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Information professionnelle sur Loprésor®/- Retard:Daiichi Sankyo (Schweiz) AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Metoprololi tartras (2:1).
Excipients
Loprésor 100 mg, comprimés pelliculés
Silica colloidalis anhydrica, Cellulosum microcristallinum, Magnesii stearas, Carboxymethylamylum natricum (soit max. 1.7 mg de sodium), Hypromellosum, Macrogolglyceroli hydroxystearas 0.22 mg, Talcum, Titanii dioxidum (E 171).
Loprésor Retard 200 mg, comprimés à libération prolongée
Magnesii stearas, Silica colloidalis anhydrica, Calcii hydrogenophosphas dihydricus, Cellulosum microcristallinum, Glyceroli mono/dipalmitas/stearas, Hypromellosum, Polyvinylis acetas, E 172 (flavum), Polysorbatum 80, Titanii dioxidum (E 171), Talcum.

Indications/Possibilités d’emploi

·Tachyarythmies, y compris arythmies supraventriculaires et ventriculaires,
·Traitement d'entretien après un infarctus du myocarde,
·Hypertension: en monothérapie ou en association à d'autres antihypertenseurs, p.ex. un diurétique ou un vasodilatateur périphérique,
·Angine de poitrine: pour la prévention au long cours. Pour stopper les crises, recourir le cas échéant à la nitroglycérine,
·Hyperthyroïdie (en traitement adjuvant),
·Troubles cardiovasculaires fonctionnels avec palpitations,
·Prévention de la migraine.

Posologie/Mode d’emploi

Il est conseillé de doser Loprésor/Loprésor Retard de manière individuelle. Les recommandations posologiques suivantes servent de référence:
Tachyarythmies
Loprésor, comprimés pelliculés: 100 – 150 mg/j, répartis en 2 – 3 doses unitaires. En cas de nécessité, la dose journalière peut être portée jusqu'à 300 mg.
Traitement d'entretien après un infarctus du myocarde
Le traitement d'entretien se fait par l'administration de 200 mg/j, fractionnés en 2 doses unitaires. Le traitement doit être poursuivi pendant au moins 3 mois.
Loprésor Retard, comprimés à libération prolongée: les 200 mg doivent être pris une fois par jour, le matin.
Hypertension
Loprésor, comprimés pelliculés: 100 – 200 mg/j en dose unique le matin ou répartis en deux doses unitaires (matin et soir). Si nécessaire, un autre antihypertenseur peut être prescrit concomitamment (voir la rubrique «Indications/Possibilités d'emploi»).
Loprésor Retard, comprimés à libération prolongée: les 200 mg doivent être pris une fois par jour, le matin. Si nécessaire, un autre antihypertenseur peut être prescrit concomitamment. Dans les formes d'hypertension légère, ½ comprimé à libération prolongée le matin peut suffire.
Angine de poitrine
Loprésor, comprimés pelliculés: 100 – 200 mg/j, répartis en 2 doses unitaires. En cas de nécessité, la dose journalière peut être portée jusqu'à 400 mg.
Loprésor Retard, comprimés à libération prolongée: les 100 mg ou 200 mg doivent être pris une fois par jour, le matin.
Hyperthyroïdie
150 – 200 mg/j (possibilité d'augmentation jusqu'à 400 mg), répartis en 3 – 4 doses unitaires.
Troubles cardiovasculaires fonctionnels avec palpitations
Loprésor, comprimés pelliculés: 100 mg/j en une prise unique le matin; si nécessaire, la dose journalière peut être portée à 200 mg, répartis en 2 doses unitaires matin et soir.
Loprésor Retard, comprimés à libération prolongée: les 100 mg doivent être pris une fois par jour, le matin. En cas de nécessité, la dose peut être portée jusqu'à 200 mg.
Prophylaxie de la migraine
Loprésor, comprimés pelliculés: 100 mg/j en une prise unique le matin; si nécessaire, la dose journalière peut être portée à 200 mg, répartis en 2 doses unitaires matin et soir.
Loprésor Retard, comprimés à libération prolongée: les 100 mg doivent être pris une fois par jour, le matin. En cas de nécessité, la dose peut être portée jusqu'à 200 mg.
Populations particulières de patients
Enfants et adolescents
Aucune étude portant sur des enfants n'a été réalisée jusqu'à présent. La sécurité et l'efficacité de Loprésor et de Loprésor Retard pour les enfants et les adolescents ne sont pas établies.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Chez les patients avec une insuffisance rénale, aucun ajustement de la posologie de Loprésor ou Loprésor Retard n'est nécessaire.
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Le taux sanguin de métropolol augmentera très probablement nettement chez les patients avec insuffisance hépatique. C'est pourquoi le traitement par Loprésor ou Loprésor Retard devrait être instauré à dose réduite et la dose devrait être augmentée prudemment et progressivement en fonction de la réponse clinique.
Patients âgés
Aucun ajustement de la dose de Loprésor ou Loprésor Retard n'est nécessaire chez les patients âgés; en raison de la probabilité plus élevée d'effets secondaires, la préparation devrait toutefois être administrée avec prudence.
Mode d'administration
Les comprimés doivent être avalés sans être croqués et avec un verre d'eau.
Loprésor devrait toujours être pris de la même manière par rapport aux repas. Si le médecin a prescrit au patient de prendre Loprésor avant le petit déjeuner ou avec le petit déjeuner, le patient doit se conformer à cet horaire pendant toute la durée du traitement.
Loprésor Retard doit de préférence être pris le matin avec un repas ou indépendamment de celui-ci.

