CompositionBrevibloc 100 mg/10 ml en solution injectable
Principe actif :
|
Esmolol
|
Principes excipients :
|
Chlorure de sodium, acétate de sodium, acide acétique, hydroxyde de sodium, acide chlorhydrique et eau pour préparations injectables
|
Brevibloc 2,5 g/250 ml en solution perfusable
Principe actif :
|
Esmolol
|
Principes excipients :
|
Chlorure de sodium, acétate de sodium, acide acétique, hydroxyde de sodium, acide chlorhydrique et eau pour préparations injectables
|
Forme galénique et quantité de principe actif par unitéSolution injectable resp. perfusable.
10 ml contiennent:
|
Brevibloc 100 mg/10 ml solution injectable
|
Brevibloc 2,5 g/250 ml solution perfusable
|
Chlorhydrate d’esmolol
|
100, 0 mg
|
100,0 mg
|
Chlorure de sodium
|
59,0 mg
|
59,0 mg
|
Acétate de sodium
|
28,0 mg
|
28,0 mg
|
Acide acétique
|
5,46 mg
|
5,46 mg
|
Acide chlorhydrique q.s.
|
ad pH
|
ad pH
|
Hydroxyde de sodium q.s.
|
ad pH
|
ad pH
|
Eau pour préparations injectables q.s.
|
ad 10 ml
|
ad 10 ml
|
Osmolarité
|
270-330 mosmol/l
|
255 – 345 mosmol/l
|
pH
|
4,5 – 5,5
|
4,5 – 5,5
|
Electrolyte Na+
|
env. 1,22 mmol / 10 ml (28 mg)
|
env. 30,45 mmol / 250 ml (700 mg)
|
Indications/possibilités d’emploiBrevibloc bloque sélectivement les récepteurs b1-adrénergènes. Ses effets se manifestent rapidement et la demi-vie d'élimination est brève.
Brevibloc est indiqué dans les cas aigus:
·pour abaisser rapidement la fréquence ventriculaire chez les patients souffrant de fibrillation auriculaire, de flutter auriculaire et de tachycardie sinusale
·en présence de tachycardie supraventriculaire et/ou d'hypertension avant, pendant et après une opération ainsi que dans d'autres cas d'urgence.
Posologie/mode d’emploi(voir aussi «Mises en garde et précautions»)
Pour abaisser rapidement la fréquence ventriculaire chez les patients souffrant de fibrillation auriculaire, de flutter auriculaire et de tachycardie sinusale
Sauf prescription contraire: 500 µg/kg/min comme dose de saturation, en une minute, suivie d'une dose d'entretien de 50 µg/kg/min pendant 4 minutes.
Si un effet thérapeutique n'est pas obtenu après 5 minutes avec cette posologie, réadministrer la même dose de saturation suivie d'une dose d'entretien de 100 µg/kg/min.
Poursuivre le titrage toutes les 5 minutes en répétant la dose de saturation (500 µg/kg/min en 1 minute) et majorer la perfusion d'entretien par incréments de 50 µg/kg/min pendant 4 minutes, jusqu'à ce qu'on constate un effet thérapeutique.
Ensuite, la dose de majoration comportera 25 µg/kg/min (sans dose de saturation) toutes les 5 - 10 minutes, jusqu'à ce que l'effet désiré soit obtenu.
La dose d'entretien habituelle est de 100 µg/kg/min. Des doses d'entretien supérieures à 200 µg/kg/min n'apportent pas d'avantages supplémentaires. En outre, la sécurité de vitesses de perfusion supérieures à 300 µg/kg/min n'a pas été étudiée.
Tachycardie supraventriculaire (tachycardie sinusale y comprise) et/ou hypertension pendant et après une opération
Administrer une dose de saturation de 500 µg/kg/min en 1 minute suivie d'une dose d'entretien comprise entre 50 et 100 µg/kg/min.
Si nécessaire, on peut majorer le titrage de la perfusion jusqu'à 300 µg/kg/min par paliers de 25 - 50 µg/kg toutes les 5 min. L’utilisation de Brevibloc est réservé au traitement per- et postopératoire immédiat. Si la tachycardie et/ou l'hypertension persistent, un autre bêta-bloquant à plus longue durée d'action doit être utilisé.
Effets potentiels à prendre en compte pour la posologie de Brevibloc:
En cas de réactions indésirables, l’administration de Brevibloc peut être réduite ou interrompue. Les réactions indésirables pharmacologiques devraient décroître dans les 30 minutes.
En cas de réactions locales au site de perfusion, choisir un autre site de perfusion. En faisant cela, procéder avec prudence afin d’éviter une extravasation.
L’administration de Brevibloc sur une période supérieure à 24 heures n’a pas fait l’objet d’une évaluation approfondie. Les durées de perfusion supérieures à 24 heures ne doivent être utilisées qu’avec une prudence extrême.
Il est conseillé d’arrêter la perfusion progressivement afin d’éviter le risque que la fréquence cardiaque reparte à la hausse excessivement (phénomène de rebond) et de «rebond» hypertensif. Des symptomes du sevrage ne pouvant être exclus – comme pour tous les bêta-bloquants – l’administration de Brevibloc ne devrait pas être arrêtée brusquement chez des patients atteints de troubles de l’artère coronaire.
