Composition1 g de crème contient:
Principe actif: Halometasonum monohydricum 0,5 mg.
Excipients: Laurilsulfas; Propylenglycolum, Conserv.: Phenoxyaethanolum, Excipiens ad unguentum.
Propriétés/EffetsL'halométasone est un glucocorticoïde halogéné puissant (classe III) destiné à l'application locale. Il exerce un effet anti-inflammatoire, antiallergique, vasoconstricteur et antiprolifératif. Dans les dermatoses inflammatoires de nature et d'origine les plus variées, il entraîne un soulagement rapide et élimine certains symptômes tels que le prurit.
Les résultats expérimentaux montrent que les effets multiples des glucocorticoïdes peuvent être attribués à un mécanisme moléculaire complexe qui comprend notamment la liaison à des récepteurs cytoplasmiques spécifiques.
La crème est hydrophile, perméable aux sécrétions et à la chaleur et exerce un effet rafraîchissant. La crème convient au traitement des stades aigus, subaigus et peu suintants, des dermatoses et des dermatites eczémateuses. Elle est recommandée par principe aux peaux séborrhéiques et sensibles aux corps gras. La crème non grasse est pratiquement invisible et convient bien aux régions cutanées exposées au regard. Elle s'enlève facilement avec de l'eau.
PharmacocinétiqueAprès application locale, sous pansement occlusif, de 2 g sur 400 cm² de peau sur le dos de volontaires bien portants, la résorption percutanée se situe entre 1,4% de la dose d'halométasone appliquée.
Le degré de pénétration et d'absorption dépend de la partie du corps, de l'état de la peau ainsi que de l'âge et du mode d'application.
Indications/Possibilités d'emploiAffections cutanées inflammatoires non infectées de forme et de localisation diverses réagissant à une corticothérapie locale, p.ex.: dermatite séborrhéique, dermatite de contact, dermatite atopique, névrodermite circonscrite (lichen simplex chronicus), eczéma nummulaire, psoriasis vulgaire.
Posologie/Mode d'emploiSelon la gravité de l'affection, on étalera la pommade ou la crème en couche mince, 1 à 2×/jour sur la région à traiter; au besoin faire pénétrer par de légères frictions.
Le traitement peut être instauré sous pansement perméable à l'air, si nécessaire. Dans la plupart des cas, il n'y a pas lieu d'utiliser un pansement occlusif. On peut toutefois y recourir, à court terme, lors de réactions insuffisantes ou dans les cas réfractaires.
Le traitement des dermatoses chroniques (tels le psoriasis ou l'eczéma chronique) ne devrait pas être suspendu brusquement. La dose appliquée doit être diminuée progressivement, soit par alternance avec un émollient, soit par passage à des corticostéroïdes de moins en moins puissants.
Pédiatrie
Le traitement ne devrait pas dépasser deux semaines d'utilisation continue. Chez les enfants de moins de 2 ans, il ne faudrait pas dépasser 7 jours. La zone cutanée traitée ne doit pas excéder 10% de la surface corporelle. Eviter l'usage de pansements occlusifs.
Limitations d'emploiContre-indications
Affections virales ou bactériennes de la peau (p.ex. varicelle, pyodermie, vaccine, herpès simplex, zona), mycoses cutanées, dermatoses d'origine syphilitique, tuberculose cutanée, rosacée, dermatite péribuccale, acné vulgaire, application dans et autour des yeux, dans des régions ulcérées, hypersensibilité à l'halométasone ainsi qu'à d'autres constituants de Sicorten.
Précautions
Eviter systématiquement tout traitement à long terme quel que soit l'âge du patient. (Pédiatrie, voir aussi «Posologie/Mode d'emploi»).
Une application sous pansement occlusif devrait être limitée dans le temps et réservée aux lésions peu étendues.
Dans les cas exceptionnels où Sicorten est appliqué en quantité élevée, sur des zones cutanées étendues, sous pansement occlusif ou de façon prolongée, maintenir le patient sous surveillance médicale régulière.
