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Information professionnelle sur Paracodin®/- retard:Abbott AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Antitussif 

Composition

Paracodin

Gouttes

Substance active: Dihydrocodeini thiocyanas 10 mg.

Adjuvants: Saccharum, Saccharinum, Aromatica; Color.: Caramel (E 150); Conserv.: Methylis parahydroxybenzoas (E 218), excip. ad solutionem pro 1 g corresp. 30 guttae corresp. Ethanolum 21% V/V.
30 gouttes = 10 mg de substance active = 1 ml.

Paracodin retard

Capsules

Substances actives: Dihydrocodeini tartras 5 mg, Dihydrocodeini 20 mg ut Dihydrocodeini ad resinam adsorbatum.

Adjuvants: color.: érythrosine (E 127), indigotine (E 132).

Propriétés/Effets

Paracodin est un antitussif d'action centrale. L'effet prononcé de la dihydrocodéine sur le centre bulbaire de la toux réduit la fréquence et l'intensité des quintes.
L'effet sédatif de la toux des diverses formes de Paracodin est plus puissant que celui de la codéine; il s'installe plus rapidement et se maintient plus longtemps. Au contraire de la codéine, l'effet analgésique des préparations de Paracodin est renforcé, ce qui rend son emploi particulièrement indiqué dans le cas de toux douloureuses. La dihydrocodéine exerce également une action sédative dose-dépendante. La dihydrocodéine réduit la motilité et augmente le tonus du tractus gastro-intestinal; elle provoque aussi une contraction des sphincters. Il en résulte une diminution du péristaltisme intestinal.
Dans Paracodin retard, le principe actif dihydrocodéine est lié à un échangeur de cations. Cette formule galénique permet à la fois une installation rapide de l'effet et une sédation égale et prolongée de la toux.

Pharmacocinétique

La dihydrocodéine est résorbée rapidement à partir des préparations de Paracodin (installation de l'effet après 15 à 20 minutes) pour être ensuite métabolisée. En l'espace de 24 heures, environ 35% de la dihydrocodéine absorbée par voie orale est éliminée par le rein sans avoir subi de modification. L'excrétion est pratiquement terminée après ce laps de temps. La demi-vie d'absorption est de 3,2 à 3,7 heures; la biodisponibilité se situe autour des 20%. L'existence d'une insuffisance rénale modifie la pharmacocinétique (pics plasmatiques plus tardifs et plus élevés).
A partir de Paracodin retard, le principe actif est libéré de façon continue durant 5 heures, l'effet antitussif se maintient pendant 7 heures en moyenne (au maximum 10 à 12 heures).

Indications/Possibilités d'emploi

Indications reconnues
Toux ou quintes de toux particulièrement dans les affections inflammatoires des voies respiratoires, p.ex. en cas de pharyngite, laryngite, trachéite, bronchite, coqueluche, ainsi que pour apaiser la toux accompagnant l'emphysème et la tuberculose pulmonaire.

Possibilités d'emploi
Paracodin peut également être employé pour le traitement symptomatique des diarrhées.

Posologie/Mode d'emploi

Il est recommandé de ne pas administrer les préparations antitussives Paracodin à jeun.

Paracodin Gouttes

Adultes: 25-35 gouttes 3×/jour.

Petits enfants (1-5 ans): 5-15 gouttes 1-3×/jour.

Enfants en âge scolaire (6-12 ans): 15-25 gouttes 1-3×/jour suivant l'âge.

Paracodin retard Capsules

Adultes et enfants à partir de 12 ans: 1 capsule matin et soir.

Posologies particulières
Chez le patient en insuffisance rénale terminale et chez le patient âgé, l'administration de dihydrocodéine entraîne des concentrations plasmatiques élevées; l'élimination de la dihydrocodéine est également ralentie chez le dialysé. En pareil cas, on prolongera l'intervalle entre les doses.

Limitations d'emploi

Contre-indications
Etats pathologiques où il faut éviter une dépression du centre respiratoire tels qu'insuffisance respiratoire, crise d'asthme et coma; administration prolongée en cas de constipation chronique. Etats pathologiques avec stase importante des sécrétions bronchiques.
Paracodin ne doit pas être administré au nourrisson âgé de moins d'un an.

