Données précliniquesLes expérimentations animales n’ont révélé aucune toxicité systémique lors d’un traitement externe.
Tératogénicité
Après application topique, le benzoylperoxyde est entièrement métabolisé dans la peau en acide benzoïque.
Il existe des rapports de cas selon lesquels une accumulation d’acide benzoïque a été observée dans le sang d’enfants prématurés, éventuellement imputable à l’activité métabolique réduite du foie, et susceptible de provoquer par la suite une acidose métabolique. Des concentrations sériques élevées d’acide benzoïque pourraient de plus entraîner un déplacement de la bilirubine au niveau du récepteur et induire ainsi un ictère nucléaire.
Mutagénicité
Il n’existe pas d’expérimentations animales suffisantes concernant les effets mutagènes potentiels du benzoylperoxyde. Les résultats disponibles ne permettent aucune conclusion quant à l’activité mutagène sous des conditions d’administration clinique proposée.
Carcinogénicité
Au cours de la transformation de benzoylperoxyde en acide benzoïque des radicaux d’oxygène libres sont formés. Probablement, ceux-ci sont responsables de l’effet tumorigène qui est observé à hautes doses (>20 fois la dose humaine) chez la souris lors d’un pré-traitement avec diméthylbenzanthracène (DMBA); d’autre part, on n’a révélé aucun effet tumorigène lors d’un traitement UV. On ignore la portée de ces résultats pour l’être humain.
Tolérance locale
Les résultats de différents tests expérimentaux (test de la chambre de Duhring, test sur œil de lapin, test de Draize) ont mis en évidence un effet irritant du benzoylperoxyde. Le risque d’une sensibilisation par le benzoylperoxyde est faible.
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