ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Sandoretic®:Novartis Pharma Schweiz AG
Information professionnelle complèteDDDimprimé 
Forme gal./Grpe.th.Composit.PropriétésPharm.cinét.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.PrécautionsEffets indésir.
Interact.SurdosageRemarquesNum. SwissmedicMise à jour 

Antihypertenseur 

Composition

Substances actives: Bopindololum (ut Bopindololi hydrogenomalonas) et Chlortalidonum.

Comprimés à 1 mg et 25 mg.

Excipients: Excip. pro compr.

Propriétés/Effets

Sandoretic est l'association d'un diurétique à longue durée d'action, la chlortalidone (groupe des sulfamides), et d'un inhibiteur des récepteurs bêta 1 - et bêta 2 -adrénergiques, le bopindolol (substance active du Sandonorm®).

Bopindolol
L'activité du bopindolol, est le fait d'un métabolite principal qui prend naissance par hydrolyse essentiellement dans le foie. Cette substance active agit sur les récepteurs bêta1 et bêta2 et possède une action sympathicomimétique intrinsèque modérée (ASI).
L'effet stabilisateur de membrane ne peut être mis en évidence, in vitro et chez l'animal d'expérience, qu'à des concentrations environ 100× supérieures à celles qui sont nécessaires pour bloquer les récepteurs bêta-adrénergiques.
Le bopindolol protège le coeur contre toute stimulation adrénergique exagérée, tant au repos qu'à l'effort. Il n'entraîne pas de diminution excessive de la fréquence cardiaque et du débit cardiaque au repos. Le bopindolol abaisse la tension artérielle trop élevée et ralentit la fréquence cardiaque trop élevée sans perturber le rythme nycthéméral normal.
A toutes les doses recommandées, le bopindolol a une durée d'action qui dépasse 24 heures, ce qui permet une administration journalière unique.
Dans les études de pharmacologie humaine, le bopindolol provoque un blocage des récepteurs bêta-adrénergiques cardiaques à des doses environ 200× plus faibles que celles qui sont nécessaires pour produire le même effet avec le propranolol.

Chlortalidone
La chlortalidone inhibe la réabsorption active de Na+ surtout dans le tubule rénal distal et entraîne ainsi une excrétion accrue de Na + , de Cl- et d'eau. L'excrétion rénale de K+ et de Mg++ s'accroît en fonction de la dose, tandis que la réabsorption de Ca++ augmente. La diurèse débute après environ 2 heures, atteint son maximum au bout d'environ 12 heures et persiste jusqu'à 3 jours.
La chlortalidone abaisse la tension artérielle trop élevée avec ménagement et déjà à faible dose. L'effet hypotenseur s'amplifie graduellement et devient complet au bout de 2-4 semaines.
Initialement, la chlortalidone provoque une diminution notable du liquide extracellulaire, du volume plasmatique et du débit cardiaque, ce qui pourrait expliquer la chute de tension artérielle observée au début. Après quelques semaines de traitement, le volume plasmatique et le liquide extracellulaire sont à peine inférieurs à la norme. Le débit cardiaque revient à des valeurs normales ou légèrement supranormales; l'abaissement de la résistance vasculaire périphérique persiste.
L'association à un autre antihypertenseur, comme c'est le cas dans Sandoretic, renforce l'effet hypotenseur et permet ainsi d'obtenir une baisse tensionnelle supplémentaire chez un grand nombre de patients qui ne réagissent pas suffisamment à une monothérapie.
A l'instar des diurétiques thiazidiques, la chlortalidone entraîne paradoxalement une diminution de la polyurie chez les patients atteints de diabète insipide néphrogénique.

Pharmacocinétique

Bopindolol

Absorption
Après son absorption, le bopindolol est transformé en un métabolite pharmacologiquement actif. Le dosage plasmatique de ce métabolite montre que la demi-vie d'absorption du bopindolol est d'environ 50 min; le pic plasmatique du métabolite est atteint en 2 heures environ. La biodisponibilité est de 60-70%.
L'administration préprandiale réduit la variabilité interindividuelle des paramètres pharmacocinétiques. C'est pourquoi il est préférable de prendre Sandoretic avant les repas.

