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Information professionnelle sur Xyloneural:Gebro Pharma AG
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PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Lidocaini hydrochloridum anhydricum ut Lidocaini hydrochloridum monohydricum
Excipients
Natrii chloridum, Natrium hydroxidum, Aqua ad iniectabilia.
Ce médicament contient 3,56 mg de sodium par ml (soit 17,8 mg par ampoule).

Indications/Possibilités d’emploi

Xyloneural peut être utilisé pour les procédés de la thérapie neurale.
Affections de la colonne vertébrale:
Syndrome cervical, syndrome dorsal, syndrome lombaire, lombago, sciatique.
Affections des membres:
Périarthrite scapulo-humérale, épicondylite, coxarthrose, gonarthrose.
Affections de la tête:
Céphalées d’origine diverse, comme adjuvant dans la migraine; crises de vertiges; acouphènes.
Autres indications de la thérapie neurale:
Troubles organiques psycho-végétatifs (p. ex. vessie irritable); traitements des points gâchettes; névrites, névralgies; myogéloses; douleurs cicatricielles; rhumatisme extraarticulaire.
Formes thérapeutiques:
Traitement local: traitement au niveau du site douloureux.
Traitement segmentaire: traitement au niveau du métamère correspondant (dermatome, myotome, etc.).
Recherches/traitement des champs perturbateurs: injection à visée diagnostique et thérapeutique au niveau du champ perturbateur.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle
Adultes:
Variable selon l’indication et le mode d’administration.
- Administration intracutanée:
Administration intracutanée: 0,2-0,4 ml de Xyloneural par papule.
- Infiltration:
Sous-cutanée, sous-muqueuse, périarticulaire, périneurale, périvasculaire:
0,5-1,0-5,0 ml de Xyloneural.
Intramusculaire: 1,0-5,0-10,0 ml de Xyloneural.
- Injection:
Intra-articulaire: 0,5-1,0-2,0 ml de Xyloneural.
Intraveineuse: jusqu’à 1 ml, dont 0,1-0,2 ml aussi en injection paraveineuse.
Dans la thérapie neurale, ne pas dépasser une dose maximale de 20 ml/70 kg de PC (= 200 mg de chlorhydrate de lidocaïne) par traitement. Dans la plupart des indications, 5 à 10 ml de Xyloneural sont déjà suffisants.
Utilisation correcte
Pendant le traitement, le patient doit être en position couchée ou assise. Injecter lentement, une aspiration répétée est nécessaire pour éviter toute administration intravasculaire accidentelle (en particulier dans la région de la tête et du cou).
Ne pas injecter dans des tissus inflammatoires
La posologie doit être prudente en cas d’insuffisance hépatique et/ou rénale ou d’insuffisance cardiaque, ainsi que chez les patients âgés.
Enfants et adolescents
Il n’existe aucune étude contrôlée sur la thérapie neurale chez l’enfant et l’adolescent. L’utilisation chez l’enfant de moins de 12 ans n’est pas recommandée dans la thérapie neurale, du fait du manque de données sur la sécurité d’emploi et l’efficacité. Chez l’adolescent, ne pas dépasser une dose maximale de 0,25 ml/kg de PC de Xyloneural par administration.

Contre-indications

Xyloneural ne doit pas être utilisé en cas d’hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients, en cas d’hypersensibilité connue à d’autres anesthésiques locaux de type amide et en cas d’infection du site d’injection. Ce médicament ne doit pas être utilisé pour des blocs nerveux centraux, des injections rétro et péribulbaires, des blocs paracervicaux ou d’autres anesthésies chirurgicales.

