CompositionPrincipes actifs
Naproxène sodique
Excipients
Cellulose microcristalline, povidone K29/32, talc et stéarate de magnésium.
Les noyaux des comprimés pelliculés sont recouverts d’un enrobage d’Opadry YS-1R-4216 (hypromellose E 464, dioxyde de titane E171, carmin d’indigo E132 et macrogol 8000).
Teneur totale en sodium des comprimés pelliculés Apranax: 50 mg
Indications/Possibilités d’emploiApranax est indiqué pour le traitement symptomatique des douleurs aiguës et chroniques en cas de
▪maladies rhumatismales inflammatoires et dégénératives (polyarthrite rhumatoïde, arthrose, spondylarthrite ankylosante);
▪rhumatisme extra-articulaire (bursite, tendinite, lumbago, etc.);
▪dysménorrhée;
▪douleurs postopératoires et post-traumatiques;
▪crise de goutte;
▪forme juvénile de la polyarthrite rhumatoïde.
Posologie/Mode d’emploiGénéralités
Les comprimés pelliculés peuvent être divisés en deux pour réduire la dose de moitié (= 275 mg) en utilisant la rainure de fragmentation gravée.
On peut diminuer les effets indésirables au minimum en administrant la dose efficace la plus faible, pendant le temps le plus court possible nécessaire pour maîtriser les symptômes (voir «Mises en garde et précautions»).
Posologie usuelle
Adultes
Arthropathies rhumatismales inflammatoires et dégénératives: dose d'attaque et en cas de poussée aiguë: La dose initiale recommandée est de 550 mg, suivie de 275 mg toutes les 6 à 8 heures suivant les besoins. La dose d'entretien est de 550-1 100 mg/jour, selon l'intensité des douleurs.
Rhumatisme extra-articulaire, douleurs postopératoires et post-traumatiques: une dose journalière de 1 100 mg s'avère généralement efficace. La posologie doit être adaptée aux besoins individuels, mais ne doit pas dépasser 1 375 mg/jour.
La dose journalière peut être administrée en une seule fois, le soir, ou en deux fois, à douze heures d'intervalle.
Dysménorrhée: la dose initiale recommandée est de 550 mg, suivie de 275 mg toutes les 6 à 8 heures pendant 3-4 jours.
Crise de goutte: la dose initiale recommandée est de 825 mg, suivie de 275 mg toutes les 8 heures.
Enfants (de plus de 2 ans)
L'innocuité et l'efficacité d'Apranax ne sont pas attestées chez les enfants de moins de 2 ans.
Forme juvénile de la polyarthrite rhumatoïde: la posologie recommandée est de 10 mg/kg de poids corporel/jour en deux prises, à 12 heures d'intervalle.
En cas de douleurs et de fièvre chez les enfants de plus de 2 ans: la dose initiale recommandée est de 10 mg/kg de poids corporel/jour, la dose d'entretien recommandée est comprise entre 2,5 et 5 mg/kg avec des intervalles de 8 heures. Ne pas dépasser une dose totale journalière de 15 mg/kg.
Instructions posologiques particulières
Chez les patients souffrant d'une affection hépatique ou rénale ainsi que chez les patients âgés, la posologie doit être établie avec prudence, en commençant par la plus petite dose efficace. Chez les patients souffrant d'une affection rénale, il est recommandé de surveiller la créatinine sérique et/ou la clairance de la créatinine.
Il n'est pas recommandé d'administrer Apranax à des patients qui présentent une clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min avant le début du traitement, car une accumulation de métabolites du naproxène a été observée chez des insuffisants rénaux sévères et chez des patients dialysés.
Mode correct d'administration
Avaler les comprimés pelliculés sans les croquer, avec un peu de liquide.
Contre-indications▪Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients selon la rubrique «Composition».
▪Anamnèse de bronchospasme, d'urticaire ou de symptômes semblables à une manifestation allergique après prise d'acide acétylsalicylique ou d'autres antiinflammatoires non stéroïdiens.
▪Troisième trimestre de la grossesse (voir «Grossesse, allaitement»).
▪Ulcère gastriques ou duodénal actif ou antécédents d'ulcère gastrique ou duodénal, saignements gastro-intestinaux ou perforation.
▪Maladies intestinales inflammatoires (p.ex. maladie de Crohn, colite ulcéreuse).
▪Insuffisance hépatique sévère (classe C de la classification de Child-Pugh).
▪Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite).
▪Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min).
▪Insuffisance cardiaque sévère (NYHA III-IV).
▪Traitement de douleurs post-opératoires après un pontage coronarien (ou après utilisation d'une machine cœur-poumons).
