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Information professionnelle sur Metronidazol i.v. B. Braun:B. Braun Medical SA
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Metronidazolum 500 mg.
Excipients
Dinatrii phosphas dodecahydricus, Acidum citricum monohydricum, Natrii chloridum, Aqua ad iniectabile.
Ce médicament contient 311 mg (14 mmol) de sodium par 100 ml.

Indications/Possibilités d’emploi

Metronidazol i.v. B. Braun est indiqué pour le traitement des infections dues ou attribuées à des germes anaérobiques en tenant compte du spectre d’action du métronidazole.
La solution de perfusion de Metronidazol i.v. B. Braun est utilisée dans les cas d’états septiques, de bactériémie, d’abcès cérébral, de pneumonie nécrosante, d’ostéomyélite, de fièvre puerpérale, d’abcès pelvien, de paramétrite, de péritonite et d’infections de plaies postopératoires dans lesquelles des germes anaérobiques ont pu être isolés.
Metronidazol i.v. B. Braun peut aussi être administré en tant que prophylaxie et traitement d’infections postopératoires par des bactéries anaérobiques, spécialement avec des Bacteroides.
Comme le métronidazole est inactif contre les bactéries aérobies, un traitement antibiotique approprié supplémentaire devrait être utilisé lors d’infections mixtes aérobiques et anaérobiques.

Posologie/Mode d’emploi

L’application intraveineuse doit se limiter à des patients pour lesquels une administration orale est impossible. Dès que possible, la perfusion doit être remplacée par une médication orale.
Metronidazol i.v. B. Braun est perfusé par voie intraveineuse à une vitesse de 5 ml par minute.
On peut également perfuser le produit dilué dans une solution isotonique de chlorure de sodium ou un soluté de glucose à 5%.
Traitement des infections à anaérobiques
Instauration du traitement
Adultes et enfants à partir de 12 ans
Dose initiale de 15 mg de métronidazole (= 3 ml de Metronidazol i.v. B. Braun) par kg de poids corporel.
Enfants de moins de 12 ans
7,5 mg de métronidazole (= 1,5 ml de Metronidazol i.v. B. Braun) par kg de poids corporel toutes les 8 heures pendant 3 jours, puis toutes les 12 heures.
Traitement d’entretien
Adultes et enfants à partir de 12 ans
Dose d’entretien de 7,5 mg (= 1,5 ml de Metronidazol i.v. B. Braun) par kg de poids corporel toutes les 6 heures pendant 3 jours, puis toutes les 12 heures.
Enfants de moins de 12 ans
7,5 mg de métronidazole (= 1,5 ml de Metronidazol i.v. B. Braun) par kg de poids corporel toutes les 8 heures pendant 3 jours, puis toutes les 12 heures.
Durée du traitement
La durée du traitement est généralement de 5 à 7 jours. En règle générale, le traitement ne doit pas dépasser 10 jours. La durée du traitement ne peut être prolongée que dans des cas isolés justifiés (voir « mises en garde et précautions »).
Dose quotidienne maximale
4 g de métronidazole; durée de traitement habituelle de 7 à 10 jours; les infections anaérobiques graves peuvent nécessiter un traitement de 2 à 3 semaines.
Prévention d’infections anaérobiques postopératoires
Adultes et enfants à partir de 12 ans
15 mg de métronidazole (= 3 ml de Metronidazol i.v. B. Braun) par kg de poids corporel par voie intraveineuse en 30–60 minutes; la perfusion devrait être terminée 1 heure avant l’intervention. Si nécessaire, on peut encore administrer 6(–8) et 12(–16) heures plus tard encore 7,5 mg (= 1,5 ml de Metronidazol i.v. B. Braun) par kg de poids corporel.
Enfants de moins de 12 ans
Comme pour les adultes; la dose s’élève à 7,5 mg de métronidazole (= 1,5 ml de Metronidazol i.v. B. Braun) par kg de poids corporel.
Instructions posologiques particulières
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
En cas d’insuffisance hépatique sévère, il importe de surveiller le taux sérique de métronidazole et le cas échéant de diminuer la dose.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
En cas d’insuffisance rénale, des doses normales de Metronidazol i.v. B. Braun peuvent être administrées. En cas d’hémodialyse simultanée, il faut tenir compte du temps réduit de demi-vie du métronidazole. Une dose supplémentaire après l’hémodialyse peut être de ce fait nécessaire. Chez les patients ayant une clairance de créatinine inférieure à 10 ml/min sans hémodialyse, une accumulation de métabolites du métronidazole peut survenir. Ceux-ci peuvent être éliminés rapidement par hémodialyse. La dialyse péritonéale est sans effet.
Patients âgés
Chez les patients âgés, la dose journalière devrait être réduite.