Contre-indications

·Hypersensibilité connue au métoprolol, aux dérivés apparentés ou à l'un des excipients,
·Hypersensibilité à d'autres bêtabloquants (des allergies croisées avec d'autres bêtabloquants sont possibles),
·Bloc auriculo-ventriculaire du 2e ou du 3e degré,
·Décompensation cardiaque, bradycardie sinusale cliniquement significative (fréquence cardiaque inférieure à 45 – 50 battements/min),
·Bradycardie sinusale,
·Syndrome du nœud sinusal,
·Troubles circulatoires artériels périphériques sévères,
·Choc cardiogénique,
·Phéochromocytome non traité (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»),
·Hypotension.
·Asthme bronchique sévère ou antécédents de bronchospasme sévère.
Loprésor/Loprésor Retard est contre-indiqué en cas d'infarctus du myocarde lorsque le patient présente une fréquence cardiaque inférieure à 45 – 50 battements/min, un intervalle PR supérieur à 0,24 sec, une tension systolique inférieure à 100 mm Hg et/ou une insuffisance cardiaque sévère.

Mises en garde et précautions

Réactions indésirables (ou constellations de réactions)
Affections bronchospastiques
En général, les patients souffrant d'une affection bronchospastique ne devraient pas recevoir de bêtabloquants (y compris Loprésor/Loprésor Retard). Parce qu'il est relativement cardiosélectif, Loprésor/Loprésor Retard peut toutefois être administré prudemment par voie orale lors d'affections bronchospastiques légères à modérées, lorsque d'autres traitements adaptés se sont avérés inefficaces ou mal tolérés. La sélectivité pour les récepteurs β1 n'étant pas absolue, il est préférable d'administrer concomitamment un β2-agoniste et de prescrire Loprésor/Loprésor Retard à la dose minimale.
Diabétiques
Chez les patients diabétiques, Loprésor/Loprésor Retard doit être utilisé avec prudence, en particulier lorsque les patients sont traités par insuline ou par antidiabétiques oraux (voir la rubrique «Interactions»). Les patients diabétiques doivent être avertis que les bêtabloquants (y compris Loprésor/Loprésor Retard) peuvent atténuer la tachycardie survenant en présence d'une hypoglycémie; dans certaines circonstances, les autres signes annonciateurs d'une hypoglycémie comme les vertiges ou la transpiration ne sont pas atténués de façon notable, la transpiration peut même être accentuée.
Système cardiovasculaire
Les bêtabloquants (y compris Loprésor/Loprésor Retard) ne doivent pas être administrés en présence d'une insuffisance cardiaque non traitée (voir la rubrique «Contre-indications»). L'état du patient doit être préalablement stabilisé.
Parce qu'ils ont un effet négatif sur la conduction auriculo-ventriculaire, les bêtabloquants (y compris Loprésor/Loprésor Retard) seront administrés uniquement avec prudence chez les patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré (voir la rubrique «Contre-indications»).
En présence d'une accentuation de la bradycardie (fréquence cardiaque inférieure à 50 – 55 battements/min), il convient de réduire progressivement la posologie ou d'arrêter le traitement petit à petit (voir la rubrique «Contre-indications»).
Infarctus du myocarde
Si une hypotension significative apparaît chez un patient avec un infarctus du myocarde, Loprésor/Loprésor Retard doit être arrêté et le statut hémodynamique du patient ainsi que le degré d'ischémie myocardique doivent être soigneusement évalués. Une surveillance hémodynamique intensive peut être nécessaire; les modalités de traitement correspondantes doivent être initiées. Lorsque l'hypotension est associée à une bradycardie sévère ou à un bloc auriculo-ventriculaire, le traitement doit viser leur réduction.
Troubles circulatoires artériels périphériques
En cas de troubles circulatoires artériels périphériques (p.ex. syndrome de Raynaud, phénomène de Raynaud, claudication intermittente), Loprésor/Loprésor Retard doit être utilisé avec prudence, car les bêtabloquants peuvent aggraver de telles pathologies (voir la rubrique «Contre-indications»).
Phéochromocytome
Chez les patients présentant un phéochromocytome avéré ou suspecté, Loprésor/Loprésor Retard sera administré uniquement en association à un alpha-bloquant, après l'instauration de ce dernier (voir la rubrique «Contre-indications»).