Mises en garde et précautions

Pour réduire le risque d’effets indésirables sévères, la prudence est de rigueur chez les patients suivants:
-Patients atteints de troubles de la coagulation. Il faut noter que la prédisposition aux hémorragies est accrue lors d’un traitement par anticoagulants (comme l’héparine, p. ex.), par anti-inflammatoires non stéroïdiens ou par succédanés du plasma. Par ailleurs, un traumatisme vasculaire accidentel peut provoquer des hémorragies sérieuses. Le temps de coagulation, le temps de thromboplastine partielle activée (aPTT), le temps de Quick et la numération plaquettaire devront éventuellement être contrôlés.
-Patients traités par des antiarythmiques. Les patients traités par des antiarythmiques de classe III (p. ex. amiodarone) doivent faire l’objet d’une surveillance étroite et d’un contrôle ECG, car les effets cardiaques peuvent être additifs (voir «Interactions»).
-Patients présentant un bloc de conduction cardiaque partiel ou complet, car les anesthésiques locaux peuvent réprimer la conduction auriculo-ventriculaire.
-Patients atteints d’insuffisance hépatique ou rénale. Une accumulation peut se produire notamment en cas d’insuffisance hépatique.
-Patients atteints d’épilepsie; l’apparition de symptômes nerveux centraux doit être très étroitement surveillée. Même si les doses de chlorhydrate de lidocaïne ne sont pas élevées, il faut s’attendre à une augmentation de la prédisposition aux convulsions. En cas de syndrome de Melkersson-Rosenthal, la survenue de réactions nerveuses d’origine allergique ou toxique aux anesthésiques locaux peut être plus fréquente.
-Patientes enceintes en fin de grossesse (voir Grossesse et allaitement).
-Patients âgés et patients dans un mauvais état général.
-Enfants de moins de 12 ans (voir «Posologie/mode d’emploi»).
-Patients atteints de porphyrie aigüe: les solutions injectables de lidocaïne sont vraisemblablement porphyrinogènes et ne doivent être prescrites aux patients atteints de porphyrie aigüe qu’en cas d’indication impérative. Des mesures de précaution appropriées doivent être prises chez tous les patients atteints de porphyrie.
-Myasthénie grave.
L’intensité des réactions tissulaires est en rapport avec la sévérité du traumatisme, la concentration de l’anesthésique local et la durée d’exposition du tissu à l’anesthésique local. Comme avec tous les autres anesthésiques locaux, il faut utiliser les plus faibles concentrations et posologies encore efficaces de l’anesthésique local.
En raison des éventuels effets cardiaques de la lidocaïne, une thérapie neurale doit toujours être réalisée avec un équipement approprié et dans un environnement clinique adéquat. L’équipement et les médicaments nécessaires à la surveillance et à la réanimation d’urgence doivent être à portée de main immédiate.
Lorsque des blocs importants doivent être effectués ou que des doses élevées sont utilisées, il faut poser un cathéter veineux à demeure avant d’injecter l’anesthésique local afin de pouvoir, si nécessaire, prendre les mesures immédiates d’urgence et administrer le traitement requis.
Les médecins réalisant une thérapie neurale doivent disposer d’une expérience et d’un entraînement suffisants et bien connaître le diagnostic et le traitement des effets indésirables, de la toxicité systémique et des autres complications possibles (voir «Surdosage»).
Ne pas injecter dans un tissu inflammatoire (forte résorption, inactivation de la lidocaïne au site d’action).
L’utilisation dans la région de la tête et du cou est associée à un risque plus élevé (injection accidentelle dans une artère), car le risque de symptômes d’intoxication nerveuse centrale est accru.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule de 5 ml, c.-à-d. qu’il est essentiellement «sans sodium».

