OEMédCompositionPrincipe actif: Iotrolanum.
Excipients: Natrii calcii edetas, natrii hydrogenocarbonas, natrii chloridum, aqua ad iniectabilia.
Forme galénique et quantité de principe actif par unitéSolution injectable.
Isovist 240: Iotrolanum 512,59 mg (corresp. iodum 240 mg) pro 1 ml.
Isovist 300: Iotrolanum 640,75 mg (corresp. iodum 300 mg) pro 1 ml.
Indications/Possibilités d’emploiRadiculographie,
myélographie lombaire incluant le cône médullaire,
myélographie thoracique,
myélographie cervicale,
panmyélographie,
ventriculographie,
exploration de la circulation du LCR à l’aide de la tomodensitométrie, notamment lors d’hydrocéphalie,
cisternographie ayant recours à la tomodensitométrie,
autres cavités corporelles.
Posologie/Mode d’emploiLe patient peut s’alimenter normalement jusqu’à deux heures avant l’examen. Il ne devra plus rien manger dans les deux dernières heures avant l’examen.
Hydratation
Une hydratation suffisante doit être assurée avant et après l’administration intrathécale de produit de contraste. Cela est valable spécialement pour les patients atteints de plasmocytome, de diabète sucré, de polyurie, d’oligurie, d’hyperuricémie ainsi que pour les nourrissons, les enfants en bas âge et les patients âgés.
Nouveau-nés (<1 mois) et enfants (1 mois–2 ans)
Chez les nourrissons (de moins de 1 an) et en particulier chez les nouveau-nés, on peut observer entre autres des troubles de l’équilibre hydro-électrolytique et des modifications hémodynamiques. Il faudra accorder une attention toute particulière au dosage du produit de contraste, à l’exécution technique de l’examen radiologique et à l’état du patient.
Etats anxieux
Des états de forte agitation, d’anxiété ou d’hyperalgie peuvent augmenter le risque d’effets secondaires ou accentuer les réactions au produit de contraste. On peut administrer à ces patients un sédatif.
Réchauffement avant l’administration
Lorsqu’ils sont réchauffés à la température corporelle avant l’administration, les produits de contraste sont mieux tolérés et sont plus faciles à injecter grâce à leur moindre viscosité. En cas de recours à une étuve, il ne faut réchauffer à 37 °C que les flacons qui seront nécessaires durant la journée. Pour autant que les flacons soient tenus à l’abri de la lumière, il est également possible de réchauffer le produit sur des périodes plus longues sans perte de qualité. Il ne faut cependant pas dépasser trois mois.
Test préalable
Un test de sensibilité par administration d’une faible quantité de produit de contraste est déconseillé car il est sans valeur prédictive. Par ailleurs, de tels tests de sensibilité ont à l’occasion entraîné eux-mêmes des réactions d’hypersensibilité sévères et même mortelles.
Myélographie, ventriculographie, cisternographie
La concentration et le volume du produit de contraste dépendent aussi de l’équipement radiologique. Si l’on dispose d’appareils permettant de réaliser des clichés selon toutes les incidences nécessaires sans que le patient ne doive bouger et avec lesquels l’instillation peut être faite sous contrôle télévisé, des concentrations d’iode peu élevées parmi les valeurs proposées ainsi que des volumes peu importants seront suffisants. Si un changement de position du patient est nécessaire durant la myélographie, des concentrations plus élevées seront alors indiquées car le produit de contraste se dilue plus vite sous l’effet du mouvement provoqué et les détails sont plus difficiles à discerner.
Après tout examen de l’espace sous-arachnoïdien – en particulier aux étages supérieurs – le produit de contraste doit être redirigé dans la mesure du possible vers la région lombaire. A cet effet, il faut mettre le patient en position assise droite continue pendant quelques minutes. Après l’examen, le patient doit garder le lit si possible pendant 24 heures, le tronc étant en position horizontale et la tête du lit relevée de 15° pendant les 6 premières heures.
Les patients chez lesquels une diminution du seuil d’excitabilité est probable devront être soigneusement surveillés pendant 8 heures.