Distribution
Le métabolite actif se lie à 60-65% aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est de 200 l. On ne possède pas d'informations sur le passage du bopindolol dans le LCR, à travers la barrière placentaire ou dans le lait maternel. En expérimentation animale, on a décelé dans la plupart des organes des concentrations plus faibles que dans le plasma.
Par sa forte affinité pour les récepteurs, le bopindolol exerce encore une action notable (p.ex. sur la tachycardie d'effort) même lorsqu'il n'est plus décelable dans le plasma. Ainsi, 48 heures après la prise de 4 mg de bopindolol, on a encore pu mettre en évidence un effet de l'ordre de 33% sur la tachycardie d'effort, alors que le taux plasmatique n'était plus mesurable. Ce résultat a pu également être reproduit après atteinte de l'état d'équilibre.

Métabolisme
La biotransformation du bopindolol est rapide et étendue.
La première étape, la plus importante du point de vue quantitatif, est l'hydrolyse du groupe ester de la chaîne latérale. Le produit qui en résulte est pharmacologiquement actif et subit à son tour des biotransformations telles que conjugaison et dégradation de la chaîne latérale, hydroxylation du noyau indole puis conjugaison et oxydation du groupe méthyle-2.
Un polymorphisme de type débrisoquine n'a pas été observé.

Elimination
40-60% de la dose administrée sont éliminés dans l'urine, la majeure partie sous forme de métabolite actif. L'élimination est biphasique: la phase alpha dure environ 4 heures, la phase bêta environ 14 heures.

Cinétique dans des situations cliniques particulières
La cinétique du bopindolol et de son métabolite actif ne se modifie pas notablement en cas d'insuffisance rénale. Ce n'est que chez les malades atteints d'une insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <20 ml/min) qu'il faut s'attendre à une diminution de l'élimination du métabolite actif et à une augmentation correspondante des taux plasmatiques.

Chlortalidone

Absorption
La biodisponibilité d'une dose orale de 50 mg de chlortalidone est d'environ 64%. Les concentrations sanguines maximales sont atteintes en 8-12 heures. Après la prise de 25 et 50 mg, les pics respectifs sont en moyenne de 1,5 µg/ml (4,4 µmol/l) et 3,2 µg/ml (9,4 µmol/l).

Distribution
Jusqu'à 100 mg, l'augmentation de la surface sous la courbe (AUC) est proportionnelle à la dose. Lors de l'administration itérative de 50 mg/d, l'état d'équilibre est atteint au bout d'une à deux semaines, la concentration sanguine s'élevant en moyenne à 7,2 µg/ml (21,2 µmol/l) à la fin de l'intervalle posologique de 24 heures.
Dans le sang, la fraction libre est peu importante, vu que la chlortalidone se concentre essentiellement dans les érythrocytes ou se lie aux protéines plasmatiques. Le fait que la chlortalidone possède une forte affinité pour l'anhydrase carbonique érythrocytaire explique pourquoi on ne retrouve dans le plasma - au cours d'un traitement à 50 mg/d et une fois l'état d'équilibre atteint - que 1,4% de la chlortalidone contenue dans le sang complet.

In vitro , la chlortalidone se lie à 76% aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine.
La chlortalidone franchit la barrière placentaire et passe également dans le lait maternel. Lorsqu'une mère est traitée à la dose de 50 mg/d avant et après l'accouchement, la concentration de chlortalidone dans le sang complet du foetus représente environ 15% de celle mesurée dans le sang maternel, tandis que dans le liquide amniotique et le lait maternel, la concentration correspond à environ 4% de celle mesurée dans le sang maternel.

Elimination
La demi-vie d'élimination ne se modifie pas pendant un traitement à long terme.
La chlortalidone est éliminée du sang complet et du plasma avec une demi-vie de 50 heures en moyenne. La plus grande partie de la quantité absorbée est excrétée par les reins, la clairance plasmatique étant de 60 ml/min. La métabolisation et l'excrétion par le foie et la bile jouent en revanche un rôle moins important lors de l'élimination.
La chlortalidone est excrétée dans une proportion d'environ 70% par voie urinaire et fécale, essentiellement sous forme inchangée, en l'espace de 120 heures.

