Mises en garde et précautionsEn l’état actuel des connaissances, un traitement antiarythmique par Rytmonorm n’est pas indiqué chez les patients atteints d’arythmies ventriculaires asymptomatiques et de coronaropathie.
Le seuil de stimulation et de sensibilité du pacemaker peut se modifier au cours du traitement par la propafénone. En ce cas, il convient de vérifier le fonctionnement de l’appareil et, si nécessaire, de reprogrammer ce dernier.
Il peut y avoir transformation d’une fibrillation auriculaire paroxystique en flutter auriculaire avec bloc auriculo-ventriculaire 2/1 ou 1/1 associé.
Troubles hématologiques
Après l’administration de propafénone, on a rapporté des cas d’agranulocytose (fièvre, frissons, faiblesse et neutropénie). L’agranulocytose s’est généralement produite lors des deux premiers mois du traitement par propafénone. Après l’arrêt du traitement, le nombre de globules blancs s’est normalisé la plupart du temps en 14 jours. En cas de fièvre d’origine inexpliquée ou de diminution du nombre de globules blancs, principalement pendant les trois premiers mois du traitement, on doit envisager l’éventualité d’une agranulocytose ou d’une granulocytopénie. Il faut inciter les patients à communiquer immédiatement la survenue et l’évolution d’un symptôme infectieux tel que fièvre, maux de gorge ou frissons.
Dysfonctions hépatiques
Étant donné la forte métabolisation hépatique de la propafénone, l’utilisation de Rytmonorm par les patients ayant des déficiences de la fonction hépatique doit faire l’objet d’un suivi particulier. Après la prise de comprimés filmés de Rytmonorm: les déficiences sévères de la fonction hépatique élèvent la biodisponibilité de la propafénone d’env. 70%, en comparaison de 3 à 40% pour les patients dont la fonction hépatique est normale. Chez huit patients atteints de troubles hépatiques modérés à sévères, la demi-vie moyenne après la prise de comprimés filmés de Rytmonorm était d’env. neuf heures. Une surveillance attentive des effets pharmacologiques hors normes (voir la section «Surdosage») est recommandée chez les patients ayant des déficiences de la fonction hépatique.
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