Les recommandations posologiques suivantes représentent des directives générales. Dans le doute, on préférera une concentration supérieure à un volume plus important.
Radiculographie (n’incluant pas le cône médullaire)
7–10 ml à la concentration de 240/(300) mg I/ml.
Myélographie lombaire
7–10 ml à la concentration de 240/300 mg I/ml.
Myélographie lombaire comprenant la charnière dorso-lombaire
7–12 ml à la concentration de 240/300 mg I/ml.
Myélographie thoracique
10–15 ml à la concentration de 240 mg I/ml.
8–12 ml à la concentration de 300 mg I/ml.
Panmyélographie (instillation dans la région lombaire)
10–15 ml à la concentration de 240/300 mg I/ml.
Myélographie cervicale
8–12 ml à la concentration de 240 mg I/ml.
7–10 ml à la concentration de 300 mg I/ml.
Indirecte (instillation dans la région lombaire).
15 ml à la concentration de 240 mg I/ml.
8–15 ml à la concentration de 300 mg I/ml.
Ventriculographie
3–5 ml à la concentration de 240/300 mg I/ml.
Cisternographie couplée à la tomodensitométrie (instillation dans la région lombaire)
4–12 ml à la concentration de 240 mg I/ml.
4–10 ml à la concentration de 300 mg I/ml.
Si des questions particulières doivent être élucidées, on pourra aussi recourir à d’autres concentrations.
Cavités corporelles
Lors de l’arthrographie et de l’hystérosalpingographie, les injections de produits de contraste doivent être surveillées par fluoroscopie.
Administration du produit de contraste dans la lymphographie indirecte: la préférence est donnée à l’administration interstitielle multiple simultanée, p.ex. par voie intracutanée.
La posologie peut varier en fonction de l’âge, du poids corporel et de l’état général du patient. Elle dépend aussi du problème clinique, de la technique d’examen et de la zone à explorer. Les recommandations ci-dessous, données à titre indicatif, représentent les doses moyennes pour un adulte normal.
Lymphographie indirecte (p.ex. lymphoedème)
5–20 ml à la concentration de (240)/300 mg I/ml.
Arthrographie
2–15 ml à la concentration de 240/300 mg I/ml.
Hystérosalpingographie
10–25 ml à la concentration de 240/300 mg I/ml.
Galactographie
1–3 ml à la concentration de 240/300 mg I/ml.
Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique
10–30 ml à la concentration de 240/300 mg I/ml.
Exploration oeso-gastro-intestinale (par voie orale)
10–100 ml à la concentration de 300 mg I/ml.
Contre-indicationsHyperthyroïdie manifeste.
L’hystérosalpingographie ne doit pas être pratiquée en présence d’une grossesse connue, suspectée ou éventuellement possible ainsi qu’en présence de phénomènes inflammatoires aigus au niveau de la cavité pelvienne.
Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients entrant dans la composition du produit.
Mises en garde et précautionsLes mises en garde et précautions suivantes sont valables pour tous les modes d’administration.
Hypersensibilité
Après l’utilisation de produits de contraste non ioniques tels qu’Isovist, des réactions anaphylactoïdes ont été observées occasionnellement (voir «Effets indésirables»). Ces réactions se manifestent habituellement par des symptômes respiratoires ou cutanés sans gravité tels que dyspnée légère, rougeur de la peau (érythème), urticaire, prurit ou oedème facial. Les événements sévères, tels qu’oedème de Quincke, oedème sous-glottique, bronchospasme et choc anaphylactique sont rares.
Le risque de réaction sévère est accru en cas d’hypersensibilité ou de réaction antérieure à des produits de contraste iodés.
Avant toute administration de produits de contraste, on devra interroger le patient sur ses antécédents d’allergie (p.ex. allergies aux fruits de mer, rhume des foins, urticaire), d’hypersensibilité à l’iode ou aux produits de contraste radiologiques, ainsi que d’asthme bronchique, car les réactions indésirables aux produits de contraste sont plus fréquents dans ces circonstances. Une prémédication par des antihistaminiques et/ou des glucocorticoïdes devrait être envisagée.
