Mises en garde et précautionsUne application à haute dose ou sur de grandes surfaces d'un corticostéroïde puissant ou très puissant ne doit être effectuée que sous surveillance médicale régulière, en raison notamment des risques de suppression de la production endogène de corticostéroïdes.
Dans les cas d'application sur de grandes surfaces ou d'utilisation prolongée, la résorption augmente. Ce fait doit être pris en considération tout particulièrement chez le nourrisson et l'enfant.
Tous les effets secondaires rapportés dans le cadre d'une utilisation systémique de corticostéroïdes, y compris la suppression de la fonction surrénalienne, peuvent aussi se produire lors d'une utilisation topique de corticostéroïdes, surtout chez le nourrisson et l'enfant.
L'emploi de Diprolen chez les patients atteints d'eczéma dysidrosique requiert une prudence particulière, car la résorption se trouve dans ce cas augmentée, d'où un effet plus prononcé sur la fonction corticosurrénalienne.
Dans la mesure du possible, il convient de ne pas dépasser 2 à 3 semaines pour une application continue.
L'application, au niveau du visage ou des parties génitales, de corticostéroïdes de puissance très forte à moyenne, exige de la prudence et il convient de ne pas dépasser une semaine pour une application continue.
Par principe, il convient de n'utiliser que des corticostéroïdes de faible puissance à proximité des yeux (glaucome).
Les corticostéroïdes peuvent masquer les symptômes d'une réaction d'allergie cutanée à l'un des composants de la préparation.
On informera le patient de n'utiliser le médicament que pour l'affection dermatologique pour laquelle ce médicament lui a été délivré et de ne pas le remettre à d'autres personnes.
Des troubles de la vision peuvent survenir lors de l'utilisation systémique et topique (y compris intranasale, par inhalation et intraoculaire) de corticostéroïdes. Si un patient se présente avec des symptômes tels qu'une vision trouble ou d'autres troubles de la vision, on envisagera de l'adresser à un ophtalmologue pour une évaluation des causes possibles de son trouble de la vision; ces causes sont notamment la cataracte, le glaucome ou des affections rares telles que la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) qui a été rapportée après une utilisation systémique et topique de corticostéroïdes.
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