Contre-indications

Lors d’hypersensibilité au métronidazole ou à tout autre dérivé nitroimidazole, phénomène néanmoins très rare, n’administrer Metronidazol i.v. B. Braun qu’en présence d’une infection menaçant le pronostic vital et lorsque d’autres préparations sont sans effet.
L’emploi durant le premier trimestre de la grossesse est contre-indiqué.
Patients avec Cockayne syndrome (voir paragraphe « Effets indésirables »)

Mises en garde et précautions

En cas de réaction d’hypersensibilité grave (par ex. choc anaphylactique), incluant le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermale toxique, le traitement avec le métronidazole B. Braun 5 mg/ml doit être stoppé immédiatement et un traitement d’urgence établi doit être initié par des professionnels de santé.
Lors de traitement par des doses élevées ou d’une durée de traitement supérieure à 10 jours et/ou de graves maladies du système nerveux, contrôler régulièrement les paramètres biologiques et cliniques.
Lorsque pour des raisons impératives, le Metronidazol i.v. B. Braun est administré plus longtemps que la durée recommandée (durée de traitement supérieure à 10 jours), il faut effectuer à intervalles réguliers des contrôles de l’hématogramme, en particulier le comptage des leucocytes. De plus il faut observer si des effets indésirables, tels que neuropathies périphériques et centrales (p.ex. paresthésie, ataxie, vertiges, crampes) apparaissent chez le patient.
Système sanguin
Chez des patients avec des troubles de l'hématopoïèse (comme la granulocytopénie) ou dyscrasie sanguine dans leur anamnèse, il faudrait effectuer un contrôle du nombre de leucocytes avant et après le traitement ainsi que lors de traitements répétés.
Patients présentant des troubles de la fonction rénale et hémodialyse
Chez des patients sous hémodialyse, il faut tenir compte de la demi-vie réduite du métronidazole. Une dose supplémentaire peut de ce fait être nécessaire après l’hémodialyse. Se référer aux recommandations spéciales de dosage dans le paragraphe «Posologie/Mode d’emploi».
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
En cas d’insuffisance hépatique sévère, il faut réduire la dose et surveiller la concentration plasmatique. Metronidazol i.v. B. Braun devrait être administré avec précaution chez des patients souffrant d’une encéphalopathie hépatique.
Système nerveux
Des troubles existants et sévères du système nerveux central ou périphérique peuvent s’aggraver sous métronidazole. Le métronidazole ne doit être utilisé chez ces patients que si les bénéfices l'emportent nettement sur les risques. Lors d’apparition de convulsions, de myoclonus, de neuropathies périphériques, d’ataxie, de vertiges ou de confusion mentale, il faut interrompre le traitement. Les patients doivent être informés du risque possible des effets indésirables graves du système nerveux central.
Interactions avec d'autres substances
Des interactions avec d'autres substances actives administrées simultanément (p.ex. mycophénolate mofatil, tacrolimus, amiodarone ou lithium entre autres) ou avec des aliments (p.ex. alcool : Cave : effet disulfirame (Antabus) par le métronidazole) sont connues. Elles peuvent être cliniquement importantes et peuvent nécessiter une surveillance clinique ou de laboratoire des patients et / ou un ajustement de la dose. Consulter la rubrique Interactions.
Candidose
Lors d’un traitement au métronidazole, une candidose existante peut être aggravée.
Carcinogenèse/Mutagenèse
À cause de la mutagénicité et de la cancérogénicité du métronidazole, il faut être particulièrement prudent lors d’un dépassement de la durée thérapeutique recommandée (voir le paragraphe «Données précliniques»).
Nouveaux-nés âgés < 40 semaines de grossesse
Une accumulation de métronidazole peut survenir pendant la première semaine de vie. La concentration du métronidazole dans le sérum doit de ce fait être contrôlée après quelques jours de thérapie.
Colite pseudo-membraneuse
En cas de réinfection, entreprendre un traitement approprié.
Lors de diarrhées persistantes, due probablement à la colite pseudomembraneuse (dans la plupart des cas causée par Clostridium difficile) le traitement doit être interrompu et remplacé par une thérapie appropriée (par ex.vancomycine). Des médicaments inhibant le péristaltisme sont contre-indiqués dans ce cas.
De tenir compte, en cas de régime désodé, du fait que 100 ml de métronidazole i.v. B. Braun contiennent 14 mmol de sodium.
Ce médicament contient 311 mg de sodium par 100 ml, ce qui équivaut à 15,5 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

