ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Sano-Tuss, sirop:Dr. Heinz Welti AG, Fabrikation chemisch-pharmazeutischer Produkte
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Guaifenesinum, Codeini phosphas hemihydricus.
Excipients
Sorbitolum 1750 mg/5 ml, Acidum benzoicum (E 210) 5 mg/5 ml, Carmellosum natricum corresp. sodio 4.4 mg/5 ml, Acesulfamum kalicum, Aromatica (crème de caramel), Acidum hydrochloridum, Aqua purificata.
Mise en garde pour diabétiques: 5 ml de sirop contiennent 1.75 g d'hydrates de carbone digestibles.

Indications/Possibilités d’emploi

Pour calmer l'irritation à l'origine de la toux et faciliter l'expectoration.

Posologie/Mode d’emploi

Adultes: 3 à 4 fois par jour 5 à 10 ml.
Sano-Tuss sirop ne convient pas aux enfants ni aux adolescentes de moins de 18 ans.
L'intervalle entre deux doses ne doit pas être inférieur à 4 heures.
Chez les insuffisants hépatiques ou les insuffisants rénaux au stade terminal, les dialysés ainsi que les patients présentant un déficit en CYP2D6, l'intervalle entre les doses doit être augmenté en raison de l'élimination ralentie de la codéine, en réduisant la posologie à 2-3 doses unitaires par jour.
Utiliser la double cuillère mesure jointe à l'emballage; laver et sécher la cuillère après chaque utilisation et entre chaque utilisateur.
Un apport intense de liquide (par ex. tisane, jus de fruits etc.) est recommandé en complément à la prise du médicament.

Contre-indications

Hypersensibilité aux substances actives la codéine et la guaïfénésine selon la composition.
Crise aiguë d'asthme, maladie respiratoire obstructive chronique, insuffisance respiratoire.
Etats avec forte augmentation de la sécrétion de mucus comme par ex. un syndrome d'hypersécrétion.
Traitement par les inhibiteurs de la MAO.
Dépendance aux opiacés.
Parce que la codéine diminue le péristaltisme intestinal et augmente le tonus et la segmentation de l'intestin et peut également augmenter la pression dans le colon, le produit ne doit pas être utilisé en cas de diverticulite et après une intervention viscérale.
Grossesse/allaitement (voir «Grossesse/Allaitement»).
Enfants et adolescents de moins de 18 ans.
Intolérance au fructose, par ex. en cas de déficit héréditaire en fructose-1,6-diphosphatase (le fructose est le résultat de la dégradation de l'édulcorant sorbitol)
La codéine est contre-indiquée chez les patients connus pour être des métaboliseurs ultra-rapides du CYP2D6:
·La codéine est transformée en son métabolite actif morphine par les isoenzymes hépatiques CYP2D6, dont il existe plusieurs polymorphismes génétiques. Les patients avec un phénotype «métaboliseur ultra-rapide du CYP2D6» ont une activité élevée de CYP2D6, de sorte que des taux sériques toxiques de la morphine peuvent se développer même à faible dose. Ces «métaboliseurs ultra-rapides» peuvent présenter des symptômes de surdosage, tels que vertiges, sédation profonde, essoufflement, nausées et vomissements, jusqu'à un arrêt respiratoire et cardiaque.
·Chez les mères allaitantes, qui sont «métaboliseurs ultra-rapides de CYP2D6» et qui suivent un traitement à la codéine, il existe un danger important de surdosage et de décès du nouveau-né par une concentration sérique élevée en morphine. En cas de signes de toxicité aux opioïdes, une surveillance étroite du patient est d'une importance considérable.