▪Enfants de moins de 2 ans.
Mises en garde et précautionsMise en garde générale pour l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens systémiques
Des perforations, des ulcères et des saignements gastro-intestinaux peuvent être observés chez des patients traités avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), sélectifs de la COX-2 ou non. Ces effets indésirables peuvent survenir à tout moment, sans signes annonciateurs ni antécédents connus. Pour réduire ce risque, il convient donc d'administrer la dose efficace la plus faible, pendant une durée de traitement aussi courte que possible.
Des études contrôlées contre placebo ont mis en évidence pour certains inhibiteurs sélectifs de la COX-2 une augmentation du risque de complications cardio-vasculaires et cérébrovasculaires thrombotiques. Mais on ignore pour l'heure si ce risque est en corrélation directe avec la sélectivité COX-1/COX-2 des AINS. Étant donné qu'aucune donnée issue d'études cliniques comparables n'est actuellement disponible pour naproxène à la posologie maximale et dans le cadre d'un traitement à long terme, une augmentation analogue du risque ne peut être exclue. Par conséquent, jusqu'à ce que de telles données soient disponibles, le naproxène ne doit être administré qu'après évaluation minutieuse du rapport bénéfice/risque en cas de cardiopathie ischémique avérée, de maladies cérébrovasculaires, d'artériopathies obstructives périphériques ou aux patients présentant d'importants facteurs de risques cardiovasculaires (p.ex. hypertension, hyperlipidémie, diabète sucré, tabagisme). Tenant compte de ce risque, il convient d'administrer la dose efficace la plus faible, pendant une durée de traitement aussi courte que possible.
Les effets rénaux des AINS incluent la rétention hydrique avec œdèmes et/ou hypertension artérielle. Chez les patients présentant des troubles de la fonction cardiaque et d'autres états qui les prédisposent à la rétention hydrique, le naproxène ne devrait donc être utilisé qu'avec prudence. Celle-ci est également de rigueur chez les patients qui prennent simultanément des diurétiques ou des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine et en cas de risque élevé d'hypovolémie.
Ulcères gastro-intestinaux, hémorragies et perforations
Chez les patients présentant des antécédents d'affections gastro-intestinales, Apranax ne doit être administré que sous étroite surveillance.
Comme c'est le cas avec d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, la fréquence et l'intensité des complications gastro-intestinales sous Apranax peuvent augmenter à mesure que la dose augmente et que le traitement se prolonge.
Des hémorragies, ulcères ou perforations gastro-intestinales potentiellement mortelles ont été signalés à tout moment du traitement, quels que soient les anti-inflammatoires non stéroïdiens utilisés, y compris Apranax. Ces effets indésirables sont survenus avec ou sans symptômes d'alerte préalables ou antécédents d'évènements gastro-intestinaux sévères. Les études menées jusqu'ici n'ont pas fourni d'indications sur un sous-groupe de patients qui ne serait pas exposé au risque de maladie ulcéreuse ou d'hémorragies.
Chez les personnes âgées, les effets indésirables des anti-inflammatoires non stéroïdiens surviennent plus souvent; ce sont alors surtout des hémorragies et des perforations gastro-intestinales pouvant conduire au décès.
Les patients affaiblis semblent moins bien supporter les maladies ulcéreuses et les hémorragies que les autres. La plupart des évènements gastro-intestinaux ayant engagé le pronostic vital, en lien avec l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, ont touché des patients âgés et/ou affaiblis. Le risque d'hémorragies, d'ulcères ou de perforations gastro-intestinales augmente avec la dose d'anti-inflammatoires non stéroïdiens; il augmente également chez les patients qui ont des antécédents d'ulcères, en particulier lorsqu'une complication telle qu'une hémorragie ou une perforation se manifeste (voir «Contre-indications»), ainsi que chez les patients âgés. Chez ces patients, on débutera le traitement par la dose la plus faible possible. Pour ces patients, il faut envisager un traitement associé avec des gastroprotecteurs (p. ex: misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons); la même recommandation vaut pour les patients qui nécessitent un traitement associé par acide acétylsalicylique faiblement dosé ou par d'autres médicaments, susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir «Interactions»).
Les patients avec des antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux – surtout les patients âgés – doivent annoncer tous les symptômes inhabituels qui surviennent dans la région abdominale (en particulier les hémorragies gastro-intestinales); ceci particulièrement en début de traitement. En cas d'hémorragies ou d'ulcères gastro-intestinaux chez des patients sous Apranax, on interrompra le traitement.