Remplacement de Brevibloc par d’autres médicaments
Dès que la fréquence cardiaque souhaitée et qu’un état clinique stable sont atteints chez le patient, l’utilisation d’autres médicaments est possible (p.ex. antiarythmiques, inhibiteurs calciques ou bêta-bloquants (par voie orale))
1.Dans la première heure suivant l’administration de la première dose de l’autre médicament, réduire de moitié (50 %) la vitesse de perfusion de Brevibloc.
2.Après l’administration de la deuxième dose de l’autre médicament, surveiller la réponse obtenue chez le patient. Si un contrôle satisfaisant de la fréquence cardiaque est atteint pendant la première heure suivant l’administration, la perfusion de Brevibloc peut être arrêtée.
Brevibloc est réservé au traitement d’urgence et son administration ne devrait pas dépasser 24 h. Il devrait être remplacé par un bêta-bloquant à plus longue durée d’action par voie orale ou par un autre antiarythmique.
Informations posologiques supplémentaires
Dès que l’effet thérapeutique désiré ou le seuil critique de sécurité (p.ex. baisse de la pression artérielle) est obtenu, arrêter la dose de charge et réduire la dose progressivement à 12,5 - 25 microgrammes/kg/minute. De plus, on peut augmenter l’intervalle entre les paliers de titration de 5 à 10 minutes au besoin.
Le traitement de Brevibloc doit être interrompu lorsque la fréquence cardiaque ou la pression artérielle approche rapidement ou bien dépasse la limite de sécurité. Après stabillisation des paramètres hémodynamiques (pression artérielle, fréquence cardiaque), reprendre la perfusion sans dose de charge avec une dose inférieure.
Personnes âgées
Les personnes âgées doivent être traitées avec prudence, en commençant avec une dose faible.
Aucune étude spéciale n’a été réalisée sur les personnes âgées. L’analyse de données recueillies sur 252 patients de plus de 65 ans indique qu’il n’y a aucune différence en vue des effets pharmacodynamiques en comparaison avec les données de patients de moins de 65 ans.
Patients souffrant d’insuffisance rénale
Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale, il convient de faire preuve de prudence lors de l’administration de Brevibloc par perfusion, en raison de l’élimination rénale du métabolite acide inchangé de Brevibloc. L’élimination du métabolite acide est considérablement réduite chez les patients atteints de pathologies rénales en stade terminal, la demi-vie d’élimination étant décuplée par rapport à la normale et les concentrations plasmatiques étant considérablement accrues.
Patients souffrant d’insuffisance hépatique
Aucune précaution spéciale n’est nécessaire en cas d’insuffisance hépatique car les estérases érythrocytaires jouent un rôle essentiel dans le métabolisme de Brevibloc.
Population pédiatrique
Il n’existe pas de données sur l’efficacité et la sécurité de l’utilisation de Brevibloc chez les enfants âgés jusqu'à 18 ans.
Modalités et durée de l'administration
Brevibloc est incompatible avec des solutions à 5% de bicarbonate de sodium.
Brevibloc 100 mg/10 ml en solution injectable:
Administrable en injection intraveineuse. Brevibloc 100 mg/10 ml est prêt à l'emploi et peut être utilisé immédiatement.
Brevibloc 2,5 g/250 ml en solution perfusable:
Administrable en perfusion intraveineuse. Brevibloc 2,5 g/250 ml est prêt à l’emploi et peut être utilisé immédiatement.
Contre-indicationsBrevibloc est contre-indiqué chez les patients avec
·hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients (une sensibilité croisée entre bêta-bloquants est possible)
·bradycardie sinusale sévère (moins de 50 battements par minute)
·maladie du sinus, troubles graves de la conduction AV (sans stimulateur cardiaque), blocs AV du second et troisième degré, bloc sino-auriculaire
·choc cardiogénique
·hypotension sévère
·insuffisance cardiaque décompensée
·administration intraveineuse concomitante ou récente d’inhibiteurs calciques, tels que le vérapamil et le diltiazem, ensemble avec l’esmolol (c.a.d. les effets cardiaques de l’autre médicament persistent encore)
Brevibloc ne doit être administré que 48 heures après l'arrêt du vérapamil. Chez des patients qui ont reçu Brevibloc et vérapamil par voie intraveineuse des cas d’arrêt cardiaque à issue mortelle sont survenus (voir «Interactions»).
·phéochromocytome non traité
·hypertension pulmonaire
·crise d’asthme aiguë
·acidose métabolique
Mises en garde et précautionsIl est recommandé de surveiller de manière continue la pression artérielle et l’ECG de tous les patients traités par Brevibloc.
L’effet indésirable le plus fréquemment observé est l’hypotension, qui est liée à la posologie mais peut apparaître à n'importe quelle dose. Celle-ci peut être grave. L'hypotension est généralement rapidement réversible. En cas d'épisode hypotensif, impérativement ralentir ou, le cas échéant, interrompre la perfusion. L’hypotension disparaît généralement dans les 30 minutes suivant l'arrêt de l'administration de Brevibloc. Dans quelques cas, des interventions supplémentaires peuvent s’avérer nécessaires. Chez les patients ayant une pression artérielle systolique basse, une prudence particulière est de mise lors de l’ajustement de la posologie et pendant la perfusion de la dose d’entretien.