Mises en garde et précautions

Avant le début du traitement les causes de la toux seront recherchés et la nécessité d'un traitement spécifique de la maladie sous-jacente sera évaluée, notamment lors d'asthme bronchique, bronchiectasies, cancer des bronches, corps étranger dans les bronches, infection des voies respiratoires, épanchement pleural, insuffisance ventriculaire gauche quelle que soit l'étiologie, embolie pulmonaire.
La prudence s'impose chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou des maladies des voies respiratoires avec sécrétion importante de mucus ainsi que chez ceux présentant des troubles de la conscience.
En particulier aux doses plus élevées, il existe un risque de bronchospasme chez les asthmatiques bronchiques.
A l'apparition d'un bronchospasme ou de réactions d'hypersensibilité, il convient d'arrêter immédiatement le traitement et d'informer le médecin.
Chez les patients avec une toux productive, Sano-Tuss ne doit être utilisé qu'avec prudence car le blocage du réflexe tussigène peut provoquer une congestion indésirable dans le bronches avec risque accru d'infection des voies respiratoires et de bronchospasme.
Par mesure de sécurité, Sano-Tuss ne doit être pris que pendant quelques jours en cas de constipation chronique, d'atteintes accompagnées d'une augmentation de la pression crânienne, d'hypovolémie ou de déficit en CYP2D6.
Si après un traitement de 3-5 jours, l'hypersécrétion de mucus accompagnée de toux ne disparaît pas, n'a pas régressé de manière significative ou s'est aggravée, le médecin doit procéder à une réévaluation du traitement et rechercher la présence éventuelle d'une affection maligne.
En cas de traitement prolongé, les effets indésirables peuvent être considérablement majorés en raison de l'accumulation dans le système nerveux central, en particulier chez les patients présentant un déficit en CYP2D6.
Dépendance médicamenteuse et potentiel d'abus
L'utilisation répétée d'opioïdes peut entraîner le développement d'une tolérance et d'une dépendance physique et/ou psychique. On peut observer l'apparition d'une dépendance iatrogène après l'utilisation d'opioïdes. Comme d'autres opioïdes, Sano-Tuss peut faire l'objet d'abus et il convient de surveiller les signes d'abus et de dépendance chez tous les patients recevant des opioïdes. Les patients présentant un risque accru d'abus d'opioïdes peuvent cependant être adéquatement traités par des d'opioïdes, mais doivent faire l'objet d'une surveillance complémentaire pour détecter les signes de mésusage, d'abus ou de dépendance. L'utilisation répétée de Sano-Tuss peut induire un trouble de l'usage d'opioïdes (TUO). L'abus ou le mésusage intentionnel de Sano-Tuss peut conduire à un surdosage et/ou au décès. Le risque de développer un TUO est accru chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux (parents ou frères et sœurs) de troubles de l'usage de substances (y compris l'alcool), chez les fumeurs ou chez les patients présentant d'autres affections psychiques (p.ex. dépression majeure, troubles anxieux et troubles de la personnalité) dans l'anamnèse. Il convient de surveiller les signes d'un comportement addictif (drug-seeking behaviour) (p.ex. demandes prématurées de renouvellement d'ordonnance). Cela inclut le contrôle de l'utilisation concomitante d'opioïdes et de médicaments psychoactifs (comme les benzodiazépines). Pour les patients présentant des signes et symptômes de troubles de l'usage d'opioïdes, la consultation d'un spécialiste des addictions doit être envisagée.
Dépression respiratoire
Comme pour tous les opioïdes, l'utilisation de Sano-Tuss comporte un risque de dépression respiratoire cliniquement significative. Si elle n'est pas détectée et traitée immédiatement, une dépression respiratoire peut conduire à un arrêt respiratoire et au décès. En fonction de l'état clinique du patient, le traitement d'une dépression respiratoire peut inclure une surveillance étroite, des mesures de soutien et l'administration d'antagonistes des opioïdes. Une dépression respiratoire grave, engageant le pronostic vital ou d'issue fatale peut survenir à tout moment du traitement, mais le risque est maximal au début du traitement et après une augmentation posologique.
Troubles respiratoires liés au sommeil
Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil. L'utilisation opioïdes majore le risque d'ACS de façon dose-dépendante. Chez les patients souffrant d'ACS, une réduction de la dose totale opioïdes doit être envisagée.
Utilisation concomitante de substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central
L'utilisation concomitante d' opioïdes et de benzodiazépines ou d'autres substances ayant un effet dépresseur sur le système nerveux central (SNC) peut entraîner une sédation importante, une dépression respiratoire, un coma ou le décès. Étant donné ces risques, il ne faut administrer de manière concomitante des opioïdes et des benzodiazépines ou d'autres médicaments ayant un effet dépresseur sur le SNC que chez les patients pour lesquels aucune autre option de traitement n'est envisageable. Si l'on décide de prescrire Sano-Tuss en même temps que des benzodiazépines ou d'autres médicaments ayant un effet dépresseur sur le SNC, il convient d'opter pour la posologie minimale efficace et la plus courte durée possible de traitements concomitants. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation (voir rubrique «Interactions»).
Exposition accidentelle
Les patients et les aidants doivent être avertis que sano-Tuss contient un principe actif dans une concentration qui peut être fatale, notamment pour les enfants. Il convient donc de les inviter à conserver toutes les unités de dose hors de portée des enfants et à éliminer correctement toute unité entamée ou non utilisée.
Insuffisance surrénale
Les opioïdes peuvent provoquer une insuffisance surrénale réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes d'une insuffisance surrénale peuvent notamment inclure des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, de la fatigue, une faiblesse, des vertiges ou une pression artérielle basse.
Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
L'utilisation à long terme d'opioïdes peut être associée à une diminution des taux d'hormones sexuelles et à une augmentation du taux de prolactine. Les symptômes incluent une baisse de la libido, une impuissance ou une aménorrhée.
Spasme du sphincter d'Oddi/pancréatite
Les opioïdes peuvent provoquer un dysfonctionnement et un spasme du sphincter d'Oddi, ce qui augmente la pression intrabiliaire et le risque de symptômes des voies biliaires et de pancréatite.
Ce médicament contient 5.0 mg d'acide benzoïque par 5 ml équivalent à 1.0 mg/ml.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 5 ml, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
Ce médicament contient 1750 mg de sorbitol par 5 ml équivalent à 350 mg/ml. Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament. Le sorbitol peut causer une gêne gastro-intestinale et un effet laxatif léger.