Cinétique dans des situations cliniques particulières
La présence d'une insuffisance rénale n'a apparemment pas d'influence sur la cinétique de la chlortalidone.
Il est fort probable que l'affinité de la chlortalidone pour l'anhydrase carbonique érythrocytaire soit un facteur limitatif pour la vitesse à laquelle le médicament est éliminé du sang ou du plasma.
L'élimination de la chlortalidone est plus lente chez les patients âgés que chez les individus plus jeunes et en parfaite santé, bien que l'absorption soit identique dans les deux groupes. C'est pourquoi une surveillance médicale très stricte est indiquée chez les patients âgés traités par la chlortalidone.

Pharmacocinétique de l'association bopindolol et chlortalidone
Que le bopindolol soit administré seul ou en association avec la chlortalidone, ses paramètres pharmacocinétiques (tmax, Cpmax et AUC(0-48)) restent les mêmes. Les paramètres tmax et Cpmax de la chlortalidone augmentent légèrement lorsque celle-ci est associée au bopindolol. Ce phénomène tient sans doute à des différences galéniques par rapport à la forme galénique utilisée seule et n'a aucune portée clinique.

Indications/Possibilités d'emploi

Hypertension essentielle dans les cas où une médication d'association est indiquée.

Posologie/Mode d'emploi

Posologie usuelle
1 comprimé Sandoretic par jour le matin, de préférence avant le repas. Dans les cas moins graves, ½ comprimé Sandoretic par jour.

Posologies spéciales
La présence d'une insuffisance rénale nécessite un ajustement minutieux de la posologie. Une clairance de la créatinine <20 ml/min, ce qui correspond à une créatininémie >15 mg/l (130 µmol/l), signifie que la chlortalidone n'a presque plus d'effet.

Limitations d'emploi

Contre-indications
Insuffisance cardiaque réfractaire aux digitaliques, coeur pulmonaire, bradycardie prononcée, bloc auriculo-ventriculaire du 2e ou 3e degré, asthme bronchique, maladies pulmonaires obstructives, maladie du sinus; hypersensibilité aux sulfamides, anurie, grave insuffisance rénale ou hépatique, hypokaliémie et hyponatrémie rebelles au traitement, hypercalcémie, hyperuricémie symptomatique. Hypertension chez la femme enceinte. Clairance de la créatinine <30 ml/min. Etats pathologiques s'accompagnant d'une perte accrue de potassium comme dans les néphropathies avec pertes de sel et en cas d'insuffisance rénale d'origine prérénale (cardiaque).

Précautions

Système cardiovasculaire
En cas d'insuffisance cardiaque menaçante ou manifeste, il convient de digitaliser le patient correctement avant d'instaurer le traitement par Sandoretic.
Le blocage des récepteurs bêta-adrénergiques modifie certaines réactions pendant une anesthésie générale. Il est donc impératif que l'anesthésiste sache que le patient est sous Sandoretic. Une prédominance vagale peut être levée par l'administration i.v. de 1-2 mg d'atropine. Si l'on décide d'arrêter Sandoretic avant l'anesthésie générale, il y a lieu de réduire la dose graduellement.
Le traitement bêtabloquant peut exacerber les symptômes d'une maladie vasculaire périphérique, notamment les paresthésies et la froideur des extrémités.

Système endocrinien
En cas de phéochromocytome, un bêtabloquant doit toujours être administré en association avec un alphabloquant.
La prudence est de rigueur chez les patients sous insuline ou sous antidiabétique oral, car les bêtabloquants peuvent renforcer l'hypoglycémie en cas de jeûne prolongé et masquer l'un de ses principaux symptômes, la tachycardie, sans influencer les crises sudorales. La chlortalidone peut perturber la tolérance au glucose, mais il est très rare qu'un diabète survienne en cours de traitement.

Insuffisance rénale
La présence d'une insuffisance rénale nécessite un ajustement précis de la posologie; une aggravation de la fonction rénale a été observée sous d'autres bêtabloquants en cas d'insuffisance prononcée. La chlortalidone étant éliminée en majeure partie dans les urines, elle risque de s'accumuler chez les patients dont la fonction rénale est détériorée. Une clairance de la créatinine <20 ml/min, ce qui correspond à une créatininémie >15 mg/l ou 130 µmol/l, témoigne d'une insuffisance de l'effet diurétique de la chlortalidone.

