OEMéd 9.11.2001CompositionPrincipe actif: budesonidum.
Excipients
Respules: Aqua q.s. ad susp.
Aérosol-doseur: excipiens et propellentia ad aerosolum CFC 99%-vol.
Forme galénique et quantité de principe actif par unité1 bouffée par Turbuhaler renferme: 100 µg, 200 µg ou 400 µg de budesonidum.1 ml de respules (suspension pour inhalation prête à l'emploi) contient: 0,125 mg, 0,25 mg ou 0,5 mg de budesonidum.1 inhalation par aérosol-doseur contient: 200 µg de budesonidum (4,0 mg/ml).
Indications/Possibilités d'emploiAffections obstructives des voies respiratoires telles qu'asthme bronchique, bronchite chronique obstructive, dans lesquelles une corticothérapie d'entretien est indiquée.
Respules Pulmicort: les indications citées, surtout chez les patients pour lesquels d'autres produits à inhaler ne conviennent pas.
Posologie/Mode d'emploiDonnées générales
La posologie de Pulmicort est déterminée individuellement. La dose quotidienne peut être administrée au moyen du Turbuhaler Pulmicort en une à deux prises chez les adultes stabilisés. Lors de l'administration à l'aide de l'aérosol-doseur ou des respules ainsi que chez les enfants, la dose quotidienne est normalement administrée en deux prises.
De même chez les enfants dès 6 ans présentant une forme modérée d'asthme, l'instauration d'un traitement par des corticoïdes d'inhalation peut se faire par le Turbuhaler Pulmicort en une dose unique le matin.
Dose d'entretien
La dose d'entretien doit être déterminée de manière individuelle. Après l'apparition de l'effet clinique désiré, la dose doit être diminuée progressivement jusqu'à l'obtention de la dose la plus faible nécessaire pour le contrôle des symptômes.
Lors d'asthme sévère et durant les phases d'exacerbation, un effet plus bénéfique peut éventuellement être obtenu si la dose quotidienne est répartie en trois à quatre prises.
Selon la réponse, la dose peut être portée à un maximum de 1600 µg par jour.
En premier lieu toutefois, il convient de vérifier la technique d'inhalation et le diagnostic.
Afin de minimiser le risque de muguet oro-pharyngé, le patient doit bien se rincer la bouche après chaque utilisation.
La posologie d'une fois par jour
La posologie d'une fois par jour est recommandée pour les adultes et les enfants dès 6 ans nécessitant une dose d'entretien quotidienne de 200 à 400 µg au moyen du Turbuhaler. De même chez les enfants dès 6 ans présentant une forme modérée d'asthme, l'instauration d'un traitement par des corticoïdes d'inhalation peut se faire par le Turbuhaler Pulmicort en une dose unique le matin. Une administration 2×/jour est recommandée si la dose doit être portée à plus de 400 µg/jour.
Des indications sur la procédure à suivre par les patients sous corticostéroïdes en pré-traitement se trouvent en fin de chapitre.
Remarque destinée aux fumeurs
L'efficacité de Pulmicort peut être renforcée si le patient renonce à fumer. Cela est valable surtout pour les patients souffrant déjà d'emphysème.
Turbuhaler Pulmicort
Enfants de 4 à 6 ans
Deux fois par jour 100 µg (200 µg par jour). Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 200 µg deux fois par jour (400 µg par jour).
Enfants dès 6 ans
Deux fois par jour 100 à 200 µg (200 à 400 µg par jour) ou une fois par jour 200 à 400 µg le matin (lors d'asthme modéré ou de l'instauration d'un traitement par des corticoïdes d'inhalation). Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 400 µg deux fois par jour (800 µg par jour).
Adultes, patients âgés et adolescents dès 12 ans
Deux fois par jour 100 à 400 µg (200 µg à 800 µg par jour) ou une fois par jour 200 à 400 µg.
Si nécessaire, la dose peut être augmentée à deux fois par jour 800 µg (1600 µg par jour).
Respules Pulmicort
Posologie initiale
Enfants jusqu'à 12 ans
Deux fois par jour 0,25 à 0,5 mg (0,5 à 1 mg par jour).
Dans certains cas (p.ex. chez les patients sous glucocorticoïdes oraux en pré-traitement), la dose peut être augmentée à deux fois par jour 1 mg.