Interactions

Influence d’autres substances sur la pharmacocinétique du métronidazole
L’administration simultanée d’inducteurs enzymatiques (p.ex. phénobarbital ou phénytoïne) accélèrent la métabolisation du métronidazole (= diminution du temps de demi-vie sérique, pour le phénobarbital le délai est réduit à 3 heures).
Des inhibiteurs enzymatiques (p.ex. cimétidine) inhibent la dégradation du métronidazole (= augmentation du temps de demi-vie sérique).
Pour les interactions entre le métronidazole et un traitement au lithium (risque de rétention de lithium) resp. avec de l’alcool (risque d'effet antabuse avec flush, vomissements, tachycardie), voir sous «Mises en garde et précautions».
Influence du métronidazole sur la pharmacocinétique d’autres substances
Lors d’administration simultanée de métronidazole et de cyclosporine, il y a un risque d’une élévation du taux sérique de cyclosporine. Si une association de ces deux médicaments est nécessaire, les taux sériques de la cyclosporine et la créatinine doivent être surveillés.
Le métronidazole réduit la clairance de la 5-fluorouracile et ce fait accroît sa toxicité.
Une toxicité accrue a été rapportée en combinaison avec le busulfan, en raison de l'augmentation des concentrations plasmatiques de busulfan. L’administration simultanée de busulfan et de métronidazole est de ce fait déconseillée.
Le métronidazole peut inhiber le métabolisme de la carbamazépine et de la phénytoïne, augmentant ainsi leur concentration plasmatique.
Influence sur la pharmacocinétique du mycophénolate mofatil
Les antibiotiques (par ex. le métronidazole) peuvent modifier la flore gastro-intestinale et réduire ainsi la biodisponibilité orale des produits à base d'acide mycophénolique. Une surveillance clinique et de laboratoire étroite des signes de diminution de l'effet immunosuppresseur de l'acide mycophénolique est recommandée en cas de traitement concomitant par des anti-infectieux. (Voir également "Mises en garde et précautions").
Influence sur la pharmacocinétique du tacrolimus
La coadministration avec le métronidazole peut augmenter la concentration sanguine de tacrolimus. Le mécanisme proposé est l’inhibition du métabolisme hépatique par le CYP 3A4. Le taux sanguin de tacrolimus et la fonction rénale doivent être contrôlés fréquemment et le dosage doit être adapté en conséquence, particulièrement après initiation ou arrêt d’une thérapie par métronidazole chez les patients qui sont stabilisés sous leur thérapie par le tracrolimus (voir également "Mises en garde et précautions").
Influence sur la pharmacocinétique de l’amiodarone
La prolongation de l’intervalle QT et des torsades de pointe ont été rapportées lors de la co-administration de métronidazole et d’amiodarone car l’inhibition du CYP4A3 peut augmenter la concentration plasmatique d’amiodarone. Il pourrait être adéquat de contrôler l’intervalle QT par un ECG si l’amiodarone est utilisé en combinaison du métronidazole. Les patients traités en ambulatoire doivent être informés d’être particulièrement attentifs à des symptômes qui pourraient indiquer une torsade pointe comme vertiges, palpitations et syncope (voir également "Mises en garde et précautions").
Influence sur la pharmacocinétique du Lithium
Les taux plasmatiques de lithium peuvent augmenter sous métronidazole.
Une rétention en lithium, accompagnée par des signes possibles de déficience rénale, a été rapportée chez des patients recevant du lithium et du métronidazole en administration concomitante. Une thérapie par le lithium doit de ce fait être réduite ou stoppée avant d’instaurer un traitement par le métronidazole. Chez les patients sous thérapie au lithium, la concentration plasmatique de lithium, le taux de créatinine et d’électrolytes doivent être contrôlés lors de l’administration de métronidazole (voir aussi "Mises en garde et précautions").
Influence sur la pharmacocinétique de l’alcool(métabolites)
En raison de l'effet disulfirame (antabuse) du métronidazole (flush, vomissements, tachycardie) par inhibition de l'acétaldéhyde déshydrogénase avec accumulation du métabolite toxique de l'alcool, l'acétaldéhyde, il faut demander au patient de s'abstenir de consommer des boissons alcoolisées et des médicaments contenant de l'alcool pendant le traitement par métronidazole et le jour suivant. (voir également "Mises en garde et précautions").
Le métronidazole, un inhibiteur du CYP4A3, peut augmenter l’effet antagoniste sur la vitamine K (dérivés coumariniques) en augmentant la concentration plasmatique de ces substrats de CYP4A3. Si nécessaire, le temps de prothrobine doit être mesuré et le dosage anti-coagulant adapté.
Certains antibiotiques peuvent réduire l’effet des contraceptifs oraux en réduisant leur concentration plasmatique. Des cas isolés d’insuffisance d’efficacité avec le métronidazole ont été rapportés.
Interactions pharmacodynamiques
L'administration simultanée de disulfirame (Antabus) peut provoquer des réactions psychotiques (voir "effets indésirables").