Interactions

En cas d’administration simultanée avec d’autres antiarythmiques, des bêtabloquants ou des antagonistes du calcium, un effet inhibiteur additif sur la conduction AV, la propagation intraventriculaire de l’onde d’excitation et la contractilité peut survenir. En outre, un traitement simultané par le propranolol, le diltiazem et le vérapamil peut entraîner un net allongement de la demi-vie d’élimination avec un risque d’accumulation, en raison de la diminution de la clearance du chlorhydrate de lidocaïne.
Aucune étude d’interactions spécifique n’a été réalisée avec la lidocaïne et les antiarythmiques de classe III (p. ex. amiodarone), la prudence est toutefois de rigueur (voir «Mises en garde et précautions»).
L’association de divers anesthésiques locaux provoque des effets additifs sur le système cardiovasculaire et le système nerveux. La lidocaïne doit être utilisée avec prudence chez les patients recevant d’autres anesthésiques locaux ou des médicaments de structure apparentée aux anesthésiques locaux de type amide, p. ex. des antiarythmiques tels que la mexilétine et la tocaïnide, car les effets toxiques sont additifs.
La prudence est de rigueur en cas d’administration simultanée de cimétidine, un antagoniste H2. Un bloc intercostal peut déjà entraîner des taux plasmatiques toxiques de lidocaïne, en raison d’une diminution de la vascularisation hépatique et d’une inhibition des enzymes microsomiques.
L’administration simultanée de médicaments vasoconstricteurs prolonge la durée d’action de la lidocaïne.
La lidocaïne prolonge l’action des myorelaxants non dépolarisants.
L’administration simultanée de lidocaïne et d’alcaloïdes de l’ergot de seigle (comme l’ergotamine) peut entraîner une chute marquée de la pression artérielle.
La prudence est de rigueur en cas d’utilisation de sédatifs, lesquels peuvent également influencer la fonction du SNC et modifier l’action des anesthésiques locaux.
La prudence est de rigueur avec les antiépileptiques (phénytoïne), les barbituriques et d’autres inhibiteurs enzymatiques administrés pendant une période prolongée, car l’efficacité peut être diminuée, ce qui nécessite des doses plus élevées de lidocaïne.
L’administration intraveineuse de phénytoïne peut d’autre part renforcer l’action cardiodépressive de la lidocaïne.
Les opioïdes et la clonidine peuvent renforcer l’action analgésique des anesthésiques locaux.
La consommation d’alcool, surtout en cas d’abus chronique, peut entraîner une diminution de l’action des anesthésiques locaux.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Les expérimentations animales ont révélé une toxicité pour la reproduction, mais aucun indice de tératogénicité (voir «Données précliniques»). Il n’existe pas d’études contrôlées chez la femme enceinte. Une méthémoglobinémie peut survenir très rarement chez le nouveau-né. Une dépression du SNC et une diminution du score d’Apgar peuvent apparaître chez celui-ci. Le médicament ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
Allaitement
La lidocaïne passe en petites quantités dans le lait maternel. L’utilisation pendant l’allaitement n’est donc pas recommandée.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Lors de la conduite automobile et de l’utilisation de machines, il faut tenir compte du fait que de légers troubles de la concentration et de la coordination ainsi qu’une altération passagère de la faculté de locomotion, proportionnels au dosage des anesthésiques locaux, peuvent survenir.
La prudence est donc de rigueur.