Brevibloc doit être utilisé avec prudence pour le contrôle de la réponse ventriculaire chez les patients souffrant d’arythmie supraventriculaire en cas d’instabilité hémodynamique ou d’administration concomitante d’autres médicaments réduisant tous les paramètres suivants ou certains d’entre eux: résistance périphérique, remplissage myocardique, contractilité myocardique ou propagation de l’impulsion électrique dans le myocarde. Malgré la rapidité du début et de l'arrêt des effets de Brevibloc, des réactions graves peuvent survenir, notamment perte de conscience, choc cardiogénique, arrêt cardiaque. Plusieurs cas de décès ont été signalés dans des états cliniques complexes où Brevibloc était vraisemblablement utilisé pour contrôler le rythme ventriculaire.
Des cas de bradycardie - y compris de bradycardie grave - et d'arrêt cardiaque ont été signalés lors de l'utilisation de Brevibloc. Chez des patients présentant un rythme cardiaque lent avant le traitement, administrer Brevibloc seulement avec une prudence particulière et après une comparaison soigneuse des avantages et des risques.
Brevibloc est contre-indiqué chez les patients déjà atteints de bradycardie sinusale grave (voir «Contre-indications»). Si la fréquence cardiaque devient inférieure à 50-55 battements par minute au repos et si le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être réduite ou l'administration interrompue.
Une stimulation sympathique est nécessaire pour soutenir la fonction circulatoire en cas d’insuffisance cardiaque décompensée. Un bêta-blocage risque de potentiellement réduire davantage la contractilité myocardique et d’aggraver l’insuffisance cardiaque. Une dépression continue du myocarde par des bêta-bloquants pendant une certaine période de temps peut parfois entraîner une défaillance cardiaque.
Au premier signe ou symptôme de défaillance cardiaque, il faut interrompre le traitement de Brevibloc. Bien que l’interruption du traitement puisse être suffisante en raison de la courte demi-vie d’élimination de Brevibloc, un traitement spécifique devrait être envisagé le cas échéant (voir «Surdosage»). Alors que les bêta-bloquants administrés par voie orale à dosage individuel se sont avérés dans la thérapie à long terme de l’insuffisance cardiaque décompensée, la prudence est de mise lorsque Brevibloc est utilisé chez des patients avec une fonction cardiaque diminuée (voir «Contre-indications»).
En raison de leur effet négatif sur le temps de conduction du cœur, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc cardiaque du premier degré ou d'autres troubles de la conduction cardiaque (voir «Contre-indications»).
Brevibloc doit être utilisé avec prudence et uniquement après un pré-traitement à l'aide d'alpha-bloquants chez des patients atteints de phéochromocytome (voir «Contre-indications»).
Brevibloc doit être utilisé avec une prudence particulière pour traiter des patients contre l’hypertension si la tension sanguine augmentée résulte principalement de la vasoconstriction induite par une hypothermie.
Les patients atteints d’une maladie bronchospastique ne doivent généralement pas recevoir de bêta-bloquants. En raison de sa sélectivité β1 relative et de sa titrabilité, Brevibloc ne doit être utilisé qu’avec prudence chez les patients atteints de maladie bronchospastique. Néanmoins, la sélectivité β1 n’étant pas absolue, Brevibloc doit être titré avec prudence jusqu’à l’obtention de la plus faible dose efficace possible. En présence d’un bronchospasme, la perfusion doit être interrompue immédiatement. Si nécessaire, un agoniste β2 peut être administré.
Si le patient utilise déjà un stimulateur du récepteur β2, il peut être nécessaire de réévaluer sa posologie.
Brevibloc doit seulement être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de respiration sifflante ou d’asthme.
Brevibloc doit seulement être utilisé avec prudence chez les diabétiques ou en cas d’hypoglycémie avérée ou soupçonnée. Les bêta-bloquants peuvent masquer les signes annonciateurs d'une hypoglycémie tels que la tachycardie. Les éventuelles sensations vertigineuses et sueurs ne devraient pas en être influencées. L’administration concomitante de bêta-bloquants et d'agents antidiabétiques peut accroître les effets de ces derniers (baisse de la glycémie) (voir «Interactions»).
Les bêta-bloquants peuvent susciter un psoriasis ou des éruptions psoriasiformes, resp. aggraver un psoriasis. Chez les patients présentant des antécédents familiaux ou personnels de psoriasis, des bêta-bloquants ne doivent être administrés qu'après un examen attentif des avantages et des risques.
Des réactions au niveau du site de perfusion sont survenues lors de l'utilisation de Brevibloc. Y comprises étaient irritation et inflammation au site de perfusion, ainsi que des réactions plus graves telles que thrombophlébite, nécrose et vésication, en particulier en cas d'association avec une extravasation (voir «Effets indésirables»). Si possible, éviter les perfusions dans de petites veines ou à l’aide d’un cathéter Butterfly. En cas d’irritations locales au site de perfusion, utiliser un autre site de perfusion.
