est diminuée. Cela vaut particulièrement lors d'une prise simultanée d'alcool.
Dépendance: on n'a pas observé d'accoutumance ou de dépendance avec la lofépramine.
Grossesse, allaitement
Catégorie de grossesse B.
Les études de reproduction chez l'animal n'ont pas démontré de risque foetal, mais on ne dispose pas d'études contrôlées chez la femme enceinte.
Comme la substance (métabolite) passe dans le lait maternel, le nourrisson ne doit pas être allaité.
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