Le risque de survenue de bronchospasmes ou de réactions d’hypersensibilité est accru en cas d’asthme bronchique.
Les réactions d’hypersensibilité peuvent s’aggraver pendant la prise de bêtabloquants, en particulier en cas d’asthme bronchique. En outre, il faut tenir compte du fait que les patients prenant des bêtabloquants peuvent être réfractaires au traitement standard des réactions d’hypersensibilité par des bêta-agonistes.
Un angioedème léger, une conjonctivite, une toux, un prurit, une rhinite, des éternuements et une urticaire, dont la survenue est indépendante de la quantité administrée et du mode d’administration, peuvent être les premiers signes d’un état de choc débutant.
En cas de survenue de telles réactions d’hypersensibilité (voir «Effets indésirables»), il faut interrompre immédiatement l’administration du produit de contraste et, si nécessaire, instaurer un traitement ciblé par voie veineuse.
Afin de pouvoir réagir immédiatement en cas d’urgence, il convient d’avoir à portée de main les médicaments appropriés, une sonde trachéale et un respirateur.
Le patient doit en outre être surveillé durant au moins 30 à 60 minutes après l’administration du produit de contraste, car l’expérience montre que la majorité des réactions d’hypersensibilité sévères de type immédiat surviennent pendant ce délai.
Trouble de la fonction thyroïdienne
La faible quantité d’iode libre anorganique contenue dans les produits de contraste iodés peut perturber la fonction thyroïdienne. L’indication doit être posée de façon rigoureuse en cas d’hyperthyroïdie latente ou de goitre.
Maladie cardio-vasculaire
Le risque de réactions sévères est accru en cas de cardiopathie sévère, en particulier d’insuffisance cardiaque ou de coronaropathie.
Patients âgés
Une maladie vasculaire sous-jacente ainsi que des troubles neurologiques, tels qu’ils se rencontrent fréquemment chez les personnes âgées, entraînent un risque accru de réactions indésirables aux produits de contraste iodés.
Utilisation intrathécale
Les affections cérébrales s’accompagnant de convulsions représentent une contre-indication relative à l’administration intrathécale de produits de contraste. En cas d’indication impérative de l’examen, tous les instruments et médicaments nécessaires au traitement d’une éventuelle crise convulsive doivent être tenus à portée de main.
Le patient doit rester sous surveillance pendant plusieurs heures après l’injection d’un produit de contraste (voir «Effets indésirables» et «Posologie/Mode d’emploi».)
En cas d’antécédents connus d’épilepsie, il ne faut pas arrêter le traitement anticonvulsivant existant avant l’administration intrathécale de produits de contraste.
La prudence est de rigueur chez les alcooliques et les toxicomanes en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène (voir «Interactions»).
Utilisation dans les cavités corporelles
L’éventualité d’une grossesse doit absolument être exclue avant une hystérosalpingographie.
Une inflammation des voies biliaires ou des trompes utérines peut augmenter le risque de réactions indésirables consécutives à une ERCP ou à une hystérosalpingographie.
Des produits de contraste hydrosolubles isoosmolaires ou hypoosmolaires doivent être systématiquement utilisés lors des examens gastro-intestinaux chez les nouveau-nés et les enfants de tout âge car ces patients présentent un risque accru de pneumopathie d’inhalation, d’occlusion intestinale ou d’écoulement extraluminal dans la cavité péritonéale.
InteractionsLes opacifiants radiologiques iodés excrétés par voie rénale diminuent la capacité de fixation du tissu thyroïdien à l’égard des radio-isotopes utilisés pour le diagnostic thyroïdien, et ce pour une période pouvant atteindre jusqu’à 2 semaines, voire même plus dans certains cas isolés.
Comme les neuroleptiques et les antidépresseurs abaissent le seuil épileptogène, ces médicaments devront être arrêtés 48 heures avant l’exploration de l’espace sous-arachnoïdien.