Effets indésirables

Les éventuels effets indésirables correspondent largement à ceux d’autres anesthésiques locaux de type amide. Les doses thérapeutiques étant toutefois relativement faibles dans la thérapie neurale, les effets indésirables observés avec ce traitement sont surtout les suivants: des douleurs locales, une sensation de brûlure, une rougeur ou un prurit surviennent fréquemment lors de l’administration intracutanée ou de l’infiltration.Une sensation vertigineuse ou obnubilation occasionnelles et un collapsus rare peuvent être des signes non seulement de faible surdosage, mais aussi de réaction psychovégétative inappropriée et ils disparaissent généralement rapidement après avoir mis le patient en «position de choc».Les réactions allergiques sont rares (urticaire, œdème laryngé, bronchospasme et dans des cas extrêmes, choc anaphylactique).
Il faut tenir compte des effets indésirables généraux de la lidocaïne en cas de posologies supérieures à celles la plupart du temps indiquées, en particulier en cas d’injection intravasculaire accidentelle. Les fréquences indiquées ci-dessous se rapportent à ces cas spéciaux.
Les effets indésirables systémiques, susceptibles de survenir lors d’une concentration plasmatique supérieure à 5 à 10 µg de lidocaïne par ml, sont liés à la méthode (en fonction de l’utilisation), à la pharmacodynamique ou à la pharmacocinétique et touchent le système nerveux central et le système cardiovasculaire.
Les indications de fréquence suivantes ont été adoptées dans l’énumération des effets indésirables:
Très fréquents >1/10
Fréquents: ³ 1/100, < 1/10
Occasionnels: ³ 1/1000, < 1/100
Rares: ³ 1/10 000, < 1/1000
Très rares: <1/10 000
Affections de la circulation sanguine et lymphatique
Très rares: méthémoglobinémie néonatale.
Affections du système immunitaire
Rares: réactions allergiques (urticaire, œdème laryngé, bronchospasme et dans des cas extrêmes, choc anaphylactique).
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rares: hyperthermie maligne.
Affections du système nerveux
Fréquents: paresthésie, vertiges, obnubilation.
Occasionnels: signes et symptômes d’une toxicité du SNC (convulsions, paresthésie péribuccale, insensibilité de la langue, hyperacousie, troubles de la vision, tremblements, acouphènes, dysarthrie, dépression du SNC).
Rares: neuropathie, lésion nerveuse périphérique, arachnoïdite, syndrome de la queue de cheval.
Affections oculaires
Rares: diplopie.
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Rares: troubles auditifs.
Affections cardiaques
Fréquents: bradycardie, tachycardie.
Rares: arrêt cardiaque, arythmies cardiaques.
Affections vasculaires
Fréquents: hypotension, hypertension.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rares: dépression respiratoire, apnée.
Affections gastro-intestinaux
Fréquents: nausées, vomissements.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Des réactions locales au site d’administration sont possibles.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Les réactions toxiques concernent essentiellement le système nerveux central et le système cardiovasculaire (voir «Effets indésirables»). Elles sont le plus souvent la conséquence d’une méprise (mauvaise concentration), d’un dépassement de la dose maximale, d’une injection intravasculaire accidentelle, de conditions anormales de résorption (p. ex. dans des tissus fortement vascularisés) ou de troubles de l’élimination dus à une insuffisance hépatique ou rénale.
Signes et symptômes
Dans les cas sévères, des effets sur le système cardiovasculaire peuvent être observés. Une hypotension, une bradycardie, des arythmies, voire une défaillance cardiaque, peuvent résulter de concentrations systémiques élevées.
Les effets cardiovasculaires toxiques sont généralement précédés de signes de toxicité du système nerveux central, sauf si le patient est soumis à une anesthésie générale ou à une sédation majeure avec des substances telles que des benzodiazépines ou des barbituriques.
La toxicité sur le système nerveux central se traduit par des symptômes et des signes de sévérité croissante. Les premiers signes sont: paresthésie péribuccale, insensibilité de la langue, vertiges, hyperacousie, acouphènes. Les autres symptômes sont obnubilation, agitation, nervosité, désorientation, confusion, tremblements, frissons, troubles de la parole, nausées, vomissements. Les troubles de la vision et les secousses musculaires sont des signes plus graves et précèdent l’apparition de convulsions généralisées. Une perte de connaissance et des convulsions tonico-cloniques peuvent s’ensuivre et durer de quelques secondes à plusieurs minutes. Une hypoxie et une hypercapnie surviennent rapidement pendant les convulsions, du fait de l’activité musculaire accrue et des troubles respiratoires. Une apnée peut être observée dans les cas sévères. L’acidose augmente l’effet toxique des anesthésiques locaux.
Traitement
En cas de survenue de symptômes nerveux centraux ou cardiovasculaires d’une intoxication, les mesures suivantes doivent être prises:
- Interrompre immédiatement l’apport de Xyloneural.
- Assurer la liberté des voies respiratoires.
- Assurer un apport supplémentaire d’oxygène; si nécessaire, procéder à une ventilation assistée ou contrôlée avec de l’oxygène pur (tout d’abord à l’aide d’un masque et d’un ballon, puis d’une sonde endotrachéale). L’oxygénothérapie ne doit pas être déjà arrêtée lors de la disparition des symptômes, mais seulement lorsque toutes les fonctions vitales se sont normalisées.
- Surveiller étroitement la pression artérielle, le pouls et le diamètre pupillaire.
Ces mesures s’appliquent aussi au cas d’une rachianesthésie totale accidentelle, dont les premiers signes sont une agitation, un chuchotement et une somnolence et qui peut évoluer vers une perte de connaissance et un arrêt respiratoire.
Les autres mesures possibles sont:
- En cas de chute aigüe et menaçante de la pression artérielle, allonger immédiatement à plat le patient, lui surélever les jambes et lui faire une injection intraveineuse d'un sympathomimétique bêta (p. ex. 10 à 20 gouttes par minute d’une solution de 1 mg d’isoprénaline dans 200 ml d’une solution de glucose à 5 %).
- Procéder en outre à une substitution volumique (p. ex. avec des solutions cristalloïdes).
- En cas d’augmentation du tonus vagal (bradycardie), administrer de l’atropine (de 0,5 à 1,0 mg par voie IV).En cas de menace d’arrêt cardiaque, prendre les mesures nécessaires de réanimation.
- Les convulsions sont traitées par l’administration répétée de faibles doses de barbituriques d’action ultracourte (p. ex. de 25 à 50 mg de thiopental sodique) ou par 5 à 10 mg de diazépam IV; les doses sont administrées de manière fractionnée jusqu’à l’obtention d’un contrôle sûr.De manière générale, il faut noter que, dans de nombreux cas de signes de convulsions, l’oxygénothérapie de rigueur est suffisante pour le traitement.En cas de convulsions persistantes, du thiopental sodique (250 mg) et un myorelaxant de courte durée d’action seront administrés et le patient sera ventilé en oxygène pur après intubation.
Les médicaments augmentant l’activité du SNC (analeptiques, p. ex. méthylphénidate) sont contre-indiqués en cas d’intoxication par des anesthésiques locaux!