Anesthésie et opérations
Un traitement chronique par des agents bêtabloquants ne doit pas systématiquement être arrêté avant des interventions chirurgicales importantes. La capacité limitée du cœur à répondre à la stimulation adrénergique réflexe est susceptible d'augmenter les risques liés à une anesthésie générale et à des interventions chirurgicales.
Si le patient traité par Loprésor/Loprésor Retard doit subir une anesthésie, l'anesthésiste doit être informé du fait que le patient est traité par un bêtabloquant. Il choisira alors un anesthésique dont l'effet cardiodépresseur est aussi faible que possible (voir la rubrique «Interactions»). Si l'interruption du traitement bêtabloquant (y compris par Loprésor/Loprésor Retard) est considérée nécessaire avant une intervention chirurgicale, l'arrêt doit être réalisé de manière progressive et être achevé environ 48 heures avant l'anesthésie.
Arrêt brutal
Le traitement par Loprésor/Loprésor Retard ne doit pas être interrompu de manière brutale; ceci est particulièrement valable chez les patients souffrant d'une cardiopathie ischémique. Pour éviter l'exacerbation d'une angine de poitrine, la posologie devrait être réduite progressivement sur une période de 1 – 3 semaines et, si nécessaire, un autre traitement sera instauré en remplacement dans le même temps.
Réactions anaphylactiques
Au cours d'un traitement par bêtabloquant, les réactions anaphylactiques éventuellement déclenchées par d'autres substances peuvent suivre un cours particulièrement grave et s'avérer résistantes aux doses habituelles d'adrénaline. Les patients qui sont à risque accru d'anaphylaxie ne devraient si possible pas être traités par un bêtabloquant (y compris Loprésor/Loprésor Retard).
Angor de Prinzmetal
Les bêtabloquants peuvent augmenter la fréquence et la durée des crises d'angor de Prinzmetal (angor dû à un spasme coronarien). Les bêtabloquants qui sont relativement β1-sélectifs comme Loprésor/Loprésor Retard, peuvent être utilisés chez ces patients, mais avec la plus grande prudence.
Thyrotoxicose
Les bêtabloquants peuvent masquer certains des signes cliniques d'une thyrotoxicose. Si Loprésor/Loprésor Retard est administré à un patient avec une thyrotoxicose avérée ou dont le développement est suspecté, il convient de surveiller attentivement les fonctions thyroïdienne et cardiaque.
Syndrome oculomucocutané
Le tableau d'un syndrome oculomucocutané décrit en association avec le practolol n'a pas été observé sous Loprésor/Loprésor Retard. Des manifestations partielles de ce syndrome (œil sec isolé ou occasionnellement associé à une éruption cutanée) ont toutefois été rapportées. Dans la plupart de ces cas, les symptômes ont disparu à l'arrêt du traitement par Loprésor/Loprésor Retard. Les patients doivent être étroitement surveillés, à la recherche d'effets indésirables oculaires. À l'observation d'un tel effet, l'arrêt du traitement par Loprésor/Loprésor Retard devra être envisagé.
Interactions avec d'autres médicaments
Les anticalciques de type vérapamil (phénylalkylamine) ne doivent pas être administrés aux patients recevant déjà Loprésor/Loprésor Retard, car un risque d'arrêt cardiaque existe dans une telle situation (voir la rubrique «Interactions»).
Populations particulières de patients
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Le métoprolol est soumis à un effet de premier passage hépatique important et est principalement éliminé par métabolisme hépatique (voir la rubrique «Pharmacocinétique»). Pour cette raison, la biodisponibilité systémique du métoprolol est éventuellement augmentée en cas de cirrhose du foie et sa clairance totale diminuée, ce qui entraîne des concentrations plasmatiques plus élevées.
Patients âgés
La prudence est de mise chez les patients âgés. Une irrigation sanguine insuffisante des organes vitaux peut être provoquée par une baisse trop forte de la pression sanguine ou de la fréquence cardiaque.
Loprésor 100 mg, comprimés filmés
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé pelliculé, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».
Loprésor 100 mg, comprimés pelliculés contient de l'hydroxystéarate de macrogolglycérol, qui peut provoquer des indigestions et des diarrhées.