Précautions
Dépendance d'opiacés, troubles de la conscience, troubles affectant le centre respiratoire et la fonction respiratoire; pathologies impliquant une hypertension intracrânienne; (à doses élevées) hypotension artérielle en cas d'hypovolémie.
Utilisation prudente en présence d'affections qui s'accompagnent d'une fonction respiratoire limitée. En cas de toux très productive, l'inhibition du réflexe tussigène peut entraîner une stase des sécrétions pouvant conduire à une infection ou à un bronchospasme. Comme pour toutes les médications à action centrale, la consommation de boissons alcoolisées est à éviter durant le traitement avec les préparations Paracodin.
Ce médicament, même lorsqu'il est utilisé conformément aux indications données, peut chez les patients prédisposés modifier les capacités de réaction au point d'entraver la capacité de participer activement à la circulation routière ou de manipuler des machines. Cela vaut en particulier pour l'association avec l'alcool et des médicaments susceptibles d'altérer également la capacité de réaction.
L'emploi prolongé d'opiacés à fortes doses entraîne la tolérance et une dépendance psychique et physique, ce dont ont tiendra compte lors de l'utilisation de Paracodin.

Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse C (lors d'une thérapie de longue durée et à doses élevées: D). Des études scientifiques rapportent un taux de malformation légèrement supérieur en rapport avec les opiacés. On ne dispose toutefois pas de données sûres sur le potentiel tératogène et/ou embryotoxique de la dihydrocodéine. Dans ces conditions, le médicament ne devrait être administré au début de la grossesse (1 er  trimestre) que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le foetus. Pour des raisons de sécurité, l'usage réitéré de Paracodin ou son utilisation à long terme sont à éviter pendant la grossesse.
Chez la femme sur le point d'accoucher ou risquant un accouchement prématuré, les opiacés ne doivent pas être utilisés étant donné qu'ils traversent la barrière placentaire et peuvent entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
Les opiacés passent dans le lait maternel, déclenchant chez l'enfant nourri au sein des réactions correspondantes. On ne dispose pas de données sûres lors d'utilisation de la dihydrocodéine chez les mères qui allaitent.

Effets indésirables

Un effet indésirable fréquent est la constipation. En début de traitement, on peut observer des nausées et des vomissements. Au nombre des effets indésirables occasionnels, on compte une somnolence légère et de légères céphalées. Des réactions allergiques et/ou cutanées peuvent se manifester, p.ex. sous forme de prurit, d'exanthème, d'urticaire ou d'oedème de Quincke.
A doses élevées ou chez des personnes particulièrement sensibles, le Paracodin peut en fonction de la dose péjorer la coordination oculomotrice et l'acuité visuelle ou provoquer une dépression respiratoire ainsi que de l'euphorie. A des doses suprathérapeutiques ou en cas d'intoxication, on peut s'attendre à une syncope et à une chute tensionnelle, ainsi qu'à un oedème pulmonaire en particulier chez les insuffisants respiratoires.

Interactions

L'association de dihydrocodéine à d'autres sédatifs centraux peut majorer l'effet sédatif et dépresseur respiratoire. En association avec l'alcool, la dihydrocodéine réduit le niveau de performance psychomotrice. Comme pour tous les médicaments d'action centrale, on évitera donc la prise de boissons alcoolisées tout au long du traitement par Paracodin.

Surdosage

La caractéristique d'une intoxication par la dihydrocodéine est une dépression respiratoire extrême. Les symptômes sont dans une large mesure ceux d'une intoxication par la morphine: somnolence extrême évoluant vers la torpeur et le coma, généralement accompagnée de myosis. L'hypoxie entraîne à nouveau la dilatation de la pupille. Des vomissements, des céphalées, une constipation et une rétention d'urine peuvent survenir.
Une cyanose, une hypoxie, une peau froide, une perte de tonus musculaire et une aréflexie peuvent se manifester, parfois aussi une bradycardie et une chute tensionnelle. Occasionnellement, notamment chez l'enfant, les seuls symptômes sont des spasmes.
En fonction de la gravité des symptômes de surdosage, on prendra les mesures médicales suivantes: élimination de l'effet de la dihydrocodéine par un antagoniste des opiacés tel que la naloxone. L'administration de naloxone doit être répétée du fait que l'action de la dihydrocodéine est plus durable que celle de la naloxone. Lorsque cette dernière ne peut être utilisée, on aura recours à un traitement symptomatique comportant notamment un décubitus latéral stable, une assistance respiratoire et un traitement de choc.

Remarques particulières

Informations
Paracodin gouttes contient 21% en volume d'alcool.
Paracodin gouttes est en vente en pharmacie et - pour les capsules à effet retard - sur ordonnance médicale. Les capsules à effet retard sont soumis à la loi fédérale sur des stupéfiants et les substances psychotropes. Paracodin est classifié comme produit partiellement exclu du contrôle des stupéfiants.
Refermer soigneusement l'emballage après utilisation; le conserver à l'abri de la lumière et au sec à température ambiante (15-25 °C).

Conservation
Le médicament ne peut être utilisé au-delà de la date imprimée sur le récipient avec la mention «EXP».

Numéros OICM

23774, 44847.

Mise à jour de l'information

Mars 1995.
RL88

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