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Information professionnelle sur Glibenclamide Sandoz® 3,5:Sandoz Pharmaceuticals AG
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
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Composition

Principe actif: Glibenclamidum.
Excipients: Excipiens pro compresso.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

1 comprimé Glibenclamide Sandoz contient 3,5 mg de glibenclamide.

Indications/Possibilités d’emploi

Diabète sucré non insulinodépendant (diabète de l’adulte, diabète de type II) lorsque d’autres mesures, telles qu’un régime diabétique et l’exercice physique, se sont avérées insuffisantes pour contrôler la glycémie.

Posologie/Mode d’emploi

Comme pour tous les autres dérivés des sulfonylurées, il n’existe pas de schéma thérapeutique homogène pour Glibenclamide Sandoz 3,5, la posologie doit être établie au cas par cas.
En général, on commence avec la posologie la plus faible possible, à savoir ½ comprimé de Glibenclamide Sandoz 3,5 (= 1,75 mg de glibenclamide) par jour avant le petit-déjeuner. Selon la situation métabolique, la dose peut être augmentée, à intervalles de 1–2 semaines, de ½ comprimé de Glibenclamide Sandoz 3,5, sous surveillance régulière de la glycémie, jusqu’à ce que celle-ci soit suffisamment abaissée. En général, l’effet maximal est atteint avec une dose quotidienne de 3 comprimés de Glibenclamide Sandoz 3,5 ou dans des cas exceptionnels, avec 4 comprimés de Glibenclamide Sandoz 3,5 par jour au maximum.
Chez les patients âgés et chez les patients présentant une hépatopathie, une posologie plus faible peut être indiquée. Dans de tels cas, la dose initiale doit être établie particulièrement soigneusement.
Des doses journalières allant jusqu’à 2 comprimés de Glibenclamide Sandoz 3,5 peuvent être administrées la plupart du temps en une seule prise (= dose unitaire maximale) avant le petit-déjeuner. Le reste éventuel de la dose quotidienne sera pris avant le repas du soir.
Prendre les comprimés de Glibenclamide Sandoz 3,5 sans les croquer, avec un peu de liquide et avant les repas.
Ne commencer un traitement par Glibenclamide Sandoz 3,5 que sous surveillance médicale. Chez les patients dont le diabète est habituellement contrôlé uniquement par le régime alimentaire et qui ne présentent qu’une aggravation passagère, un traitement de courte durée peut suffire.
Les besoins en glibenclamide peuvent diminuer en cours de traitement. Afin de prévenir des accidents d’hypoglycémie, il faut envisager à temps une réduction de la dose ou l’arrêt du traitement par Glibenclamide Sandoz 3,5. Un ajustement de la dose doit aussi être envisagé lors d’une modification du poids corporel ou du mode de vie du patient, ou dans d’autres circonstances pouvant être à l’origine d’hypoglycémies ou d’hyperglycémies.
Il est possible de substituer Glibenclamide Sandoz 3,5 à une autre sulfonylurée ou de substituer ceux-ci à Glibenclamide Sandoz 3,5. Il faut absolument veiller à commercer avec de faibles doses de 1,75 mg de glibenclamide (=½ comprimé de Glibenclamide Sandoz 3,5), même en cas de posologie antérieure maximale, afin de prévenir d’une hypoglycémie due à une concentraion plasmatique résiduelle élevée. L’effet de 3,5 mg de Glibenclamide Sandoz micronisée correspond environ à celui de 5 mg de glibenclamide traditionnelle, 350 mg de chlorpropamide ou de 1400 mg de tolbutamide.
Si l’efficacité du glibenclamide diminue, ce dernier peut être administré en association avec l’insuline. Il peut aussi être associé à d’autres antidiabétiques oraux n’agissant pas sur les cellules bêta.

Pédiatrie
La sécurité d’emploi et l’efficacité de Glibenclamide Sandoz 3,5 n’ont pas été contrôlés jusqu’ici chez les enfants et les adolescents.

