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Information professionnelle sur Volmax®:GlaxoSmithKline AG
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Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Comprimés (4 mg et 8 mg)

Bronchospasmolytique 

Composition

Principe actif: Salbutamolum (ut Salbutamoli sulfas).

Comprimés à 4 mg et 8 mg à libération contrôlée du principe actif.

Propriétés/Effets

Le salbutamol détermine une bronchospasmolyse marquée et durable par stimulation sélective des récepteurs adrénergiques β 2  de la musculature bronchique. Les effets indésirables cardiovasculaires sont rares aux doses recommandées.
Le principe actif administré à raison de 2 prises par jour est libéré de façon prolongée, garantissant le maintien des concentrations thérapeutiques pendant 24 heures.

Pharmacocinétique

Administré par voie intraveineuse, le salbutamol a une demi-vie d'élimination de 4-6 heures; il est excrété par voie rénale sous forme inchangée et sous forme de métabolite inactif (sulfate de phénol). L'excrétion par les selles est insignifiante. Que le salbutamol soit administré par voie intraveineuse, orale ou par inhalation, la plus grande partie de la dose administrée est éliminée en l'espace de 72 heures. La liaison aux protéines plasmatiques est de 10%.
Après administration orale, le salbutamol est absorbé au niveau du tube digestif puis est largement métabolisé en sulfate de phénol lors de son premier passage par le foie. La substance inchangée et le sulfate sont excrétés principalement par voie rénale.
La biodisponibilité du salbutamol administré par voie orale est de 50%. La libération in vitro du contenu en principe actif des comprimés est de 90% en l'espace de 9 heures.
Le salbutamol passe la barrière placentaire, mais on ignore s'il est sécrété dans le lait maternel.

Indications/Possibilités d'emploi

Traitement et prévention des bronchospasmes dans l'asthme bronchique, la bronchite chronique et l'emphysème pulmonaire.

Posologie/Mode d'emploi

La posologie de Volmax devrait être adaptée progressivement en fonction du degré de gravité de la maladie. Elle peut être modifiée selon la réponse individuelle jusqu'à l'atténuation des troubles et sera ensuite réduite à la plus faible dose encore efficace.
Les comprimés de Volmax seront avalés sans les croquer et sans les fractionner, avec un verre d'eau.

Adultes : 1 comprimé à 8mg matin et soir ou selon les instructions du médecin.

Enfants (de plus de 3 ans): 1 comprimé à 4mg matin et soir ou selon les instructions du médecin.
Les bronchodilatateurs ne doivent pas être utilisés seuls ou en tant que traitement principal, notamment dans l'asthme grave ou instable.

Posologies spéciales
L'effet bronchodilatateur d'une dose dure normalement 12 heures. Le patient doit être informé que si l'efficacité d'une dose s'amoindrit ou que sa durée d'action diminue, il ne doit en aucun cas augmenter la dose de lui-même, mais consulter le médecin qui pourra instaurer éventuellement des mesures supplémentaires (voir «Précautions»).
En cas d'asthme grave, des examens doivent être pratiqués régulièrement, car des situations menaçant le pronostic vital peuvent se produire à tout moment. L'asthme grave se traduit par une symptomatologie permanente, des exacerbations fréquentes et un DEP inférieur à 60% des valeurs normales, avec une variabilité de plus de 30% qui ne se normalise pas malgré l'administration d'un bronchodilatateur. Une corticothérapie par inhalation à fortes doses ou per os est indiquée chez ces patients. En cas d'aggravation subite de la symptomatologie, il peut être nécessaire d'augmenter la dose du corticostéroïde sous surveillance médicale.

Limitations d'emploi

Contre-indications
Hypersensibilité à l'un des composants de Volmax; avortement imminent au 1 er   ou 2 e  trimestre de la grossesse; administration simultanée de bêta-bloquants non sélectifs (p.ex. le propranolol); enfants de moins de 3 ans.