Les instructions posologiques du Brevibloc doivent absolument être respectées (voir «Posologie/Mode d'emploi»). En cas de surdosage, des effets secondaires cardiovasculaires graves peuvent survenir.
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises d’angor chez les patients atteints d’angor de Prinzmetal en raison de la vasoconstriction de l’artère coronaire provoquée par les récepteurs alpha non inhibés. Les bêta-bloquants non sélectifs ne doivent pas être utilisés chez ces patients et les β1 bloquants sélectifs ne doivent être utilisés qu’avec la plus grande prudence.
Chez les patients hypovolémiques, Brevibloc peut atténuer la tachycardie réflexe et augmenter le risque d’hypotension. Brevibloc devrait donc seulement être utilisé avec prudence chez ces patients.
Chez des patients atteints de troubles circulatoires périphériques (syndrome ou maladie de Raynaud, claudication intermittente), utiliser des bêta-bloquants seulement avec la plus grande prudence car ils peuvent aggraver ces troubles.
Chez des patients atteints d’insuffisance rénale, le métabolite acide du Brevibloc risque de s'accumuler. Donc la prudence est aussi de rigueur chez de tels patients.
Des bêta-bloquants tel que le Brevibloc ont été associés à des augmentations du taux de potassium sérique et une hyperkaliémie. Le risque est accru chez des patients présentant des facteurs de risque tels qu’une insuffisance rénale. Il a été rapporté que l’administration intraveineuse de bêta-bloquants a entraîné une hyperkaliémie potentiellement létale chez des patients hémodialysés.
Les bêta-bloquants peuvent augmenter la sensibilité aux allergènes et la gravité des réactions anaphylactiques. Il est possible que des patients sous bêta-bloquants ne répondent pas aux doses habituelles d'épinephrine utilisées pour traiter les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes (voir «Interactions»).
Rien n’indique que l'arrêt brusque de la perfusion entraîne des symptômes de sevrage du genre de ceux que peuvent présenter les patients prenant des bêta-bloquants pour traiter une affection coronarienne. L'arrêt du traitement exige néanmoins une prudence particulière lorsque le Brevibloc est administré à des malades coronariens.
Les bêta-bloquants, tels que le propranolol et le métoprolol, peuvent masquer certains signes cliniques d'hyperthyroïdie (tels que p. ex. la tachycardie). Des patients à risque ou présentant une suspicion de thyrotoxicose doivent faire l'objet d'un suivi attentif parce que l'interruption soudaine d'un traitement par bêta-bloquants peut précipiter une crise thyroïdienne aiguë chez ces patients.
Brevibloc en solution injectable contient environ 1,22 mmol (soit 28 mg) de sodium par flacon de 10 ml. Brevibloc en solution perfusable contient environ 30,45 mmol (soit 700 mg) de sodium par poche de 250 ml. Il faut en tenir compte chez les patients qui suivent un régime de sodium contrôlé.
InteractionsUne prudence accrue s’impose lors de l'administration concomitante de Brevibloc avec d'autres médicaments susceptibles d'entraîner une hypotension ou une bradycardie: les effets de Brevibloc peuvent être accentués ou les effets indésirables d'hypotension ou de bradycardie peuvent être exacerbés.
Les agents de déplétion de la catécholamine, p. ex. la réserpine, peuvent avoir un effet additif en association avec des bêta-bloquants. Pour cette raison, les patients traités simultanément par Brevibloc et des agents de déplétion de la catécholamine doivent absolument être surveillés de manière attentive pour tout signe d’hypotension ou de bradycardie marquée, pouvant entraîner des vertiges, une syncope ou une hypotension orthostatique.
L’emploi concomitant de bêta-bloquants et d’agonistes alpha-2 (tels que p. ex. la clonidine) ou de la moxonidine augmente le risque d’une hypertension de rebond à l’arrêt du traitement. Si la thérapie antihypertensive doit être interrompue ou terminée lors de l’administration concomitante d’un bêta-bloquant, on doit absolument toujours arrêter graduellement le bêta-bloquant en premier.
L’administration concomitante d’antihypertenseurs peut avoir un effet hypotenseur additif et/ou entraîner, après son arrêt, un rebondissement d’hypertension. Cela peut être particulièrement accentué en cas d’utilisation d’alpha-bloquants. Dans de tels cas, réduire graduellement la dose d’esmolol (voir «Posologie/Mode d’emploi»).
L’administration concomitante d’antidépresseurs tricycliques (tels que p. ex. l'imipramine et l'amitriptyline), de barbituriques ou de phénothiazines (tels que p. ex. la chlorpromazine), ainsi que d’autres agents antipsychotiques (tels que p. ex. la clozapine) peut augmenter l’effet hypotenseur. La posologie de Brevibloc doit être réduite pour éviter une hypotension accidentelle.
L'utilisation simultanée de bêta-bloquants et de dérivés d'ergot peut entraîner une vasoconstriction périphérique grave et une hypertension.