Grossesse, Allaitement

Etant donné que le métronidazole traverse facilement les tissus, le placenta ne représente pas une barrière. La teneur dans le lait maternel est élevée (plus de 50% de la concentration sérique).
Dans le cas d’une utilisation non limitée de nitroimidazoles par la mère, l’enfant à naître ou le nouveau-né est exposé à un risque de cancer ou d’atteinte chromosomique. Il n’existe à ce jour aucun avis sûr indiquant un effet défavorable sur l’embryon ou le foetus.
Grossesse
La sécurité d’utilisation du métronidazole pendant la grossesse n’a pas été suffisamment démontrée. Des rapports contradictoires existent notamment en ce qui concerne le début de grossesse. Certaines études ont révélé des taux de malformations plus élevés. Le risque d’éventuelles séquelles tardives, y compris le risque cancérigène, n’est pas connu à ce jour.
Premier trimestre
L’administration au cours du premier trimestre de la grossesse est contre-indiquée.
Deuxième et troisième trimestre
Au cours des deuxième et troisième trimestres, le métronidazole ne doit être utilisé qu’en présence d’une indication stricte.
Allaitement
Lors de l’administration de Metronidazol i.v. B. Braun, l’allaitement doit être interrompu. A la fin du traitement, il faudrait attendre au moins 2 à 3 jours (correspondant à 5 demi-vie du métronidazole) avant de recommencer l’allaitement.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Comme le Metronidazol i.v. B. Braun peut provoquer différents troubles du système nerveux et des yeux (voir paragraphe «Effets indésirables»), l’aptitude à la conduite et à l’utilisation de machines peut être réduite.