Précautions
Une prudence particulière s'impose chez les patients souffrant des affections ou présentant les états suivants:
hyperthyréose, hypertension, tachycardie, tachyarythmie, myocardiopathie obstructive, infarctus récent du myocarde, cardiopathie coronaire grave, myocardite, vice mitral, syndrome de Wolff-Parkinson-White, phéochromocytome, diabète sucré, tendance aux spasmes, hypokaliémie et traitement antécédent par des sympathomimétiques à hautes doses.
Il convient de surveiller la réponse au traitement à l'aide de tests de la fonction pulmonaire (débit expiratoire de pointe (Peak Expiratory Flow, PEF), par exemple).
Le salbutamol ne remplace pas le traitement par des anti-inflammatoires (corticostéroïdes). Notamment chez les patients souffrant d'asthme sévère ou instable, les bronchodilatateurs ne doivent pas constituer la seule ou la principale thérapeutique.
Il faut que le patient sache qu'il doit consulter un médecin dès qu'il note une baisse de l'effet thérapeutique ou une diminution de la durée d'action.
La nécessité d'augmenter la dose de l'agoniste β 2  peut signifier que le traitement n'est plus optimal ou que l'asthme s'aggrave. Il convient donc de revoir le schéma thérapeutique et d'envisager éventuellement l'adjonction d'un corticostéroïde.
Une aggravation subite et persistante de l'asthme est une menace pour le pronostic vital et nécessite l'instauration d'une corticothérapie ou l'augmentation posologique de la corticothérapie en cours. Chez les patients à risque, il est recommandé de vérifier quotidiennement le débit expiratoire de pointe.
Il faut tenir compte du fait qu'une thérapie par des β 2 -agonistes (notamment en cas d'administration parentérale et d'application à l'aide d'un nébuliseur), ainsi que l'administration simultanée de dérivés de la xanthine ou de diurétiques (voir «Interactions») peut entraîner une hypokaliémie sérieuse.
Dans ces situations, il est recommandé de surveiller le taux sérique de potassium. Une prudence particulière s'impose lors d'une thérapie concomitante avec des médicaments susceptibles de compromettre la tolérance cardiaque au salbutamol et la régulation cardiovasculaire, d'aggraver une hypokaliémie et d'augmenter la pression intra-oculaire ou de provoquer un bronchospasme (voir «Interactions»).
Comme d'autres β 2 -agonistes, Volmax peut entraîner des modifications métaboliques réversibles, p.ex. une hyperglycémie. Les diabétiques ne peuvent éventuellement compenser cette hyperglycémie et l'apparition d'une cétoacidose a été rapportée. L'administration simultanée de corticostéroïdes peut renforcer cet effet.
En raison du risque d'un glaucome aigu à angle fermé, les préparations contenant du salbutamol ne devraient être associées aux anticholinergiques (p.ex. bromure d'ipratropium) qu'en respectant des mesures de précaution adéquates (voir également «Interactions»).

Grossesse/allaitement
Catégorie de grossesse C
Dans des expériences sur l'animal, le salbutamol a montré des effets foetotoxiques. Des études contrôlées chez la femme enceinte ne sont pas disponibles; l'administration de salbutamol chez l'homme pendant de nombreuses années n'a cependant révélé aucune évidence suggérant un effet tératogène de Volmax.
Etant donné que le salbutamol passe la barrière placentaire, du moins les effets sympathomimétiques sur le foetus ne peuvent être exclus. Pour cette raison et en raison du risque incomplètement élucidé, Volmax ne doit pas être pris pendant la grossesse (surtout pendant le premier trimestre), sauf en cas d'indication absolue. Dans ce cas, on prescrira de préférence Ventolin sous forme d'inhalation.
Bien que le salbutamol soit administré par voie intraveineuse pour le traitement des menaces d'accouchement prématuré et ce après avoir exclu les complications telles que placenta praevia, hémorragies ou toxémie gravidique, Volmax ne doit pas être utilisé en cas d'avortement imminent pendant le 1 er  ou le 2 e  trimestre de la grossesse et immédiatement avant l'accouchement en raison de l'effet tocolytique du salbutamol.

Allaitement: Comme il n'est pas exclu que le salbutamol passe dans le lait maternel, on ne l'utilisera pendant la période d'allaitement que si le rapport bénéfice/risque est favorable; on ignore si le salbutamol a des effets néfastes sur le nouveau-né.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont typiques pour les sympathomimétiques et disparaissent généralement lors d'une administration prolongée.

Fréquents (>5%): tremblements (notamment au niveau des mains)

Occasionnels (5%-0,1%): céphalées, hyperactivité (en particulier chez l'enfant), nervosité, augmentation de l'appétit.

Rares (<0,1%): hypokaliémie, vasodilatation périphérique (légère accéleration compensatrice de la fréquence cardiaque), tachycardie, troubles gastro-intestinaux (tels que nausées et vomissements), sensation de malaise, vertige, sensation d'oppression, fatigue (mais également insomnie), irritabilité, sudation, troubles de la miction.

