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Propriétés/Effets

Code ATC
C07AB07
Mécanisme d'action
Le bisoprolol est un β1-bloquant sélectif et ne possède ni des propriétés stimulantes intrinsèques, ni d'importantes propriétés de stabilisation membranaire. Cette affinité élevée pour les récepteurs β1 s'oppose à la faible affinité pour les récepteurs β2 de la musculature lisse bronchique et vasculaire ainsi que les récepteurs β2 agissant dans la régulation métabolique. Il est donc improbable que le bisoprolol affecte la résistance bronchique ou le métabolisme β2-dépendant du moins aux faibles doses prescrites en cas d'insuffisance cardiaque. La β1-sélectivité est assurée à toutes les doses thérapeutiques.
Pharmacodynamique
Le bisoprolol n'exerce pas d'effet inotrope négatif à long terme.
En induisant un blocage sélectif des récepteurs β1 et du sympathique, le bisoprolol provoque une réduction du débit cardiaque et de la pression artérielle.
Le traitement à long terme abaisse la résistance périphérique élevée au départ. Le blocage cardiosélectif des récepteurs β1 par le bisoprolol provoque une réduction de leur sensibilité aux stimulations sympatho-adrénergiques.
Efficacité clinique
En essais cliniques dans le cadre de l'insuffisance cardiaque, l'association de bisoprolol à un diurétique et un inhibiteur de l'ECA a entraîné une réduction significative du taux de mortalité. Dans des études sur l'insuffisance cardiaque (CIBIS I et CIBIS II), associant le bisoprolol à des diurétiques et des inhibiteurs de l'ECA, le médicament a exercé un effet favorable sur le taux de survie: alors que la première étude CIBIS (n = 641 patients dont 320 sous bisoprolol) a révélé une baisse non significative de la mortalité de 20%, CIBIS II (n = 2647 patients dont 1327 sous bisoprolol) a montré une réduction hautement significative de la mortalité globale parmi les patients NYHA-III/IV (11.8% des patients sous bisoprolol par rapport à 17.3% dans le groupe placebo; baisse relative: 34%). Par ailleurs, les cas de mort subite d'origine cardiaque ont nettement diminué (3.6% contre 6.3%, baisse relative: 44%) ainsi que le nombre d'hospitalisation pour aggravation de l'insuffisance cardiaque (12% contre 17.6%, baisse relative: 36%). Finalement, la fonction cardiaque a enregistré une amélioration significative selon les critères NYHA.
Alors qu'initialement, tous les patients étaient classés aux stades III et IV, nombre d'entre eux sont passés en classe II ou I NYHA au cours de l'étude: en classe II étaient 25.6% des patients après 6 mois, 32.3% après 12 mois et 35.1% après 18 mois et en classe I 1.7% après 6 mois, 2.8% après 12 mois et 3.3% après 18 mois. Avec 15%, le taux d'abandons définitifs du traitement était comparable dans le groupe bisoprolol et le groupe placebo.
Une étude menée chez 36 patients souffrant de coronaropathie (sans insuffisance cardiaque chronique) a montré que le bisoprolol réduit la fréquence cardiaque et le rapport pression/fréquence et soulage ainsi le cœur.
L'étude CIBIS III a été menée chez 1010 patients âgés de 65 ans au moins avec une insuffisance cardiaque chronique légère à modérée (classe NYHA II ou III) et une fraction d'éjection ventriculaire gauche ≤35%. Les patients n'avaient pas été prétraités par des inhibiteurs de l'ECA, des bétabloquants ou des antagonistes du récepteur à l'angiotensine. Cette étude a comparé l'efficacité et la sécurité d'un traitement initial de six mois par le bisoprolol (posologie visée 1x 10 mg/jour), suivi d'une administration supplémentaire d'énalapril, un inhibiteur de l'ECA (posologie visée 2x 10 mg/jour) pendant 6 à 24 mois supplémentaires, avec un traitement initial par l'énalapril suivi d'une administration supplémentaire de bisoprolol. Chaque groupe de traitement englobait 505 patients.
Les deux stratégies de traitement ont été évaluées en aveugle aussi bien sur la base du critère d'évaluation primaire combiné – mortalité totale ou hospitalisations – que sur la base de chaque composant individuel. L'analyse en intention de traiter (ITT) a montré que, dans le groupe du bisoprolol initial, un événement du critère d'évaluation primaire est survenu chez 178 patients (35.2%) et dans le groupe de l'énalapril initial, chez 186 patients (36.8%). L'efficacité d'un traitement initial par le bisoprolol suivi d'une administration supplémentaire d'énalapril est comparable (pas inférieure) à la combinaison dans l'ordre inverse. Dans le groupe traité initialement par le bisoprolol, 65 patients sont décédés, contre 73 patients dans celui traité initialement par l'énalapril, 73 patients (différence entre les groupes: p=0.44). 151 patients traités d'abord par le bisoprolol et 157 patients traités d'abord par l'énalapril (p=0.66) ont été hospitalisés. Le nombre d'effets indésirables graves ainsi que le nombre total d'effets indésirables étaient comparables dans les deux groupes. Une analyse des données de la première année de l'étude a montré une tendance non significative à la diminution (31%) de la mortalité totale dans le groupe traité initialement par le bisoprolol par rapport au groupe traité d'abord par l'énalapril. L'amélioration de la survie dans le groupe traité initialement par le bisoprolol est principalement attribuable à une réduction du risque de mort cardiaque subite de 46% (p=0.049) durant la première année de traitement.
Les résultats de l'étude CIBIS III montrent qu'en cas d'insuffisance cardiaque chronique, un traitement initial par le bisoprolol est aussi efficace et sûr qu'un traitement initial par l'énalapril.

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