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Information professionnelle sur De-ursil, De-ursil RR, De-ursil RR mite:Cheplapharm Schweiz GmbH
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif Acidum ursodeoxycholicum (bilis bovum aut aliorum)
Excipients Deursil: excip. pro caps.
Deursil RR, Deursil RR mite : excip. pro caps.;
Conserv. : E 218, sorbitol, phydroxybenzoate et excipient pour capsules.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Deursil
Capsules à 150 mg ou 300 mg
Deursil RR
Capsules à 450 mg
Deursil RR mite :
Capsules à 225 mg

Indications/possibilités d’emploi

Deursil, Deursil RR und Deursil RR mite
Calculs biliaires contenant du cholestérol
·Chez les patients présentant des calculs biliaires radiotransparents peu nombreux ou asymptomatiques dont le diamètre ne doit pas excéder 15 mm, chez qui la vésicule biliaire fonctionne et pour qui une opération est contre-indiquée
·Pré- et post-médication lors de lithotripsie
Maladies choléstatiques chroniques du foie
·Cholangite biliaire primitive
·Cholangite sclérosante primitive
Des études cliniques chez des patients souffrant d'une cholangite biliaire primitive ont montré une diminution des enzymes du foie et de la bilirubine. En revanche, les données montrant une amélioration du tableau histologique sont rares et aucune information ne peut être donnée concernant le taux de survie.

Posologie/mode d’emploi

Posologie usuelle
Le Deursil et le Deursil RR/mite doivent être pris en une seule fois le soir au coucher.

De-ursil 150 mg

De-ursil 300 mg

Deursil RR
mite 225 mg

Troubles dyspepti-ques douloureux

2 ou

1 ou

1

Hépatopathies
cholestatiques

2

Dissolution de calculs biliaires
de cholestérol - suivant le poids du patient et traitement d'appoint lors de
lithotripsie

La dose quotidienne usuelle, en une seule prise le soir,
est de 7-8 mg de Deursil RR/mite ou 10 mg Deursil
par kg de poids corporel

De-ursil 150 mg

Deursil RR 450 mg

Deursil RR
mite 225 mg

Jusqu’à 70 kg
Jusqu’à 80 kg
Jusqu’à 90 kg
Au-dessus de 90 kg

1+

1
1
1+
2

1

Posologies spéciales
Pour la dissolution des calculs, la durée minimum du traitement est de 3 mois. Après la disparition des calculs dûment constatée par échographie ou radiologie, le traitement sera poursuivi par précaution durant 3 mois en raison des petits calculs susceptibles d'échapper aux examens.
En cas de lithotripsie, le Deursil RR/mite et le Deursil se prescrivent pendant 2 semaines avant l'intervention, puis jusqu'à 3 mois après la disparition des fragments de calculs.
En présence d'une fibrose cystique avec des altérations hépatiques, une adaptation de la posologie est indiquée en augmentant la dose jusqu'à 20 mg/kg de poids corporel selon le besoin individuel du patient.
Collaboration du patient : même lorsque les symptômes disparaissent rapidement au début du traitement, apportant une amélioration de l'état du patient, celui-ci ne doit ni cesser le traitement, ni réduire la dose prescrite par le médecin.
Utilisation chez les enfants et adolescents :
Il n’existe pas d’études en pédiatrie et donc pas de recommandations de dosage pour les enfants et les adolescents.

Contre-indications

L’AUDC (acide ursodésoxycholique) ne doit pas être administré dans les cas suivants :
·Patients présentant des ulcères gastriques ou duodénaux au stade actif
·Inflammation aiguë de la vésicule biliaire ou des voies biliaires
·Obturation des voies biliaires (canal cholédoque ou canal cystique)
·Coliques hépatiques fréquentes
·Calculs biliaires radio-opaques calcifiés
·Capacité restreinte de contraction de la vésicule biliaire
·Intolérance/hypersensibilité au principe actif, aux acides biliaires ou aux excipients