Contre-indications

Diabète sucré insulinodépendant (diabète juvénile, diabète de type I), coma diabétique, dysrégulation métabolique diabétique (particulièrement précoma, acidocétose), troubles graves de la fonction hépatique, rénale, corticosurrénalienne, antéhypophysaire et thyroïdienne, situations inhabituelles de stress (par ex. mesures chirurgicales d’urgence, infections accompagnées de forte fièvre), hypersensibilité au glibenclamide ou à un excipient, grossesse, allaitement, administration concomitante de bosentan (voir sous «Interactions»).

Mises en garde et précautions

Le risque d’hypoglycémies légères à graves est augmenté jusqu’à ce le traitement soit adapté de manière optimale (au début du traitement, lors de changement de préparation) ainsi que lors de prise irrégulière de nourriture. Des réactions hypoglycémiques peuvent apparaître lors d’une insuffisance rénale ou hépatique et peuvent être provoquées par une indication erronée, un surdosage de glibenclamide, des interactions avec d’autres substances actives, une activité physique intense ou des erreurs de régime. Il est donc indispensable de suivre les prescriptions diététiques et de prendre régulièrement les comprimés; le patient doit être informé en conséquence.
Les symptômes d’une contre-régulation adrénergique peuvent être diminués ou faire défaut lors du développement insidieux d’une hypoglycémie, en présence d’une neuropathie autonome ou d’un traitement sympatholytique simultané (avant tout par des β-bloquants, la clonidine ou des substances d’action similaire) (voir sous «Interactions»).
Une allergie croisée avec les sulfamides et leurs dérivés est possible. La prudence est également de rigueur en présence d’une sclérose cérébrale et de facteurs de risque cardio-vasculaires (hypertension, tabagisme).
Chez les personnes âgées, Glibenclamide Sandoz 3,5 peut provoquer des hypoglycémies graves et persistantes en raison de sa haute efficacité et de son effet prolongé. Ce risque peut être diminué par l’utilisation d’une sulfonylurée de plus courte demi-vie.
A ce jour, la sécurité d’emploi et l’efficacité de Glibenclamide Sandoz 3,5 chez l’enfant et l’adolescent ne sont pas démontrées.
Dans certains cas, chez les patients qui ne répondent pas ou plus suffisamment au glibenclamide, la glycémie peut être contrôlée par un autre dérivé des sulfonylurées. L’administration prolongée de doses élevées de glibenclamide peut, dans certains cas, provoquer une diminution de l’effet hypoglycémiant.

Interactions

Lors de l’administration simultanée de glibenclamide et de certains autres médicaments ou d’alcool, il peut se produire aussi bien une augmentation qu’une diminution indésirable de l’effet hypoglycémiant de la sulfonylurée.
Les médicaments qui induisent ou inhibent les isoenzymes 2C9, 2C19 et 3A4 du CYP450 et qui sont administrés simultanément au glibenclamide, peuvent augmenter ou diminuer l’action du glibenclamide.

Médicaments susceptibles de renforcer l’effet hypoglycémiant des sulfonylurées
inhibiteurs de l’ECA, stéroïdes anabolisants et hormones sexuelles mâles, azapropazone, β-bloquants, bézafibrate, préparations contenant des biguanides, chloramphénicol, clofibrate et dérivés, dérivés de la coumarine, cyclophosphamide, disopyramide, fenfluramine, fényramidol, fluoxétine, guanéthidine, isophosphamide, inhibiteurs de la MAO, miconazole, fluconazole, oxyphenbutazone, acide para-aminosalicylique, pentoxyfylline (administration parentérale, doses élevées), phénylbutazone, probénécide, quinolones, réserpine, salicylés, sulfinpyrazone, sulfamides, tétracyclines, tritoqualine, trophosphamide.

