Données précliniquesDes études de toxicité par administration répétée de Berodual ont montré que la formulation avec HFA et la formulation avec CFC présentent un profil toxicologique semblable.
Tous les effets toxicologiques de Berodual se sont avérés être relatifs à la substance et étaient connus de la documentation sur le bromure d'ipratropium et le bromhydrate de fénotérol.
Il n'y a pas d'indices suggérant que lors de l'utilisation simultanée du bromure d'ipratropium et du bromhydrate de fénotérol, une potentialisation pourrait apparaître.
Après administration de Berodual par inhalation chez le rat et le lapin, aucun effet tératogène n'est apparu. Aucun effet tératogène n'a également été observé après administration de bromure d'ipratropium et uniquement après administration de doses très élevées (toxiques) de bromhydrate de fénotérol.
Des études de génotoxicité et de carcinogenèse n'ont pas été réalisées avec Berodual.
Des expériences in vitro et in vivo n'ont montré de potentiel mutagène, ni pour le bromhydrate de fénotérol, ni pour le bromure d'ipratropium.
En outre, aucun effet pathologique n'a été observé dans les études de carcinogénicité sur 2 ans avec administration par inhalation de doses jusqu'à 2 mg/kg/jour de bromhydrate de fénotérol chez le rat et de jusqu'à 6 mg/kg/jour par voie orale de bromure d'ipratropium chez la souris et le rat.
Après administration orale de doses très élevées de bromhydrate de fénotérol (25 mg/kg/j), des léiomyomes utérins sont apparus chez la souris et des léiomyomes mésovariens chez le rat.
Ces résultats peuvent s'expliquer par les effets pharmacodynamiques de cette classe de substances au niveau du récepteur bêta des muscles lisses utérins des rongeurs et on considère qu'ils ne sont pas transposables à l'homme.
En outre, il n'existe pas d'indice épidémiologique suggérant que, sous des conditions thérapeutiques, des tumeurs comparables pourraient apparaître chez l'homme.
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