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Information professionnelle sur Ridaura®:Doetsch Grether AG
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Pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïdeet l'arthrite psoriasique 

Composition

Principe actif: auranofine.

Comprimés enrobés à 3 mg, correspondant à 0,87 mg d'or.

Propriétés/Effets

Ridaura est un produit buccal à base d'or qui, pris suffisamment longtemps, peut inhiber la progression d'une polyarthrite chronique évolutive. On peut escompter pour le Ridaura une efficacité optimale lorsque le traitement - une fois le diagnostic avéré - est instauré avant l'apparition de destructions articulaires irréversibles. Comme l'effet du Ridaura ne se manifeste que progressivement (entre 2 à 6 mois après le début de la prise), il convient en règle générale - et surtout durant les premières semaines, voire les premiers mois de la thérapie - d'associer à la chrysothérapie des inflammatoires et analgésiques habituels.

Pharmacocinétique

Absorption
Environ 25% de la dose d'or administrée sont absorbés dans le tractus gastro-intestinal.

Distribution
Environ 60% de l'or parvenu dans la circulation sanguine après l'administration d'auranofine se fixent sur les protéines sériques et environ 40% aux globules sanguins, surtout aux érythrocytes mais également aux autres éléments figurés du sang.
Après une demi-année de thérapie à raison de 6 mg d'auranofine par voie buccale par jour, l'organisme a retenu environ 59 mg d'or. Lors de l'administration d'une dose unique de 6 mg de Ridaura, on obtient au bout de 102 minutes des pics sériques d'or de 23 µg%. Durant le traitement au long cours, c'est au bout de quelque 12 semaines que les taux sériques atteignent un plateau, c'est-à-dire demeurent constants à la même dose. A la dose journalière de 6 mg de Ridaura par jour, on détermine des taux sérique moyens d'or de 0,63 µg/ml (0,30-1,20).
Les concentrations sériques sont proportionnelles à la dose mais on n'a pas pu établir de corrélation entre les taux sériques de l'or et le degré d'efficacité ou de sécurité.
La demi-vie plasmatique de l'auranofine est de 11 à 31 jours environ; la demi-vie au niveau du corps entier est de l'ordre de 81 jours.
Chez l'enfant, le taux sérique moyen de l'or, en «steady state» et à la dose de 0,15 mg par kg de poids corporel par jour est de 0,78±0,06 µg/ml.

Elimination
A la dose journalière de 3 mg d'auranofine 2×/jour, par voie buccale (soit 2 comprimés enrobés de Ridaura), 73% de la dose d'or sont excrétés par voie rénale et intestinale. Environ 84-92% de l'or excrété sont retrouvés dans les selles et 9 à 17% environ dans les urines.

Indications/Possibilités d'emploi

Chez l'adulte, traitement de fond de la polyarthrite chronique évolutive (polyarthrite rhumatoïde); chez l'enfant, traitement de fond de la polyarthrite chronique juvénile. Comme pour toutes les thérapeutiques de fond, il importe d'obtenir la certitude qu'il s'agit d'une polyarthrite chronique évolutive avant d'instaurer un traitement par le Ridaura.
Traitement du rhumatisme psoriasique chez les malades réagissant de manière insuffisante aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ou ne les supportant pas.

Posologie/Mode d'emploi

Posologie usuelle
En règle générale, les recommandations posologiques à appliquer pour le traitement de la polyarthrite chronique évolutive ainsi que pour celui de l'arthrite psoriasique sont les suivantes:

Adultes
2 comprimés enrobés de Ridaura 3 mg (au total 6 mg d'auranofine/jour), à prendre soit en une dose unique le matin (soit 2 comprimés enrobés), soit en deux doses le matin et le soir (soit 1 comprimé enrobé à chaque fois), avec les repas.
Chez les patients qui n'ont pas réagi de manière satisfaisante à la dose initiale de 6 mg de Ridaura/jour dans un délai de 4 à 6 mois, la dose journalière peut être augmentée jusqu'à un maximum de 3 comprimés enrobés de Ridaura (1 comprimé enrobé de Ridaura 3×/jour, au total 9 mg d'auranofine/jour).
En raison de l'insuffisance des observations cliniques en études médicales, on ne saurait recommander d'outrepasser la dose journalière de 9 mg d'auranofine/ jour.

