Mises en garde et précautionsMégestat 160 ne doit être prescrit que par des personnes expérimentées dans le domaine du traitement des cancers.
Avant l’administration de Mégestat 160 chez une patiente, il convient de vérifier l’absence de facteurs de risque d’événements thromboemboliques (voir également la section «Contre-indications»). L’administration de Mégestat 160 doit immédiatement être arrêtée si des symptômes de troubles thromboemboliques se manifestent – pouvant inclure une perte subite (complète ou partielle) de l’ouïe ou de la vue, l’apparition soudaine d’une exophtalmie, d’une diplopie, d’un oedème papillaire ou de lésions vasculaires rétiniennes, l’apparition soudaine de troubles de la parole ou de la perception, l’apparition de céphalées particulièrement sévères ou d’une migraine – ainsi qu’avant une opération planifiée (environ 4 semaines) ou une immobilisation.
En présence d’un saignement vaginal de genèse inconnue pendant le traitement par Mégestat 160, il faudra prendre des mesures diagnostiques appropriées.
L’administration de Mégestat 160 peut être suivie d’une anovulation à long terme avec aménorrhée et/ou irrégularités du cycle de menstruation.
Chez les patientes prenant de l’acétate de mégestrol pendant une période prolongée ou chez lesquelles la prise d’acétate de mégestrol doit être arrêtée après une phase d’administration prolongée, il faut songer à la possibilité d’une altération de la fonction surrénale. La substitution de glucocorticoïdes peut être indiquée dans une situation de stress.
La prudence est de mise chez les patientes présentant une maladie préexistante susceptible d’être aggravée par une rétention liquidienne.
Le traitement par Mégestat 160 peut être associé à une réduction de la tolérance au glucose. Les patientes diabétiques doivent être surveillées de près au cours d’un tel traitement. L’administration à long terme de Mégestat 160 peut favoriser le développement d’une ostéoporose.
Les patientes présentant des antécédents d’hypertension, de pathologies rénales ou cardiaques, d’épilepsie, d’hyperlipidémie, d’obésité ou de dépression doivent être surveillées de près.
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