La fréquence des réactions tardives aux produits de contraste (p.ex. fièvre, exanthème, symptômes pseudogrippaux, arthralgies et prurit) est plus élevée chez les patients auxquels de l’interleukine a été administrée.
Grossesse/AllaitementLes expérimentations animales sur le développement embryo-foetal n’ont montré aucun élément en faveur d’un potentiel tératogène ou embryotoxique.
L’innocuité de l’utilisation d’Isovist chez les patientes enceintes n’a pas été établie à ce jour. Une exposition aux rayons X devant de toute façon être évitée dans toute la mesure du possible durant la grossesse, aucun examen radiologique avec ou sans produit de contraste ne devrait être réalisé sauf en cas de nécessité absolue.
Les produits de contraste passent en faibles quantités dans le lait maternel. Bien que des effets néfastes sur le nourrisson semblent improbables au vu des expériences réalisées jusqu’ici, l’allaitement devrait être évité lors de l’utilisation de la préparation.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesComme avec tous les produits de contraste iodés, il est possible que des réactions retardées surviennent après l’administration du produit de contraste. Celles-ci peuvent perturber l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines (voir «Effets indésirables»). L’administration intrathécale peut entraîner de nombreux troubles du système nerveux. Le patient devra donc se reposer et rester sous surveillance après l’administration (voir «Posologie/Mode d’emploi»). La maladie sous-jacente devra être prise en compte.
Effets indésirablesLes termes «fréquent», «occasionnel» et «rare», cités ci-dessous, donnent une indication approximative de la fréquence des effets indésirables et sont définis comme suit:
Fréquent: >1%; occasionnel: <1% et >0,1%; rare: <0,1%.
Administration intrathécale
Étant donné le mode d’administration, la plupart des réactions après une myélographie ne se manifestent que quelques heures après l’administration du produit de contraste car la résorption depuis le site d’administration et la distribution du produit de contraste dans l’organisme entier ne s’effectuent que lentement et principalement par diffusion.
Réactions anaphylactoïdes/hypersensibilité
Les réactions anaphylactoïdes avec troubles circulatoires tels qu’une chute sévère de la pression artérielle suivie d’une perte de connaissance ou d’un arrêt cardiaque et d’un choc menaçant le pronostic vital sont rares, mais des décès ont cependant été rapportés.
Les réactions d’hypersensibilité telles qu’urticaire, oedème de Quincke cutané, autres réactions cutanées, essoufflement ou dyspnée sous forme de bronchospasme ou oedème laryngé sont rares.
Système nerveux central (SNC)
Des céphalées, des nausées, une raideur de la nuque et des vomissements ont été fréquemment observés. Des céphalées intenses persistant pendant plusieurs jours peuvent également apparaître.
Ces réactions peuvent essentiellement être attribuées à la diminution de la pression dans l’espace sous-arachnoïdien consécutive à la ponction lombaire. C’est pourquoi il faut, dans la mesure du possible, prélever seulement la quantité de liquide qui sera remplacée par le produit de contraste.
Une irritation méningée avec photophobie et méningisme secondaires est fréquente. Une pléiocytose ou une méningite manifeste surviennent rarement. Une méningite aseptique ou chimique a également été rapportée dans de rares cas. Cependant, tout cas de méningite devrait être considéré comme une méningite bactérienne sauf s’il est possible de l’exclure formellement.
Les effets secondaires suivants, le plus souvent transitoires, surviennent rarement: agitation, amnésie, asthénie, cécité corticale, surdité, troubles moteurs (p.ex. langage ou mouvements), vertiges, hallucinations, parésie/paralysie, comportement psychotique, convulsions, syncopes, acouphènes et nystagmus, tremblements, troubles visuels, modifications mineures et non spécifiques de l’EEG.
Symptômes généraux
Des modifications de la température corporelle, des frissons, une transpiration profuse et des malaises surviennent rarement.
Organes respiratoires
De rares cas d’essoufflement, de dyspnée et de troubles passagers de la fréquence respiratoire ont été rapportés.
