Données précliniquesPotentiel cancérogène et mutagène
Plusieurs études ont fourni de faibles indices d’un potentiel mutagène à des concentrations élevées, excédant de loin les doses thérapeutiques utilisées chez l’homme.
Il n’existe pas d’étude à long terme chez l’animal sur un éventuel potentiel cancérogène du diazépam.
Toxicité de reproduction
Le diazépam et le N-desméthyldiazépam, son principal métabolite, passent la barrière placentaire. Le diazépam s’accumule dans le compartiment fœtal et peut atteindre dans le sang du nouveau-né une concentration sérique trois fois supérieure à celle de la mère. Le risque de malformation lors de la prise de doses thérapeutiques de benzodiazépines semble faible, bien que quelques études épidémiologiques aient livré des éléments évoquant un risque accru de fente labio-palatine.
Il existe des rapports faisant état de malformations et de retard mental chez des enfants exposés à des surdosages et des intoxications au diazépam avant leur naissance.
Résultats des études chez l’animal
Chez la souris, des fentes labio-palatines ont été constatées après exposition prénatale au diazépam. Chez le hamster, l’administration prénatale de doses très élevées de diazépam a été suivie non seulement de fentes labio-palatines, mais aussi d’exencéphalies et de malformations des extrémités. Chez le rat et le primate, le diazépam ne s’est pas avéré tératogène.
L’expérimentation animale a mis en évidence des signes de troubles comportementaux chez la descendance de femelles exposées au diazépam pendant une durée prolongée. Chez la souris, des anomalies de la tête des spermatozoïdes sont apparues après une à six semaines de traitement par diazépam.
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