Des bêta-bloquants tel que le Brevibloc ont entraîné une faiblesse musculaire. De ce fait des bêta-bloquants pourraient théoriquement réduire l’efficacité d’inhibiteurs de la cholinestérase lors du traitement de la myasthénie grave.
À cause du risque d’une contractilité réduite du myocarde en cas de résistance vasculaire systémique élevée, Brevibloc ne devrait pas être utilisé pour le contrôle de la tachycardie chez des patients qui reçoivent des agents inotropes positifs et vasoconstricteurs.
Les données d’une étude d’interaction entre Brevibloc et la warfarine ont démontré que leur administration concomitante n’altérait pas les taux plasmatiques de warfarine. La concentration de Brevibloc présentait pourtant une augmentation en cas d’association avec la warfarine.
En cas d’aministration intraveineuse concomitante de digoxine et de Brevibloc chez des volontaires normaux, une hausse de 10 % à 20 % de la concentration sanguine de digoxine a été constatée à certains moments de l’examen. L’association de glucosides digitaliques et de Brevibloc peut augmenter la durée de conduction AV. La digoxine n’affectait pas les propriétés pharmacocinétiques de Brevibloc.
Lors de l’étude de l’interaction entre la morphine par voie intraveineuse et Brevibloc chez des sujets normaux, aucun effet sur la concentration sanguine de morphine n’a été constaté. La concentration sanguine de Brevibloc à l’état d’équilibre était augmentée de 46 % en présence de morphine, mais aucun autre paramètre pharmacocinétique n’était modifié.
L’effet de Brevibloc sur la durée d’un blocage neuromusculaire induit par le chlorure de suxaméthonium ou le mivacurium a été étudié chez des patients subissant des interventions chirurgicales. Le déclenchement d’un blocage neuromusculaire par le chlorure de suxaméthonium n’a pas été affecté par Brevibloc, mais la durée du blocage neuromusculaire a été prolongée de 5 à 8 minutes. Brevibloc prolonge en façon moderée la durée d’action clinique (18.6%) et le recovery index (6.7%) de mivacurium.
Bien que les interactions observées dans des études sur la warfarine, la digoxine, la morphine, le chlorure de suxaméthonium ou le mivacurium ne présentent pas une importance clinique majeure, Brevibloc ne doit être titré qu’avec prudence chez les patients traités simultanément par warfarine, digoxine, morphine, chlorure de suxaméthonium ou mivacurium.
Brevibloc n'est pas compatible avec une solution de bicarbonate de sodium à 5%. Ce médicament est également incompatible avec le furosémide, le diazépam et le thiopental.
Anesthésiques: Si le statut volumique du patient est incertain ou en cas d’administration concomitante d’antihypertenseurs, une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension sont possibles. La poursuite du bêta-blocage réduit le risque d’arythmie pendant l’induction de l’anesthésie et l’intubation. L’anesthésiste doit être informé lorsque le patient est traité par un bêta-bloquant en plus de Brevibloc. L’effet hypotenseur des anesthésiques par inhalation peut être accentué en présence de Brevibloc. La posologie de la médication devrait alors être ajustée pour maintenir l’hémodynamique désirée.
La combinaison de Brevibloc avec des agents ganglioplégiques peut accroître l’effet hypotenseur.
Les AINS peuvent réduire l’effet hypotenseur des bêta-bloquants.
En cas d’association de la floctafénine ou de l’amisulpride avec des bêta-bloquants une prudence particulière est requise.
Des patients à risque de réactions anaphylactiques peuvent être encore plus réactifs à l'exposition (accidentelle, diagnostique ou thérapeutique) aux allergènes lors d'un traitement par bêta-bloquants. Il est possible que des patients sous bêta-bloquants ne répondent pas aux doses d'épinephrine utilisées habituellement pour traiter les réactions anaphylactiques (voir «Mises en garde et précautions»).
En administration concomitante de médicaments bêta-sympathomimétiques il faut s’attendre à des effets antagonistes. Éventuellement il faut ajuster la posologie de le médication en fonction de la réponse du patient, ou bien envisager une administration des agents thérapeutiques en alternance.
Les antagonistes du calcium tels que le vérapamil et - dans une moindre mesure - le diltiazem exercent une influence négative sur la contractilité et la conduction AV. Cette combinaison ne doit pas être administrée aux patients souffrant de troubles de la conduction. Ne pas administrer Brevibloc dans les 48 heures suivant l’arrêt du traitement par vérapamil (voir «Mises en garde et précautions»). Comme d’autres bêta-bloquants, Brevibloc ne doit être utilisé qu’avec prudence en combinaison avec vérapamil chez des patients avec une fonction ventriculaire réduite.
Des antagonistes du calcium appartenant à la classe des dihydropyridines (p. ex. nifédipine) peuvent augmenter le risque d’hypotension. Chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque traités par un antagoniste du calcium, un traitement par des bêta-bloquants peut entraîner une défaillance cardiaque. Une titration attentive de Brevibloc et une surveillance hémodynamique soigneuse sont recommandées.
