ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Nifédipine retard Helvepharm:Helvepharm AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
TitulaireMise à jour 

OEMéd

Composition

Principe actif: Nifedipinum.
Excipients: Excipiens pro capsula.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

1 capsule retard de Nifédipine retard Helvepharm contient 20 mg de Nifedipinum.

Indications/Possibilités d’emploi

Angine de poitrine chronique et stable (angor d’effort).
Traitement de l’hypertension artérielle.

Posologie/Mode d’emploi

Le traitement sera le plus possible instauré de façon individuelle en fonction de la gravité de l’affection et de la réponse au traitement. Sauf prescription contraire du médecin, les directives de posologie suivantes sont valables pour l’adulte:

Cardiopathie coronarienne, hypertension artérielle
La posologie recommandée dans l’angine de poitrine chronique stable (angor d’effort) et dans l’hypertension artérielle est de 1 capsule retard Nifédipine retard Helvepharm 2× par jour (2× 20 mg). Si nécessaire, la posologie peut être augmentée selon les besoins individuels à 2 capsules retard Nifédipine retard Helvepharm 2× par jour (2× 40 mg). En fonction du tableau clinique, la dose recommandée sera atteinte progressivement.

Mode d’emploi
En général, les capsules reatrd s’avalent avec un peu de liquide. Ils peuvent être pris pendant ou en dehors des repas.
L’intervalle recommandé entre deux prises de Nifédipine retard Helvepharm est de 12 heures; il ne devrait pas être inférieur à 4 heures.

Instructions spéciales pour le dosage
Les patients avec une limitation de la fonction hépatique doivent faire l’objet d’une surveillance étroite; une réduction de la dose peut éventuellement s’avérer nécessaire.
Les patients avec une pathologie cérébrovasculaire sévère seront traités par une dose faible.
L’emploi et la sécurité des capsules Nifédipine retard Helvepharm chez l’enfant et l’adolescent n’ont fait l’objet d’aucune étude à ce jour.

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients conformément à la composition.
Nifédipine retard Helvepharm est contre-indiqué pendant les 20 premières semaines de grossesse et pendant toute la durée de l’allaitement (voir «Grossesse/Allaitement»).
Ne pas administrer Nifédipine retard Helvepharm en cas de choc cardio-vasculaire.
Angine de poitrine instable.
Infarctus aigu du myocarde (pendant les premières 4 semaines).
La nifédipine ne doit pas être administrée en association à la rifampicine, car l’induction enzymatique résultant empêcherait d’obtenir des concentrations plasmatiques de nifédipine suffisantes.

Mises en garde et précautions

La prudence est de rigueur en cas de tension artérielle très basse (hypotension grave: pression systolique inférieure à 90 mmHg), en cas d’insuffisance cardiaque manifeste et de sténose aortique sévère.
Des crises d’angor ou l’augmentation de leur fréquence, de leur durée et de leur degré de gravité chez les patients ayant une angine de poitrine préexistante (notamment au début du traitement) ont été observées occasionnellement.
Des cas exceptionnels d’infarctus du myocarde sous nifédipine ont été décrits. Néanmoins, ces cas peuvent également être liés à l’affection cardiovasculaire préexistante.
Une surveillance étroite et éventuellement une réduction de la dose sont nécessaires chez les patients avec une limitation de la fonction hépatique.
La nifédipine est métabolisée par le système du cytochrome P4503A4. Les médicaments connus pour inhiber ou induire ce système enzymatique peuvent donc inhiber l’absorption ou l’élimination de la nifédipine.
Lors de l’administration simultanée de nifédipine et d’inhibiteurs du système du cytochrome P4503A4, une élévation des concentrations plasmatiques de la nifédipine et ainsi une accentuation de son effet ne peuvent pas être exclues. Sont concernés entre autres:
érythromycine,
inhibiteurs de la protéase comme par ex. amprénavir, indinavir, nelfinavir, ritonavir ou saquinavir,
antifongiques du type azolé comme par ex. kétoconazole, itraconazole ou fluconazole,
fluoxétine, néfazodone,
quinupristine/dalopristine,
acide valproïque,
cimétidine,
cisapride.
Lors de l’administration simultanée de ces principes actifs et de nifédipine, la pression artérielle doit être surveillée. Une réduction de la dose de nifédipine doit être envisagée.
La prudence est recommandée chez les patients dialysés souffrant d’hypertension maligne et d’hypovolémie, car la vasodilatation peut provoquer une chute tensionnelle marquée.
Prendre en considération lors du traitement de patients diabétiques, que des cas rares d’hyperglycémie ont été observés sous traitement par nifédipine.
Dans des cas isolés de fécondation in vitro , les inhibiteurs calciques tels que la nifédipine ont été mis en relation avec des modifications biochimiques réversibles du segment céphalique des spermatozoïdes, pouvant éventuellement être à l’origine d’une insuffisance fonctionnelle des spermatozoïdes.
Lorsque des tentatives répétées de fécondation in vitro sont restées à plusieurs reprises sans succès chez les hommes, et qu’aucune autre explication ne puisse être trouvée, les inhibiteurs calciques comme la nifédipine peuvent être considérés comme une cause possible de l’échec.