Mises en garde et précautions

Dans la mesure du possible, ne pas administrer ces médicaments aux patients souffrants de coliques hépatiques récurrentes, d’infections biliaires, d’altérations pancréatiques sévères ou de maladies intestinales qui modifient la circulation entérohépatique de la bile (résection et stomie de l’iléon, iléite locale, etc.).
Avant de commencer un traitement de longue durée, procéder à un contrôle des transaminases et des phosphatases alcalines.
Au cours des trois premiers mois, le médecin traitant doit vérifier une fois par mois les paramètres des fonctions hépatiques suivants : AST (ASAT), ALT (ALAT) et gamma-GT. Une surveillance de trois mois est ensuite indiquée. Elle permet non seulement d’identifier les patients qui réagissent et ceux qui ne réagissent pas au traitement d’une cholangite biliaire primitive, mais aussi de détecter précocement une détérioration potentielle de la fonction hépatique, notamment chez les patients atteints d’une cirrhose biliaire primitive à un stade avancé.
En cas d’utilisation pour dissoudre des calculs biliaires :
Pour surveiller la réussite du traitement et détecter précocement une calcification des calculs biliaires, en fonction de leur taille, il convient d’avoir une vision d’ensemble de la vésicule biliaire et de contrôler les voies biliaires obstruées sur une période de 6 à 10 mois après le début du traitement, et ce aussi bien en station debout qu’en position allongée sur le dos (échographie). Si ce n’est pas possible, si l’on est en présence de calculs biliaires calcifiés, si la contractilité de la vésicule biliaire est perturbée ou si des coliques hépatiques apparaissent de manière récurrente, ne pas utiliser l’AUDC pour le traitement.
On dissout de préférence les calculs biliaires de petite taille dans une vésicule biliaire qui fonctionne. La saturation de la bile en cholestérol est un indicateur utile ici, mais la dissolution peut également se faire par des processus physiques de formation de cristaux liquides, indépendamment du degré de saturation.
En cas de traitement d’une cholangite biliaire primitive au stade avancé
Dans de très rares cas, on a observé une décompensation de la cirrhose hépatique, qui a reculé en partie après l’interruption du traitement.
Dans de rares cas, on a pu observer chez les patients atteints d’une cholangite biliaire primitive une aggravation des symptômes tels que les démangeaisons. Dans un tel cas, réduire la posologie de Deursil ou de Deursil RR ou de Deursil RR mite à 225 mg par jour puis l’augmenter progressivement.
Réduire la posologie si une diarrhée apparaît ; interrompre le traitement si la diarrhée persiste.
Remarques importantes concernant les autres excipients :
Deursil RR et Deursil RR mite contiennent du phydroxybenzoate qui peut déclencher des réactions allergiques (pouvant être retardées) et exceptionnellement des bronchospasmes.
Deursil RR et Deursil RR mite contiennent du sorbitol. Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au fructose.

Interactions

Il convient d'éviter l'association avec la colestyramine, le cholestipol, les antacides à base d'hydroxyde d'aluminiumétant donné que ces substances lient l’AUDC dans l’intestin, entravant ainsi son absorption et son efficacité. S’il est nécessaire d’administrer un médicament contenant les substances susmentionnées, sa prise doit avoir lieu au moins deux heures avant ou après la prise d’AUDC.
L’AUDC peut influencer l’absorption de la cyclosporine dans l’intestin. Pour cette raison, le médecin doit surveiller les concentrations sanguines chez les patients traités à la cyclosporine et en adapter la posologie s’il y a lieu.
Dans des cas isolés, il se peut que l’AUDC réduise l’absorption de la ciprofloxacine.
Des études cliniques chez des volontaires sains ont montré que l’administration simultanée d’AUDC (500 mg/jour) et de rosuvastatine (20 mg/jour) entraînait une légère augmentation du taux plasmatique de rosuvastatine. La pertinence clinique de cette interaction n’est pas connue, même en ce qui concerne d’autres statines.
On a pu démontrer que chez les volontaires sains, l’AUDC réduisait le taux plasmatique maximal (Cmax) et la biodisponibilité (ASC) de la nitrendipine, un antagoniste du calcium. Une observation précise est donc conseillée lorsque l’AUDC et la nitrendipine sont administrés simultanément. On augmentera la dose de nitrendipine s’il y a lieu. De plus, on a pu observer une interaction entraînant une baisse de l’efficacité thérapeutique de la dapsone. Cette observation et d’autres résultats de test in-vitro suggèrent que l’AUDC pourrait entraîner une induction des enzymes cytochromes P450 3A. Une étude d’interaction correspondante entre l’AUDC et le budésonide, un substrat connu du cytochrome P450 3A, n’a cependant pas permis de démontrer cette induction.
Les œstrogènes et les substances abaissant le taux de cholestérol, telles que le clofibrate, peuvent favoriser la sécrétion de cholestérol hépatique, et donc la formation de calculs biliaires, et contrent donc la dissolution des calculs biliaires par l’AUDC.On évitera l’association avec des produits qui augmentent l’excrétion biliaire du cholestérol (œstrogènes, contraceptifs hormonaux, quelques médicaments hypolipémiants) et/ou qui provoquent des affections hépatiques.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Deursil, Deursil RR et Deursil RR mite
On ne dispose pas de données suffisantes quant à l’utilisation d’AUDC chez les femmes enceintes. Compte tenu de la faible quantité de données sur l’effet tératogène de l’AUDC, notamment lors du premier trimestre de la grossesse, administrer Deursil, Deursil RR et Deursil RR mite pendant la grossesse uniquement en cas de nécessité concrète. Des études sur les animaux ont révélé un effet tératogène en début de gestation.
Allaitement
Deursil, Deursil RR et Deursil RR mite
Les rares cas documentés de femmes allaitantes indiquent que la concentration d’AUDC dans le lait maternel est très faible.
Fertilité
Deursil, Deursil RR et Deursil RR mite
Des essais sur les animaux n’ont pas permis de démontrer une influence de l’AUDC sur la fertilité. Soulignons toutefois qu’il n’existe pas d’études qui montreraient une influence de l’AUDC sur la fertilité chez l’être humain.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Ce médicament n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