L’administration concomitante de Brevibloc et d’antiarythmiques de classe I (p. ex. disopyramide, quinidine) et d’amiodarone peut intensifier l’effet sur le temps de conduction auriculaire et induire des effets inotropes négatifs.
L’administration concomitante de Brevibloc et d’insuline ou d’antidiabétiques par voie orale peut intensifier l’effet de réduction de la glycémie (en particulier des bêta-bloquants non sélectifs). Le blocage bêta-adrénergique peut empêcher l’apparition de signes d’hypoglycémie (tachycardie), mais d'autres manifestations telles que la sensation vertigineuse et les sueurs ne sont probablement pas affectées.
Grossesse, allaitementGrossesse
Il n’existe que des données très limitées sur l'utilisation du chlorhydrate d'esmolol chez la femme enceinte. Des études effectuées chez l’animal ont indiqué une éventuelle toxicité sur la reproduction et le développement (voir «Données précliniques»).
Dû à l’action pharmacologique dans une phase tardive de la grossesse, les effets indésirables pour le fœtus et le nouveau-né (en particulier hypoglycémie, hypotension et bradycardie) doivent absolument être pris en compte.
Si le traitement par Brevibloc est nécessaire, surveiller la circulation utéro-placentaire et la croissance fœtale. Le nouveau-né doit faire l’objet d’une surveillance attentive.
L’utilisation du chlorhydrate d'esmolol n'est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de moyen de contraception.
Allaitement
Il ne faut pas allaiter en cas d’usage de l’esmolol.
On ne sait pas si le chlorhydrate d'esmolol/métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut pas être exclu.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesEn raison des effets indésirables qui peuvent survenir, Brevibloc peut nuire à la capacité de conduire des véhicules et à se servir de machines.
Effets indésirablesEn cas d’effets indésirables, l’administration de Brevibloc peut être réduite ou interrompue.
La plupart des effets indésirables ont été légers et transitoires. On observe particulièrement souvent une hypotension après l’utilisation de Brevibloc.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
fréquent: anorexie
indéterminé: hyperkaliémie, acidose métabolique
Troubles psychiatriques
fréquent: dépression, anxiété
peu fréquent: pensées anormales, irritabilité
Système nerveux
fréquent: somnolence, maux de tête, paresthésie, perturbation de l’attention, confusion, agitation
occasionnel: fatigue, vertige, syncope, convulsion, anomalies de la parole et du langage
rare: sensation de faiblesse, asthénie, obnubilation
Troubles oculaires
occasionnel: troubles de la vue
Troubles cardiaques
occasionnel: bradycardie, intensification d’une insuffisance cardiaque, douleur thoracique,
bloc auriculo-ventriculaire, hausse de la pression artérielle pulmonaire, défaillance
cardiaque, extrasystoles ventriculaires, rythme nodale, angine de poitrine
rare: bloc cardiaque, insuffisance cardiaque
très rare: arrêt sinusal, asystole
indéterminé: rythme idioventriculaire accéléré, artériospasme coronaire, arrêt cardiaque
Comme avec tous les antiarythmiques des effets arythmogènes peuvent aussi se produire pendant un traitement par des bêta-bloquants.
Troubles vasculaires
très fréquent: hypotension, partiellement (12%) symptomatique (sudation, vertige: 25% en études cliniques), mais réversible en 30 minutes
occasionnel: intensification d’une insuffisance circulatoire périphérique avec picotements, sensation de froid, faiblesses ou crampes musculaires dans les membres (par ex. en cas d’artériopathie ou de syndrome de Raynaud), pâleur, bouffée congestive
très rare: thrombophlébite au site d’injection et de perfusion
Organes respiratoires
occasionnel: dyspnée, œdème des poumons, bronchospasmes, sibilances (bruits respiratoires), congestion nasale, ronchi, râle
rare: respiration difficile, essoufflement, gonflement de la muqueuse nasale, ronflement
Troubles gastro-intestinaux
fréquent: nausées, vomissements
occasionnel: dysgueusie, constipation, dyspepsie, bouche sèche, douleur abdominale
rare: inappétence
Troubles cutanés
occasionnel: décoloration de la peau et érythème en association avec des réactions au site d’injection et de perfusion
très rare: nécrose cutanée au site d’injection et de perfusion due à l’extra-vasation
indéterminé: angioœdème, urticaire
Dans des cas isolés les bêta-bloquants peuvent provoquer ou aggraver un psoriasis ou induire des exanthèmes similaires au psoriasis.
Troubles musculosquelettiques
occasionnel: douleur musculo-squelettique
indéterminé: faiblesse musculaire
Troubles rénaux et urinaires
occasionnel: rétention urinaire
rare: hésitation mictionnelle
Troubles généraux et accidents lié au site d’administration
fréquent: inflammation ou induration au site de perfusion, réaction au site de perfusion et d’injection, asthénie, fatigue
occasionnel: frissons, fièvre, douleur, brûlure ou ecchymose au site de perfusion, réactions cutanées tel que des oedèmes
rare: douleur de l’omoplate
indéterminé: vésicules au site de perfusion, vésication
On a rapporté les effets indésirables suivants comme des effets de classe de bêta-bloquants, dont beaucoup n’ont pourtant pas été observés après l’utilisation d’esmolol:
hallucinations, rêves vivides, dérèglement du sommeil, troubles de la mémoire, extrémités froides, arthralgie, réactions anaphylactiques aggravées, larmoiement diminué, dépression jusqu’à la catatonie, thrombocytopénie, purpura thrombocytopénique, purpura non-thrombocytopénique, anticorps antinucléaires augmentés, lupus érythémateux systémique, éosinophilie, pneumonite, pleurite.