La prudence est de mise chez des patients qui reçoivent des médicaments associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcérations ou d'hémorragies. Ces médicaments sont les corticostéroïdes oraux, les anticoagulants du type coumarinique, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ainsi que les inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire (p. ex: acide acétylsalicylique) (voir «Interactions»).
Répercussions sur les reins
Des cas d'insuffisance rénale, de défaillance rénale, de néphrite interstitielle aiguë, d'hématurie, de protéinurie et de nécrose papillaire ainsi que des cas isolés de syndrome néphrotique ont été rapportés lors de l'utilisation de médicaments contenant du naproxène.
La prudence est de rigueur chez les patients dont l'affection entraîne une diminution du volume sanguin et/ou de l'irrigation rénale et chez qui les prostaglandines rénales favorisent la perfusion rénale. Chez ces patients, l'administration de produits contenant du naproxène et d'autres AINS peut entraîner une diminution dose-dépendante de la synthèse des prostaglandines dans le rein et déclencher une décompensation rénale manifeste ou une défaillance rénale. Le risque est majeur chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale, une hypovolémie, une insuffisance cardiaque, des troubles de la fonction hépatique ou un syndrome de perte de sel, chez les patients traités par des diurétiques, inhibiteurs de l'ECA ou antagonistes des récepteurs de l'angiotensine et chez les patients âgés. Les préparations à base de naproxène doivent être utilisées avec la plus extrême prudence chez de tels patients. Il est recommandé de surveiller la créatinine sérique et/ou la clairance de la créatinine et les patients doivent être suffisamment hydratés. Afin de prévenir le risque d'une accumulation excessive des métabolites du naproxène chez ces patients, il convient d'envisager de réduire la dose journalière.
Compte tenu de la forte liaison du naproxène aux protéines, l'hémodialyse n'abaisse pas la concentration plasmatique du produit.
Effets indésirables hématologiques
Le naproxène réduit l'agrégation plaquettaire et prolonge le temps de saignement. Cet effet doit être pris en considération lors de la détermination du temps de saignement.
Les patients présentant des troubles de la coagulation ou recevant des médicaments qui perturbent l'hémostase doivent être étroitement surveillés lors du traitement par des produits contenant du naproxène. En cas de risque hémorragique élevé ou d'anticoagulothérapie (p.ex. par des dérivés du dicoumarol), l'administration concomitante de produits contenant du naproxène peut accroître la tendance aux hémorragies.
Réactions anaphylactiques (anaphylactoïdes)
Selon les sujets, des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir.
Des réactions anaphylactoïdes peuvent apparaître, que les patients présentent ou non une hypersensibilité connue à l'acide acétylsalicylique, à d'autres AINS ou à des médicaments contenant du naproxène.
De telles réactions peuvent aussi survenir chez des personnes qui ont des antécédents d'œdème de Quincke, de réactions bronchospastiques (p. ex: asthme), de rhinite et de polypes nasaux. Des réactions anaphylactoïdes peuvent – comme par exemple l'anaphylaxie – conduire au décès.
Un bronchospasme peut se produire chez les patients présentant ou ayant présenté un asthme bronchique, des allergies ou une hypersensibilité à l'acide acétylsalicylique.
Répercussions sur le foie
Comme c'est généralement le cas avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens, une augmentation d'une ou de plusieurs valeurs hépatiques peut se produire.
De graves réactions hépatiques, y compris ictère et hépatite, ont été signalées dans le cadre de l'administration de ce produit, comme avec d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens. Des cas de réactivité croisée ont également été rapportés.
Répercussions sur les yeux
Dans de rares cas, des effets indésirables au niveau des yeux – notamment papillite, névrite rétrobulbaire et œdème papillaire – ont été signalés chez des utilisateurs d'AINS, y compris de naproxène, sans qu'une relation causale ait pu être établie. Aussi, les patients qui développent des troubles de la vision sous traitement par des produits contenant du naproxène doivent se soumettre à un contrôle ophtalmologique.
Rétention liquidienne et sodée en cas de maladies cardiovasculaires et œdèmes périphériques
Bien qu'aucune rétention sodée n'ait été observée dans les études du métabolisme, il se pourrait que les patients dont la fonction cardiaque est fragile ou perturbée soient exposés à un risque accru lorsqu'ils prennent du naproxène.