Adultes, patients âgés et adolescents dès 12 ans
Deux fois par jour de 0,5 à 1 mg (1 à 2 mg par jour). Dans certains cas, la dose peut être encore augmentée.
Dose d'entretien
Enfants: 0,25 à 2 mg par jour.
Adultes, patients âgés et adolescents dès 12 ans: de 0,5 à 2 mg par jour. Dans les cas sévères, une dose encore plus élevée peut être utilisée.
Tableau posologique
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Dose en mg Respules Pulmicort en ml
0,125 mg/ml 0,25 mg/ml 0,5 mg/ml
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0,25 mg 2 ml 1 ml* -
0,5 mg - 2 ml -
0,75 mg - 3 ml -
1 mg - - 2 ml
1,5 mg - - 3 ml
2 mg - - 4 ml
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* Devrait être dilué à 2 ml avec une solution saline physiologique.
La dose absorbée par le patient est variable et dépend de plusieurs facteurs:
- durée de l'inhalation;
- volume de remplissage;
- caractéristiques de l'inhalateur;
- rapport inspiration/expiration et capacité inspiratoire du patient;
- utilisation d'un masque facial ou d'un embout buccal.
Les respules Pulmicort (suspension pour inhalation prête à l'emploi) doivent être administrés par un appareil nébuliseur approprié. Les respules Pulmicort sont inhalés en 10 à 15 minutes.
Des études in vitro ont montré que tous les nébuliseurs et compresseurs ne sont pas adaptés à l'inhalation des respules Pulmicort. Ne pas utiliser les respules Pulmicort avec des appareils à ultrasons, car la libération de budésonide est trop faible.
La libération in vitro de budésonide à partir d'un inhalateur varie entre 30 et 70% de la dose nominale, selon le type de nébuliseur et de compresseur.
La durée de l'inhalation et la libération de principe actif pour un type d'appareil donné dépendent du débit du compresseur et du volume de remplissage. Pour obtenir une libération maximale du principe actif, le débit du compresseur doit se situer entre 5 et 8 l/min, et le volume de remplissage entre 2 et 4 ml.
Les résultats d'études in vivo montrent que la dose absorbée par le patient se situe entre 11 et 22% de la dose nominale.
Il semble que l'emploi d'un masque facial hermétique chez le nourrisson et le petit enfant maximise la dose absorbée par le patient.
Aérosol-doseur Pulmicort
Enfants de 2 à 7 ans: Deux fois par jour 200 µg (400 µg par jour). Le Turbuhaler Pulmicort 100 est recommandé pour le début du traitement tout au moins: deux fois par jour 100 µg (200 µg par jour).
Enfants de 7 à 12 ans: Deux fois par jour 200 à 400 µg (400 à 800 µg par jour).
Adultes, patients âgés et adolescents dès 12 ans: Deux fois par jour 200 à 800 µg (400 à 1600 µg par jour).
L'administration deux fois par jour (matin et soir) est normalement suffisante, dans des situations particulières, la répartition de la dose journalière en 3 à 4 administrations peut être utile.
Passage à Pulmicort de patients sous glucocorticoïdes à inhaler en pré-traitement:
Des études cliniques montrent qu'à doses équivalentes, le Turbuhaler Pulmicort est plus efficace que l'aérosol-doseur Pulmicort. Cela peut en partie être expliqué comme suit: lors de l'administration avec le Turbuhaler, une plus grande quantité de budésonide atteint les poumons que lors de l'administration avec l'aérosol-doseur. C'est pourquoi, si le patient se trouve dans une phase stable et si un bon contrôle de l'asthme est assuré, une réduction de la dose jusqu'à la moitié de la dose employée avec l'aérosol-doseur est possible lors du passage de l'aérosol-doseur au Turbuhaler Pulmicort. Une réduction de la dose peut être également envisagée chez les patients traités par d'autres corticostéroïdes à inhaler en pré-traitement (p.ex. avec un aérosol-doseur). Le passage au Turbuhaler Pulmicort se fera après l'administration d'une dose adéquate correspondant au traitement utilisé jusqu'alors.
Passage à Pulmicort de patients sous corticothérapie orale:
Une réduction des stéroïdes administrés par voie orale ou parentérale lors d'un traitement simultané à Pulmicort devrait avoir lieu dès que le patient se trouve dans une phase stable.
