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Information professionnelle sur Ventolin 0,5 mg/mL solution injectable, Ventolin 1 mg/mL concentré pour perfusion:GlaxoSmithKline AG
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Mises en garde et précautions

Mises en garde générales, indépendamment de l'indication:
Un traitement par des agonistes β2 adrénergiques (surtout par voie parentérale ou en inhalation à l'aide d'un nébuliseur) ainsi que la co-administration de dérivés de la xanthine ou de diurétiques (cf. «Interactions») peuvent éventuellement entraîner une hypokaliémie prononcée. Dans ces situations, il est recommandé de surveiller le taux sérique de potassium.
Comme d'autres agonistes β2 adrénergiques, Ventolin peut provoquer des changements métaboliques réversibles comme une glycémie accrue. La compensation de cette hyperglycémie peut échouer chez les diabétiques; la survenue de cas d'acidocétose a été rapportée. L'administration simultanée de corticostéroïdes peut renforcer cet effet.
Les diabétiques et les patients sous corticoïdes doivent faire l'objet d'une surveillance attentive.
Une prudence particulière s'impose lors d'un traitement concomitant par des médicaments susceptibles de compromettre la tolérance cardiaque au salbutamol et la régulation cardiovasculaire, d'aggraver une hypokaliémie, d'augmenter la pression intra-oculaire ou de provoquer un bronchospasme (voir «Interactions»).
En raison du risque d'un glaucome aigu à angle fermé, les préparations contenant du salbutamol ne doivent être associées aux anticholinergiques (p.ex. bromure d'ipratropium) qu'en respectant des mesures de précaution adéquates (cf. «Interactions»).
Une prudence particulière s'impose chez les patients présentant les affections ou états suivants: hyperthyroïdie, hypertension, tachycardie, tachyarythmie, cardiomyopathie obstructive hypertrophique, infarctus récent du myocarde, cardiopathie coronarienne sévère, myocardite, malformation de la valve mitrale, syndrome de Wolff-Parkinson-White, phéochromocytome, diabète, tendance aux spasmes, hypokaliémie et traitement antécédent par des sympathomimétiques à hautes doses.
Chez les patients âgés présentant une comorbidité cardiovasculaire susceptible d'être aggravée par un agoniste bêta2 adrénergique, Ventolin doit être utilisé avec une prudence particulière. D'une façon générale, la définition de la dose chez les patients âgés doit commencer à la limite inférieure du spectre posologique, avec prise en compte de la prévalence accrue de comorbidités (en particulier insuffisance hépatique, rénale ou cardiaque) et des comédications.
Mises en garde concernant l'utilisation dans le traitement des bronchospasmes ou de l'état de mal asthmatique:
L'emploi des préparations parentérales de Ventolin pour le traitement des bronchospasmes graves ou de l'état de mal asthmatique ne supprime pas la nécessité d'une corticothérapie. En particulier dans le cas d'une aggravation subite et croissante de l'asthme, qui peut mettre la vie en danger, il faut envisager l'instauration d'une corticothérapie ou l'augmentation posologique de la corticothérapie en cours.
Si possible, administrer de l'oxygène en même temps que Ventolin, en particulier aux patients hypoxiques.
La nécessité d'augmenter la dose de l'agoniste β2 adrénergique peut signifier que le traitement n'est plus optimal ou que l'asthme s'aggrave. Il convient donc de revoir le schéma thérapeutique et d'envisager éventuellement l'adjonction d'un corticostéroïde.
La réponse au traitement doit être surveillée par des tests fonctionnels pulmonaires.
On dispose de rapports rarissimes faisant état d'acidose lactique en rapport avec l'administration d'un agoniste β-adrénergique à courte durée d'action, utilisé à des doses thérapeutiques élevées par voie intraveineuse ou sous forme de spray, essentiellement chez des patients ayant été traités pour une exacerbation aiguë d'asthme (cf. «Effets indésirables»). Une augmentation des taux de lactate risque d'entraîner une dyspnée et une hyperventilation compensatrice, qui – faussement interprétées comme des signes d'échec d'une thérapeutique antiasthmatique – pourraient conduire à une intensification inappropriée du traitement par les β-agonistes à courte durée d'action. Dans ces conditions, il est donc recommandé de surveiller les patients quant à l'augmentation des taux sériques de lactate et l'apparition d'une acidose lactique en résultant.
Mises en garde concernant l'utilisation lors d'une menace d'accouchement prématuré:
Le choix de commencer un traitement par un bêtamimétique doit être précédé d'une évaluation soigneuse du rapport bénéfice-risque.
Ventolin doit être utilisé avec prudence et uniquement dans des établissements disposant de l'équipement adapté pour assurer une surveillance continue de la mère et du fœtus (voir ci-dessous). Le traitement tocolytique exige fondamentalement une évaluation de l'unité fœto-placentaire par les procédés usuels d'examen.
Une prudence particulière est nécessaire lors d'une hypotension préexistante ou d'une toxémie gravidique.
La fréquence cardiaque, la tension artérielle, l'ECG et l'équilibre hydro-électrolytique de la femme enceinte doivent être surveillés pendant l'administration de Ventolin. Étant donné que les bêtamimétiques sont associés à une réduction des taux sériques de potassium, et donc à un risque accru d'arythmies cardiaques, la kaliémie doit être particulièrement surveillée. Dans le cas d'une hypokaliémie préexistante, une substitution orale en potassium doit être faite avant le début d'une tocolyse.