Enfants et adolescents
L’emploi et la sécurité de Nifédipine retard Helvepharm capsules retard chez l’enfant et l’adolescent n’ont fait l’objet d’aucune étude à ce jour.

Interactions

La nifédipine est métabolisée par le système du cytochrome P4503A4, localisé dans la muqueuse de l’intestin grêle et le foie. Les médicaments connus pour inhiber ou induire ce système enzymatique peuvent donc (après administration orale) inhiber la résorption ou l’élimination de la nifédipine (voir «Mises en garde et précautions»).
La rifampicine a un puissant effet inducteur du système du cytochrome P4503A4. Lors de la prise simultanée de rifampicine, la résorption de la nifédipine est nettement réduite, et son effet est ainsi atténué. En conséquence, l’administration de nifédipine en association à la rifampicine est contre-indiquée (voir «Contre-indications»).
Lors de l’administration simultanée de nifédipine et des principes actifs suivants, connus pour être des inhibiteurs du système du cytochrome P4503A4, une élévation des concentrations plasmatiques de la nifédipine et ainsi une accentuation de son effet ne peuvent pas être exclues. Lors de l’administration simultanée de l’une de ces préparations et de nifédipine, il faut surveiller la pression artérielle et, le cas échéant, envisager une réduction de la dose de nifédipine (voir «Mises en garde et précautions»):
érythromycine,
inhibiteurs de la protéase comme par ex. amprénavir, indinavir, nelfinavir, ritonavir ou saquinavir,
antifongiques du type azolé comme par ex. kétoconazole, itraconazole ou fluconazole,
fluoxétine,
néfazodone,
quinupristine/dalopristine,
acide valproïque,
cimétidine,
cisapride.
L’administration simultanée de phénytoïne et de nifédipine diminue la biodisponibilité de la nifédipine, et donc son efficacité. Lorsque les deux médicaments sont utilisés conjointement, surveiller la réaction clinique à la nifédipine et augmenter la dose de nifédipine le cas échéant. De même, une adaptation de la dose de nifédipine au terme d’un traitement par phénytoïne peut s’avérer nécessaire.
L’expérience acquise avec l’inhibiteur calcique nimodipine ne permet pas d’exclure une baisse des concentrations plasmatiques de la nifédipine et ainsi une diminution de son effet lors de son association à la carbamazépine ou au phénobarbital , suite à l’effet inducteur enzymatique de ces deux substances.
Le diltiazem diminue la clairance de la nifédipine. L’association de ces deux substances doit donc être administrée avec prudence et une diminution de la dose de nifédipine peut être prise en considération.

Substances que la nifédipine peut influencer
L’effet hypotenseur de la nifédipine peut être potentialisé par l’administration simultanée d’autres antihypertenseurs ainsi que d’ antidépresseurs tricycliques.
Surveiller de près un patient traité par nifédipine et bêtabloquants , car une hypotension très marquée peut se produire. Occasionnellement, l’apparition ou l’aggravation d’une insuffisance cardiaque ont été signalées. Après interruption des bêtabloquants, la nifédipine a occasionnellement provoqué une aggravation de la symptomatologie d’angor due à l’interruption brusque du bêtabloquant. Il est donc déconseillé de passer trop rapidement des bêtabloquants à la nifédipine.
La nifédipine peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques de la digoxine et de la théophylline , de sorte qu’une surveillance de ces derniers est recommandée.
Lors de l’association avec la quinidine , une baisse des taux plasmatiques de quinidine a été observée de même qu’une augmentation marquée des taux de quinidine à l’arrêt de la nifédipine. En conséquence, s’il est prévu d’administrer de la nifédipine à titre complémentaire, ou d’interrompre un tel traitement, il est recommandé de contrôler le taux de quinidine et d’adapter la dose de quinidine le cas échéant.
L’administration simultanée de tacrolimus et de nifédipine peut conduire à une élévation des taux plasmatiques de tacrolimus, exigeant la réduction des doses de tacrolimus dans des cas isolés. Des dosages plasmatiques réguliers de tacrolimus sont recommandés.
La nifédipine diminue l’excrétion de la vincristine , impliquant une accentuation éventuelle des effets indésirables de la vincristine. En conséquence, une diminution posologique de la vincristine sera prise en considération.
Une élévation des taux de céphalosporines a été observée lors de l’administration simultanée de céphalosporines et de nifédipine.