La réduction de la dose orale de corticoïdes ne se fera que progressivement. En général, Pulmicort est administré à une dose moyenne durant une semaine en plus du traitement systémique employé jusqu'alors. En fonction du bien-être du patient, la dose quotidienne orale ou parentérale de corticoïde devrait ensuite être diminuée à intervalles d'une semaine, par paliers de 5 mg de prednisolone (ou d'un équivalent) et progressivement de la moitié lors de cas graves (c'est-à-dire de 2,5 mg). Dans certains cas, la réduction de la dose orale doit se faire encore plus lentement.
Dans de nombreux cas, l'inhalation de Pulmicort permet de renoncer totalement aux corticoïdes oraux, ou de traiter les cas sévères avec des doses systémiques peu élevées.
La pénétration de Pulmicort dans la muqueuse bronchique peut être considérablement réduite si les bronches sont obstruées par un mucus abondant. Dans ces cas, une corticothérapie systémique complémentaire à court terme (environ 2 semaines) est recommandée. En poursuivant le traitement à Pulmicort en inhalation, la corticothérapie orale ou parentérale est par la suite progressivement arrêtée (voir plus haut).
Durant la phase de réduction des glucocorticoïdes systémiques, des symptômes comme des douleurs articulaires et/ou musculaires, une lassitude ou une humeur dépressive peuvent apparaître malgré le maintient du contrôle de l'asthme ou même l'amélioration de la fonction pulmonaire.
Ces patients devraient poursuivre leur traitement par Pulmicort et seront surveillés par le médecin qui contrôlera les signes d'une insuffisance adrénergique.
Lorsqu'une insuffisance adrénergique est constatée, la posologie des glucocorticoïdes systémiques doit être augmentée à court terme, pour être ensuite réduite plus lentement. Durant les périodes de stress ou de crises asthmatiques sévères, les patients en phase de passage des glucocorticoïdes systémiques vers les glucocorticoïdes à inhaler nécessitent des doses plus élevées de stéroïdes systémiques.
Contre-indicationsHypersensibilité connue vis-à-vis du budésonide ou de l'un des excipients.
Mises en garde et précautionsEtant donné que l'effet de Pulmicort débute avec un retard pouvant aller jusqu'à plusieurs heures après l'inhalation, Pulmicort n'est pas indiqué pour le traitement des crises aiguës ni des exacerbations d'asthme bronchique. Dans ces cas, l'administration d'un bronchodilatateur à inhaler de courte durée d'action est indiquée.
Un contrôle médical sera envisagé si le traitement avec un bronchodilatateur de courte durée d'action s'avère trop peu efficace ou si le nombre d'inhalations nécessaires est plus élevé que d'habitude. Un traitement anti-inflammatoire plus puissant peut éventuellement être nécessaire dans cette situation, par exemple des doses plus élevées de budésonide à inhaler ou une période de traitement par des corticostéroïdes oraux.
Les phases d'exacerbation des maladies respiratoires obstructives chroniques peuvent nécessiter un traitement supplémentaire selon l'appréciation du médecin responsable.
Une prudence particulière est de rigueur chez les patients qui passent d'un traitement à des glucocorticoïdes systémiques à un traitement à inhaler, car ces patients peuvent présenter une altération de la fonction surrénale. Une insuffisance adrénergique peut apparaître durant une intervention chirurgicale, lors d'une infection (en particulier lors d'une gastro-entérite), d'un traumatisme ou d'autres conditions accompagnées d'une perte importante en électrolytes. Une corticothérapie systémique supplémentaire est nécessaire dans ces situations.
Durant la phase de remplacement ou de réduction de la dose des stéroïdes oraux, les patients peuvent ressentir un malaise, éventuellement accompagné de symptômes comme des douleurs musculaires et articulaires. Il convient alors d'envisager une insuffisance générale de l'effet glucocorticoïde; si toutefois des symptômes comme une fatigue, des céphalées, des nausées ou des vomissements apparaissent, une augmentation passagère de la dose d'un glucocorticoïde systémique est nécessaire.
Lors du remplacement d'un traitement systémique aux stéroïdes par un traitement à inhaler, des allergies peuvent réapparaître comme une rhinite ou un eczéma, qui étaient auparavant masquées par le puissant effet systémique. Ces allergies doivent être traitées de manière symptomatique avec des antihistaminiques et/ou des préparations topiques.