Interactions

L'utilisation concomitante d'autres médicaments ayant un effet sur le SNC, p.ex. d'autres opioïdes, les sédatifs comme les benzodiazépines ou les hypnotiques, les anesthésiques généraux, la phénothiazine, les tranquillisants, les myorelaxants, les antihistaminiques avec effet sédatif, les gabapentinoïdes (gabapentine et prégabaline) et l'alcool, peut avoir des effets dépresseurs additifs qui peuvent conduire à une dépression respiratoire, une hypotension, une sédation importante ou un coma, et même parfois être d'issue fatale (voir rubrique «Mises en garde et précautions»).
Un syndrome sérotoninergique peut survenir en cas d'administration concomitante d'opioïdes avec des inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) ou des principes actifs sérotoninergiques comme les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) ou les antidépresseurs tricycliques. Parmi les symptômes d'un syndrome sérotoninergique figurent les modifications de l'état de conscience, l'instabilité du système nerveux autonome, les anomalies neuromusculaires et/ou les symptômes gastro-intestinaux.

Grossesse, allaitement

Grossesse
Les études chez l'animal ont montré des effets indésirables sur le fœtus. Une dépression respiratoire peur se manifester chez le nouveau-né car la codéine traverse la barrière placentaire. C'est pourquoi les femmes enceintes ne doivent pas prendre ces médicaments. L'utilisation prolongée d'opioïdes pendant la grossesse peut entraîner un syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né qui peut engager le pronostic vital s'il n'est pas détecté et traité en temps opportun. Le traitement doit être mené selon les protocoles mis en place par les spécialistes de néonatologie. S'il est nécessaire d'utiliser des opioïdes chez une femme enceinte pendant une période prolongée, il convient d'informer la patiente du risque de syndrome de sevrage des opioïdes chez le nouveau-né et de s'assurer que le traitement adapté est disponible (voir «Contre-indications»).
Allaitement
La codéine ne doit pas être utilisée pendant l'allaitement (voir «Contre-indications»), parce que la codéine passe dans le lait maternel et peut provoquer une dépression respiratoire chez le nourrisson.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Sano-Tuss peut altérer la capacité de réaction des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines, en particulier en cas de consommation concomitante d'alcool.