Enfants
0,15 mg par kg de poids corporel par jour (= 3 mg par jour à partir de 20 kg de poids corporel), sous la forme d'une dose unique le matin ou de 2 doses matin et soir, avec les repas; jusqu'à un maximum de 6 mg par jour.
Chez l'enfant (à partir de 20 kg de poids corporel) qui n'a pas encore réagi à la dose initiale dans un délai de 4 mois, la dose journalière peut être augmentée jusqu'à un maximum de 9 mg/jour (= 3 comprimés à 3 mg).
On ne dispose d'aucune donnée scientifique sur les doses dépassant 9 mg/jour.

Durée du traitement
La durée du traitement sera fonction de l'évolution du tableau clinique et sera déterminée par le médecin traitant.

Limitations d'emploi

Contre-indications
Le Ridaura est contre-indiqué en cas de néphropathie ou d'hépatopathie grave, lors de troubles de l'hématopoïèse ainsi que lors d'intolérance connue à l'or ou à d'autres métaux lourds.

Précautions
Avant d'entreprendre le traitement au Ridaura, il convient d'effectuer des analyses sanguines (érythrocytes, leucocytes, plaquettes) avec dosage des transaminases, de la phosphatase alcaline et des substances uréiques du sérum et un bilan urinaire.
Les examens de surveillance à effectuer à intervalles mensuels durant la première année de traitement doivent au minimum englober des analyses sanguines (leucocytes, plaquettes) ainsi qu'une recherche de protéinurie.
Chez les patients souffrant d'une affection avec diarrhées sérieuses, il importe, avant d'instaurer le traitement au Ridaura, d'attendre que ces troubles puissent être traités à fond ou éliminés.
Pendant une chrysothérapie, dans des cas très rares, on a observé la présence, dans l'oeil, de particules microscopiques, sans aucune altération de l'acuité visuelle ou phénomènes de pathologie oculaire.
Ces dépôts ont disparu dans un délai de 3 à 6 mois après l'arrêt de la médication. Il est donc conseillé, durant la première année de traitement, de procéder environ à trois examens de contrôle ophtalmologique. En cas de troubles, il faut que le malade se soumette à un examen ophtalmologique.
Les études cliniques ont montré que le passage de l'or injectable au Ridaura est dénué de tout risque et ne nécessite ni fenêtre thérapeutique ni chevauchement de traitement.
Le médecin traitant doit connaître à fond les données de ces informations médicales; il fera bien de parler à ses malades des effets secondaires indésirables pouvant apparaître en cours de thérapie.
Le Ridaura est à utiliser avec prudence dans les cas suivants:
réactions toxiques graves à l'emploi antérieur de sels d'or sous forme parentérale ou de Ridaura ou autres métaux lourds;
patients souffrant d'une affection intestinale inflammatoire (en raison de la possibilité de réactions diarrhéiques et autres irritations intestinales);
terrain atopique - en raison de la possibilité d'éruptions cutanées en cours de traitement.
Dans les études cliniques au cours desquelles des patients ont dû interrompre leur traitement par de l'or sous forme injectable, en raison d'effets secondaires indésirables, les patients n'ont en général pas présenté de réactions analogues sous Ridaura.
Malgré tout, la prudence est de rigueur pour l'emploi du Ridaura chez les malades ayant des antécédents d'entérocolite par l'or, de fibrose pulmonaire ou de dermatite exfoliative.

Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse C.
Des études chez l'animal ont montré des effets indésirables pour le foetus et il n'y a pas d'études contrôlées correspondantes chez la femme.
La femme en âge de procréer ne devrait pas être traitée par le Ridaura sans que l'on ait procédé auparavant à l'évaluation soigneuse des bénéfices à escompter par rapport au risque tératogène.
Veuillez informer les femmes en période d'activité génitale de la nécessité d'éviter une grossesse pendant toute la durée du traitement et au moins 6 mois au-delà.
On ignore si l'auranofine passe dans le lait maternel. L'utilisation de Ridaura est déconseillée chez les femmes qui allaitent.

Effets indésirables

Durant le traitement au Ridaura, des selles molles et diarrhées légères, parfois accompagnées de douleurs abdominales, de nausées et autres troubles digestifs ne sont pas infréquentes. Ces phénomènes sont généralement de caractère passager. En cas de diarrhées violentes et durables, un traitement symptomatique est à recommander. L'arrêt du traitement est rarement nécessaire.
Les réactions cutanées du type éruptions et démangeaisons sont habituellement de caractère léger et ne requièrent un arrêt ou une interruption passagère du traitement (ou bien sa poursuite à posologie réduite) que dans des cas exceptionnels. A l'occasion, on enregistre des stomatites et des conjonctivites.
Des cas de pneumonie interstitielle ont été signalés. Dans un petit nombre de cas, on a signalé un début d'anémie au commencement du traitement. Des diminutions du même ordre de la teneur en hémoglobine et de l'hématocrite ont été observées au cours d'études contrôlées chez des patients recevant de l'or sous forme parentérale ou bien un placebo.
Des cas rares de thrombocytopénie, de leucopénie et d'anémie aplastique ont été signalés en rapport avec un traitement au Ridaura. Certaines de ces réactions indésirables étaient prononcées et ont imposé l'arrêt du traitement. La plupart de ces malades ont pris en plus des médicaments dont on connaît l'association possible à des thrombocytopénies.
La survenue de purpura, d'ecchymoses (saignements sous-cutanés) ou de pétéchies suggèrent l'existence d'une thrombocytopénie et peuvent requérir des dosages supplémentaires des plaquettes.
Peu de patients ont présenté une protéinurie de caractère passager; des cas de glomérulonéphrite membranaire et de syndrome néphrotique ont été signalés. Lorsque apparaît une protéinurie significative, il est conseillé d'élucider la situation.
Si la protéinurie devait dépasser 500 mg/jour, il conviendrait d'arrêter le traitement au Ridaura. Des altérations occasionnelles de caractère léger et passager des tests de la fonction hépatique (transaminases et phosphatase alcaline) ainsi que de la fonction rénale (BUN = urée/ azotémie, créatinine, acide urique) ont été enregistrées pendant le traitement au Ridaura. Chez certains patients, la perte de cheveux a dépassé la normale.
On a observé dans de rare cas des maux de tête, vertige et neuropathies périphériques.
Le médecin traitant doit être mis au courant dès l'apparition d'effets secondaires.

Interactions

Des interactions du Ridaura avec d'autres médicaments n'ont pas été observées à ce jour.
L'administration concomitante d'autres thérapeutiques de fond (pénicillamine, lévamisole ou bien chloroquine/ hydrochloroquine) n'a pas fait l'objet d'études et ne saurait, en conséquence, être recommandée.

Surdosage

Jusqu'à présent, on n'a pas de l'expérience avec le surdosage aiguë. Aucune donnée n'est disponible concernant d'éventuelles conséquences et l'efficacité d'un antidote.
Lors d'un surdosage aigu survenu par inadvertance, un lavage d'estomac immédiat est vivement recommandé.

Remarques particulières

Incompatibilités
On n'en connaît aucune à ce jour.

Influence sur les méthodes de diagnostic
Rien à signaler.

Conservation
Le Ridaura est à conserver à la température ambiante. Veuillez prendre note de la date de péremption figurant sur l'emballage.

Numéros OICM

44863.

Mise à jour de l'information

Janvier 1991.
RL88

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