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Information professionnelle sur Disoprivan®, Disoprivan® PFS:Aspen Pharma Schweiz GmbH
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Mises en garde et précautions

Disoprivan doit être administré par du personnel spécialisé en anesthésie ou du personnel de soins intensifs, spécialement formé. Les patients doivent être constamment surveillés, et le matériel nécessaire pour le maintien de la perméabilité des voies respiratoires, pour une ventilation artificielle et une réanimation, ainsi que de l’oxygène, doivent être disponibles.
Disoprivan ne doit pas être administré par la personne qui procédera elle-même à l’intervention chirurgicale ou diagnostique.
Pendant l’induction de l’anesthésie, une hypotension et une apnée transitoire peuvent se produire qui dépendent de la posologie du produit, de la prémédication et des autres médicaments utilisés.
Disoprivan n’a pas de propriétés vagolytiques. Une bradycardie, liée à une augmentation du tonus vagal pouvant résulter d’un acte chirurgical ou de l’utilisation concomitante d’autres narcotiques ou de myorelaxants, peut survenir, pouvant conduire à un arrêt cardiaque/une asystolie ou à un bloc cardiaque complet. C’est pourquoi il est conseillé d’administrer un anticholinergique en prémédication ou pendant l’anesthésie, en particulier dans les situations où un tonus vagal peut dominer ou lorsque des médicaments ayant une action chronotrope négative sont utilisés.
En phase postopératoire, une perte de connaissance avec augmentation possible du tonus musculaire peut survenir dans de très rares cas. La perte de connaissance peut également survenir après que le patient a déjà repris connaissance. Bien que cet état soit spontanément réversible, il convient de prendre en charge le patient inconscient de manière adéquate. La possibilité d’une telle complication devra être notamment prise en compte lors d’une anesthésie en ambulatoire.
Lorsque Disoprivan est appliqué pour la sédation pendant des interventions chirurgicales, des mouvements involontaires peuvent survenir comme avec d’autres substances sédatives. Cela peut être dangereux lors d’opérations qui requièrent une immobilité complète.
Disoprivan 20 mg/ml ne doit pas être utilisé pour une injection en bolus.
La prudence est de mise chez les patients présentant une insuffisance cardiaque, pulmonaire, rénale ou hépatique, une hypovolémie, et chez les patients hypovolémiques ou affaiblis (voir «Instructions posologiques particulières»).
Il y a un risque éventuel de convulsions lorsque Disoprivan est administré à des patients épileptiques.
Il convient d’agir avec circonspection chez les patients présentant des troubles du métabolisme lipidique ou lors de toute autre situation où l’utilisation d’émulsions lipidiques nécessite la prudence.
Neurotoxicité pédiatrique
Des études précliniques montrent que l’utilisation, pendant la période de croissance rapide du cerveau ou de la synaptogenèse, d’anesthésiques (fluranes) ou de sédatifs (propofol, kétamine) qui bloquent les récepteurs NMDA et/ou renforcent l’activité de GABA entraîne une perte de cellules dans le cerveau en développement, ce qui peut être associé à des déficits cognitifs permanents. La signification clinique de ces observations n’est pas connue (voir sous «Grossesse, Allaitement» et sous «Données précliniques»).
Disoprivan ne doit pas être utilisé pour l’anesthésie chez les enfants de moins de 6 mois.
Disoprivan ne doit pas être utilisé pour la sédation des enfants (<16 ans) en soins intensifs, la sécurité et l’efficacité du médicament n’étant pas établies.
Des effets indésirables graves (y compris des décès) ont été rapportés suite à une utilisation non conforme du propofol pour la sédation des patients de moins de 16 ans. Une relation de cause à effet n’a toutefois pas été établie. Acidose métabolique, hyperlipidémie, rhabdomyolyse et/ou défaillance cardiaque ont notamment été observées. Ces effets indésirables sont survenus le plus souvent chez des enfants présentant une infection des voies respiratoires et recevant des doses supérieures à celles recommandées pour la sédation de l’adulte en soins intensifs.
Syndrome de perfusion du propofol
Des cas d’acidose métabolique, de rhabdomyolyse, d’hyperkaliémie, d’hépatomégalie, de défaillance rénale, d’hyperlipidémie, d’arythmie cardiaque, de modifications de l’ECG (sus-décalage du segment ST en forme de dôme similaire aux anomalies de l’ECG du syndrome de Brugada) et/ou de défaillance cardiaque à évolution rapide (dans certains cas avec issue fatale) n’ayant généralement pas répondu au traitement inotrope de soutien ont également été rapportés. La combinaison de ces effets secondaires est appelée syndrome de perfusion du propofol. Il s’agissait principalement (mais pas uniquement) de patients souffrant de traumatismes crâniens et d’hypertension intracrânienne, ou d’enfants présentant des infections respiratoires et ayant reçu des doses supérieures à celles recommandées pour la sédation de l’adulte en soins intensifs. Les facteurs suivants semblent augmenter le risque de développer ces effets secondaires: réduction de l’apport en oxygène dans les tissus, lésions neurologiques graves et/ou septicémie, fortes doses d’une ou de plusieurs des substances pharmacologiques suivantes: vasoconstricteurs, stéroïdes, inotropes et/ou propofol (généralement après une augmentation de la dose avec des doses supérieures à 4 mg/kg/h pendant plus de 48 heures). C’est pourquoi les prescripteurs doivent veiller le plus possible à ne pas dépasser la posologie de propofol de 4 mg/kg PC/h. L’apparition des effets secondaires cités doit être soigneusement surveillée.
Au moindre signe de ces symptômes, la posologie devra être diminuée ou le passage à un autre sédatif envisagé. Lors d’un changement de traitement chez un patient ayant une hypertension intracrânienne, des mesures appropriées doivent être mises en place pour maintenir la perfusion cérébrale.
L’EDTA forme des complexes avec les ions métalliques, y compris avec le zinc. Une substitution de zinc doit être envisagée lors de l’administration prolongée de Disoprivan, la concentration sérique de zinc pouvant baisser d’environ 5 %, en particulier chez les patients prédisposés à une carence en zinc (patients souffrant de brûlures, de diarrhées, d’infections sévères et de cirrhose hépatique). C’est un fait connu qu’une carence en zinc peut déclencher les problèmes suivants: retardement de la croissance, alopécie, dermatite, diarrhée, troubles de la fonction immunitaire, troubles du développement, troubles psychiques, atrophie des gonades, troubles de la spermatogenèse ou malformations congénitales.
Sodium
Ces médicaments (Disoprivan/Disoprivan PFS 10 mg/ml, 20 mg/ml) contiennent moins de 1 mmol (23 mg) de sodium pour 1 ml, c.-à-d. qu’ils sont essentiellement «sans sodium».

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