Interactions avec des aliments
Le jus de pamplemousse inhibe la dégradation oxydative de la nifédipine, de sorte que des taux élevés de nifédipine peuvent apparaître après l’ingestion de jus de pamplemousse. Une accentuation de l’effet hypotenseur peut en être la conséquence. En cas de consommation régulière de jus de pamplemousse, cet effet peut perdurer jusqu’à 3 jours après la dernière prise. En conséquence, Nifédipine retard Helvepharm ne doit pas être pris en même temps que du jus de pamplemousse.

Autres interactions
Les effets sur la pression sanguine et sur la fréquence cardiaque s’accentuent lors d’une association aux dérivés nitrés.
La nifédipine ne doit pas être administrée en même temps que du sulfate de magnésium par voie intraveineuse , car un blocage neuromusculaire peut survenir (v. également «Grossesse/Allaitement»).
Parce que la nifédipine peut induire une hyperplasie gingivale, l’administration de nifédipine est déconseillée chez les patients qui développent une hyperplasie gingivale sous traitement par ciclosporine.

Substances n’ayant montré aucune influence sur la nifédipine
L’association de la nifédipine et des principes actifs suivants ne modifie pas les propriétés pharmacocinétiques de la nifédipine:
bénazépril, candésartan cilexétil, débrisoquine, doxazosine, irbésartan, triamtérène/hydrochlorothiazide, talinolol,
ajmaline,
Aspirine,
oméprazole, pantoprazole, ranitidine,
orlistat,
rosiglitazone.

Grossesse/Allaitement

Aucune étude contrôlée n’existe chez l’être humain pendant la grossesse. Des études chez l’animal ont montré des malformations chez le foetus. Les données cliniques disponibles ne permettent pas de déduire un risque pré­natal spécifique. Une augmentation des cas d’asphyxie périnatale, d’accouchements par césarienne, de naissances prématurées ou de ralentissement de la croissance du foetus en rapport avec la nifédipine, a certes été rapportée, mais il n’est pas établi clairement si ces effets sont imputables à la maladie de base préexistante ou au traitement de celle-ci ou s’ils sont associés à la nifédipine.
Les données disponibles sont insuffisantes pour exclure un effet indésirable sur l’enfant à naître ou le nouveau-né.
Par conséquent, Nifédipine retard Helvepharm
– ne doit pas être utilisé pendant les 20 premières semaines de grossesse,
– peut être utilisé à partir de la 20semaine de grossesse en cas d’indication absolue, c’est-à-dire après évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque individuel, lorsque d’autres options thérapeutiques ne sont pas indiquées ou se sont avérées inefficaces (voir «Contre-indications»).
En cas d’administration de nifédipine pendant la grossesse, une surveillance de la pression artérielle est indispensable, car une baisse excessive de la pression artérielle pourrait avoir des conséquences indésirables sur la mère et le foetus. Ce risque est encore majoré lors de l’administration simultanée de sulfate de magnésium (v. également «Interactions»).

Allaitement
La nifédipine passe dans le lait maternel. On ignore jusqu’ici si un effet médicamenteux (pharmacologique) peut apparaître chez le nourrisson. C’est pourquoi Nifédipine retard Helvepharm ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent (voir «Contre-indications»).

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Des réactions individuelles variant d’une personne à l’autre peuvent diminuer les facultés de participer activement à la circulation routière ou de manoeuvrer des machines. Ceci est particulièrement valable au début du traitement, lors d’une augmentation de la posologie ou d’un changement de médicament, ainsi qu’en association avec l’alcool.

Effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés après l’administration de nifédipine chez des patients inclus dans des études en double aveugle, contrôlées contre placebo (mise à jour le 22 février 2006: 2661 patients sous nifédipine et 1486 sous placebo ainsi que les patients de l’étude ACTION: 3825 sous nifédipine et 3840 sous placebo). Pour les effets indésirables «fréquents», la fréquence était toujours inférieure à 3%, à l’exception des ­oedèmes (9,9%) et des céphalées (3,9%).

Troubles sanguins et lymphatiques
Rare (0,01–0,1%): anémie.