Interactions

Interactions à considérer
Effet d'autres médicaments sur Loprésor/Loprésor Retard
Autres antihypertenseurs
En règle générale, les effets de Loprésor/Loprésor Retard et des autres antihypertenseurs sur la tension artérielle s'additionnent. Il convient de garder sous surveillance étroite les patients recevant concomitamment des médicaments épuisant les réserves de catécholamine, un autre bêtabloquant (y compris sous forme de collyre, p.ex. le timolol) ou des inhibiteurs de la MAO. De plus, une hypertension significative peut théoriquement apparaître jusqu'à 14 jours après l'arrêt du traitement concomitant par un inhibiteur de la MAO irréversible.
Anticalciques (utilisation orale)
L'administration concomitante d'un agoniste bêta-adrénergique et d'un inhibiteur calcique peut renforcer la réduction de la contractilité du myocarde en raison d'effets chronotropes et inotropes négatifs. Il convient de surveiller attentivement les patients qui reçoivent par voie orale à la fois un antagoniste calcique de type vérapamil et Loprésor/Loprésor Retard.
Antiarythmiques
Les bêtabloquants peuvent potentialiser l'effet inotrope négatif des antiarythmiques et leur action sur le temps de conduction dans l'atrium. Chez les patients avec une dysfonction sinusale préexistante en particulier, l'administration concomitante d'amiodarone peut entraîner des effets électrophysiologiques supplémentaires, y compris une bradycardie, un arrêt sinusal et un bloc AV. Les antiarythmiques comme la quinidine, l'amiodarone, le flécaïnide et le disopyramide peuvent renforcer l'effet de Loprésor/Loprésor Retard sur la fréquence cardiaque et la conduction auriculo-ventriculaire.
Nitroglycérine
La nitroglycérine peut renforcer l'effet hypotenseur de Loprésor/Loprésor Retard.
Anesthésiques
Certains anesthésiques par inhalation peuvent renforcer l'effet cardiodépresseur des bêtabloquants (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
Inhibiteurs enzymatiques
Inhibiteurs de l'isoenzyme 2D6 du cytochrome P450
L'utilisation concomitante de métoprolol et d'inhibiteurs puissants de l'isoenzyme 2D6 du cytochrome P450 peut provoquer une augmentation du taux plasmatique de métoprolol. Une forte inhibition du CYP2D6 aurait pour effet de ralentir la vitesse de métabolisme, ce qui correspond en principe à une modification du phénotype en «métaboliseur lent» (phénocopie, voir la rubrique «Pharmacocinétique»). En conséquence, l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP2D6 et de métoprolol devra être prudente.
Les inhibiteurs puissants du CYP2D6 connus et de pertinence clinique sont:
·Les antidépresseurs comme la fluvoxamine, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline, le bupropion, la clomipramine.
·Les antipsychotiques comme la chlorpromazine, la fluphénazine, l'halopéridol, la thioridazine.
·Les antiarythmiques comme la quinidine ou la propafénone,
·Les antiviraux comme le ritonavir,
·Les antihistaminiques comme la diphénhydramine,
·Les antipaludiques comme l'hydroxychloroquine ou la quinine,
·Les médicaments contre les mycoses comme la terbinafine.
Autres interactions
Hydralazine
L'administration concomitante d'hydralazine peut inhiber le métabolisme présystémique du métoprolol et entraîner une concentration de métoprolol plus élevée.
Digitaliques
L'administration concomitante d'un digitalique peut provoquer une bradycardie intense et/ou un allongement du temps de conduction auriculo-ventriculaire. Il est recommandé de surveiller la fréquence cardiaque et l'intervalle PR.
Sympathomimétiques
L'administration concomitante de sympathomimétiques comme l'adrénaline, la noradrénaline, l'isoprénaline, l'éphédrine et la phényléphrine (y compris dans les antitussifs ainsi que les gouttes nasales et les collyres) et d'un bêtabloquant peut renforcer l'effet presseur et entraîner une hypertension en raison de l'inhibition mutuelle des effets thérapeutiques. Ce phénomène est toutefois moins susceptible de se produire avec un bêtabloquant β1-sélectif (à dose thérapeutique) qu'avec un bêtabloquant non sélectif.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
L'administration concomitante d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, y compris les inhibiteurs de la COX-2, et d'un bêtabloquant peut atténuer l'effet antihypertenseur du métoprolol, probablement du fait de l'inhibition de la synthèse des prostaglandines rénales et de la rétention sodique et liquidienne par l'anti-inflammatoire non stéroïdien.
Inducteurs enzymatiques hépatiques
Les inducteurs enzymatiques peuvent influencer les concentrations plasmatiques de métoprolol. La rifampicine p.ex. abaisse la concentration plasmatique de métoprolol.
Effet de Loprésor/Loprésor Retard sur d'autres médicaments
Antiadrénergiques
L'effet antihypertenseur des bloquants alpha-adrénergiques comme la réserpine, la clonidine ou l'alpha-méthyldopa peut être potentialisé par des bêtabloquants. Les bloquants bêta-adrénergiques peuvent également renforcer l'effet de l'hypotension orthostatique après la première dose de prazosine, probablement en empêchant la tachycardie réflexe. En revanche, chez les patients recevant concomitamment de la clonidine et des bêtabloquants, les bloquants bêta-adrénergiques peuvent aussi renforcer l'élévation de la pression sanguine en réaction à l'arrêt de la clonidine.
Si un traitement par clonidine doit être interrompu chez un patient traité concomitamment par clonidine et par Loprésor/Loprésor Retard, il faudra arrêter le traitement par Loprésor/Loprésor Retard plusieurs jours auparavant.
Antidiabétiques et insuline
Les bêtabloquants peuvent perturber la réaction hémodynamique habituelle à l'hypoglycémie et entraîner une élévation de la pression sanguine associée à une bradycardie sévère. Chez les patients diabétiques sous insuline, le traitement par bêtabloquants peut être associé à des hypoglycémies plus sévères ou plus persistantes. Les bêtabloquants peuvent d'autre part inhiber l'effet hypoglycémiant des sulfonylurées. Le risque d'apparition de ces effets est plus faible avec un médicament bêta1 sélectif comme Loprésor/Loprésor Retard qu'avec des bêtabloquants non sélectifs. Les symptômes annonciateurs d'une hypoglycémie, en particulier la tachycardie, peuvent être masqués ou atténués. Une surveillance est de mise chez les patients diabétiques traités par Loprésor/Loprésor Retard afin d'assurer une bonne régulation du métabolisme (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).
Lidocaïne (xylocaïne)
Le métoprolol peut abaisser la clairance de la lidocaïne et renforcer ainsi les effets de la lidocaïne.
Alcaloïdes de l'ergot
L'administration concomitante de bêtabloquants peut renforcer l'effet vasoconstricteur des alcaloïdes de l'ergot.
Dipyridamol
En général, il faut s'abstenir d'administrer un bêtabloquant avant un test au dipyridamol; la fréquence cardiaque doit être attentivement surveillée après l'injection de dipyridamol.
Alcool
Le métoprolol peut modifier la pharmacocinétique de l'alcool.