Des œdèmes périphériques ont été observés chez quelques patients qui ont pris Apranax ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Répercussions cardiovasculaires et cérébrovasculaires
Chez les patients souffrant d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée à l'anamnèse, il est nécessaire d'exercer une surveillance appropriée, car des cas de rétention liquidienne et d'œdèmes ont été signalés lors de traitements avec des anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Des données provenant d'essais cliniques et des données épidémiologiques indiquent que l'utilisation d'inhibiteurs de la COX-2 et de quelques AINS (surtout à hautes doses et sur de longues durées) pourrait être associée à un risque légèrement plus élevé d'accidents thromboemboliques artériels (p. ex: infarctus du myocarde ou attaque cérébrale). Bien que des données suggèrent que l'utilisation de naproxène (1 000 mg/j) pourrait être associée à un risque plus faible, il n'est pas possible d'exclure un certain risque.
On ne traitera les patients avec hypertension non contrôlée, insuffisance cardiaque, cardiopathie ischémique et/ou maladie cérébrovasculaire pré-existantes avec du naproxène qu'après une évaluation soigneuse.
Réactions cutanées
Des réactions cutanées graves, dont certaines potentiellement mortelles, notamment la dermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson, le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS), ainsi que le syndrome de Lyell, ont été très rarement signalées en rapport avec l'administration d'AINS (voir «Effets indésirables»). Le risque de survenue de telles réactions semble être le plus grand en début de traitement et, dans la plupart des cas, ces réactions cessent dans le mois qui suit le début du traitement. A l'apparition d'éruptions et d'altérations des muqueuses ou aux premiers signes d'une réaction d'hypersensibilité, on interrompra le traitement par Apranax.
Dans de rares cas, des réactions de photosensibilité peuvent se produire. L'exposition au soleil (rayons UV) doit donc être réduite autant que possible pendant le traitement par naproxène.
Association à d'autres AINS
L'association de produits contenant du naproxène avec d'autres AINS n'est pas recommandée, car il existe un risque cumulé de graves effets indésirables dus aux AINS.
Précautions chez le patient âgé et chez l'enfant
Chez les personnes âgées, la concentration plasmatique du naproxène non lié aux protéines est augmentée, bien que la concentration totale reste inchangée. Par conséquent, la prudence est de mise lors de l'administration de fortes doses d'Apranax chez les patients âgés. Les effets indésirables des anti-inflammatoires non stéroïdiens surviennent plus fréquemment dans ces cas-là; en l'occurrence, il s'agit surtout d'hémorragies et de perforations gastro-intestinales pouvant conduire au décès. Chez les personnes âgées, la clairance est diminuée. Il est recommandé d'administrer le médicament à faible posologie (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
L'utilisation d'Apranax est contre-indiquée chez les enfants de moins de 2 ans.
Précautions concernant la fécondité
A l'instar de tous les principes actifs dont on sait qu'ils inhibent la synthèse de la cyclo-oxygénase/des prostaglandines, le naproxène peut influer sur la fertilité. L'utilisation de naproxène est donc déconseillée chez les femmes qui souhaitent avoir un enfant. L'arrêt du traitement par le naproxène doit être envisagé chez les femmes faisant l'objet d'une analyse de la fertilité.
Patients suivant un régime pauvre en sel
Ce médicament contient 50 mg de sodium par comprimé pelliculé, ce qui correspond à 2,5 % de l'apport maximal quotidien en sodium alimentaire de 2 g recommandé par l'OMS pour un adulte.
InteractionsInteractions pharmacocinétiques/pharmacodynamiques
L'administration concomitante d'antiacides ou de cholestyramine ainsi que la prise alimentaire concomitante peuvent retarder l'absorption du naproxène mais n'ont pas d'influence sur l'ampleur de celle-ci.
En raison de la forte liaison du naproxène à l'albumine plasmatique, des interactions sont théoriquement possibles avec d'autres médicaments liant l'albumine, p.ex. les anticoagulants de type coumarinique, les sulfonylurées, les hydantoïnes, d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens et l'acide acétylsalicylique. Les patients sous traitement concomitant avec des hydantoïnes (phénytoïne), des sulfamides ou des sulfonylurées doivent être soigneusement surveillés en vue d'une éventuelle adaptation de la dose.
Bien que les études cliniques n'aient fait apparaître aucune interaction significative entre le naproxène et les anticoagulants à base de coumarine ou les sulfonylurées, la prudence est de rigueur du fait que des interactions avec des produits appartenant au même groupe ont été observées. Par exemple, des anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent potentialiser l'effet des anticoagulants de type coumarinique. Le naproxène réduit l'agrégation plaquettaire et prolonge le temps de saignement. Il convient de tenir compte de cet effet dans la détermination du temps de saignement.
L'administration simultanée de probénécide augmente les taux plasmatiques du naproxène et allonge sa demi-vie biologique.