Troubles du système immunitaire
Occasionnel (0,1–1%): réactions allergiques, oedèmes allergiques/oedème de Quincke (y compris oedèmes de Quincke potentiellement mortels dans la région du larynx).
Rare (0,01–0,1%): prurit, urticaire, rash.
Rapports basés sur l’observation du marché: réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes.

Troubles psychiatriques
Occasionnel (0,1–1%): états d’anxiété, troubles du sommeil.

Troubles du système nerveux
Fréquent (1–10%): céphalée.
Occasionnel (0,1–1%): nervosité, vertiges, migraine, obnubilation, tremblements.
Rare (0,01–0,1%): paresthésie, dysesthésie.

Troubles oculaires
Occasionnel (0,1–1%): troubles oculaires.

Troubles cardiaques
Occasionnel (0,1–1%): tachycardie, palpitations, crises d’angor ou augmentation de leur fréquence, de leur durée et de leur degré de gravité chez les patients ayant une angine de poitrine préexistante (notamment au début du traitement).

Troubles vasculaires
Fréquent (1–10%): oedèmes, vasodilatation.
Occasionnel (0,1–1%): hypotension, syncope.

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux
Occasionnel (0,1–1%): douleurs thoraciques, épistaxis, congestion nasale.
Rare (0,01–0,1%): douleurs rétrosternales.
Rapports basés sur l’observation du marché: dyspnée.

Troubles gastro-intestinaux
Fréquent (1–10%): constipation.
Occasionnel (0,1–1%): douleurs pelviennes, nausées, dyspepsie, flatulences, sécheresse buccale.
Rare (0,01–0,1%): hyperplasie gingivale.
Rapports basés sur l’observation du marché: pour les comprimés retard nifédipine 20, 30 et 60 mg: bézoard, dysphagie, obstruction intestinale, ulcérations intestinales, vomissements.

Troubles hépato-biliaires
Occasionnel (0,1–1%): augmentation transitoire des enzymes hépatiques.

Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Occasionnel (0,1–1%): érythème.

Troubles musculo-squelettiques, du tissu conjonctif et des os
Occasionnel (0,1–1%): crampes musculaires, arthralgies.

Troubles rénaux et urinaires
Occasionnel (0,1–1%): nycturie, polyurie, dysurie, aggravation temporaire de la fonction rénale.

Troubles des organes de reproduction et des seins
Occasionnel (0,1–1%): dysfonction érectile.

Troubles généraux et troubles liés au site d’administration
Fréquent (1–10%): asthénie, sensation de malaise.
Occasionnel (0,1–1%): douleurs non spécifiques, fièvre.

Surdosage

Le surdosage aigu peut être caractérisé par des troubles de la conscience pouvant aller jusqu’au coma, une chute de la pression artérielle, l’absence de pouls en périphérie, des troubles du rythme cardiaque de type tachycarde/bradycarde, une hyperglycémie, une acidose métabolique, une hypoxie, un choc cardiogénique avec oedème pulmonaire.

Mesures thérapeutiques
Si ces symptômes sont reconnus à temps, la première mesure thérapeutique à envisager est un lavage gastrique au charbon, si nécessaire associé à un lavage du grêle, important surtout pour les formes à libération retardée.
Une hémodialyse n’est pas indiquée, car la nifédipine n’est pas dialysable, mais il est possible d’envisager une plasmaphérèse (forte liaison aux protéines, volume de distribution relativement faible).
Les troubles du rythme de type bradycarde peuvent être traités symptomatiquement par des sympathomimétiques bêta, ou par la mise en place transitoire d’un stimulateur cardiaque en cas de bradycardie mettant en jeu le pronostic vital.
L’hypotension résultant du choc cardiogénique et de la vasodilatation artérielle sera traitée par l’administration de calcium (1–2 g de gluconate de calcium en intraveineuse), de dopamine (jusqu’à 25 µg par kg de poids corporel et par minute), de dobutamine (jusqu’à 15 µg par kg de poids corporel et par minute), d’adrénaline ou de noradrénaline. La posologie de ces médicaments sera ajustée uniquement en fonction de l’effet obtenu. La calcémie sera maintenue à la limite supérieure de la norme ou légèrement au-dessus. L’apport additionnel de liquide ou d’un supplément volémique aura lieu avec retenue et sous contrôle des paramètres hémodynamiques en raison de la surcharge cardiaque imminente.