L'application de Sicorten sur le visage ou sur des zones intertrigineuses (aisselles p.ex.) doit être de courte durée et effectuée avec prudence.
Aucun effet indésirable systémique comme une influence sur la fonction cortico-surrénalienne n'a été rapporté. Pour des raisons médicales de principe, on ne saurait toutefois en exclure l'éventualité et on y pensera en particulier lors de l'application de Sicorten sur des zones cutanées étendues ou sous pansement occlusif, ainsi qu'en pédiatrie. Si une infection venait à se développer sur les zones traitées, il conviendrait d'instituer un traitement antimicrobien approprié. Sicorten ne doit pas entrer en contact avec la conjonctive et les muqueuses.
Les corticosteroïdes peuvent masquer une réaction allergique cutanée à l'un des composants du produit.
Le patient doit être instruit d'utiliser le produit seulement pour ses affections cutanées actuelles et de ne pas le transmettre à d'autres personnes.
Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse C. Cela signifie que les expériences animales visant à évaluer la sécurité des corticoïdes, y compris avec halométasone, ont montré soit un potentiel tératogène, soit d'autres effets indésirables sur l'embryon et/ou le foetus. Cependant, aucun rapport mentionnant des effets indésirables de Sicorten lors de la grossesse chez la femme n'a été reçu à ce jour.
Lorsqu'on utilise Sicorten pendant la grossesse, il faut poser clairement l'indication thérapeutique. Le médicament ne devrait être utilisé que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le foetus. En outre, Sicorten ne devrait pas être employé en quantités élevées, sur des zones cutanées étendues (notamment sous pansement occlusif), ni à long terme.
On ne sait pas si les substances actives de Sicorten et/ou ses métabolites passent dans le lait maternel lors d'application locale de la préparation. Par mesure de sécurité, la prudence est donc de mise.
Effets indésirablesOccasionnellement: au point d'application, signes d'irritation tels que sensation de brûlure, prurit.
Rarement: sécheresse de la peau, érythème, atrophie cutanée, folliculite, acné et formation de pustules.
Interrompre le traitement lors d'irritation ou de sensibilisation graves.
Parmi les autres réactions locales indésirables décrites lors de traitement local par des glucocorticoïdes, mentionnons par exemple une allergie de contact, des modifications de la pigmentation cutanée ou des infections secondaires. Particulièrement après application prolongée, sur des zones étendues, sous pansements occlusifs ou dans les régions où la perméabilité cutanée est élevée (p.ex. visage, aisselles), les glucocorticoïdes peuvent produire en outre vergetures, modifications atrophiques, saignements de la peau, dermatite périorale ou à caractère d'une rosacée, télangiectasies, purpura ou acné stéroïdienne. Lors de l'application sur de grandes surfaces ou sous occlusion (particulièrement chez le nourrisson et l'enfant en bas âge), l'absorption d'un corticoïde dans la circulation peut produire des effets systémiques (notamment une inhibition passagère de la fonction surrénalienne). Ces effets disparaissent à l'arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d'une insuffisance surrénale aiguë.
InteractionsAucune incompatibilité pharmaceutique ou interaction n'est connue à ce jour.
SurdosageLes surdosages peuvent avoir pour effet de rendre plus fréquentes les manifestations signalées au chapitre «Effets indésirables».
Aucun cas d'intoxication ou de surdosage n'a été rapporté à ce jour. On ne peut cependant pas exclure la possibilité d'une intoxication aiguë lors de l'ingestion accidentelle par des enfants. Celle-ci se traduirait par des troubles gastro-intestinaux légers accompagnés de vomissements et de nausées. On ne connaît pas d'antidotes spécifiques. Un traitement symptomatique est recommandé.
Remarques particulièresConservation
Ne pas conserver au-dessus de 30 °C.
Mise à jour de l'informationJuin 1991.
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