Troubles cardio-vasculaires
Des troubles cliniquement significatifs du rythme ou de la fonction cardiaque ainsi que des troubles passagers de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle surviennent rarement.
Peau
Un oedème de Quincke et une urticaire ont rarement été rapportés.
Irritations locales
De légères douleurs locales, des paresthésies et des douleurs radiculaires sont fréquentes.
Utilisation dans les cavités corporelles
Les réactions après administration dans les cavités corporelles sont rares. La plupart de ces réactions ne se manifestent que quelques heures après l’administration de produit de contraste car la résorption depuis le site d’administration et la distribution du produit de contraste dans l’organisme entier ne s’effectuent que lentement et principalement par diffusion.
Une augmentation du taux d’amylase est fréquente après une ERCP. On a montré qu’il existe un risque accru de pancréatite post-ERCP en cas d’opacité acinaire après une ERCP. Une pancréatite nécrosante a été décrite dans de rares cas.
La dilatation des cavités corporelles provoquée par le remplissage avec le produit de contraste peut entraîner des douleurs.
Des réactions vasovagales telles que transpiration profuse, vertiges, nausées et vomissements peuvent survenir occasionnellement.
On ne peut exclure la possibilité d’infections due à la procédure elle-même dans des cas isolés.
Réactions anaphylactoïdes/hypersensibilité
Les réactions d’hypersensibilité systémiques sont rares, la plupart du temps légères, et surviennent généralement sous forme de réactions cutanées. Cependant, la possibilité d’une réaction d’hypersensibilité sévère ne peut pas être totalement exclue.
Remarques concernant le traitement des incidents dus aux produits de contraste
Pour pouvoir intervenir rapidement en cas d’incidents dus aux produits de contraste, il est décisif d’avoir à sa disposition tous les médicaments et les instruments nécessaires au traitement des cas d’urgence et d’être familiarisé avec la pratique des mesures d’urgence (voir «Mises en garde et précautions»).
SurdosageEn cas de surdosage intrathécal accidentel, le patient devra être surveillé attentivement pendant les 12 heures suivant l’administration, notamment en ce qui concerne les signes indiquant des troubles du système nerveux central. Une augmentation des réflexes ascendants ou des convulsions tonico-cloniques, et, dans des cas sévères, une participation centrale avec convulsions généralisées, hyperthermie, stupeur et dépression des voies respiratoires peuvent survenir. Afin d’éviter que de grandes quantités d’Isovist ne parviennent dans l’espace sous-arachnoïdien, il faut aspirer le plus complètement possible le produit de contraste.
Administration dans les cavités corporelles
Aucun cas de surdosage n’a été rapporté.
Un surdosage peut avoir des effets sur les appareils respiratoire et cardio-vasculaire. L’objectif du traitement d’un surdosage est le maintien de toutes les fonctions vitales et l’instauration immédiate d’un traitement symptomatique. Les déséquilibres hydro-électrolytiques provoqués par le surdosage peuvent être corrigés par voie parentérale.
Isovist peut être éliminé de l’organisme par hémodialyse.
Propriétés/EffetsCode ATC: V08AB06
L’iotrolan, substance opacifiante d’Isovist, est un dimère de dérivés triiodés de l’acide isophtalique dans lequel l’iode, lié de façon stable, absorbe les rayons X. Isovist se présente sous forme de solutions prêtes à l’emploi à différentes concentrations et offre les avantages suivants:
pratiquement isotonique par rapport au LCR à toutes les concentrations;
bonne tolérance neurale;
contraste de haute qualité au niveau lombaire, thoracique et cervical après administration lombaire;
contraste de très bonne qualité et très bonne tolérance lors de la visualisation d’autres cavités corporelles.