SurdosageIl y a eu des cas de surdosages accidentels massifs avec des solutions concentrées de Brevibloc. Quelques cas ont été fatals, d’autres ont entraîné une invalidité permanente. Des décès sont survenus avec doses de charge comprises entre 625 mg et 2,5 g (12,5 à 50 mg/kg).
Symptômes
En cas de surdosage, les symptômes suivants peuvent apparaître: hypotension grave, bradycardie sinusale, bloc auriculoventriculaire, insuffisance cardiaque, choc cardiogénique, arrêt cardiaque, bronchospasme, insuffisance respiratoire, perte de connaissance allant jusqu’au coma, convulsions, nausées, vomissements, hypoglycémie et hyperkaliémie.
Traitement
En raison de la courte demi-vie d’élimination de Brevibloc (environ 9 minutes), l’interruption de l’administration du médicament doit constituer la première étape. Le temps nécessaire à la disparition des symptômes après un surdosage dépendra de la quantité de Brevibloc administrée. Ce délai peut être supérieur aux 30 minutes constatées lors de l’interruption du traitement par Brevibloc à des doses thérapeutiques. Une respiration artificielle peut être nécessaire. En fonction des effets cliniques observés, les mesures générales suivantes doivent également être envisagées:
Bradycardie: administration intraveineuse d'atropine ou d'un autre anticholinergique. Si le traitement de la bradycardie n’est pas suffisant, un stimulateur cardiaque peut être nécessaire.
Bronchospasmes: nébulisation de bêta-2-sympathomimétiques. Si cela est insuffisant, l’administration intraveineuse de bêta-2-sympathomimétiques ou d’aminophylline peut être envisagée.
Hypotension symptomatique: administration intraveineuse de fluides et/ou de vasopresseurs.
Dépression cardiovasculaire ou choc cardiaque: des diurétiques ou sympathomimétiques peuvent être administrés. La dose de sympathomimétiques (en fonction des symptômes: dobutamine, dopamine, noradrénaline, isoprénaline etc.) dépend de l’effet thérapeutique.
Si un traitement supplémentaire est nécessaire, l’atropine, des agents inotropes ou des ions calcium peuvent être administrés par voie intraveineuse en fonction de la situation clinique et du jugement du médecin traitant.
Propriétés/EffetsCode ATC: C07AB09
Brevibloc bloque sélectivement les récepteurs b1-adrénergènes; son action s'installe rapidement et sa durée d'action est brève. À doses thérapeutiques, Brevibloc est dépourvu de propriétés sympathomimétiques et stabilisatrices de membrane significatives.
Le chlorhydrate d’esmolol, la substance active de Brevibloc, est chimiquement lié aux bêta-bloquants à la structure de phénoxypropanolamine.
Les propriétés pharmacologiques confèrent à Brevibloc une apparition rapide et une courte durée de son action, par quoi la dose peut être adaptée rapidement.
Avec une dose de charge appropriée, les concentrations sanguines à l’état d’équilibre sont atteintes en 5 minutes. Néanmoins, l’effet thérapeutique est atteint avant la stabilisation de la concentration plasmatique. La vitesse de perfusion peut alors être ajustée pour obtenir l’effet pharmacologique désiré.
Brevibloc exerce les actions hémodynamiques et électro-physiologiques typiques des bêta-bloquants:
·diminution de la fréquence cardiaque au repos et pendant l'effort
·réduction de l'accélération de la fréquence cardiaque induite par l'isoprénaline
·allongement du cycle sinusal et du temps de récupération du nœud sinusal
·délai dans la conduction AV
·prolongation de l'intervalle AV pendant le rythme sinusal normal et pendant la stimulation auriculaire sans délai de conduction dans le système His-Purkinje
·allongement du cycle antérograde de Wenckebach
·abaissement de la pression systolique
·diminution de la fraction d'éjection
·les taux sanguins du Brevibloc sont en corrélation avec l'ampleur du blocage des récepteurs bêta
·prolongation de l’intervalle PQ, induction d’un bloc AV du second degré
·allongement de la période réfractaire fonctionnelle des oreillettes et des ventricules
·effet inotrope négatif et réduction de la fraction d’éjection
·baisse de la pression artérielle
La cardiosélectivité relative du Brevibloc a été démontrée chez les patients asthmatiques. Des doses de 100, 200 et 300 µg/kg/min n'ont pas entraîné d'augmentation significative des résistances des voies respiratoires. Néanmoins, chez les patients présentant une obstruction des bronches, ce médicament ne sera administré qu'avec prudence (voir «Mise en garde et précautions»).
