ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Oncovin® Liquid:Spirig HealthCare AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Remarques particulières

Incompatibilités
Intolérances physiques ou chimiques En présence d’incompatibilités physiques ou chimiques, il faut, selon la situation, introduire l’un des Oncovin Liquide ne doit être mélangé qu’avec les médicaments mentionnés au paragraphe «Instructions pour la manipulation».
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Stabilité après ouverture
Pour des raisons d’ordre microbiologique, il faut utiliser la solution dès que le flacon perforable a été entamé; au besoin, elle peut être conservée au réfrigérateur (2–8 °C) pendant 24 heures au maximum.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver Oncovin Liquide au réfrigérateur (2–8 °C), à l’abri de la lumière, dans son conditionnement d’origine et hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Remarque concernant les cytostatiques
Lors de la manipulation de la solution injectable, de son administration et de l’élimination du matériel, il faut respecter les précautions d’usage pour les cytostatiques.
Administration de la solution injectable
Oncovin Liquide doit être utilisé en intraveineuse stricte; les injections paravasculaires peuvent provoquer des nécroses (voir «Mises en garde et précautions»).
Le produit est injecté soit directement dans une veine, soit dans la tubulure d’une perfusion intraveineuse en cours (chlorure de sodium à 0,9%, glucose à 5% ou solution de Ringer-lactate). L’injection doit durer environ une minute.
Ne jamais administrer Oncovin Liquide par voie intrathécale, car cela provoque des paralysies potentiellement mortelles. Après une administration intrathécale accidentelle, une intervention neurochirurgicale immédiate est nécessaire afin d’éviter une paralysie ascendante d’évolution mortelle.
Chez un très petit nombre de patients, les médecins ont réussi à éviter une paralysie engagent le pronostic vital et finalement mortelle. Ces patients ont néanmoins présenté de graves séquelles neurologiques et n’ont que partiellement récupéré par la suite.
A la lumière des publications concernant le traitement de ces patients qui ont survécu, il faut immédiatement entreprendre le traitement suivant en cas d’administration intrathécale accidentelle d’Oncovin Liquide:
1. Retirer par voie lombaire autant de liquide céphalorachidien qu’il est possible sans faire courir de risque au patient.
2. Introduire un cathéter épidural dans l’espace sous-arachnoïdien à travers l’espace intervertébral situé au dessus de l’endroit de la ponction lombaire initiale et rincer le liquide céphalo-rachidien avec de la solution de Ringer-lactate. Commander du plasma frais (plasma frais congelé). Dès réception de ce dernier, ajouter 25 ml de plasma frais congelé par litre à la solution de Ringer-lactate.
3. Faire insérer un drain ou un cathéter intraventriculaire par un neurochirurgien et poursuivre le rinçage du liquide céphalo-rachidien, en retirant le liquide par le cathéter lombaire relié à un système fermé de drainage. Perfuser de la solution de Ringer-lactate en continu à raison de 150 ml/heure ou de 75 ml/heure, après l’adjonction du plasma frais.
Il faut ajuster le débit de la perfusion de façon à ce que la concentration de protéines dans le liquide céphalo-rachidien soit de 150 mg/dl.
On a aussi mis en oeuvre les mesures suivantes, sans que leur effet bénéfique soit directement prouvé:
Perfusion de 10 g d’acide glutamique pendant 24 heures, suivie de l’administration orale quotidienne de 500 mg d’acide glutamique 3 fois par jour pendant un mois.
Injection en bolus de 100 mg d’acide folinique, puis perfusion de 25 mg d’acide folinique/heure pendant 24 heures et ensuite 25 mg d’acide folinique 4 fois par jour par voie intraveineuse pendant une semaine.
50 mg de pyridoxine ont été perfusés par voie intraveineuse toutes les 8 heures, sur une durée de 30 minutes.
Le rôle de ces substances dans la réduction de la neurotoxicité est inconnu.

2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home