Les diabétiques doivent être soumises également à des contrôles de la glycémie et du taux de lactate.
La fréquence cardiaque du fœtus doit aussi être surveillée en continu.
Les bêtamimétiques ne doivent pas être utilisés pour la tocolyse chez les patientes présentant une cardiopathie ischémique ou des facteurs de risque y prédisposant (cf. «Contre-indications»). Pour assurer que les contre-indications éventuelles soient identifiées à temps, un examen par ECG doit être fait avant le traitement par Ventolin. Les bêtamimétiques sont également interdits en présence d'autres affections cardiaques (p.ex. valvulopathies cardiaques, tachyarythmies ou insuffisance cardiaque). Au besoin (surtout si une affection cardiaque est suspectée), l'état cardiovasculaire de la patiente doit être évalué par un cardiologue expérimenté avant le début du traitement par Ventolin.
Étant donné que la quantité d'urine émise diminue sous l'influence des bêtamimétiques, il faut éviter un apport liquidien excessif. Il est recommandé de ne pas dépasser un volume de perfusion de 1500 mL chez les patientes nécessitant une perfusion. On donnera la préférence à l'administration par pompe à perfusion afin de réduire le risque d'hypervolémie dans la mesure du possible. L'apport en NaCl doit être limité dans tous les cas et le bilan liquidien doit être surveillé. Ceci s'applique surtout en présence de comorbidités favorisant une rétention d'eau (maladies rénales, toxémie gravidique/pré-éclampsie) ou lors d'une co-administration de corticostéroïdes.
Un développement d'œdèmes pulmonaires pendant et après l'administration intraveineuse de bêtamimétiques a été rapporté. L'équilibre hydrique et les fonctions cardio-respiratoires doivent donc être surveillés attentivement. Des facteurs prédisposants (p.ex. grossesse multiple, hypervolémie, infection de la mère ou pré-éclampsie) peuvent encore accroître le risque d'œdème pulmonaire.
Le risque est également accru lors d'une co-administration de corticostéroïdes. L'indication d'un traitement en association (de courte durée!) avec un corticostéroïde (pour induire la maturation pulmonaire du fœtus) exige donc une évaluation soigneuse du risque éventuel pour la femme enceinte et du bénéfice thérapeutique attendu pour le fœtus. Si possible, le traitement ne doit être administré que sous surveillance médicale intensive. Dans de tels cas, le traitement par perfusion doit être accompagné d'une vigilance particulière concernant les signes de rétention hydrique et les signes précoces d'un œdème pulmonaire (p.ex. envie de tousser, dyspnée, cyanose). Si un œdème pulmonaire se développe malgré ces précautions, la perfusion de salbutamol doit immédiatement être arrêtée et un traitement adéquat de l'œdème pulmonaire doit être instauré.
La survenue d'une ischémie du myocarde a été rapportée en rapport avec l'administration de bêtamimétiques. Si des signes d'une ischémie du myocarde apparaissent (p.ex. sensation d'oppression thoracique, sténocardie ou anomalies à l'ECG), il faut immédiatement arrêter l'administration de Ventolin.
Lors d'une administration intraveineuse de salbutamol, la fréquence cardiaque maternelle augmente en général de 20 à 50 battements par minute. Le pouls de la mère doit être surveillé. Il faut évaluer pour chaque patiente individuelle si l'augmentation de la fréquence cardiaque exige une réduction de la dose ou un arrêt du traitement. En règle générale, la fréquence cardiaque de la mère ne doit pas dépasser 120 battements par minute de façon prolongée.
La tension artérielle de la mère peut légèrement baisser pendant la perfusion. La pression diastolique baisse plus que la pression systolique. La réduction de la pression diastolique est généralement de l'ordre de 10 à 20 mmHg. Une baisse de tension plus prononcée peut exiger une réduction de la dose.
Pour prévenir un syndrome de compression de la veine cave, on recommande de placer la patiente en décubitus latéral, de préférence sur le côté gauche pour tenir compte de la situation anatomique de la veine cave.
L'effet de la perfusion sur la fréquence cardiaque du fœtus est généralement moins prononcé, mais on peut observer des augmentations allant jusqu'à 20 battements de plus par minute. La fréquence cardiaque fœtale doit être surveillée toutes les 15 minutes au début, puis toutes les 1 à 6 heures. Dans le cas d'une asphyxie intra-utérine, ces contrôles doivent être faits en continu.
Un allongement de l'intervalle QTc a été rapporté en rapport avec l'administration de bêtamimétiques. Chez les patientes présentant un syndrome congénital du QT long ou d'autres facteurs prédisposant à un allongement du QT (p.ex. hypokaliémie), le salbutamol ne doit être utilisé qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice-risque de la patiente individuelle, surtout dans le cas d'une co-administration de médicaments connus pour allonger le QT (p.ex. antiarythmiques de classe IA ou III, neuroleptiques, antidépresseurs tricycliques, érythromycine).
Une tocolyse à l'aide de bêtamimétiques n'est plus recommandée après rupture de la poche des eaux ou lorsque la dilatation du col utérin dépasse 4 cm.
Les symptômes cliniques d'un décollement prématuré du placenta peuvent être atténués par un traitement tocolytique.
Si l'accouchement a lieu peu après une tocolyse avec un bêtamimétique, il faut être attentif aux signes d'hypoglycémie et/ou d'acidose chez le nouveau-né.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

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