Dans de rares cas, une corticothérapie administrée par inhalation peut démasquer une maladie sous-jacente, accompagnée d'éosinophilie (p.ex. le syndrome de Churg-Strauss). Ces cas ont généralement été associés à l'arrêt ou à la réduction posologique d'une corticothérapie systémique. L'existence d'un rapport direct de cause à effet n'a pas pu être démontré.
Une prudence particulière est de rigueur chez les patients souffrant de tuberculose pulmonaire ou d'infections mycosiques ou virales. Les enfants traités aux immunosuppresseurs sont plus sensibles aux infections que les enfants en bonne santé. La varicelle ou la rougéole p.ex. peuvent avoir une évolution très sévère, voire même fatale chez les enfants sous corticostéroïdes. Prévenir toute exposition par des mesures de prudence appropriées chez ces enfants ou chez les adultes qui n'ont pas encore eu ces maladies infantiles. En cas d'exposition, un traitement par immunoglobulines de varicelle-zona, ou par un traitement intraveineux aux immunoglobulines poolées devra être envisagé. En présence de symptômes de varicelle, envisager un traitement antiviral.
Lors d'une infection virale des voies respiratoires supérieures, le traitement antiasthmatique habituel devrait être maintenu. Envisager une brève corticothérapie orale chez les patients connus pour développer une rapide aggravation de leur asthme lors d'une infection virale des voies respiratoires.
Des études cliniques avec le Turbuhaler ou l'aérosol-doseur Pulmicort ont montré que les infections virales des voies respiratoires supérieures causent nettement moins de problèmes chez les patients qui suivent un traitement topique classique par glucocorticoïdes.
En cas de mycose pulmonaire ou de tuberculose pulmonaire, n'utiliser Pulmicort que conjointement à une chimiothérapie ciblée.
Des études in vivo montrent que l'administration par voie orale de kétoconazole, de ritonavir ou de jus de grapefruit (inhibiteurs de l'activité du CYP3A4 dans le foie et la muqueuse interne) peut provoquer une élévation de la disponibilité systémique du budésonide. Cela n'a qu'une faible signification clinique lors des traitements à court terme au kétoconazole ou au ritonavir (1 à 2 semaines). Il convient de tenir compte de ce type d'interactions lors des traitements à long terme (voir le chapitre «Interactions»).
L'emploi de doses excessives ou un traitement à long terme avec des glucocorticoïdes peut entraîner des effets secondaires systémiques, y compris des retards de croissance chez les enfants. L'effet à long terme de stéroïdes intranasaux/à inhaler chez les enfants n'est pas parfaitement élucidé. En règle générale, la croissance des enfants soumis à une corticothérapie prolongée doit être étroitement surveillée par le médecin.
InteractionsLe budésonide est principalement métabolisé par le CYP3A, un sous-type du cytochrome P450. Les inhibiteurs de cette enzyme, comme le kétoconazole, le ritonavir ou le jus de grapefruit, peuvent augmenter la disponibilité systémique du budésonide (voir sous «Mises en garde et précautions»).
La cimétidine exerce un faible effet inhibiteur sur le métabolisme hépatique du budésonide. C'est pourquoi l'administration simultanée de cimétidine peut exercer une faible influence sur la pharmacocinétique du budésonide. Toutefois, cette interaction n'est pas cliniquement significative en observation des doses recommandées.
Grossesse/AllaitementLa prudence et de mise en cas d'emploi pendant la grossesse. L'expérimentation animale a révélé des effets indésirables sur le développement foetal. Les résultats d'une vaste étude épidémiologique prospective ainsi que l'analyse des expériences post-marketing indiquent que l'administration de budésonide par voie inhalative durant la grossesse n'a aucun effet indésirable ni sur la santé du foetus ni sur celle du nouveau-né.
Si une corticothérapie s'avère indispensable au cours d'une grossesse, préférer les corticoïdes à inhaler. A doses équipotentes, ils ont un effet systémique beaucoup moins marqué que les corticoïdes administrés par voie orale.
Il n'existe aucune donnée relative au passage du principe actif dans le lait maternel. Par conséquent, les mères qui allaitent leur enfant ne doivent utiliser ce médicament que sur indication stricte, et sevrer leur enfant.
Effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machinesPulmicort n'a aucune influence sur l'aptitude à la conduite ou à l'utilisation de machines.
Effets indésirablesVoies respiratoires
Occasionnels: Des légères irritations de la muqueuse pharyngienne, accompagnées de troubles de la déglutition, de toux et d'enrouement.
Rares: Un muguet (envahissement par des levures) local de la muqueuse buccale et pharyngée. Il est recommandé de traiter ces patients par un antimycosique local, sans interrompre l'inhalation de Pulmicort.
Le rinçage de la bouche avec de l'eau après l'emploi de Pulmicort peut diminuer l'incidence du muguet et les effets systémiques.
Rares: des bronchospasmes paradoxaux.
Peau
Rares: Des réactions d'hypersensibilité du type immédiat ou retardé, y compris un exanthème, un rash, un prurit, une dermatite de contact, de l'urticaire et un angiooedème.
Dans des cas isolés, des irritations de la peau du visage peuvent apparaître lors de l'emploi d'un inhalateur avec un masque facial. Afin de prévenir de telles irritations de la peau du visage, il est recommandé de laver le visage après chaque inhalation.
Problèmes psychiatriques
Rares: Des symptômes psychiques comme nervosité, agitation, dépression et troubles comportementaux.
Système nerveux
Très rares: un goût amer.
Système hormonal
Lors du passage d'une corticothérapie orale ou parentérale aux corticoïdes en inhalation, d'anciens symptômes, sans relation avec l'asthme peuvent ressurgir comme une rhinite, un eczéma, des douleurs articulaires et musculaires qui étaient précédemment inhibés par l'effet systémique de ces médicaments. Dans ces situations, il est parfois recommandé d'augmenter la dose du stéroïde oral.
Dans de rares cas, l'emploi de glucocorticoïdes à inhaler peut provoquer les signes ou les symptômes d'un effet systémique des glucocorticoïdes, y compris une insuffisance surrénale et une diminution de la vitesse de croissance chez les enfants, et cela probablement en fonction de la dose administrée, du temps d'exposition, des traitements antérieurs aux stéroïdes et de la sensibilité individuelle.
SurdosageL'inhalation de doses plus élevées que les doses recommandées peut provoquer une inhibition de courte ou de longue durée de l'axe hypothalamo-hypophysaire-surrénal.
Propriétés/EffetsCode ATC: R03BA02
Mécanisme d'action/Pharmacodynamie
Le budésonide est un glucocorticoïde exerçant un effet anti-inflammatoire local. Le mécanisme d'action précis des glucocorticoïdes lors du traitement de l'asthme et de la bronchite obstructive chronique n'est pas entièrement élucidé. L'effet du budénoside administré par inhalation peut toutefois largement être expliqué par son effet direct dans le tractus respiratoire.
L'efficacité spécifique du budésonide, mesurée par son affinité aux récepteurs des glucocorticoïdes, est 15 fois supérieure à celle de la prednisolone.
Efficacité clinique
Lors de diverses études réalisées chez des patients souffrant de BPCO, un effet du Pulmicort par rapport au placebo a été démontré.
Lors d'une étude clinique réalisée chez des adultes, des tests ACTH ont montré que Pulmicort (administré par le Turbuhaler), aux doses recommandées, exerce un effet significativement plus faible sur la fonction adrénergique que la prednisone à la posologie de 10 mg par jour par voie orale.
Dans la plupart des études, une modification minime ou sans signification clinique du taux plasmatique basal de cortisol ainsi que de la réaction à la stimulation de l'ACTH a été observée lors de l'administration de budésonide à des doses pouvant aller jusqu'à 1600 µg par jour chez des adultes et jusqu'à 800 µg par jour chez des enfants durant 3 mois.
Des emplois à long terme jusqu'à une année confirment qu'aucune suppression cliniquement significative de l'axe HPA n'a généralement lieu.
Chez les volontaires sains, un effet dose-dépendant sur les taux plasmatiques et urinaires de cortisol a été observé avec le Turbuhaler Pulmicort.
Une étude à long terme avec le Turbuhaler ainsi qu'avec l'aérosol-doseur montre que les enfants et les adolescents traités par inhalation avec le budésonide aux doses peu à moyennement élevées arrivent à la taille prévue à l'âge adulte. Il faut toutefois compter avec une réduction passagère de la croissance d'environ 1 cm pendant la première année du traitement.