Grossesse, allaitement

Femmes en âge de procréer
Dès que la grossesse est confirmée, les femmes doivent immédiatement en informer le médecin.
Grossesse
On ne dispose que de données limitées concernant l'emploi du métoprolol chez la femme enceinte. Les expériences avec l'emploi du métoprolol pendant la grossesse sont insuffisantes. Les bêtabloquants peuvent toutefois réduire l'irrigation sanguine du placenta.
Des éléments indiquant une toxicité sur la reproduction ont été mis en évidence dans un nombre limité d'expérimentations animales (voir la rubrique «Données précliniques»). Le risque pour le fœtus ou la mère est inconnu.
Ni Loprésor ni Loprésor Retard ne doivent être utilisés au cours de la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue.
Si Loprésor/Loprésor Retard est utilisé pendant la grossesse, il faut administrer la dose la plus faible possible et considérer l'arrêt du traitement au moins 2 – 3 jours avant l'accouchement afin d'éviter une contractilité utérine plus élevée et des effets de bêtablocage sur le nouveau-né (p.ex. bradycardie, hypoglycémie).
Allaitement
Il convient de ne pas allaiter durant le traitement par métoprolol. De petites quantités de métoprolol sont excrétées dans le lait maternel: à des doses thérapeutiques, un nourrisson buvant 1 litre de lait maternel par jour recevrait une dose inférieure à 1 mg de métoprolol. Si le traitement est absolument nécessaire, les nourrissons doivent être attentivement surveillés afin de détecter les signes d'un bêtablocage.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Loprésor/Loprésor Retard a une influence sur l'aptitude à la conduite ou l'utilisation de machines.
Loprésor/Loprésor Retard peut déclencher des vertiges, une fatigue ou des troubles visuels (voir la rubrique «Effets indésirables») et altérer ainsi l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines.

Effets indésirables

Résumé des effets indésirables observés lors d'études cliniques
Les effets indésirables observés lors d'études cliniques sont rangés par classe de système d'organes MedDRA. Pour chaque classe de système d'organes, les effets indésirables sont répertoriés selon leur fréquence, les effets indésirables les plus fréquents étant cités en premier lieu. Au sein des groupes de fréquence, les effets indésirables sont répertoriés par ordre décroissant de gravité. De plus, pour les différents effets indésirables, la catégorie de fréquence correspondante est basée sur la convention suivante: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 à <1/10); occasionnels (≥1/1000 à <1/100); rares (≥1/10'000 à <1/1000); très rares (<1/10'000).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rares: thrombocytopénie.
Affections psychiatriques
Rares: dépressions, cauchemars.
Très rares: troubles de la personnalité, hallucinations.
Affections du système nerveux
Fréquents: vertiges, céphalées.
Rares: diminution de l'attention, somnolence, insomnies, paresthésies.
Affections oculaires
Très rares: troubles visuels (p.ex. vision floue), yeux secs et irrités.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Très rares: acouphènes et, lors de doses supérieures à la posologie recommandée, troubles auditifs (p.ex. perte auditive, surdité).
Affections cardiaques
Fréquents: bradycardie.
Rares: insuffisance cardiaque, arythmies, palpitations.
Très rares: troubles de la conduction, douleurs thoraciques.
Affections vasculaires
Fréquents: hypotension orthostatique (occasionnellement accompagnée de syncopes).
Rares: œdèmes, syndrome de Raynaud.
Très rares: gangrène (chez les patients souffrant de troubles circulatoires périphériques sévères).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquents: dyspnée à l'effort.
Rares: bronchospasme (également possible chez les patients sans antécédents de broncho-pneumopathie obstructive).
Très rares: rhinite.
Affections gastro-intestinales
Fréquents: nausées, vomissements, douleurs abdominales.
Rares: diarrhée, constipation.
Très rares: sécheresse buccale, fibrose rétropéritonéale (le lien avec Loprésor/Loprésor Retard n'est pas avéré).
Affections hépatobiliaires
Très rares: hépatite.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rares: éruption cutanée (sous forme d'urticaire, de lésions cutanées psoriasiformes et dystrophiques).
Très rares: réaction de photosensibilité, augmentation de la sudation, alopécie. Aggravation d'un psoriasis préexistant.
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Rares: spasmes musculaires.
Très rares: arthrite.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très rares: dysfonction érectile, troubles de la libido, induration plastique des corps caverneux du pénis (le lien avec Loprésor/Loprésor Retard n'est pas avéré).
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquents: fatigue.
Investigations
Très rares: prise de poids, résultats anormaux des tests de la fonction hépatique.
Effets indésirables provenant d'annonces spontanées et de la littérature médicale (fréquence inconnue [ne peut être estimée sur la base des données disponibles])
Les effets indésirables suivants ont été rapportés depuis la mise sur le marché de Loprésor et Loprésor Retard dans des annonces spontanées et des rapports de cas dans la littérature médicale. Les effets indésirables sont rangés par classe de système d'organes MedDRA. Au sein des différentes classes de systèmes d'organes, les effets indésirables sont répertoriés par ordre décroissant de gravité.
Affections du système nerveux
État de confusion.
Investigations
Élévation des triglycérides, diminution des valeurs HDL.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
Un surdosage de Loprésor/Loprésor Retard peut entraîner les signes et symptômes suivants: hypotension grave, bradycardie sinusale, bloc auriculo-ventriculaire, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, choc cardiogénique, arrêt cardiaque, bronchospasme, troubles de la conscience pouvant aller jusqu'au coma, convulsions, nausées, vomissements, cyanose et décès.
La prise concomitante d'alcool, d'antihypertenseurs, de quinidine ou de barbituriques aggrave les symptômes.
Les premiers signes d'un surdosage apparaissent 20 min – 2 heures après la prise. Les effets consécutifs à un surdosage massif peuvent persister pendant plusieurs jours, malgré la diminution des taux plasmatiques.
Traitement
Hospitaliser le patient aux soins intensifs pour une surveillance continue de sa fonction cardiaque, de la gazométrie sanguine et des paramètres biologiques. Le cas échéant, engager des mesures d'urgence, telles qu'une assistance respiratoire ou la mise en place d'un pacemaker. Une surveillance étroite pendant au moins 4 heures avec recherche de signes d'intoxication aura lieu, même si les patients semblent être en bonne condition après un surdosage léger.
Induire un vomissement ou procéder à un lavage gastrique et/ou une administration de charbon activé dans les 4 premières heures après la prise orale d'une surdose potentiellement létale de Loprésor/Loprésor Retard afin d'évacuer la substance hors du tractus gastro-intestinal. Il est peu probable que l'hémodialyse contribue de manière significative à l'élimination du métoprolol.
Les autres manifestations cliniques d'un surdosage doivent être traitées de manière symptomatique avec les méthodes modernes des soins en intensif.
Un syndrome de sevrage au bêtabloquant est possible après un surdosage (voir la rubrique «Mises en garde et précautions»).