La prudence est de rigueur en cas d'administration concomitante d'Apranax et de méthotrexate, étant donné que le naproxène et d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens ont entraîné chez un modèle animal une diminution de la sécrétion tubulaire du méthotrexate, ce qui pourrait renforcer sa toxicité.
En outre, le naproxène peut diminuer l'effet antihypertenseur des bêtabloquants, inhibiteurs de l'ECA et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine.
La co-administration d'AINS et d'inhibiteurs de l'ECA ou antagonistes des récepteurs de l'angiotensine peut augmenter le risque d'insuffisance rénale, en particulier chez les patients ayant une fonction rénale diminuée (voir «Mises en garde et précautions»).
Il a été signalé que l'effet natriurétique du furosémide est inhibé par quelques produits de cette classe.
Une inhibition de la clairance rénale du lithium, entraînant des concentrations accrues de lithium dans le plasma, a également été rapportée.
Le risque d'hémorragies gastro-intestinales (voir «Mises en garde et précautions») est accru lorsque des inhibiteurs de l'agrégation plaquettaire et des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (SSRI) sont associés à des anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Grossesse, allaitementGrossesse
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir une incidence négative sur la grossesse ainsi que sur le développement embryonnaire et fœtal. Selon certaines données tirées d'études épidémiologiques, l'administration d'inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine au début de la grossesse accroît en effet le risque de fausses couches, de malformations cardiaques et de gastroschisis. L'on présume que ce risque est proportionnel à la dose administrée et à la durée du traitement.
Chez les animaux, il est prouvé que l'administration d'inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires ainsi que de la létalité embryo-fœtale. En outre, une incidence accrue de différentes malformations, cardiovasculaires notamment, a été rapportée chez les animaux qui avaient reçu un inhibiteur de la synthèse de la prostaglandine pendant la phase de l'organogenèse.
Pendant les premier et deuxième trimestres de la grossesse, le naproxène ne devrait être administré qu'en cas de nécessité absolue. Si le naproxène est donné à une femme qui envisage une grossesse ou qui en est au premier ou au deuxième trimestre de sa grossesse, la dose devrait être aussi faible et la durée du traitement aussi courte que possible.
Oligoamnios/insuffisance rénale néonatale/rétrécissement du canal artériel
La prise d'AINS, y compris de naproxène, à partir de la 20e semaine de grossesse peut entraîner des troubles de la fonction rénale chez le fœtus pouvant provoquer un oligoamnios et, dans certains cas, une insuffisance rénale néonatale. Ces effets indésirables surviennent en moyenne après plusieurs jours ou semaines de traitement, bien qu'un oligoamnios ait déjà été rapporté 48 heures après le début du traitement par AINS dans de rares cas. Un oligoamnios est souvent, mais pas toujours, réversible à l'arrêt du traitement. Les complications d'un oligoamnios prolongé peuvent par exemple inclure des contractures des membres et un retard de maturation pulmonaire. Certains cas d'insuffisance rénale néonatale signalés après la mise sur le marché ont nécessité des procédures invasives comme une exsanguino-transfusion ou une dialyse.
En outre, suite au traitement, un rétrécissement du canal artériel a été observé pendant le deuxième trimestre. Il s'est résolu dans la plupart des cas après interruption du traitement. Une surveillance échographique du liquide amniotique et du cœur du fœtus doit être envisagée si le traitement par le naproxène dure plus de 48 heures. La prise de naproxène doit être interrompue en cas de survenue d'un oligoamnios ou d'un rétrécissement du canal artériel, et un examen de suivi doit être effectué conformément à la pratique clinique.
Le naproxène est contre-indiqué pendant le troisième trimestre de la grossesse. Tous les inhibiteurs de la synthèse de la prostaglandine peuvent:
exposer le fœtus aux risques suivants:
▪toxicité cardio-pulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire);
▪atteintes rénales allant jusqu'à la défaillance rénale et l'oligohydramniose.
exposer la mère et l'enfant aux risques suivants:
▪allongement potentiel du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant intervenir même après administration de doses très faibles;
▪inhibition des contractions utérines retardant ou allongeant l'accouchement.
Allaitement
Les AINS passent dans le lait maternel. Par mesure de précaution, le naproxène ne doit donc pas être pris par les femmes qui allaitent. Si le traitement s'avère indispensable, il convient alors de nourrir l'enfant au biberon. Le naproxène passe dans le lait maternel en petites quantités (concentration d'environ 1 % de la concentration de naproxène dans le plasma).