Effets indésirables

Les effets indésirables du métronidazole sont généralement dépendants de la dose.
Liste des effets indésirables
Les effets indésirables sont rangés par classe de système d’organes de la classification MedDRA et par fréquence selon la convention suivante :
« très fréquents » (≥1/10),
« fréquents » (≥1/100 à <1/10),
« occasionnels » (≥1/1000 à <1/100),
« rares » (≥1/10 000 à <1/1000),
« très rares » (<1/10 000).
« non connus » (fréquence ne peut pas être estimée par les données disponibles)
Affections hématologiques et du système lymphatique
très rares : granulocytopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, thrombocytopénie, dépression de la moelle osseuse. Dans ces cas, il faut interrompre le traitement.
non connus : leucopénie, anémie aplastique.
Affections du système immunitaire
Les réactions d’hypersensibilités rapportées sont les suivantes:
occasionnels : éruptions cutanées.
rares: anaphylaxie jusqu’au choc anaphylactique (voir « Mises en gardes et précautions »).
non connu : angioedème.
Affections psychiatriques
très rares : troubles psychiatriques incluant des confusions et hallucinations.
non connu : dépression.
Affections du système nerveux
très rares: encéphalopathie, maux de tête, somnolence, vertiges, perturbations de la vue et des déplacements, ataxie, dysarthrie, convulsions.
non connus : somnolence ou insomnie, myoclonies, crampes, neuropathies périphériques telles que p.ex des paresthésies, douleurs, sensation d’hérissements des poils, picotements des extrémités, méningite aseptique (voir « Mises en garde et précautions »).
Affections oculaires
très rares : diplopie, myopie.
Non connus : crise oculogyre, neuropathie optique / névrite.
Affections gastro-intestinales
rares : colite pseudomembraneuse (voir « Mises en garde et précautions »). De rares cas de pancréatite réversible ont été rapportés.
non connus : vomissements, nausées, diarrhées, glossite, stomatite, éructations au goût amer, douleurs abdominales supérieures, troubles du goût (goût métallique), langue couverte, anorexie, dysphagie.
Affections hépatobiliaires
très rares : tests de fonction hépatique et taux de bilirubine anormaux.
non connus : hépatite, ictère.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
très rares : nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, prurit, urticaire (voir "Mises en garde et précautions").
non connus : erythème multiforme, flush.
Affections des muscles squelettiques, du tissu conjonctif et des os
très rares : arthralgie, myalgie.
Affections du rein et des voies urinaires
fréquents : dysurie, cystite, incontinence urinaire et surinfection à Candida dans la région génitale.
occasionel : couleur foncée provoqué par un métabolite du métronidazole.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Non connus : Irritations des capillaires (allant jusqu’à la thrombophlébite), faiblesse, fièvre.
Des cas d'hépatotoxicité irréversible sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas à issue fatale, ont été rapportés chez des patients atteints du syndrome de Cockayne et sont survenus très rapidement après le début de l'administration systémique de métronidazole (voir section « Contre-indications »).
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Signes et symptômes
Les principaux symptômes d’un surdosage sont des troubles du système nerveux central allant jusqu’aux neuropathies périphériques, myalgies et paresthésies. Les symptômes sont réversibles dès interruption de l’administration de métronidazole.
Après des surdosages avec des doses uniques allant jusqu’à 15 g de métronidazole, les symptômes suivants ont été décrits: nausées, vomissements, hyperréflexie, ataxie, tachycardie, dyspnée et désorientation. Des cas de décès n’ont pas été décrits.
Traitement
Il n’existe pas d’antidote spécifique pour le métronidazole. Lors d’un surdosage aigu, il faut procéder à un traitement symptomatique (hémodialyse). Lors d’intoxication chronique au métronidazole, la régression des troubles peut durer de 2 à 6 mois.

