Données précliniquesToxicité à long terme
Lors des essais de toxicité chronique chez le rat, le chien et le singe, l'administration orale de > 30 mg/kg/d de dantrolène (doses équivalentes pour l'homme respectivement de 4,8 mg/kg, 16,2 mg/kg et 9,6 mg/kg) a entraîné une diminution de la croissance ou de la prise de poids, ainsi que des effets toxiques sur le foie et de probables néphropathies occlusives réversibles.
Mutagénicité
Le dantrolène s'est révélé positif dans les essais de mutagénicité in vitro (tests d'Ames) sur certaines souches bactériennes en présence et en l'absence d'homogénat de foie de rat.
Cancérogénicité
L'administration de dantrolène par voie orale chez le rat, à des doses allant jusqu'à 60 mg/kg/jour (dose équivalente pour l'homme de 9,6 mg/kg) pendant une période allant jusqu'à 18 mois a entraîné une augmentation des régénérations hépatiques bénignes des vaisseaux lymphatiques, une augmentation des lymphangiomes hépatiques et des angiosarcomes hépatiques, et une augmentation des tumeurs mammaires chez les animaux femelles uniquement.
La pertinence de ces données pour l'utilisation clinique du dantrolène n'est pas connue.
Toxicité pour la reproduction
Chez les rats adultes mâles et femelles, le dantrolène n'a pas eu d'effets indésirables sur la fertilité ou la capacité générale de reproduction jusqu'à une dose orale de 45 mg/pc/jour (dose équivalente pour l'homme de 7,3 mg/kg/jour). L'administration de dantrolène à des rats femelles en gestation (à partir de 20 mg/kg/jour; dose équivalente chez l'homme de 3,2 mg/kg/jour) et à des lapines (45 mg/kg/jour; dose équivalente chez l'homme de 14,5 mg/kg/jour) a entraîné une augmentation de la formation de côtes surnuméraires unilatérales ou bilatérales chez les jeunes.
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