Fertilité
L'utilisation de naproxène peut avoir un impact négatif sur la fertilité féminine et n'est dès lors pas recommandée aux femmes qui envisagent une grossesse. L'arrêt du naproxène devrait également être envisagé chez les femmes qui ne parviennent pas à débuter une grossesse ou qui subissent des tests d'infertilité.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesChez certains patients, la prise de naproxène peut entraîner une somnolence, des vertiges, des insomnies ou des dépressions. C'est pourquoi la prudence est de rigueur en cas d'activités nécessitant une attention accrue (conduite de véhicules, commande de machines).
Effets indésirablesLes effets indésirables sont classés par fréquence, en commençant par l'effet indésirable le plus fréquent. La fréquence doit être indiquée comme suit: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100, < 1/10), «occasionnels» (≥1/1 000, < 1/100), «rares» (≥1/10 000, < 1/1 000), «très rares» (< 1/10 000) et fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Pour chaque fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravité décroissante.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Occasionnels: agranulocytose, anémie aplasique, éosinophilie, anémie hémolytique, leucopénie, thrombopénie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Occasionnels: hyperkaliémie
Affections psychiatriques
Occasionnels: dépression, troubles du sommeil, rêves anormaux.
Affections du système nerveux
Très fréquents: céphalées (15 %).
Fréquents: étourdissements, somnolence, vertiges.
Occasionnels: méningite aseptique, troubles de la fonction cognitive, altération de la concentration, faiblesse musculaire.
Affections oculaires
Fréquents: troubles de la vision.
Occasionnels: opacités cornéennes, papillite, névrite rétrobulbaire et œdème papillaire.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquents: acouphènes, troubles de l'audition.
Occasionnels: baisse de l'audition.
Affections cardiaques
Fréquents: palpitation.
Occasionnels: insuffisance cardiaque, œdème pulmonaire.
Affections vasculaires
Occasionnels: hypertension, angéite.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnels: dyspnée, asthme, pneumonie à éosonophiles.
Affections gastro-intestinales
Très fréquents: dyspepsie (14 %).
Fréquents: douleurs abdominales, constipation, pyrosis, nausées, diarrhée, stomatite.
Occasionnels: valeurs hépatiques anormales, colite, œsophagite, hémorragies et/ou perforations gastro-intestinales, hématémèse, hépatites (dont quelques-unes à issue fatale), ictère, melæna, ulcères gastro-intestinaux non peptiques, pancréatite, ulcères peptiques, stomatite ulcéreuse, vomissements.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquents: petits saignements cutanés (ecchymoses), démangeaisons (prurit), dermatite, purpura, sudation.
Occasionnels: alopécie, syndrome de Lyell, érythème polymorphe, érythème noueux, érythème pigmenté fixe, lichen plan, réaction pustuleuse, éruptions cutanées, lupus érythémateux disséminé, syndrome de Stevens-Johnson, urticaire, réactions de photosensibilité, y compris de plus rares cas évoquant une porphyrie cutanée tardive (pseudoporphyrie) ou une épidermolyse bulleuse. En cas de fragilité cutanée, de formation de vésicules ou d'autres symptômes évoquant une pseudoporphyrie, arrêter le traitement et surveiller le patient.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Occasionnels: convulsions, douleurs musculaires.
Affections du rein et des voies urinaires
Occasionnels: hématurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, néphropathie, insuffisance rénale, nécrose papillaire, augmentation de la créatinine sérique.
Troubles généraux
Fréquents: œdème, soif.
Occasionnels: réactions anaphylactoïdes, œdème de Quincke, pyrexie (frissons et fièvre), sensation de mal-être.
Effets indésirables identifiés après la mise sur le marché
Les effets indésirables suivants ont été signalés lors de l'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et de naproxène:
Affections hématologiques et du système lymphatique: agranulocytose, anémie aplasique, éosinophilie, anémie hémolytique, leucopénie, thrombopénie.
Affections du système immunitaire: réactions anaphylactoïdes
Troubles du métabolisme et de la nutrition: hyperkaliémie:
Affections psychiatriques: dépression, rêves anormaux, troubles du sommeil.
Affections du système nerveux: vertiges, somnolence, céphalées, étourdissements, névrite rétrobulbaire, troubles cognitifs, altération de la concentration, méningite aseptique.
Affections oculaires: troubles de la vision, opacités cornéennes, papillite et œdème papillaire.
Affections de l'oreille et du labyrinthe: troubles de l'audition, acouphènes, vertiges.
Affections cardiaques: palpitations, insuffisance cardiaque en rapport avec un traitement par des anti-inflammatoires non stéroïdiens, insuffisance cardiaque décompensée.
Affections vasculaires: hypertension, angéite.