Propriétés/Effets

Code ATC
J01XD01
Anti-infectieux imidazolé
Mécanisme d’action
Le métronidazole lui-même n’est pas effectif. C’est un composant stable, capable de pénétrer dans les microorganismes. Sous conditions anaérobiques, des radicaux nitroso agissant sur l’ADN se forment par oxydoréduction microbienne pyruvateferredoxine avec oxydation de la ferrédoxine et de la flavodoxine. Ces radicaux nitroso forment des liaisons avec les paires de bases de l’ADN, conduisant à la cassure des chaines d’ADN et à la mort de la cellule.
Pharmacodynamique
Le métronidazole, un dérivé nitroimidazole synthétique, est actif contre la plupart des bactéries anaérobiques strictes et contre les protozoaires.
L’effet bactéricide englobe les bactéries et protozoaires parasitaires suivants:
Germes sensibles: Bacteroides. fragilis, Fusobacterium spp., Peptoniphilus spp., Peptostreptococcus spp., Veillonella spp., Porphyromonas spp., Prevotella spp., Clostridium difficile, Clostridium perfringens, Trichomonas vaginalis. La CMI pour les bactéries anaérobiques sensibles se situe entre 0,1 et 8 µg/ml.
Germes occasionnellement sensibles: Actinomyces, Propionibacterium (CMI 8–16 µg/ml).
Germes résistants: Germes aérobiques et anaérobiques facultatifs (CMI >16 µg/ml).
Parasites sensibles: Entamoeba histolytica, Trichomonas vaginalis (CMI <3 µg/ml), Giardia lablia (CMI 0,8–32 µg/ml), Balantidium coli.
Rapport PK/PD
L'efficacité du métronidazole dépend principalement du quotient de la concentration sérique maximale (cmax) et de la concentration minimale inhibitrice (CMI) qui est pertinente pour le microorganisme concerné.
Breakpoints
Les séries de dilutions habituelles sont utilisées pour tester le métronidazole. Les concentrations minimales inhibitrices suivantes ont été établies afin de distinguer les micro-organismes sensibles des micro-organismes résistants :
anaérobies à Gram positif (S : ≤ 4 mg/l R > 4 mg/l)
anaérobies à Gram négatif (S : ≤ 4 mg/l R > 4 mg/l)
Helicobacter pylori (S : ≤ 8 mg/l R > 8 mg/l)
Résistances
A l’intérieur du groupe des nitroimidazoles, il existe une résistance croisée complète. Des souches résistantes de Trichomonas vaginalis ainsi que – ceci en relation avec un traitement de longue durée des souches résistantes de Bact. fragilis et d’autres bactéries anaérobiques sont rarement apparues.
La prévalence de la résistance acquise de certaines populations individuelles peut varier en fonction de la région et du temps. De ce fait, particulièrement pour le traitement adéquat d’infections sévères, une information spécifique locale concernant la résistance doit être disponible. Particulièrement pour les infections graves ou lors de péjoration du traitement, un diagnostic microbiologique comprenant la détermination des espèces de microorganismes et leur sensibilité au métronidazole est indispensable.
Efficacité clinique
Pas de donnés.

Pharmacocinétique

Absorption
La biodisponibilité du métronidazole après perfusion intraveineuse est de 100%. Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles aux doses administrées.
Lors de l’administration i.v. de 500 mg de métronidazole en 20 minutes, on a déterminé une concentration sérique moyenne d’environ 18 µg/ml. Lors de l’administration i.v. de 500 mg de métronidazole toutes les 8 heures, une concentration sérique moyenne de 14 µg/ml est atteinte. Les taux sériques minimum se situent au dessus de la concentration minimale inhibitrice pour les germes sensibles.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est faible (moins de 20%), le volume de distribution est de 0,64-0,71 l/kg chez les nouveaux-nés et 0,51-1,1 l/lg chez l’adulte. Le métronidazole diffuse rapidement dans presque tous les tissus et les fluides corporels et se trouve surtout dans les poumons, les reins, le foie, la peau, les os, la bile, abcès cérébral, le liquide céphalorachidien, la salive, le liquide séminal et les sécrétions vaginales dans des concentrations équivalentes à celles du sérum.
Le métronidazole franchit la paroi placentaire et passe dans le lait maternel. Les taux sériques et tissulaires du foetus peuvent égaler le taux sérique maternel.
La liaison aux protéines est inférieure à 20%.
Métabolisme
Le métronidazole est métabolisé dans le foie par glucuronisation.
Le temps de demi-vie plasmatique est de 6–10 heures. 30–60% d’une dose administrée en i.v. sont métabolisés dans le foie; le métabolite principal dans le sérum est le métabolite hydroxylé, qui possède encore environ 30% de l’activité chimiothérapeutique (antiparasitaire, resp. antibactérien) du métronidazole. Le métabolite principal dans l’urine est le métabolite acide qui ne possède plus d’activité antimicrobienne.
Élimination
La plus grande partie (60–80% en l’espace de 48 heures) du métronidazole est éliminée principalement par voie rénale sous forme de métabolites. Des quantités minimes (6–15%) sont également présentes dans les faeces. La demi-vie d’élimination du métronidazole est d’environ 8 heures, celle des métabolites hydroxylés est un peu plus longue.
Cinétique pour certains groupes de patients
Insuffisance rénale: le temps de demi-vie plasmatique de 6–8 heures reste inchangé en cas d’insuffisance rénale. En cas d’insuffisance rénale légère, l’élimination n’est que faiblement prolongée. Toutefois, chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min. et qui ne sont pas hémodialysés, les métabolites du métronidazole s'accumulent. Ceux-ci peuvent être rapidement supprimés à l’aide de l’hémodialyse.
Insuffisance hépatique: le temps de demi-vie plasmatique de 6–8 heures peut être prolongé en cas d’insuffisance hépatique. Chez les patients hémodialysés, elle est raccourcie et est de 2 ½ heures. Une insuffisance hépatique sévère provoque un retard de la clairance plasmatique.
Dialyse: le métronidazole et ses métabolites sont facilement dialysables. La dialyse péritonéale n’a aucune influence sur la concentration plasmatique du métronidazole.
Gériatrie: l’élimination rénale est retardée chez les patients âgés.
Nouveaunés: la demi-vie est prolongée chez le nouveau-né.