Propriétés/Effets

Code ATC
N01BB02
La lidocaïne et un anesthésique local de type amide. Le délai d’action, en général de 2 (à 10) minutes, dépend notamment de la concentration et de la dose de l’anesthésique local ainsi que du mode d’administration et de la structure du tissu infiltré. La durée d’action dépend du site d’administration, de la posologie et de la concentration.
Xyloneural est utilisé dans le cadre de concepts de thérapie neurale (ou de « l’anesthésie locale thérapeutique»).
Mécanisme d’action
L’effet anesthésique local de la lidocaïne repose sur une inhibition de l’influx des ions Na+ dans les fibres nerveuses. Ceci provoque une diminution dose-dépendante de l’excitabilité des fibres nerveuses, car l’augmentation soudaine de la perméabilité au sodium nécessaire à la formation d’un potentiel d’action est diminuée.
Non seulement la sensibilité à la douleur, mais aussi la sensibilité au froid ou à la chaleur, au toucher et à la pression sont diminuées.
Pharmacodynamique
La lidocaïne devant tout d’abord pénétrer dans les cellules pour parvenir à son site d’action, l’action dépend du pka de la substance et du pH du milieu, donc de la proportion de bases non chargées pouvant mieux traverser la membrane nerveuse lipophile que les cations.
Efficacité clinique
Il n’existe pas d’études contrôlées visant à démontrer l’efficacité et la sécurité d’emploi de la thérapie neurale. L’utilisation thérapeutique de Xyloneural dans la thérapie neurale repose sur l’expérience montrant qu’une efficacité clinique peut être obtenue au-delà de la durée de l’effet pharmacologique lorsque la localisation et la technique d’injection sont correctes. On suppose qu’il influe sur les circuits de régulation locaux ou supérieurs.