Propriétés/Effets

Code ATC
C07AB02
Groupe pharmacocinétique: bêtabloquants cardiosélectifs.
Mécanisme d'action
Le métoprolol est un bêtabloquant cardiosélectif, il bloque les récepteurs β1 situés principalement dans le cœur, à doses plus faibles que celles requises pour bloquer les récepteurs β2, présents surtout dans les bronches et les vaisseaux périphériques.Le métoprolol est un dérivé aryloxypropanolamine et n'a pas d'effet stabilisant de membrane; il ne présente pas d'activité agoniste partielle, il n'a donc pas d'activité sympathomimétique intrinsèque (ASI).
Pharmacodynamique
Le métropolol réduit ou inhibe l'effet stimulant des catécholamines sur le cœur et fait ainsi baisser la fréquence cardiaque, la contractilité du myocarde et le débit cardiaque.
Le métoprolol abaisse la tension artérielle élevée, que le patient soit debout ou couché, et réduit les hausses de tension qui surviennent à l'effort. Au début du traitement, le métoprolol entraîne une augmentation de la résistance vasculaire périphérique qui se normalise toutefois au cours du traitement au long cours et peut même diminuer dans certains cas.
Comme avec tous les bêtabloquants, le mécanisme précis de l'effet antihypertenseur du métoprolol n'est pas encore totalement élucidé. Toutefois, la baisse de tension observée sous traitement au long cours par métoprolol semble aller de pair avec la diminution progressive de la résistance périphérique totale.
Dans l'angine de poitrine, le métoprolol diminue la fréquence et la gravité des épisodes ischémiques et accroît la tolérance à l'effort.
Ces effets favorables sont probablement liés à la diminution de la consommation d'oxygène par le myocarde, par suite de la baisse de la fréquence cardiaque et de la contractilité du myocarde.
Dans la tachycardie supraventriculaire, la fibrillation auriculaire et les extrasystoles ventriculaires, le métoprolol régularise la fréquence cardiaque. Son effet antiarythmique repose principalement sur une inhibition de l'automatisme des cellules de commande du cœur et sur un allongement du temps de conduction auriculo-ventriculaire.
Le métoprolol entraîne une baisse de la mortalité chez les patients avec un infarctus du myocarde avéré ou présumé. Cet effet est vraisemblablement dû à une plus faible incidence des arythmies ventriculaires graves et à une limitation de la taille de l'infarctus. La preuve a également été donnée que le métoprolol réduit la fréquence des récidives non létales d'infarctus.
Grâce à son effet bêtabloquant, le métoprolol convient au traitement des troubles fonctionnels cardiovasculaires s'accompagnant de palpitations, à la prévention de la migraine et au traitement adjuvant de l'hyperthyroïdie.
Sous traitement par métoprolol au long cours, la sensibilité à l'insuline peut diminuer. Toutefois, le métoprolol interfère moins avec la sécrétion d'insuline et le métabolisme des glucides que les bêtabloquants non sélectifs.
Les études à court terme ont montré que le métoprolol peut modifier le profil des lipides sanguins. Une augmentation des triglycérides et une diminution des acides gras libres sont possibles. Dans certains cas, une légère diminution de la fraction HDL des lipoprotéines a été observée; cet effet était cependant plus faible qu'avec des bêtabloquants non sélectifs. Au cours d'une étude au long cours sur plusieurs années, une diminution du taux de cholestérol a été constatée.
Les études pharmacocinétiques et pharmacodynamiques permettent de conclure que 30% de l'effet antagoniste maximal sur les adrénorécepteurs bêta-1 sont nécessaires pour un effet pharmacodynamique minimal, qui est observé avec environ 45 nmol/l de tartrate de métoprolol dans le plasma.
Efficacité clinique
Pas de données disponibles.