Effets indésirables

La fréquence des effets indésirables est évaluée selon les critères suivants :
« Très fréquent » (≥ 1/10), « fréquent » (< 1/10 à ≥ 1/100), « occasionnel » (< 1/100 à ≥ 1/1000,), « rare » (< 1/1000 à ≥ 1/10’ 000), « très rare » (< 1/10’ 000).
Maladies du système gastro-intestinal
Fréquent : Selles pâteuses ou diarrhée
Très rare : Douleurs épigastriques du côté droit, pendant traitement de cholangite biliaire primitive.
Rare : Diarrhée, douleurs abdominales.
Irrégularités du transit intestinal, qui disparaissent cependant au cours du traitement
Affections hépatiques et biliaires
Très rare : Calcification de calculs biliaires.
Lors du traitement d’une cholangite biliaire primitive au stade avancé, on a pu observer une décompensation de la cirrhose du foie, qui s’atténue en partie après l’interruption du traitement.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très rare : Urticaire
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch

Surdosage

En cas de prise accidentelle de doses élevées d’AUDC, nous conseillons les contre-mesures courantes de désintoxication ainsi que l’administration de cholestyramine pour la chélation des acides biliaires.
Un surdosage peut provoquer des diarrhées. Sinon, il ne faut s’attendre à aucun autre symptôme étant donné que l’absorption de l’AUDC diminue à mesure que la dose augmente et qu’il est alors éliminé par les selles. Aucune contre-mesure spécifique n’est donc nécessaire et on traitera les conséquences de la diarrhée de manière symptomatique en s’hydratant et en absorbant des électrolytes.

Propriétés/effets

Code ATC
A05AA02
Mécanisme d’actionL’AUDC est l’épimère 7-bêta de l’acide chénodésoxycholique, il est physiologiquement présent en faibles concentrations dans la bile humaine. Il existe différents mécanismes d’action qui décrivent cet effet de l’AUDC : baisse de la sécrétion de cholestérol par la réduction de l’absorption intestinale et de la synthèse du cholestérol hépatique; augmentation de la quantité totale d’acides biliaires, ce qui favorise la dissolution micellaire du cholestérol; dissolution accrue des calculs biliaires cholestériques par la stimulation du flux de bile régulier et de l’évacuation de la bile ainsi que par une formation améliorée d’une mésophase des cristaux liquides riche en vésicules.
PharmacodynamiqueL’AUDC a la propriété de sous-saturer en cholestérol la bile responsable de la formation de calculs.
Efficacité clinique
L’effet clinico-thérapeutique de l’AUDC repose sur sa propriété à sous-saturer en cholestérol la bile responsable de la formation de calculs, ce qui inhibe la lithogenèse.

Pharmacocinétique

Absorption
Après ingestion par voie orale, l’AUDC est bien absorbé dans l’intestin par transport passif et actif et après être passé par le foie, pénètre en grande partie dans le cycle entérohépatique.
DistributionLa libération périodique en trois étapes de l’AUDC dans l’intestin après administration unique de Deursil RR et de Deursil RR mite à libération prolongée garantit une biodisponibilité pendant 7 à 8 heures environ
Métabolisation Une fois absorbé, l’AUDC est conjugué presque entièrement dans le foie avec les acides aminés glycine et taurine, en proportion de 1:4, puis éliminé par la bile.
ÉliminationL’AUDC est éliminé dans la bile, principalement sous forme de glycoconjugué, donc intégré au cycle entérohépatique. Il est métabolisé partiellement par la flore intestinale, les métabolites étant éliminés avec les selles.
Cinétique pour certains groupes de patientsSans objet.

Données précliniques

Toxicité chronique
Des tests de toxicité subchronique sur des singes ont montré chez les groupes où le dosage était élevé, des effets hépatotoxiques sous forme de modifications fonctionnelles (modifications des enzymes hépatiques, entre autres) et morphologiques, telles que proliférations du canal cholédoque, foyers d’inflammation portale et nécroses hépatocellulaires. Ces effets toxiques sont principalement dus à l’acide lithocholique, un métabolite de l’AUDC.

Remarques particulières

IncompatibilitésSans objet.
Influence sur les méthodes de diagnosticSans objet.
StabilitéN’utilisez pas ce médicament après la date indiquée sur l’emballage après «EXP».Remarques particulières concernant le stockageConserver à température ambiante (15–25°C), à l’abri de l’humidité et hors de la portée des enfants.Remarques concernant la manipulationSans objet.

Numéro d’autorisation

41655, 44619 (Swissmedic)

Présentation

Deursil 150 mg : étuis de 30 et 100 capsules [B]
Deursil 300 mg : étuis de 30 et 100 capsules [B]
Deursil RR 450 mg : étuis de 10, 20 et 60 capsules [B]
Deursil RR mite 225 mg : étuis de 20 capsules [B]

Titulaire de l’autorisation

CHEPLAPHARM Schweiz GmbH
Huebweg 18-20
4102 Binningen

Mise à jour de l’information

Décembre 2019

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