Des données provenant d'essais cliniques et des données épidémiologiques indiquent que l'utilisation d'inhibiteurs de la COX-2 et de quelques AINS (surtout à hautes doses et sur de longues durées) pourrait être associée à un risque légèrement plus élevé d'accidents thromboemboliques artériels (p. ex: infarctus du myocarde ou attaque cérébrale). Bien que des données suggèrent que l'utilisation de naproxène (1 000 mg/j) pourrait être associée à un risque plus faible, il n'est pas possible d'exclure un certain risque.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: dyspnée, œdème pulmonaire, asthme, pneumonie à éosinophiles.
Affections gastro-intestinales: inflammations, hémorragies gastro-intestinales parfois mortelles, surtout chez les patients âgés, ulcérations, perforation et obstruction du tube digestif supérieur ou inférieur (voir «Mises en garde et précautions»). Pyrosis, nausées, œsophagite, vomissements, diarrhée, flatulences, constipation, dyspepsie, douleurs abdominales, melaena, hématémèse, stomatite, aggravation d'une colite et de la maladie de Crohn (voir «Mises en garde et précautions»). Pancréatite, gastrite.
Affections hépatobiliaires: hépatite (quelques cas d'hépatite ont été mortels), ictère, anomalies des tests de la fonction hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané: ecchymoses, démangeaisons (prurit), purpura, exanthème, sudation, alopécie, nécrolyse épidermique, très rarement syndrome de Lyell, érythème polymorphe, réactions cutanées bulleuses, y compris syndrome de Stevens-Johnson, syndrome DRESS, érythème noueux, érythème pigmenté fixe, lichen plan, pustules, éruptions cutanées, lupus érythémateux disséminé, urticaire, réactions de photosensibilité, y compris de plus rares cas évoquant une porphyrie cutanée tardive (pseudoporphyrie) ou une épidermolyse bulleuse, ainsi qu'œdème de Quincke.
En cas de fragilité cutanée, de formation de vésicules ou d'autres symptômes évoquant une pseudoporphyrie, arrêter le traitement et surveiller le patient.
Affections musculo-squelettiques et systémiques: douleurs musculaires, faiblesse musculaire, convulsions.
Affections du rein et des voies urinaires: hématurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, néphropathie, insuffisance rénale, nécrose papillaire, augmentation de la créatinine sérique.
Affections des organes de reproduction et du sein: infertilité chez la femme.
Troubles généraux: œdème, sensation de soif, pyrexie (frissons et fièvre), sensation de mal-être.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageSymptômes
Un surdosage important de naproxène peut entraîner les manifestations suivantes: étourdissements, somnolence, douleurs épigastriques, douleurs abdominales, troubles digestifs, nausées, troubles temporaires de la fonction hépatique, hypoprothrombinémie, troubles de la fonction rénale, acidose métabolique, apnée, désorientation et vomissements. Étant donné qu'Apranax est parfois rapidement absorbé, des concentrations sanguines élevées sont possibles peu après l'administration. Chez quelques rares patients, des convulsions ont été observées, mais leur lien avec le naproxène est incertain.
Des hémorragies gastro-intestinales peuvent survenir. Hypertension, insuffisance rénale aigüe, dépression respiratoire et coma peuvent se manifester après ingestion d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, mais sont rares.
Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées après la prise de doses thérapeutiques d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, elles peuvent survenir après un surdosage.
Traitement
Après un surdosage aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, on administrera au patient un traitement symptomatique et de soutien. Il n'existe pas d'antidote spécifique. Il peut être indiqué d'empêcher que les patients n'en absorbent davantage (p.ex. à l'aide de charbon actif) lorsque les patients présentent des symptômes dans les 4 heures suivant l'ingestion des AINS ou qu'ils les ont pris en surdose importante. Compte tenu de leur forte liaison aux protéines, la diurèse forcée, l'alcalinisation de l'urine, l'hémodialyse ou l'hémoperfusion ne sont parfois pas appropriées.
Propriétés/EffetsCode ATC
M01AE02
Mécanisme d'action
Apranax possède de puissantes propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et antipyrétiques. Le naproxène sodique, dérivé non stéroïdien de l'acide propionique, inhibe la synthèse des prostaglandines. Le sel sodique de la substance active est rapidement et complètement absorbé, de sorte que l'effet analgésique se manifeste déjà 15 à 30 minutes après l'administration orale.
Pharmacodynamique
Voir «Mécanisme d'action»
Efficacité clinique
Aucune donnée disponible.