Pharmacocinétique

Absorption
Le taux d’absorption dépend de la dose, de la voie d’administration et de la vascularisation du site d’injection.
Après administration parentérale, la lidocaïne est absorbée rapidement et complètement. L’apparition de concentrations plasmatiques maximales est immédiate après injection IV en bolus et requiert 5 à 15 minutes après administration IM.
Distribution
La lidocaïne a un pKa de 7,9 et un coefficient de distribution huile/eau de 2,9. La liaison aux protéines plasmatiques est de 65 %. La lidocaïne est essentiellement liée à l’alpha-1 glycoprotéine acide.
Le volume de distribution à l’état d’équilibre est de 91 l.
Métabolisme
Les principaux métabolites de la lidocaïne sont le monoéthylglycinexylidide (MEGX), le glycinexylidide (GX), la 2,6-xylidine et la 4-hydroxy-2,6-xylidine. Le MEGX est métabolisé par Ndésalkylation par le CYP1A2 et le CYP3A4. La 2,6-xylidine est métabolisée par le CYP2A6 en 4-hydroxy-2,6 xylidine, laquelle est le principal métabolite urinaire.
Le MEGX a un effet convulsivant similaire à celui de la lidocaïne et une demi-vie un peu plus longue. Le GX n’a pas d’activité convulsivante et a une demi-vie d’env. 10 heures.
Élimination
La lidocaïne présente une absorption complète et biphasique dans l’espace épidural, avec des demi-vies de 9,3 minutes et 82 minutes. La lente absorption limite le taux d’élimination de la lidocaïne. Ceci explique que l’élimination est plus lente après une injection épidurale qu’après une injection intraveineuse. L’absorption de la lidocaïne dans l’espace sous-arachnoïdien est monophasique avec une demi-vie de 71 minutes.
La lidocaïne présente une clearance plasmatique totale de 0,95 l/min et une demi-vie de 1,6 heure. La clearance dépend pratiquement complètement du métabolisme hépatique et varie ainsi en fonction de l’irrigation hépatique et de l’activité des enzymes hépatiques.
Seuls 2 % de la lidocaïne sont éliminés sous forme inchangée. Une fraction pouvant aller jusqu’à 70 % est retrouvée dans les urines sous forme de 4-hydroxy-2-6-xylidine
Cinétique pour certains groupes de patients
Grossesse et allaitement:
La lidocaïne traverse facilement la barrière placentaire et l’équilibre par rapport à la concentration libre est rapide. La liaison aux protéines plasmatiques est plus faible chez le fœtus que chez la mère, ce qui entraîne une concentration plasmatique totale plus faible chez le fœtus.
La lidocaïne est excrétée dans le lait maternel, mais en quantités si faibles qu’elle ne représente aucun risque pour le nourrisson lors de l’utilisation de doses thérapeutiques.
Troubles de la fonction hépatique
En cas d’insuffisance hépatique, le taux de métabolisation peut être réduit de moitié, voire représenter jusqu’à 1/10 des valeurs normales.
Troubles de la fonction rénale
En cas d’insuffisance rénale, la demi-vie est de 2 à 3 heures et une accumulation de métabolites actifs est possible.

Données précliniques

Il existe de nombreuses études sur la toxicité aigüe de la lidocaïne dans différentes espèces animales. Les signes de toxicité ont été des symptômes touchant le SNC, dont également des convulsions d’évolution fatale.
Mutagénicité et carcinogénicité
Les études de mutagénicité avec la lidocaïne ont donné des résultats négatifs. À l’inverse, le métabolite de la lidocaïne, la 2,6-xylidine, pourrait avoir des effets mutagènes chez le rat et éventuellement aussi chez l’être humain. Ces résultats proviennent de tests in vitro dans lesquels ce métabolite a été utilisé à de très fortes concentrations. Par ailleurs, la 2,6-xylidine a présenté un potentiel tumorigène dans une étude de carcinogénicité menée chez le rat avec exposition transplacentaire et traitement postnatal des animaux pendant 2 ans.
La pertinence de ces résultats pour l’être humain ne pouvant pas être exclue avec une sécurité suffisante, la lidocaïne ne devra pas être administrée à de fortes doses pendant une période prolongée.
Toxicité sur la reproduction
Des études de toxicité pour la reproduction de la lidocaïne n’ont pas révélé de potentiel tératogène. Seule une réduction du poids des fœtus a été observée. Des modifications du comportement ont été rapportées dans la progéniture de rates ayant reçu pendant la gestation une dose de lidocaïne voisine de la dose maximale recommandée pour l’être humain.

Remarques particulières

Incompatibilités
Aucune étude de tolérance n’ayant été effectuée, ce médicament ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention EXP sur le récipient.
Stabilité après ouverture
La préparation ne contient pas de conservateurs. La solution est destinée à un usage unique. Jeter toute solution non utilisée.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15 – 25 °C).
Conserver le récipient dans le carton d’origine, à l’abri de la lumière.
Tenir hors de la portée des enfants.

Numéro d’autorisation

42773 (Swissmedic)

Présentation

Xyloneural ampoules de 5 ml: 5: catégorie de remise B
Xyloneural ampoules de 5 ml: 50: catégorie de remise B

Titulaire de l’autorisation

Gebro Pharma AG, 4410 Liestal

Mise à jour de l’information

MARS 2020

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