Effets indésirables

Fréquence: très fréquents (≥1/10), fréquents (<1/10, ≥1/100), occasionnels (<1/100, ≥1/1000), (<1/1000, ≥1/10'000), très rares (<1/10'000).
La plupart des effets indésirables sont attribués à la codéine.
Affections du système immunitaire
Rare: allergies.
Affections psychiatriques
Fréquence inconnue: dépendance.
Dépendance potentielle à la codéine: voir «Mises en garde et précautions».
Affections du système nerveux
Fréquent: légère somnolence, légères céphalées.
Aux doses plus élevées: augmentation du tonus des muscles lisses (intestin, vessie, canaux biliaires).
Rare: sédation, confusion mentale, agitation, vertiges, sécheresse buccale, vomissements.
Affections oculaires
Aux doses plus élevées: troubles de la vision (diminution de la coordination visuelle et motrice, myosis).
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Rare: acouphène.
Affections cardiaques
Aux doses plus élevées: baisse de la tension artérielle, syncopes.
Affections vasculaires
Aux doses plus élevées, à cause d'une libération importante d'histamine: hypotonie, vasodilatation cutanée.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare: dépression respiratoire, bronchospasme; aux doses plus élevées, à cause d'une libération importante d'histamine: bronchoconstriction.
Aux doses plus élevées: dépression respiratoire et (surtout chez les patients avec des troubles préexistants de la fonction pulmonaire) œdème pulmonaire.
Fréquence inconnue: syndrome d'apnée centrale du sommeil.
Affections gastro-intestinales
Fréquent: Constipation, symptômes gastro-intestinaux p.ex. sous forme de nausées et de pesanteur gastrique surtout au début du traitement.
Rare: Diarrhée.
Fréquence inconnue: pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Fréquence inconnue: spasme du sphincter d’Oddi.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Aux doses plus élevées, à cause d'une libération importante d'histamine: érythème, urticaire.
Dans des cas rares et en particulier chez les asthmatiques ou chez les patients atteints d'un urticaire chronique, le principe actif guaïfénésine peut provoquer des réactions cutanées allergiques et dans des cas isolés une sensation de chaleur, une bradycardie et une granulocytopénie.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
En cas de surdosage de Sano-Tuss, la guaïfénésine peut provoquer un relâchement musculaire. Toutefois, les réactions provoquées par la codéine sont prédominantes. Un surdosage de codéine peut se manifester directement (de manière aiguë) mais également à la suite d'un traitement de quelques jours à des doses particulièrement élevées ainsi qu'en présence d'une élimination ralentie et peut provoquer les symptômes suivants: augmentation des effets indésirables mentionnés ci-dessus, en particulier des effets sur le système nerveux central, dépression respiratoire, généralement myosis; souvent également vomissements, céphalées, rétention d'urine et constipation; occasionnellement (surtout chez l'enfant) crampes, très forte somnolence voire stupeur, faiblesse musculaire, peau froide et moite ainsi que parfois bradycardie et chute de la tension artérielle conduisant plus tard à une cyanose, un collapsus circulatoire et un coma.
Des cas de leucoencéphalopathie toxique ont été observés en cas de surdosage d'opioïdes.
Chez l'enfant, le seuil toxique est estimé à 2 mg/kg de poids corporel de codéine en prise unique et un surdosage aigu à 5 mg/kg de codéine en prise unique peut provoquer un décès.
Traitement
Le traitement consiste à rétablir les échanges gazeux par intubation et ventilation assistée ou contrôlée. La dépression respiratoire due à la codéine sera traitée par l'administration d'une dose i.v. appropriée d'un antagoniste des opiacés comme par ex. la naloxone et sera accompagnée simultanément par les mesures nécessaires pour maintenir la respiration. Prière de se rapporter aux informations professionnelles concernant ces spécialités. En cas d'utilisation de naloxone, il convient de tenir compte de sa courte demi-vie.
Une vidange gastrique peut s'avérer utile pour éliminer les restes de substance active non encore absorbés.

Propriétés/Effets

Code ATC
R05FA02
Mécanisme d'action/Pharmacodynamique
La codéine est un alcaloïde de l'opium. En tant que pur agoniste de la morphine, elle élève le seuil absolu de stimulation du centre tussigène dans le bulbe rachidien et calme l'irritation à l'origine de la toux et réduit la fréquence de la toux.
Par ailleurs, la codéine a une action analgésique et antidiarrhéique mais à des doses nettement supérieures à celles qui ont une action antitussive.
La durée d'action d'une dose thérapeutique de codéine est de 4–6 heures. Chez les patients présentant un déficit en CYP2D6, elle peut être nettement plus prolongée (voir «Pharmacocinétique» et «Posologie/Mode d'emploi»).
Du point de vue chimique, la guaïfénésine appartient à la catégorie des dérivés du guaiacol. Elle fluidifie le mucus visqueux au niveau des bronches et favorise son expectoration, ce qui calme l'irritation à l'origine de la toux. La durée d'action d'une dose thérapeutique de guaïfénésine est de 3–6 heures.
Sano-Tuss contient un édulcorant, le sorbitol, qui n'est transformé que lentement en glucose et convient ainsi mieux aux diabétiques.
Efficacité clinique
Aucune information disponible.