PharmacocinétiqueAbsorption
Le naproxène sodique est rapidement et complètement absorbé dans le tractus gastro-intestinal. Des concentrations plasmatiques significatives sont enregistrées en l'espace de 20 minutes et les concentrations maximales sont atteintes 1-2 heures après l'administration orale. La prise simultanée de nourriture peut retarder l'absorption du naproxène sodique, mais n'a pas d'influence sur l'ampleur de celle-ci.
Distribution
Le volume de distribution du naproxène est de 0,16 L/kg. La substance active se lie à plus de 99 % à l'albumine sérique. À des doses supérieures à 500 mg/jour, l'augmentation de la concentration plasmatique n'est plus proportionnelle, car la clairance augmente lors de l'administration de doses élevées, en raison de la saturation de la liaison aux protéines. En revanche, l'augmentation de naproxène non lié reste proportionnelle à la dose administrée.
Le naproxène passe dans la synovie, franchit la barrière placentaire et a été mis en évidence dans le lait de femmes en période d'allaitement à des concentrations correspondant environ à 1 % de la concentration plasmatique.
Métabolisme
Dans le foie, le naproxène est principalement métabolisé en 6-O-déméthyl-naproxène.
Élimination
Environ 95 % de la dose administrée sont éliminés dans l'urine sous forme de naproxène inchangé, de 6-O-déméthyl-naproxène inactif ou de conjugués du naproxène. De faibles quantités (≤3 %) sont éliminées dans les selles.
La clairance du naproxène est d'environ 0,13 mL/min/kg. La demi-vie biologique dans le plasma est d'environ 14 heures.
Cinétique pour certains groupes de patients
Insuffisance rénale
Étant donné que le naproxène et ses métabolites sont principalement éliminés par les reins, une accumulation du produit est théoriquement possible en cas d'insuffisance rénale. Chez les patients présentant un trouble grave de la fonction rénale, l'élimination du naproxène est réduite.
Chez ces patients (clairance de la créatinine < 10 mL/min), l'élimination du naproxène est toutefois plus importante que ce que laisserait supposer l'ampleur de l'insuffisance rénale.
Enfants
Chez l'enfant de 5 à 16 ans, le profil pharmacocinétique du naproxène est similaire à celui constaté chez l'adulte, bien que l'élimination chez l'enfant intervienne généralement plus rapidement que chez l'adulte. La pharmacocinétique du naproxène n'a pas été étudiée chez l'enfant de moins de 5 ans.
Données précliniquesCarcinogénicité
Le naproxène a été administré chez le rat Spague-Dawley, conjointement avec la nourriture, à des doses de 8, 16 et 24 mg/kg/jour pendant 24 mois. Il ne s'est pas avéré cancérogène chez le rat.
Mutagénicité
Aucune mutagénicité n'a été mise en évidence dans des souches de Salmonella typhimurium (5 lignées cellulaires) et de Saccharomyces cerevisiae (1 lignée cellulaire), ni dans des tests sur le lymphome murin.
Fertilité
L'administration orale de naproxène à raison de 30 mg/kg/jour à des rats mâles et de 20 mg/kg/jour à des rats femelles n'a mis en évidence aucune influence sur la fertilité.
Tératogénicité
Lors de l'administration orale de doses de 20 mg/kg/jour pendant l'organogenèse, le naproxène n'a fait preuve d'aucune tératogénicité chez le rat et le lapin.
Reproduction périnatale/postnatale
L'administration orale de naproxène à des rats femelles en gestation, à des doses de 2, 10 et 20 mg/kg/jour pendant le troisième trimestre, a entraîné des difficultés lors de la mise bas. Il s'agit là d'un effet connu de cette classe de substances, qui a également été mis en évidence avec l'acide acétylsalicylique et l'indométacine.
Remarques particulièresInfluence sur les méthodes de diagnostic
Etant donné qu'Apranax peut interférer par artéfact avec certains dosages des 17-cétostéroïdes, il importe d'interrompre le traitement 48 heures avant un examen de la fonction surrénalienne. Apranax peut également interférer avec le dosage urinaire de l'acide 5-hydroxyindole-acétique.
Apranax entraîne une inhibition de l'agrégation plaquettaire et prolonge le temps de saignement. Cet effet doit être pris en considération lors de la détermination du temps de saignement.
Stabilité
Ce médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne pas conserver au-dessus de 25 °C.
Numéro d’autorisation43428 (Swissmedic).
PrésentationApranax comprimés pelliculés à 550 mg (sécables): boîtes de 20 et 50 [B].
Titulaire de l’autorisationAtnahs Pharma Switzerland AG, Zug.
Mise à jour de l’informationJanvier 2023
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