Système nerveux central
Les bêtabloquants peuvent occasionner des étourdissements ou de la fatigue en début de traitement; aussi faut-il conseiller aux patients d'être prudents lors de la conduite d'un véhicule ou de l'utilisation de machines tant qu'ils n'auront pas déterminé leur réaction individuelle au traitement.

Electrolytes
La faible dose quotidienne de chlortalidone contenue dans un comprimé Sandoretic (25 mg) permet d'épargner le potassium. Cependant, une perturbation des électrolytes sériques est possible lors d'un traitement prolongé. Un régime hyposodé trop strict est souvent inadéquat en raison de l'élimination accrue d'électrolytes. Un dosage des électrolytes sériques devrait avoir lieu périodiquement, surtout lors de traitements à forte dose (plus de 1 comprimé Sandoretic par jour) ou de prise simultanée d'un diurétique et en particulier chez les patients digitalisés. L'apparition des signes d'une carence potassique (faiblesse musculaire, arythmies, anomalies électrocardiographiques, etc.) ou l'élimination accrue de potassium (vomissements, diarrhée, malnutrition, néphrose, cirrhose hépatique, hyperaldostéronisme, administration d'ACTH ou de corticostéroïdes) nécessite un apport contrôlé de potassium. Le traitement à forte dose peut être à l'origine d'une hypomagnésémie (symptômes: nervosité, crampes musculaires et troubles du rythme cardiaque).
Les personnes d'un certain âge, en particulier celles qui souffrent d'une affection chronique, ainsi que les patients atteints de cirrhose hépatique, ont tendance à présenter des troubles de l'équilibre hydro-électrolytique. Dans quelques cas isolés, une hyponatrémie avec symptômes neurologiques (nausées, faiblesse, désorientation croissante, apathie) ont été observés sous chlortalidone. Il est indiqué de contrôler régulièrement les électrolytes sériques chez ces personnes.

Influence sur l'acide urique
La chlortalidone entraîne parfois une élévation des taux sériques d'acide urique. Sandoretic peut provoquer des crises de goutte chez les patients prédisposés.

Influence sur les lipides
La présence d'une hyperlipidémie nécessite des contrôles réguliers des lipides sériques. Si les taux de lipides augmentent, il y a lieu d'envisager l'arrêt du Sandoretic.

Sclérose coronarienne et cérébrale prononcée
Il faut adopter une posologie prudente en cas de sclérose coronarienne et cérébrale prononcée.

Grossesse/Allaitement
Catégorie de grossesse D.
Comme les autres diurétiques, la chlortalidone peut diminuer la perfusion utéro-placentaire; d'autre part, ces médicaments ne permettent pas de prévenir ou de modifier l'évolution d'une prééclampsie ou d'une toxémie gravidique (incl. oedème, protéinurie, hypertension); c'est pourquoi on ne les emploiera pas pour traiter l'hypertension chez la femme enceinte. Il convient d'éviter d'utiliser Sandoretic dans d'autres indications (cardiopathies p.ex.) en cours de grossesse à moins qu'il n'y ait pas de solution plus sûre.
La chlortalidone passe dans le lait maternel; il faut donc éviter d'employer Sandoretic pendant la période d'allaitement par mesure de précaution.

Effets indésirables

Les effets indésirables de Sandoretic sont semblables à ceux que l'on observe avec d'autres associations bêtabloquant/diurétique.
Des vertiges et de la fatigue peuvent se produire dans plus de 5% des cas. Les troubles suivants sont parfois observés: extrémités froides, asthénie, hypotension orthostatique, nausées, crises sudorales, dyspnée, insomnies, céphalées, malaises, cauchemars, diurèse accrue, impuissance sexuelle, xérostomie, constipation, troubles digestifs, crampes musculaires, jambes lourdes et bradycardie. Plus rares sont les effets secondaires tels que diarrhée, état dépressif, troubles visuels, manque de concentration, troubles intermittents à la marche, bouffées de chaleur, oedèmes des extrémités, fourmillements, sensation d'oppression, mauvais goût dans la bouche.
A l'instar d'autres associations bêtabloquant/diurétique, Sandoretic peut provoquer une hyperkaliurie. Il y a donc lieu de veiller à un apport suffisant en potassium alimentaire.
Chez les patients atteints de goutte, il est impératif de procéder à un ajustement posologique précis afin d'éviter toute augmentation du taux d'acide urique. Chez les patients atteints de diabète, la chlortalidone peut aggraver l'équilibre métabolique. Les bêtabloquants peuvent renforcer une hypoglycémie en cas de jeûne prolongé et masquer l'un de ses principaux symptômes, la tachycardie, sans influencer les crises sudorales.
En cas d'insuffisance rénale, il y a lieu de surveiller les électrolytes et la clairance de la créatinine.