Médicaments susceptibles de diminuer l’effet hypoglycémiant des sulfonylurées
acétazolamide, adrénaline, barbituriques, diazoxyde, diurétiques, progestatifs, glucagon, corticostéroïdes, nicotinates (doses élevées), estrogènes, dérivés de la phénothiazine, phénytoïne, rifampicine, hormones thyroïdiennes, sympathomimétiques, danazole.
L’administration de glibenclamide à des patients traités par le bosentan, un antagoniste des récepteurs de l’endothéline, potentialise le risque d’hépatopathie cholestatique et entraîne plus fréquemment une élévation des enzymes hépatiques. Ces deux médicaments inhibent la pompe d’exportation hépatocanaliculaire des sels biliaires (BSEP), ce qui induit une accumulation intracellulaire de sels biliaires (voir «Contre-indications»).
Dans une étude menée chez douze patients volontaires sains, le bosentan a diminué l’exposition systémique (AUC) au glibenclamide d’environ 40%, tandis que le glibenclamide a diminué l’AUC du bosentan et de ses métabolites de 20 à 30%. Il peut en résulter une diminution de l’effet hypoglycémiant du glibenclamide et une élévation correspondante de la glycémie.
Certaines données expérimentales in vitro et in vivo issues d’études chez l’animal montrent une diminution potentielle de l’activité du nicorandil due au glibenclamide.
Ceci est éventuellement en rapport avec le manque de sélectivité du glibenclamide pour les canaux du potassium ATP-dépendants (K) du pancréas. L’importance clinique de cette interaction est inconnue.
La perception des signes annonciateurs d’une hypoglycémie peut être compromise sous β-bloquants, clonidine, guanéthidine et réserpine. Lors de l’administration simultanée d’anti-Hou de clonidine, on a observé, dans de rares cas, aussi bien une augmentation qu’une diminution de l’effet hypoglycémiant du glibenclamide.
Lors de l’abus chronique de laxatifs, il peut se produire une aggravation de la tolérance au glucose. L’alcoolisme chronique peut conduire à une aggravation de la situation métabolique. Il faut déterminer avec le patient la quantité d’alcool autorisée.

Grossesse/Allaitement

Il ne faut pas administrer d’antidiabétiques oraux durant la grossesse. Etant donné qu’ils passent la barrière placentaire, les antidiabétiques oraux peuvent entraîner une stimulation indésirable du pancréas foetal (hyperplasie des cellules bêta, hypoglycémie foetale, poids trop élevé du foetus ou du nouveau-né). Le traitement de choix du diabète pendant la grossesse est l’insuline. Il est recommandé de passer les femmes enceintes à l’insuline.
On ne peut pas exclure que le glibenclamide passe dans le lait maternel et provoque une hypoglycémie chez le nourrisson, comme c’est le cas pour diverses autres sulfonylurées. Par prudence, il faut donc passer à l’insuline durant l’allaitement ou stopper ce dernier.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Les hypoglycémies peuvent perturber l’attention du patient et particulièrement la sécurité lors de la conduite d’un véhicule ou de l’utilisation de machines.

Effets indésirables

L’effet indésirable le plus fréquent d’un traitement par le glibenclamide est l’hypoglycémie (voir «Mises en garde et précautions»). A la suite de l’effet hypoglycémiant de Glibenclamide Sandoz 3,5, celle-ci peut parfois se produire à retardement ou, dans les cas graves, mettre la vie du patient en danger.

Sang
Rares: Modifications du système hématopoïétique: thrombocytopénie, érythrocytopénie, leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, anémie hémolytique (anémie immunohémolytique), déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (G6PD), anémie aplastique. Ces effets indésirables sont en général réversibles, mais peuvent aussi mettre la vie du patient en danger.

Système immunitaire
Dans des cas isolés, de faibles réactions sous forme d’urticaire peuvent dégénérer en réactions sévères, pouvant même mettre la vie du patient en danger, avec détresse respiratoire et baisse de la pression artérielle jusqu’à un état de choc. En cas d’urticaire, le patient doit immédiatement consulter un médecin.
Dans des cas isolés, une vascularite allergique susceptible de mettre la vie du patient en danger peut survenir. Dans des cas isolés, une hypersensibilité de la peau à la lumière peut apparaître et la natrémie peut diminuer.
Une réaction d’hypersensibilité peut être due directement au glibenclamide, mais tous les excipients peuvent être en cause. Une allergie aux dérivés des sulfamides peut aussi être responsable d’une réaction allergique au glibenclamide.
Vasculite.

Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent: Hypoglycémie (11,3%).
Une hypoglycémie peut nécessiter une intervention extérieure et entraîner éventuellement des déficits neurologiques passagers (paralysies et troubles de la sensibilité), voire une issue fatale en l’absence de traitement adéquat. Cela se produit lors d’un déséquilibre entre la posologie du glibenclamide, la prise d’hydrates de carbone, l’activité physique et d’autres facteurs influant sur le métabolisme.
Fréquent: Prise de poids.

Troubles oculaires
Très rare: Troubles visuels, passagers au début du traitement.

Troubles gastro-intestinaux
Occasionnel: Nausées, vomissements, pesanteur gastrique, sentiment de réplétion ou diarrhée. Ces effets indésirables sont généralement réversibles.

Troubles hépatobiliaires
Rare: Ictère cholestatique, hépatite. Ces effets indésirables sont généralement réversibles, mais peuvent aussi mettre la vie du patient en danger. Dans des cas isolés, une élévation isolée des enzymes hépatiques peut survenir.

Troubles cutanés
Occasionnels: Urticaire, exanthèmes, réversibles.

Surdosage

En cas de surdosage absolu ou relatif, il se produit une hypoglycémie.
Une hypoglycémie peut résulter par ex. de la prise d’une dose trop élevée du médicament, de repas sautés ou d’un effort physique inhabituel. Les premiers signes peuvent être notamment: fringale, sudation, tremblement, agitation, irritabilité, humeur dépressive, céphalées, troubles du sommeil ou déficits neurologiques passagers.
Traitement de l’hypoglycémie: prendre immédiatement de sucre, si possible sous forme de glucose. En cas de perte de connaissance, administrer par voie i.v. une solution de glucose à 20% à la dose initiale de 40 ml. Eventuellement, administration de 0,5–1 mg de glucagon i.v., s.c. ou i.m. (à condition que les réserves hépatiques de glycogène hépatique soient intactes). Comme l’hypoglycémie a tendance à réapparaître, il es nécessaire de poursuivre la surveillance médicale, le cas échéant à l’hôpital. Lors d’intervention précoce, lavage gastrique et charbon médicinal.
Une dialyse ne devrait être de grande utilité car le glibenclamide est fortement lié aux protéines.

Propriétés/Effets

Code ATC: A10BB01
Le glibenclamide est un antidiabétique oral de la classe des sulfonylurées. Comme pour les autres sulfonylurées, son effet hypoglycémiant est lié à la capacité de l’organisme à produire de l’insuline; le glibenclamide est donc inefficace si les cellules bêta ne fonctionnent plus. Les effets au niveau des cellules bêta du pancréas conduisent à une augmentation de la sécrétion d’insuline et à une diminution du seuil de stimulation au glucose des cellules B, c’est-à-dire à une augmentation de leur réponse au glucose.
Des effets extra-pancréatiques se produisent avant tout lors d’une administration prolongée. Lors d’une diminution de la sensibilité à l’insuline des tissus périphériques (résistance à l’insuline), ces effets extra-pancréatiques conduisent à une augmentation de la liaison et de la sensibilité à l’insuline du «tissu cible». L’effet hypoglycémiant du glibenclamide se produit rapidement et peut durer jusqu’à 24 heures. Il faut en tenir compte lors de l’établissement et du contrôle de la posologie.
Dans Glibenclamide Sandoz 3,5, le glibenclamide se présente sous une forme micronisée, ce qui le distingue des autres antidiabétiques usuels. La micronisation du principe actif entraîne une biodisponibilité accrue (résorption accrue, action plus rapide) par rapport aux préparations usuelles à base de glibenclamide (cf. sous «Pharmacocinétique»). On devra en tenir compte dans l’établissement du schéma posologique et lors du passage d’un autre antidiabétique à Glibenclamide Sandoz 3,5 ou vice-versa.

Pharmacocinétique

Sous forme micronisée, le principe actif glibenclamide est résorbé rapidement et dans sa quasi-totalité, avec de faibles variations interindividuelles. L’effet se manifeste dans les 3 h et dure 10 à 15 h. Il n’y a pas de relation directe entre l’effet hypoglycémiant et la concentration plasmatique obtenue.
Les doses réduites de glibenclamide micronisé (3,5 mg) entraînent des concentrations sériques au moins équivalentes (en moyenne même supérieures) à celles obtenues par les doses élevées (5 resp. 2,5 mg) des préparations usuelles non micronisées à base de glibenclamide.
La prise de nourriture n’influe pas significativement sur le taux d’absorption.