Données précliniques

Toxicité à doses répétées
Des effets toxiques à doses répétées chez le chien se sont manifestés sous forme de nystagmus, ataxie et trémor. Après investigation chez des singes pendant plus d’une année, une augmentation de la dégénération hépatocellulaire dose-dépendante a été démontrée.
Carcinogénicité
Le métronidazole s’est avéré cancérigène chez des souris et des rats. Des études similaires chez des hamsters ont cependant montré des résultats négatifs et de larges études épidémiologiques chez l’homme n’ont fourni aucune preuve suggérant un risque carcinogène élevé.
Le métronidazole a en outre révélé un effet mutagène dans des tests in vitro sur des bactéries. Des études in vitro sur des cellules de mammifères, comme d’ailleurs des études in vivo sur des rongeurs et chez des humains n’ont cependant pas apporté une preuve suffisante pour conclure à un effet mutagène du métronidazole.
Toxicité sur la reproduction
L’expérimentation animale chez des rats avec des doses pouvant aller jusqu’à 200 mg/kg de poids corporel et chez des lapins avec des doses pouvant aller jusqu’à 150 mg/kg de poids corporel par jour n’a pas montré d’effets tératogènes ou d’autres effets embryotoxiques.

Remarques particulières

Incompatibilités
Thérapie combinée
Le Metronidazole i.v. B. Braun peut être administré seul ou simultanément (mais pas mélangé) avec d'autres agents chimiothérapeutiques bactériologiquement appropriés et administrés par voie parentérale.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Le métronidazole interfère avec la détermination spectrométrique de AST, ALT, LDH, triglycérides et glucose hexokinase conduisant à des valeurs réduites (y compris les valeurs nulles).
Le métronidazole présente une forte absorption dans la zone de longueur d'onde à laquelle le NADH est déterminé. De ce fait, des concentrations élevées d'enzymes hépatiques peuvent être masquées lors de l'utilisation de procédures à flux continu basées sur la détermination de la diminution de NADH au point final. Des taux d'enzymes hépatiques anormalement bas, y compris des valeurs nulles, ont été rapportés.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date de péremption indiquée sur l’emballage avec la mention «Exp.».
Remarques particulières concernant le stockage
Metronidazol i.v. B. Braun doit être conservé dans son emballage original, à l’abri de la lumière et à température ambiante (15–25 °C).
Remarques concernant la manipulation
Des récipients entamés ne doivent pas être conservés, jeter tout reste de solution.

Numéro d’autorisation

48018 (Swissmedic).

Présentation

Metronidazol i.v. B. Braun flacons 20 × 100 ml. (B)

Titulaire de l’autorisation

B. Braun Medical AG, Sempach.

Mise à jour de l’information

Juillet 2024

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