Propriétés/Effets

Code ATC: C08CA05
La nifédipine, le principe actif de Nifédipine retard Helvepharm, est un inhibiteur calcique de la classe des 1,4-dihydropyridines.
Les inhibiteurs calciques bloquent l’influx des ions de calcium dans la cellule par les canaux calciques lents. La nifédipine agit principalement au niveau des cellules de la musculature lisse des artères coronaires et au niveau des vaisseaux résistifs périphériques. Cet effet induit une vasodilatation. A des doses thérapeutiques, la nifédipine n’a pratiquement aucun effet direct sur le myocarde. L’effet de la nifédipine sur le coeur se résume à une dilatation des grosses artères coronaires par l’abaissement du tonus musculaire, ce qui permet une amélioration de l’irrigation sanguine.
La résistance périphérique diminue. Au début d’un traitement par un inhibiteur calcique, une augmentation réflexe de la fréquence cardiaque et du débit cardiaque est possible. Toutefois, cette élévation n’est pas suffisamment marquée pour compenser la vasodilatation. L’augmentation initiale du débit cardiaque retourne à ses valeurs premières lors d’un traitement par nifédipine au long cours. Chez l’hypertendu, une baisse particulièrement nette de la pression sanguine peut s’observer après l’administration de nifédipine.

La nifédipine a les propriétés suivantes
amélioration de l’apport d’oxygène au myocarde tout en diminuant ses besoins en oxygène,
effet antiangineux après administration par voie orale,
abaissement de la résistance périphérique par le biais d’une dilatation des vaisseaux sanguins,
effet antihypertenseur après l’administration par voie orale.

Pharmacocinétique

La résorption de la nifédipine est pratiquement complète (90%). Elle s’effectue tout le long du tube digestif avec une prédilection pour la partie proximale du jéjunum.
Avec le comprimé retard, les concentrations plasmatiques deviennent mesurables 30–60 min après l’administration; la concentration maximale est atteinte après 1–3 heures. Un effet thérapeutique du comprimé retard peut être attendu sur une période de 12 heures en moyenne.
La biodisponibilité absolue est d’environ 45–56% pour le comprimé.
Après une prise orale à jeun, le principe actif nifédipine est rapidement et presque totalement absorbé. La nifédipine est soumise à un effet de premier passage dans le foie, de sorte que la biodisponibilité systémique de la nifédipine administrée oralement s’élève à 50–70%.
Le jus de pamplemousse augmente la biodisponibilité de la nifédipine par inhibition du métabolisme de premier passage.

Distribution
Absence d’accumulation de la substance active. Le taux de liaison aux protéines est d’environ 95%.

Métabolisme
La nifédipine est presque complètement métabolisée dans l’organisme.
La nifédipine est métabolisée par le système du cytochrome P4503A4, localisé dans la muqueuse de l’intestin grêle et le foie. Les médicaments connus pour inhiber ou induire ce système enzymatique peuvent donc (après administration orale) inhiber la résorption ou l’élimination de la nifédipine.

Elimination
Lors de l’élimination, moins de 0,1% de la dose se retrou­vent sous forme inchangée dans l’urine. 85–95% de la dose sont éliminés par voie rénale sous forme de métabolites, le reste également sous forme de métabolites par les selles. Les métabolites sont pharmacologiquement inactifs.

Données précliniques

La toxicité aiguë a été évaluée chez plusieurs espèces animales. Aucune sensibilité particulière n’a été mise en évidence.

Toxicité chronique
Les études menées chez le rat et le chien n’ont montré aucun effet toxique particulier de la nifédipine.

Potentiel mutagène et cancérogène
Comme les études de mutagénicité menées in vivo et in vitro ont toutes été négatives, un effet mutagène chez l’être humain peut être exclu de manière suffisamment sûre.
Une étude de longue durée (2 ans) menée chez le rat n’a montré aucun signe d’effet oncogène de la nifédipine.

Toxicité sur la reproduction
Les études expérimentales menées chez trois espèces animales ont montré des signes d’effets tératogènes (fentes palatines, anomalies cardio-vasculaires) dans deux de ces espèces.

Remarques particulières

La nifédipine peut donner des résultats faussement élevés pour l’acide vanilmandélique dans l’urine, dosé par spectrophotométrie. Le dosage par HPLC n’est pas influencé.

Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.

Remarques concernant le stockage
Conserver dans l’emballage original à température ambiante (15–25 °C) et à l’abri de la lumière, hors de la portée des enfants. Conserver les capsules retard dans leur emballage à l’abri de l’humidité. Par conséquent, ne les extraire de leur feuille protectrice qu’au moment de l’administration.

Numéro d’autorisation

48677 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

Helvepharm AG, Frauenfeld.

Mise à jour de l’information

Janvier 2009.

2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home