Distribution
Le volume de distribution est de 30–40 l. Le glibenclamide est lié à plus de 98% aux protéines sériques. La concentration hypoglycémiante limite de glibenclamide dans le sérum est de 30–50 ng/ml, mais il n’existe pas de rapport direct entre le taux plasmatique et l’effet hypoglycémiant.
Des études par autoradiographie sur diverses espèces animales ont montré que le glibenclamide ne s’accumule dans aucun organe en concentrations importantes. On n’a pas observé d’accumulation dans le sang après administration répétée chez les patients dont la fonction rénale est normale.
Le glibenclamide ne passe la barrière placentaire qu’en quantités minimes. Comme pour les autres sulfonylurées, il est probablement excrété dans le lait maternel.

Métabolisme
Le glibenclamide est largement métabolisé dans le foie par le cytochrome P450. La proportion respective des isoformes 2C9, 2C19 et 3A4 impliqués dans ce métabolisme est inconnue.
Le principal métabolite est le 4-trans-hydroxy-glibenclamide; un autre métabolite est le 3-cis-hydroxy-glibenclamide.
Ces métabolites du glibenclamide contribuent à l’effet hypoglycémiant. La glycémie doit donc être contrôlée plus étroitement lorsque le glibenclamide est administré simultanément à d’autres médicaments métabolisés par les isoformes 2C9, 2C19 et 3A4.

Elimination
L’élimination du glibenclamide se fait exclusivement sous forme métabolisée, dans les 45 à 72 h, à parts approximativement égales par voie rénale et par voie biliaire.
Le principe actif est éliminé du plasma en deux phases, l’une rapide (demi-vie d’élimination d’env. 2 h), l’autre plus lente (demi-vie d’élimination d’env. 10 h).

Cinétique dans des situations cliniques particulières
Chez les insuffisants rénaux, l’élimination rénale de l’hydroxy-glibenclamide est nettement diminuée proportionnellement à la gravité de la maladie, et l’élimination biliaire augmente à titre compensatoire. On ignore si des maladies entraînant une diminution du taux plasmatique de glibenclamide influent sur sa distribution et sur son effet.

Données précliniques

Les études de toxicité chronique n’ont révélé aucun indice permettant de suspecter un risque d’effets indésirables à ce jour inconnus chez l’être humain. Les études in-vitro ne montrent pas de potentiel mutagène.
Aucune étude à long terme régulière de cancérogénicité n’a été réalisée.
Les expérimentations chez le rat, la souris et le lapin n’ont révélé aucun effet tératogène.

Remarques particulières

Le régime est la base essentielle du traitement du diabète, que le patient soit traité uniquement par un régime, par un régime et des antidiabétiques oraux ou par un régime et de l’insuline. Une réduction du poids corporel est absolument nécessaire chez les patients en surpoids. C’est pourquoi l’observance stricte d’un régime adapté individuellement est indispensable.
Des troubles sévères du système endocrinien altérant la possibilité de contre-régulation lors d’une hypoglycémie, ainsi qu’un allongement de la demi-vie d’élimination en cas de déficit génétique sont possibles. Tous les diabétiques devraient être informés qu’en cas de changement de médecin (p.ex. séjour hospitalier, maladies en vacances), ils doivent signaler au médecin traitant la présence du diabète. En cas de stress particulier (p.ex. accidents, opérations, infections s’accompagnant d’une forte fièvre), il peut s’avérer nécessaire de passer temporairement à l’insuline.

Conservation
Glibenclamide Sandoz 3,5 ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après le mention «Exp.» sur le récipient.
Conserver à température ambiante (15–25 °C).

Numéro d’autorisation

47603 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

Sandoz Pharmaceuticals SA, Steinhausen.

Domicile
6330 Cham.

Mise à jour de l’information

Décembre 2007.

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