Interactions

Bopindolol
Antidiabétiques: cf. «Précautions».
La cimétidine en pertubant le métabolisme hépatique, peut provoquer une élévation du taux plasmatique du bêtabloquant. Les barbituriques peuvent avoir l'effet contraire.
L'association IMAO/bêtabloquant est déconseillée.
Les AINS en inhibant la synthèse des prostaglandines, peuvent diminuer l'action hypotensive des bêtabloquants.
Phénothiazines, réserpine: l'administration simultanée avec un bêtabloquant peut renforcer l'effet de ces diverses substances.
Sympathicomimétiques: leur administration simultanée avec des bêtabloquants peut réduire l'effet thérapeutique de ces derniers.
L'alcool peut renforcer l'effet sédatif des bêtabloquants.
Le bopindolol peut être associé à d'autres antihypertenseurs. On sait par expérience que la prise simultanée (per os) d'un bêtabloquant et d'un anticalcique peut constituer un avantage dans le traitement de l'hypertension ou de l'angor. Le traitement oral exige une surveillance stricte du patient, surtout si le bêtabloquant est associé à un anticalcique de type vérapamil. Il faut toutefois éviter l'injection i.v. d'un anticalcique au cours d'un traitement bêtabloquant oral.

Chlortalidone
Etant donné que les diurétiques augmentent les taux de lithium, il y a lieu de contrôler la lithiémie chez les patients qui prennent simultanément du lithium et de la chlortalidone. En cas de polyurie induite par le lithium, les diurétiques ont parfois un effet antidiurétique paradoxal.
Les diurétiques renforcent l'effet des dérivés du curare et de certains antihypertenseurs (guanéthidine, méthyldopa, bêtabloquants, vasodilatateurs, anticalciques, inhibiteurs de l'ECA).
Les corticostéroïdes, l'ACTH, l'amphotéricine et la carbénoxolone peuvent renforcer l'effet hypokaliémiant de la chlortalidone.
Un ajustement posologique de l'insuline ou de l'antidiabétique oral peut s'avérer nécessaire.
Les arythmies dues au traitement digitalique sont favorisées par une éventuelle hypokaliémie ou hypomagnésémie. Lors de l'administration simultanée de certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (indométacine p.ex.), l'effet diurétique et antihypertenseur du diurétique peut s'atténuer; une aggravation de la fonction rénale a été observée dans quelques cas isolés chez des patients prédisposés.

Surdosage

En cas d'intoxication au Sandoretic, les symptômes suivants peuvent apparaître: bradycardie, vertiges, nausées, somnolence, hypovolémie, hypotension, troubles de l'équilibre hydro-électrolytique s'accompagnant d'arythmies et de crampes musculaires.
Traitement: vomissement provoqué resp. lavage gastrique, administration de charbon actif et, si nécessaire, administration intraveineuse d'eau et d'électrolytes pour compenser les pertes.
En cas de bradycardie prononcée, administrer 0,5-1,0 mg (ou plus) de sulfate d'atropine par voie intraveineuse. On peut aussi, pour stimuler les récepteurs bêta-adrénergiques, mettre en place une perfusion i.v. lente de chlorhydrate d'isoprénaline en commençant par environ 5 µg/min jusqu'à obtention de l'effet souhaité. Dans les formes rebelles ou en cas d'insuffisance cardiaque menaçante, on peut envisager l'injection i.v. de 8-10 mg de chlorhydrate de glucagon; l'injection peut être répétée dans l'heure qui suit et, si nécessaire, être suivie d'une perfusion i.v. de 1-3 mg/h. Le patient doit être surveillé en permanence lors de ces traitements.

Remarques particulières

Information
Des répercussions sur les paramètres de laboratoire n'ont jamais été signalées.

Conservation
Sandoretic doit être conservé à l'abri de l'humidité et pas au-dessus de 30 °C.

Numéros OICM

49605.

Mise à jour de l'information

Avril 1992.
RL88

2025 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home