Pharmacocinétique

Absorption
Après l'administration orale d'un comprimé standard, le tartrate de métoprolol est rapidement et presque entièrement résorbé dans le tractus gastro-intestinal. La résorption du métoprolol contenu dans Loprésor Retard est plus lente, mais la biodisponibilité des deux formes est identique.
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 1.5 – 2 heures avec les comprimés pelliculés standards, et en 4 – 5 heures environ avec les comprimés à libération prolongée. Dans la plage posologique située entre 50 mg et 200 mg, la concentration plasmatique du métoprolol augmente pratiquement proportionnellement à la dose administrée.
Suite à l'important effet de premier passage hépatique, environ 50% seulement d'une dose orale unique de tartrate de métoprolol atteignent la circulation systémique. L'importance de l'élimination présystémique varie d'une personne à l'autre en raison des différences d'origine génétique qui existent au niveau du métabolisme oxydatif. Bien que les profils des concentrations plasmatiques présentent d'importantes variations interindividuelles, ils sont reproductibles chez un seul et même individu.
Après des administrations répétées, le pourcentage de la dose disponible au niveau systémique est supérieur d'environ 40% à celui d'une dose unique et atteint ainsi environ 70%. Ce phénomène pourrait reposer sur une saturation partielle du métabolisme de premier passage ou sur une baisse de la clairance due à une diminution de la perfusion hépatique.
La biodisponibilité systémique d'une dose unique prise avec un repas peut augmenter d'environ 20 – 40%.
Distribution
La distribution du métoprolol s'effectue de manière complète et rapide, le volume de distribution étant estimé à 3.2 – 5.6 l/kg. Le volume de distribution décelable à l'état d'équilibre (Vss) est relativement plus élevé chez les bons métaboliseurs (4.84 l/kg) que chez les mauvais métaboliseurs (2.83 l/kg). La demi-vie ne dépend pas de la posologie et ne change pas en cas d'administrations répétées.
Environ 10% du métoprolol se lient aux protéines plasmatiques.
Le métoprolol traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel (voir la rubrique «Grossesse, Allaitement»). Chez les patients hypertendus, les concentrations du métoprolol dans le liquide céphalorachidien sont identiques à celles dans le plasma.
Le métoprolol n'étant pas un substrat de la glycoprotéine P significatif, on peut en déduire que la variabilité de la pharmacocinétique du métoprolol entre les différents patients est en grande partie due au métabolisme du CYP2D6.
Métabolisme
Le métoprolol est métabolisé en grande partie dans le foie par l'intermédiaire des enzymes du système du cytochrome P450. Les voies de métabolisation principales du métoprolol sont l'alpha-hydroxylation, l'O-déméthylation et la désamination oxydative. L'alpha-hydroxylation du métoprolol est stéréosélective. Le métabolisme oxydatif du métoprolol est déterminé génétiquement, l'isoforme 2D6 du cytochrome polymorphique P450 (CYP2D6) y contribuant dans une large mesure. Ceci explique les concentrations plasmatiques plus élevées pouvant être observées en cas de polymorphisme génétique de la débrisoquine chez les métaboliseurs lents. Aucun de ses métabolites ne contribue significativement à l'effet bêtabloquant du métropolol.
Élimination
La demi-vie d'élimination du métoprolol est de 3 – 4 heures en moyenne et peut atteindre 7 – 9 heures chez certains individus dont le métabolisme est réduit. Après une administration orale unique de 100 mg de tartrate de métoprolol, la clairance médiane était de 31 l/h chez les mauvais métaboliseurs, de 168 l/h chez les bons métaboliseurs et de 367 l/h chez les métaboliseurs ultrarapides. La clairance rénale du stéréo-isomère n'a pas montré de stéréosélectivité lors de l'excrétion rénale. Environ 95% de la dose sont éliminés dans les urines.
Dans la plupart des cas (individus avec métabolisme rapide), moins de 5% d'une dose orale sont éliminés sous forme inchangée.
En cas de métabolisme diminué, jusqu'à 30% d'une dose orale sont éliminés sous forme inchangée.
Proportionnalité de la dose
Le métoprolol montre un métabolisme présystémique saturable qui entraîne une augmentation non proportionnelle de l'exposition lors d'une élévation de la dose.
Influence de la prise d'aliments
Les aliments semblent augmenter les taux de résorption du métoprolol et entraîner une légère augmentation précoce du pic plasmatique. Ils n'exercent toutefois pas d'influence significative sur la clairance ou sur le moment où le pic plasmatique est observé (Tmax).
Afin de minimiser les variations d'effet intra-individuelles, il est recommandé de prendre Loprésor toujours de la même manière par rapport au repas. Si le médecin a prescrit au patient de prendre Loprésor avant le petit-déjeuner ou avec le petit-déjeuner, le patient doit se conformer à cet horaire pendant toute la durée du traitement.
Loprésor Retard doit de préférence être pris le matin avec un repas ou indépendamment de celui-ci.
Cinétique pour certains groupes de patients
Patients âgés
Comme conséquence de la combinaison d'un métabolisme réduit du principe actif chez les plus âgés et de la diminution du débit sanguin hépatique, les patients âgés présentent éventuellement un taux plasmatique de métoprolol légèrement plus élevé. Cette augmentation n'est toutefois ni cliniquement significative ni thérapeutiquement pertinente. Il n'y a pas d'accumulation du métoprolol en cas d'administration répétée et la dose ne doit pas nécessairement être adaptée chez les patients âgés.
Troubles de la fonction rénale
La pharmacocinétique du métoprolol n'est pas modifiée chez les patients avec une insuffisance rénale. Toutefois, une accumulation d'un de ses métabolites moins actifs est possible chez les patients avec une clairance de la créatinine inférieure à 5 ml/min; une telle accumulation n'a cependant aucune influence sur les propriétés bêtabloquantes du métoprolol. Les patients avec une insuffisance rénale peuvent généralement être traités avec des doses normales.
Troubles de la fonction hépatique
L'élimination primaire du principe actif se faisant par métabolisme hépatique, une insuffisance hépatique peut influencer la pharmacocinétique du métoprolol. En fonction du degré de sévérité de l'insuffisance hépatique, la demi-vie d'élimination du métoprolol peut être sérieusement augmentée chez ces patients (jusqu'à 7.2 heures).
Patients avec anastomose porto-cave
Chez les patients porteurs d'anastomose porto-cave, la clairance systémique d'une dose intraveineuse était d'environ 0.3 l/min et les valeurs de l'ASC étaient jusqu'à 6 fois supérieures à celles observées chez les sujets sains.
Patients avec maladies inflammatoires
Les maladies inflammatoires n'ont pas d'effet sur la pharmacocinétique du métoprolol.
Patients avec hyperthyroïdie
Une hyperthyroïdie peut augmenter la clairance présystémique du métoprolol.
Sensibilité d'origine ethnique
Le métabolisme oxydatif du métoprolol est déterminé génétiquement, l'isoforme 2D6 du cytochrome polymorphique P450 (CYP2D6) y contribuant dans une large mesure. Il existe des différences ethniques importantes dans la prévalence du phénotype du mauvais métaboliseur. Environ 7% des personnes de race blanche et moins de 1% des Orientaux sont de mauvais métaboliseurs. Les mauvais métaboliseurs avec une activité du CYP2D6 plus faible présentent des taux plasmatiques de métoprolol plusieurs fois supérieurs à ceux des bons métaboliseurs avec une activité du CYP2D6 normale.
Effet spécifique au sexe
Il n'y a pas de preuves significatives d'une possible différence au niveau de l'élimination entre les femmes et les hommes; des recommandations posologiques spécifiques au sexe ne sont donc pas nécessaires pour le métoprolol.