Avec le Turbuhaler Pulmicort et l'aérosol-doseur, une amélioration du contrôle de l'asthme peut être attendue en l'espace de 24 heures après le début du traitement. Toutefois, l'effet maximal peut éventuellement n'apparaître qu'après une à deux semaines, voire plus.
Avec les respules Pulmicort, une amélioration du contrôle de l'asthme peut apparaître en l'espace de 3 jours, et l'effet maximum est obtenu après deux à quatre semaines, voire plus.
Pulmicort ne convient pas au traitement de la crise asthmatique aiguë.
PharmacocinétiqueAbsorption
En inhalation par le Turbuhaler Pulmicort, près de 25 à 35% de la dose administrée se déposent dans les poumons. Cela correspond environ au double de la déposition dans les poumons après administration par l'aérosol-doseur Pulmicort. La biodisponibilité du budésonide déposé dans les poumons est complète.
Après inhalation répétée orale de 800 µg de budésonide deux fois par jour, la concentration plasmatique maximale est de 4 nmol/l environ, et elle est atteinte en l'espace de 30 minutes environ.
Après administration par le Turbuhaler, la biodisponibilité systémique de budésonide se monte à près de 38% de la dose administrée. Seuls 1/6 de cette dose peut être attribuée au principe actif ingurgité. Les autres 5/6 proviennent du principe actif absorbé par les poumons.
Après administration par les respules Pulmicort au moyen d'un appareil nébuliseur, la biodisponibilité systémique du budésonide chez l'adulte se monte à près de 15% de la dose nominale et à des taux situés entre 40 et 70% de la dose libérée par le nébuliseur. Seule une petite fraction peut être attribuée au principe actif ingurgité. Des concentrations plasmatiques maximales se montent à près de 4 nmol/l après une dose unique de 2 mg et sont atteintes 10 à 30 minutes après le début de l'inhalation.
Lors de l'inhalation par l'aérosol-doseur Pulmicort, près de 10 à 15% de la dose administrée atteignent les poumons.
Après inhalation de 1 mg de budésonide par l'aérosol doseur, la concentration plasmatique maximale se monte à 2 nmol/l et est atteinte après 10 minutes environ.
La biodisponibilité systémique du budésonide par l'aérosol-doseur se monte à 26% de la dose administrée, dont 2/5 peuvent être attribués au principe actif ingurgité. Les autres 3/5 proviennent du principe actif absorbé par les poumons.
La biodisponibilité systémique après administration orale varie entre 6 et 13%. Le risque d'une exposition plus élevée existe lorsque des inhibiteurs puissants de l'enzyme CYP3A4 sont pris en même temps que Pulmicort (p.ex. le kétoconazole, le ritonavir, du jus de grapefruit).
Aux posologies cliniquement significatives, le budésonide présente une cinétique proportionnelle à la dose.
Distribution
Le budésonide présente un volume de distribution d'environ 3 l/kg. La liaison aux protéines plasmatiques est de 85 à 90% en moyenne.
Métabolisme
Le budésonide est soumis à un effet de premier passage hépatique extensif (90%). Sa dégradation aboutit à des métabolites présentant un effet glucocorticoïde faible. Les principaux métabolites du budésonide, le 6β-hydroxybudésonide et la 16α-hydroxyprednisolone, possèdent un effet glucocorticoïde inférieur à 1% de celui du budésonide. Le budésonide est essentiellement métabolisé par le CYP3A, un sous-type du cytochrome P450.
Elimination
Les métabolites sont éliminés sous forme inchangée ou conjuguée, principalement par voie rénale. Aucun budésonide sous forme inchangée n'a pu être trouvé dans l'urine. Le budésonide dispose d'une clearance systémique élevée chez les adultes sains (près de 1,2 l/min.) La demi-vie d'élimination se situe entre 2 et 3 heures en moyenne après administration par voie i. v.
Cinétique dans des situations cliniques particulières
Enfants
Chez les enfants asthmatiques âgés de 4 à 6 ans, la biodisponibilité systémique du budésonide après administration des respules Pulmicort par un appareil nébuliseur (Pari LC Jet Plus avec le compresseur Pari Master) se monte à près de 6% de la dose nominale et à près de 26% de la dose libérée par le nébuliseur.