Très rares: réactions d'hypersensibilité telles que l'oedème de Quincke, urticaire, bronchospasme, hypotension et collapsus cardiovasculaire (voir «Contre-indications»); crampes musculaires passagères.
Des arythmies cardiaques (fibrillation auriculaire, tachycardies supraventriculaires et extrasystoles compris) ont également été signalées, notamment chez les patients prédisposés.
Les effets indésirables suivants sont généralement révélateurs d'un dosage trop élevé: tremblement de la musculature squelettique (notamment des mains), tension, augmentation de la fréquence cardiaque (pour compenser la vasodilatation périphérique) et palpitations.

Interactions

Eviter l'association à des β-bloquants non sélectifs (p.ex. propranolol) (voir «Contre-indications»).
Lors de l'administration simultanée d'autres sympathomimétiques, l'effet de chaque substance est renforcé. Une augmentation des effets indésirables tels p.ex. arythmies, est alors probable. L'administration simultanée de méthylxanthines (p.ex. théophylline) a des effets similaires.
Les inhibiteurs de la MAO et les antidépresseurs tricycliques risquent de renforcer l'effet circulatoire du salbutamol et de déclencher des crises hypertensives. Le L-dopa, la L-thyroxine, l'oxytocine et l'alcool peuvent compromettre la régulation cardiovasculaire. Les glycosides digitaliques, la quinidine et d'autres anti-arythmiques peuvent compromettre la tolérance cardiaque au salbutamol. Les glycosides digitaliques, les diurétiques, les méthylxanthines et les corticostéroïdes peuvent aggraver une hypokaliémie (le contrôle des électrolytes est nécessaire). Les bêta-bloquants antagonisent l'effet du salbutamol (voir «Contre-indications» et «Précautions»). L'administration simultanée de bromure d'ipratropium peut provoquer un glaucome aigu à angle fermé (voir «Précautions»). Après un traitement concomitant par la nifédipine, l'efficacité broncholytique du salbutamol a augmenté. L'effet régressif du salbutamol survenant souvent lors d'une administration prolongée peut généralement être rétabli par des corticostéroïdes, dont on suppose qu'ils renforcent la sensibilité au salbutamol ou qu'ils augmentent le nombre de récepteurs β.
Lors de l'administration simultanée d'hydrocarbures halogénés pour l'anesthésie, le risque d'arythmies augmente.
L'effet hypoglycémiant des antidiabétiques peut être réduite.

Surdosage

Les symptômes d'un surdosage correspondent à une stimulation β-adrénergique accrue ou excessive et/ou à l'augmentation d'intensité ou de fréquence d'un ou plusieurs des effets indésirables sus-mentionnés, en particulier tremblement de la musculature squelettique (en particulier aux mains), tension (non provoquée par une stimulation du SNC), vasodilatation périphérique s'accompagnant d'une accélération généralement minime de la fréquence cardiaque. En présence de symptômes d'un léger surdosage, il suffit généralement d'arrêter le médicament. Le cas échéant, un sédatif ou un tranquilisant et des mesures symptomatiques appropriées peuvent être indiqués. S'il est nécessaire de recourir à un antidote, on administrera un β-bloquant cardiosélectif (p.ex. le métoprolol) ce qui implique toujours une grande prudence en cas d'antécédents de bronchospasme.
Comme le surdosage peut provoquer une hypokaliémie, on surveillera le taux sérique de potassium.
Lors d'un surdosage excessif, les symptômes suivants peuvent se manifester: douleurs thoraciques, tachycardies (avec des fréquences jusqu'à 200 battements/min.), palpitations, arythmies, hypertension ou hypotension évoluant jusqu'au choc qui comporte le risque d'arrêt cardiaque et de décès. Ces cas imposent l'instauration d'une thérapie intensive, le cas échéant, des mesures de réanimation et de défibrillation électrique.
L'efficacité d'une dialyse jusqu'au traitement d'un surdosage aigu au salbutamol n'a pas été établie à ce jour.

Remarques particulières

Conservation
Conserver à moins de 30 °C.
Ne prélever les comprimés de la feuille de protection qu'avant usage.
Observer la date de péremption.

Numéros OICM

48423.

Mise à jour de l'information

Avril 1998.
RL88

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