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Information professionnelle sur Emovate:GlaxoSmithKline AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Mises en garde et précautions

Emovate ne doit être utilisé qu'en application externe.
Réactions d'hypersensibilité
Les corticostéroïdes peuvent masquer les symptômes d'une réaction cutanée allergique à l'un des composants de la préparation. Les réactions d'hypersensibilité locales (voir «Effets indésirables») peuvent ressembler aux symptômes de l'affection à traiter. La préparation doit être immédiatement arrêtée en cas de survenue de signes d'hypersensibilité.
Le butyrate de clobétasone doit être utilisé avec une prudence particulière chez les patients ayant des antécédents connus d'hypersensibilité aux corticostéroïdes.
Effets systémiques des stéroïdes
Les conséquences possibles d'une absorption systémique accrue de corticostéroïdes topiques sont un hypercorticisme (syndrome de Cushing) et une suppression réversible de l'axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien (HHC), conduisant à une insuffisance surrénalienne secondaire après l'arrêt du traitement. Dans ce cas, le médicament doit être arrêté progressivement, soit par réduction de la fréquence d'application, soit par un remplacement du médicament par un corticostéroïde moins puissant.
Un arrêt brutal du traitement peut également entraîner une insuffisance surrénalienne (voir «Effets indésirables»).
Le risque d'effets systémiques est accru dans le cas d'une insuffisance rénale ou hépatique, d'une hydratation accrue de la couche cornée ainsi que d'applications sur une peau blessée ou d'autres maladies susceptibles de détériorer la fonction de barrière de la peau.
Population pédiatrique
En comparaison avec les adultes, les enfants peuvent absorber des quantités proportionnellement supérieures de corticostéroïdes topiques en raison de l'immaturité de la barrière cutanée et du rapport surface-poids plus élevé chez les enfants que chez les adultes. Les enfants sont exposés à un plus grand risque de développer des effets indésirables tant systémiques que locaux. De manière générale, l'utilisation de stéroïdes moins puissants que chez l'adulte et une durée de traitement inférieure sont donc suffisantes.
Par conséquent, Emovate doit être utilisé avec une prudence particulière chez l'enfant. Dès que la maladie est contrôlée, la fréquence de l'application doit être réduite à la dose efficace la plus faible possible pendant la durée la plus courte possible. Si l'état de la peau se dégrade ou ne s'améliore pas dans les 7 jours, le traitement doit être réévalué.
Chez l'enfant, il convient d'éviter dans la mesure du possible un traitement à long terme continu par des corticostéroïdes topiques, car cela pourrait causer chez eux une inhibition de la fonction surrénalienne, même sans pansement occlusif.
Chez l'enfant en bas âge, les couches peuvent jouer le rôle d'un pansement occlusif en favorisant la résorption.
Effets indésirables visuels
Des troubles visuels peuvent apparaître lors de l'utilisation systémique ou topique (y compris par voie intranasale, inhalée et intra-oculaire) de corticostéroïdes. Si un patient présente des symptômes tels qu'une vision floue ou des troubles de la vision, il convient d'envisager de l'adresser à un ophtalmologue pour clarifier les éventuelles causes des troubles visuels, comprenant entre autres cataracte, glaucome ou des maladies rares telles qu'une choriorétinopathie séreuse centrale (CSCR) dont des cas ont été décrits après l'administration systémique ou topique de corticostéroïdes.
Autres précautions
Après un traitement prolongé par des corticostéroïdes topiques puissants, la peau du visage a tendance à présenter des modifications atrophiques plus marquées que dans d'autres régions du corps. Les corticostéroïdes de puissance moyenne tels que le butyrate de clobétasone ne doivent donc être appliqués sur le visage, dans la région génitale et dans des zones intertrigineuses qu'avec prudence, et ce pendant une semaine au maximum.
Lors d'une application sur les paupières, il faut veiller soigneusement à éviter tout contact du produit avec les yeux.
Les corticostéroïdes topiques sont occasionnellement utilisés pour traiter une dermatite au niveau d'un ulcère de jambe chronique. Cette utilisation peut cependant être associée à une incidence accrue de réactions d'hypersensibilité locales et à un risque plus élevé d'infections locales.
Les lésions cutanées infectées ne doivent pas être traitées par des corticostéroïdes topiques (voir «Contre-indications»). Si en cours de corticothérapie, une lésion cutanée inflammatoire s'infecte, un traitement antimicrobien approprié s'impose. Une propagation de l'infection exige l'arrêt du traitement local par le corticostéroïde ainsi que, le cas échéant, un traitement antimicrobien approprié.
Le milieu chaud et humide régnant dans les plis de la peau ou sous un pansement occlusif favorise les infections bactériennes. Il est donc important de bien désinfecter la peau à chaque changement de pansement. En cas de dermatose infectée, les pansements occlusifs ne doivent en principe pas être utilisés.
L'utilisation continue à long terme ou incorrecte de stéroïdes topiques peut entraîner des effets rebond à la fin du traitement (syndrome de sevrage des stéroïdes topiques, topical steroid withdrawal syndrome). Une forme sévère de l'effet rebond peut se développer sous la forme d'une dermatite accompagnée de rougeurs intenses, de picotements et de brûlures qui peuvent s'étendre au-delà de la zone initialement traitée. La probabilité d'apparition est plus grande lorsque des zones sensibles de la peau comme le visage ou les plis cutanés, sont traitées. Si les troubles initiaux réapparaissent dans les jours ou semaines suivant un traitement réussi, une réaction de sevrage est suspectée (voir «Effets indésirables»). La prudence est recommandée lors d'une réutilisation, et il convient dans ces cas de consulter un spécialiste ou d'envisager un autre traitement.
Le patient doit être informé de n'utiliser ce médicament que pour sa dermatose actuelle et de ne pas le remettre à des tierces personnes.
Excipients
Emovate crème contient de l'alcool cétylstéarylique, un excipient qui peut provoquer des réactions cutanées locales (p. ex.: dermatite de contact).
Emovate crème contient du chlorocrésol, un conservateur qui peut provoquer des réactions allergiques.
Emovate crème contient de la paraffine. Les tissus (vêtements, literie, bandages et pansements, etc.) qui sont entrés en contact avec ces médicaments contenant de la paraffine sont plus facilement inflammables et présentent donc un risque d'incendie et de brûlures sévères. Il faut donc indiquer au patient de ne pas fumer et de ne pas s'approcher de flammes nues pendant l'utilisation d'Emovate. Le lavage des vêtements et de la literie ne permet pas d'éliminer complètement la paraffine.

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