Chez les enfants asthmatiques âgés de 4 à 6 ans, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes près de 20 minutes après le début de l'inhalation et se montent à près de 2,4 nmol/l lors de l'administration de 1 mg.
L'AUC et la demi-vie d'élimination chez l'enfant sont comparables à celles chez l'adulte après inhalation des respules ou par l'aérosol-doseur et Nebunette®.
Troubles de la fonction hépatique
Une altération de la fonction hépatique peut ralentir l'élimination des corticostéroïdes. En cas d'insuffisance hépatique sévère, ce ralentissement peut être cliniquement significatif. La pharmacocinétique du budésonide après administration intraveineuse à des patients souffrant de cirrhose hépatique est toutefois identique à celle observée chez des personnes saines. Lors de fonction hépatique altérée, la biodisponibilité systémique augmente après administration orale de budésonide, en raison de la diminution de l'effet de premier passage. Cela n'a toutefois qu'une faible signification dans le cas de Pulmicort, car l'inhalation ne contribue que faiblement à la biodisponibilité systémique.
Données précliniquesMutagénicité
Les propriétés mutagènes du budésonide ont été testées dans six modèles différents. Le budésonide n'a montré aucun effet mutagène ou clastogène dans aucun des tests utilisés.
Cancérogénicité
Lors d'une étude de cancérogénicité, une incidence plus élevée de gliomes a été observée dans le cerveau des rats mâles, sans pouvoir être vérifiée lors de la répétition de l'étude.
Les changements des paramètres hépatiques (principalement des néoplasmes hépatocellulaires) observés sous budésonide aussi bien lors de l'étude de cancérogénicité que lors de sa répétition, sont apparus avec la même envergure sous les corticoïdes de référence. Ces observations doivent très vraisemblablement être interprétées comme un effet lié aux récepteurs et représentent de ce fait un effet de classe.
Des changements correspondants n'ont pas été observés chez l'homme.
Remarques particulièresRemarques concernant la manipulation
Emploi correct du Turbuhaler
Le Turbuhaler Pulmicort est un inhalateur de poudre sèche permettant la libération du principe actif sans aucun excipient. Lors de l'inhalation (inspiration), le principe actif est déposé dans les poumons.
1. Dévisser le capuchon de protection.
2. Tenir l'inhalateur en position verticale.
3. Tourner la molette de dosage brune jusqu'à la butée, et la ramener à sa position initiale. L'appareil est alors prêt pour l'inhalation.
4. Expirer. Ne pas expirer par l'embout buccal.
5. Entourer délicatement l'embout buccal avec les dents et les lèvres et inspirer profondément et énergiquement. Ne pas mâchouiller ni mordiller l'embout buccal.
6. Retirer l'appareil de la bouche et retenir la respiration durant quelques secondes. Expirer lentement.
7. Revisser le capuchon de protection.
Lorsque l'administration comporte plusieurs inhalations, répéter les étapes 3/4/5/6 comme décrit.
Remarques importantes
Après chaque emploi, le patient doit bien se rincer la bouche avec de l'eau.
Bien revisser le capuchon de protection du Turbuhaler Pulmicort après chaque emploi.
Entretien régulier de l'embout buccal
Essuyer chaque jour l'extérieur de l'embout buccal avec un linge sec. Ne jamais utiliser de l'eau pour nettoyer l'embout buccal.
Quand le Turbuhaler Pulmicort est-il vide?
Lorsqu'une marque rouge apparaît dans la «fenêtre» située juste en dessous de l'embout buccal, il reste encore environ 20 inhalations. Lorsque la marque rouge a atteint la partie inférieure de la fenêtre, le Turbuhaler ne peut plus libérer la dose correcte et doit être jeté.
Le bruit perceptible lorsque l'inhalateur est agité est produit par le dessiccateur. Il persiste même lorsque la totalité des doses a été consommée.
Il est possible que le patient ne sente ni le principe actif ni le goût du médicament lors de l'inhalation, car la quantité de principe actif libérée est très faible.