PharmacocinétiqueL'esmolol est rapidement métabolisé via hydrolyse par les estérases sanguines (du cytosol des érythrocytes).
Une fois perfusé, la demi-vie de distribution de l’esmolol est de 2 minutes environ et la demi-vie d'élimination de 9 minutes. Le volume de distribution est de 3,4 l/kg.
La cinétique de l’esmolol est linéaire chez l’adulte sain, la concentration plasmatique étant proportionnelle à la dose. En l’absence de dose de charge, des concentrations sanguines à l’état d’équilibre sont atteintes dans les 30 minutes avec des doses de 50 à 300 µg/kg par minute.
Après l'administration d'une dose de saturation judicieusement élevée, on atteint des concentrations sanguines à l’état d’équilibre avec des doses de 50 à 300 µg/kg/min en 5 minutes (sans dose de saturation en 30 minutes environ).
Les taux sanguins peuvent être maintenus pendant la perfusion ou être accrus en fonction de la dose. A l'arrêt de la perfusion, les taux sanguins chutent rapidement en raison de la demi-vie courte.
L'esmolol se lie aux protéines plasmatiques à raison de 55% env. Le taux de liaison du métabolite se situe à 10% env.
La clairance totale est de 285 ml/kg/minute; elle est indépendente du débit sanguin hépatique ou de tout autre organe.
L'esmolol est métabolisé par des estérases en un métabolite acide (ASL-8123) et en méthanol. On retrouve moins de 2% de la substance inchangée dans les urines. On a démontré la présence dans l'urine de 73 à 88% de la substance sous forme de son métabolite principal, l'acide libre. Cet acide libre qui ne possède qu'un faible pouvoir bêta-bloquant intrinsèque (pouvoir relatif in vitro inférieur à 1:1000), a une demi-vie de 3,7 h env. Toutefois, chez les insuffisants rénaux, ce temps de demi-vie doit être multiplié par 10 env. Les taux sanguins de méthanol décelés se sont situés à environ 2% de la concentration habituellement toxique chez l'homme.
Données précliniquesAucun effet tératogène n’a été observé dans les études sur l’animal. Chez le lapin, un effet embryotoxique a été constaté avec une dose de 2.5 mg/kg/min (augmentation de la résorption du fœtus), probablement causé par Brevibloc. En comparaison, la dose thérapeutique chez l’homme est de 50 à 300 µg/kg/min (voir «Posologie/Mode d'emploi»). L’effet de Brevibloc sur la fertilité et ses effets périnataux et postnataux n’ont pas été étudiés.
La sécurité de Brevibloc n’a pas été étudiée à long terme.
Mutagénicité
Brevibloc s’est avéré non mutagène dans plusieurs tests in vitro.
Cancérogénicité
Du fait que Brevibloc n’est administré qu’une fois, aucune étude de cancérogénicité n’a été menée.
Remarques particulièresIncompatibilités
Brevibloc est incompatible avec une solution à 5% de bicarbonate de sodium.
Il existe également une incompatibilité chimique avec le furosémide, le diazépam et le thiopental.
Stabilité
Brevibloc ne doit pas être conservé au-delà de la date imprimée sur l’emballage avec la mention “EXP“.
Remarques concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15 – 25 °C), à l’abri de la chaleur. Ne pas congeler.
Remarques concernant la manipulation
Brevibloc 2,5 g/250 ml en solution perfusable
Administrable en perfusion intraveineuse. Brevibloc 2,5 g/250 ml est prêt à l'emploi et peut être utilisé immédiatement.
-Déchirer et enlever l’enveloppe de protection de la poche.
-Presser la poche pour s’assurer qu’elle n’est pas endommagée.
-Les poches endommagées doivent être jetées. On n’utilisera que des solutions limpides ou légèrement jaunes.
-Suspendre la poche et enlever le protecteur du site de perfusion.
-Fermer le régulateur de débit du nécessaire de perfusion et introduire l’aiguille du nécessaire dans le site de perfusion de la poche en exerçant un léger mouvement rotatif (suivre le mode d’emploi du nécessaire de perfusion).
Les solutions non-utilisées ou partiellement utilisées doivent être éliminées et ne doivent pas être stockées pour une utilisation ultérieure.
Les poches ne se prêtent pas à un raccordement en série car il y a risque d’embolie gazeuse.
Avec Brevibloc 2,5 g/250 ml en solution perfusable le site d’injection sert uniquement à la prise d’un bolus initial et ne peut pas être employé pour des prises répétées de bolus. Remarque: Lors de la prise du bolus, des conditions aseptiques doivent être respectées.
Aucun médicament ne doit être ajouté à Brevibloc 2,5 g/250 ml. Chaque poche ne peut être destinée qu’à un seul patient.
Numéro d’autorisation49'576 (Swissmedic)
PrésentationBrevibloc 100 mg / 10 ml en solution injectable
Flacon à 10 ml solution injectable: 5. (B)
Brevibloc 2,5 g / 250 ml en solution perfusable
Poche à 250 ml solution perfusable: 1. (B)
Titulaire de l’autorisationBaxter AG, 8152 Opfikon
Mise à jour de l’informationSeptembre 2013
|