Pharmacocinétique

Des données pharmacocinétiques sont disponibles uniquement pour la guaïfénésine et la codéine, aucune n'est disponible pour l'association des substances actives telle qu'elle se présente dans Sano-Tuss.
Guaïfénésine
Absorption
Après administration orale sous forme de solution aqueuse, la guaïfénésine est rapidement et complètement absorbée par le tractus gastro-intestinal.
Distribution
Concentration plasmatique: les concentrations plasmatiques maximales de substance active inchangée de 0,46 µg/ml sont mesurables 15–30 minutes après l'administration d'une dose orale de 100 mg de guaïfénésine.
Liaison aux protéines: 37% en moyenne.
On ignore si la guaïfénésine traverse la barrière placentaire ou passe dans le lait maternel.
Métabolisme
La guaïfénésine est principalement métabolisée dans le foie essentiellement en acide bêta-(2-méthoxyphénoxy) lactique.
Élimination
Demi-vie plasmatique: 1 heure en moyenne.
Excrétion: la guaïfénésine est excrétée sous forme de métabolites rapidement et presque complètement par les reins. 81% de la dose sont détectables dans les urines au bout de 4 heures, et 95% après 24 heures, exclusivement sous forme de métabolites, dont la plus grande partie consiste en acide bêta-(2-méthoxyphénoxy) lactique.
Codéine
Absorption
Après administration orale sous forme de solution aqueuse, le phosphate de codéine est absorbé rapidement par le tractus gastro-intestinal et sa biodisponibilité se situe entre 42% et 71% de la dose.
Distribution
Concentration plasmatique: un pic plasmatique moyen de 32 ng/ml est mesuré 1 heure environ après l'administration d'une dose orale unique de 15 mg de phosphate de codéine, et ce jusqu'à 85% sous forme glucuronidée.
Liaison aux protéines: 25% en moyenne.
Volume de distribution: 3,4 l/kg.
La codéine est rapidement distribuée dans les tissus et se concentre dans les muscles squelettiques ainsi que les reins, poumons, foie et la rate. Par contre, une faible quantité atteint le cerveau dont la majeure partie se lie à différents récepteurs des opioïdes avec une faible affinité.
La codéine passe dans la circulation foetale et des concentrations dose-dépendantes dotées d'effet pharmacodynamique peuvent être atteintes dans le lait maternel.
Métabolisme
La codéine subit un important métabolisme dans le foie dont l'ampleur varie individuellement. Il s'effectue principalement par glucuroconjugaison (10–15% de la dose administrée) ainsi que par N-déméthylation en norcodéine (10–20%) et par O-déméthylation en morphine (5–15%). La norcodéine et la morphine font quant à elles l'objet d'une glucuroconjugaison.
La O-déméthylation de la codéine est médiée par l'isoenzyme CYP2D6 du cytochrome P450 et est ainsi soumise au même polymorphisme génétique que la 4-hydroxylation de la débrisoquine. Environ 10% de la population suisse sont homozygotes pour le gène muté et présentent un déficit en CYP2D6. Le catabolisme de la codéine est fortement ralenti chez ces «métaboliseurs lents».
Élimination
Demi-vie plasmatique: 2–3 heures.
Excrétion: 95% de la dose sont excrétés par voie urinaire dans les 48 heures, dont 5% sous forme de codéine inchangée; toutefois, la majeure partie se trouve sous forme de conjugués et de métabolites.
L'élimination fécale est insignifiante.
Cinétique pour certains groupes de patients
Chez les patients souffrant de maladie hépatique aiguë et chez les personnes présentant un déficit en CYP2D6, le métabolisme de la codéine est fortement ralenti et le principe actif peut accumuler.
Chez les insuffisants rénaux, la demi-vie d'élimination de la codéine est prolongée à 9–18 heures et une élimination également ralentie de la guaïfénésine ne peut pas être exclue lors de limitation de la fonction rénale.

Données précliniques

Aucune donnée préclinique pertinente pour l'utilisation de la préparation n'est disponible.

Remarques particulières

Influence sur les méthodes de diagnostic
La guaïfénésine peut induire des résultats faussement positifs dans le test à l'acide hydroxy-5 indolacétique destiné à déceler une carcinoïdose.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Un flacon intact de Sano-Tuss contient 300 mg de codéine. L'ingestion d'une grande partie ou de la totalité du contenu peut provoquer des signes d'intoxication grave et peut, en particulier chez le petit enfant, entraîner le décès. Le médicament doit dès lors être tenu hors de la portée des enfants.
Conserver le médicament à température ambiante (15-25°C).

Numéro d’autorisation

42968 (Swissmedic)

Présentation

Sano-Tuss, sirop 200 ml [B]

Titulaire de l’autorisation

Dr. Heinz Welti SA, Gebenstorf.

Mise à jour de l’information

Mars 2024.

2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home