Mode d'emploi des respules
1. Détacher l'ampoule en plastique de son support.
2. Agiter prudemment l'ampoule en plastique par un léger mouvement de rotation.
3. Maintenir l'ampoule en position verticale et l'ouvrir en faisant tourner son capuchon.
4. Placer l'orifice de l'ampoule dans le réservoir du nébuliseur et comprimer prudemment l'ampoule.
5. Pour garantir la libération précise de la dose, l'ampoule en plastique comporte une ligne sur sa face antérieure (uniquement pour Pulmicort 0,25 mg/ml et 0,5 mg/ml). En tenant l'ampoule en plastique à l'envers, cette ligne indique la moitié du contenu (1 ml). Vider l'ampoule jusqu'à cette ligne uniquement s'il ne faut que 1 ml pour l'inhalation.
Une fois ouverte, l'ampoule en plastique doit être conservée à l'abri de la lumière et utilisée en l'espace de 24 heures, après quoi la suspension non utilisée doit être jetée. Avant emploi, l'ampoule en plastique entamée doit être agitée prudemment par un léger mouvement de rotation.
Après chaque emploi, le patient doit bien se rincer la bouche avec de l'eau.
Lors de l'emploi d'un masque facial pour l'inhalation, veiller à ce que celui-ci s'adapte étroitement au visage. Après chaque emploi avec un masque facial, le patient doit se laver le visage afin d'éviter des irritations de la peau du visage.
Remarques pour l'entretien
La chambre de nébulisation et le masque facial ou l'embout buccal doivent être rincés à l'eau chaude après chaque emploi et être nettoyés avec un produit de nettoyage doux ou selon les instructions du fabricant de l'inhalateur. Ensuite, bien rincer et sécher en connectant la chambre de nébulisation au compresseur.
Les respules Pulmicort peuvent être mélangés à une solution saline physiologique et à des solutions d'inhalation contenant la terbutaline, le salbutamol, le cromoglycate de sodium ou le bromure d'ipratropium.
Mode d'emploi de l'aérosol-doseur
1. Enlever le capuchon de protection.
2. Tenir l'aérosol-doseur entre le pouce et l'index et agiter.
3. Entourer l'embout buccal avec les lèvres, le flacon métallique dirigé vers le haut.
Expirer lentement, si possible à travers l'embout buccal. Inspirer lentement et profondément tout en pressant sur le flacon métallique. Poursuivre l'inspiration profonde.
4. Retenir la respiration pendant quelques secondes, puis expirer lentement.
5. Remettre le capuchon de protection à sa place.
Lorsque l'administration comporte plusieurs inhalations, répéter les étapes 2/3/4 comme décrit.
Remarques particulières pour l'emploi
Après chaque emploi, le patient doit bien se rincer la bouche avec de l'eau.
Entretien de l'embout buccal
Nettoyer régulièrement l'embout buccal. Pour ce faire, retirer le flacon métallique de l'embout buccal et rincer l'embout buccal à l'eau chaude, éventuellement additionnée d'eau savonneuse. Replacer le flacon métallique dans l'embout buccal après séchage.
Incompatibilités
Aucune connue.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Non pertinent.
Remarques concernant le stockage
Le Turbuhaler et l'aérosol-doseur Pulmicort ne doivent pas être conservés au-dessus de 30 °C, les respules Pulmicort à 15-30 °C, à l'abri de la lumière et hors de la portée des enfants.
Les respules Pulmicort doivent être conservés en position verticale.
Turbuhaler Pulmicort
Conserver avec le capuchon de protection bien fermé.
Les Turbuhaler vides doivent être éliminés de manière appropriée, car de petites quantités de principe actif restent dans le Turbuhaler.
Respules Pulmicort
Une fois l'enveloppe ouverte, les respules doivent être utilisés en l'espace de 3 mois. En raison de leur sensibilité à la lumière, les respules devraient être conservés dans l'enveloppe protectrice prévue à cet effet.
Aérosol-doseur Pulmicort
Protéger l'aérosol-doseur contre la chaleur et, en particulier, ne pas vaporiser contre des flammes ou des objets incandescents. L'aérosol-doseur est sous pression, ne pas l'ouvrir en forçant et ne pas le brûler après utilisation.
Pulmicort ne peut être utilisé au-delà de la date figurant sur l'emballage avec la mention «à utiliser jusqu'à» ou «EXP».
Estampille45634, 50192, 50758 (Swissmedic).
Titulaire de l'autorisationAstraZeneca SA, 6301 Zug.
Mise à jour de l'informationFévrier 2003.
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