Propriétés physico-chimiques
Isovist Isovist
240 300
-----------------------------------------------
Concentration en iode (mg/ml) 240 300
Osmolalité à 37 °C
(osm/kg H20) 0,27 0,29
Osmolarité à 37 °C
(osm/l sol.) 0,22 0,23
Viscosité (mPa · s ou cP)
à 20 °C 6,8 17,4
à 37 °C 3,9 8,4
Densité (g/ml)
à 20 °C 1,285 1,353
à 37 °C 1,269 1,344
pH 6,5–8,0 6,5–8,0
PharmacocinétiqueAprès administration intracisternale et lombaire, l’iotrolan se distribue rapidement dans l’espace sous-arachnoïdien.
Après injection lombaire de 10 ml d’Isovist 240 à des patients maintenus en position assise, les concentrations sanguines de produit de contraste ont généralement atteint leur maximum (6 à 8% de la dose répartis dans le volume plasmatique total) une heure environ après l’injection.
La clearance de l’iotrolan de l’espace sous-arachnoïdien vers la circulation sanguine se produit avec une demi-vie de 5,7 ± 6 heures.
Elimination
Après injection lombaire, l’excrétion rénale de l’iotrolan a été de 32% de la dose au bout de 6 heures, de 80% au bout de 24 heures et de 90% au bout de 72 heures. Seuls environ 0,5% de la dose ont été retrouvés dans les fèces des patients 72 heures après l’injection.
Données précliniquesLes études in vivo et in vitro portant sur les effets génotoxiques d’Isovist (test de mutation génique, chromosomique et génomique) n’ont montré aucun élément en faveur d’un potentiel mutagène. Comme Isovist n’est administré qu’une seule fois, aucune étude de carcinogénicité n’a été effectuée.
Les expérimentations animales montrent qu’après administration intraveineuse, l’iotrolan ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique lorsque celle-ci est intacte.
Les études portant sur la toxicité de la reproduction n’ont pas révélé de risque important concernant la capacité de reproduction, la fertilité et le développement foetal et postnatal.
Chez le lapin, la fraction retrouvée dans le tissu foetal après le passage de la barrière placentaire a atteint jusqu’à 20 % de la concentration plasmatique des femelles portantes.
Remarques particulièresDiagnostic thyroïdien avec des radio-isotopes: voir «Interactions».
Remarques particulières concernant le stockage
Ne pas conserver au-dessus de 30 °C. Conserver à l’abri de la lumière et des rayons X.
Converser les médicaments soigneusement et hors de la portée des enfants.
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant sur le récipient sous la mention «EXP».
Remarques concernant la manipulation
Isovist est disponible sous forme de solution prête à l’emploi, limpide, incolore à légèrement jaunâtre.
Les produits de contraste ne doivent pas être utilisés en cas de forte coloration, de présence de particules ou si le récipient est endommagé.
On n’aspirera la solution de produit de contraste dans la seringue destinée à l’injection qu’immédiatement avant l’examen.
Les solutions de produit de contraste sont prévues pour un prélèvement unique. Par principe, le bouchon en caoutchouc ne doit être transpercé qu’une seule fois. Pour transpercer le bouchon en caoutchouc et aspirer le produit de contraste dans la seringue, il est recommandé d’utiliser des canules à biseau long d’un diamètre maximal de 18G (les canules se prêtant particulièrement bien à cet emploi sont les canules prévues exclusivement pour les prélèvements et munies d’un orifice latéral, comme p.ex. les canules Nocore-Admix).
Toute solution de produit de contraste non utilisée lors d’un examen devra être éliminée.
Administration du produit de contraste dans la myélographie
Après prélèvement du volume de LCR prévu pour l’analyse de laboratoire, la dose d’Isovist indiquée est instillée.
Avis important: plus le patient bouge après l’administration, plus le produit de contraste se mélange rapidement au LCR d’autres zones ne présentant pas d’intérêt pour l’examen. De ce fait, la densité de contraste diminue plus vite que si le patient reste immobile.
Administration du produit de contraste dans la lymphographie indirecte
La préférence est donnée à l’administration interstitielle multiple simultanée, p.ex. par voie intracutanée.
Numéro d’autorisation48932 (Swissmedic).
Titulaire de l’autorisationBayer (Schweiz) AG, Zurich.
Mise à jour de l’informationAvril 2006.
|