Données précliniques

Mutagénicité
Les tests de mutagénicité (souches bactériennes/test d'AMES, tests in vivo sur cellules somatiques de mammifères de même que sur cellules germinales de rats ou de souris mâles) effectués avec le métoprolol n'ont pas révélé de potentiel mutagène/génotoxique.
Carcinogénicité
Les résultats d'études de carcinogénicité menées chez le rat et la souris à des doses allant jusqu'à 800 mg/kg sur une durée de 21 – 24 mois permettent de conclure à l'absence de potentiel tumorigène.
Toxicité sur la reproduction
Des essais réalisés sur trois espèces animales (souris, rat et lapin) n'ont révélé aucun indice de tératogénicité du métoprolol. Une embryotoxicité et/ou fœtotoxicité ont été constatées chez des rats et des lapins à partir d'une dose de 50 mg/kg (rats) ou de 25 mg/kg (lapins), ce qui a été prouvé par une augmentation des pertes avant la nidification, un nombre inférieur de fœtus viables par femelle et/ou une réduction de la durée de survie des nouveau-nés. L'administration de doses élevées a entraîné des effets toxiques chez la mère ainsi qu'un retard de croissance des petits in utero, ce qui s'est traduit par un poids de naissance légèrement inférieur. Le tartrate de métoprolol a été associé à des effets indésirables réversibles sur la spermatogenèse à partir d'une dose orale de 3.5 mg/kg chez les rats, bien que d'autres études n'aient pas montré d'effet du tartrate de métoprolol sur les performances reproductrices des rats mâles.

Remarques particulières

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Loprésor 100 mg et Loprésor Retard 200 mg: Ne pas conserver au-dessus de 30°C.
Conserver le récipient dans son carton pour le protéger de l'humidité.
Conserver hors de portée des enfants.

Numéro d’autorisation

Loprésor 100 mg: 39252 (Swissmedic)
Loprésor Retard 200 mg: 44447 (Swissmedic)

Présentation

Loprésor 100 mg: 40 et 200 comprimés pelliculés (sécables, rainurés). [B]
Loprésor Retard 200 mg: 56 comprimés à libération prolongée (sécables, rainurés, plaquette-calendrier). [B]

Titulaire de l’autorisation

Daiichi Sankyo (Schweiz) AG, Zurich

Mise à jour de l’information

Novembre 2020

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