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Information professionnelle sur Optiray 300, 350:Guerbet AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principes actifs
Ioversol
Excipients
calcium édétate de sodium, trométamol, chlorhydrate de trométamol, acide hydrochlorique et/ou hydroxyde de sodium pour ajustement du pH, eau stérile pour préparations injectables.
Teneur de sodium: 0,0245 mg/ml

Indications/Possibilités d’emploi

Indications reconnues:
Produit de contraste radiologique de basse osmolalité, non ionique pour angiographie numérisée avec soustraction (DSA), artériographie cérébrale, coronarographie, ventriculographie (gauche), artériographie abdominale, artériographie périphérique, phlébographie, urographie intraveineuse et tomodensitométrie.
L’application d’Optiray en pédiatrie est confirmée pour Optiray 300 dans l’artériographie périphérique et abdominale et dans l’urographie intraveineuse

Posologie/Mode d’emploi

La posologie est adaptée en fonction de l’état général du patient, de son âge, de son poids, de son débit cardiaque, de la pathologie recherchée, du type et du volume de la région vasculaire à examiner, de la méthode d’exploration, de l’appareillage ainsi que de la concentration en iode choisie. Pour réduire la charge physiologique, il convient de rechercher la dose la plus faible possible pour un résultat diagnostique optimal.
En règle générale, le patient devrait être à jeun, mais suffisamment hydraté. Les perturbations de l’équilibre électrolytique et/ou hydrique doivent être compensées avant et après l’examen, principalement chez les patients à risque (diabétiques, insuffisants rénaux, myélome multiple, polyurie ou oligurie, hyperuricémie, enfants en bas âge). Optiray sera dosé avec prudence chez ces patients. L’administration intravasculaire de produit de contraste se fera dans la mesure du possible chez un patient en position couchée et qui restera sous surveillance pendant encore 60 minutes au moins car l’expérience a montré que la plupart des réactions indésirables surviennent pendant ce délai (voir «Mises en garde et précautions» et/ou «Effets indésirables»).
Sur la base de l’expérience clinique, les posologies suivantes (pour les adultes uniquement, sauf indication contraire) sont recommandées:

Champ d’application

Concentration

Dose

Dose maximale

Artériographie abdominale et rénale

Adultes

300, 350

Aorte: 10 – 80 ml
A. coeliaca: 12 – 60 ml
A. mesenterica sup.: 15 – 60 ml
A. renalis ou mesenterica inf: 6 – 15 ml

pouvant être répétée jusqu’à 250 ml

Enfants

300

1 – 3 ml/kg de poids corporel

100 ml

Artériographie périphérique

Adultes

300, 350

Bifurcation aortique: 20 – 90 ml
A. iliaca comm.: 10 – 40 ml
A. femoralis: 10 – 40 ml
Aa. subclavia: 15 – 30 ml
Aa brachialis: 15 – 30 ml

pouvant être répétée jusqu’à 250 ml

Enfants

300

1 – 3 ml/ kg de poids corporel

100 ml

Artériographie cérébrale

300

Aa carotis, vertebralis: 2 – 12 ml
Crosse aortique: 20 – 50 ml

200 ml

Tomodensitométrie

crânienne

300, 350

50 – 150 ml

150 ml

du corps entier

300, 350

En bolus: 25 – 75 ml
Perfusion: 50 – 100 ml
En bolus initial ou perfusion rapide ou association des deux.
Les paramètres de vitesse d’application, de diagramme de phases et de schéma d’imagerie (tôt ou tard) dépendent du diagnostic clinique.

150 ml
(max. jusqu’à 2-3 ml/kg de PC)

Angiographie numérisée avec soustraction

intra-artérielle (i.a. DSA)

300

A. carotis: 6 –10 ml
A. vertebralis: 4 – 8 ml
Aorte: 25 – 50 ml
Aa. subclavia et brachialis: 2 – 10 ml
A. abdominalis: 2 – 20 ml

Pouvant être répétée jusqu’à 200 ml

intraveineuse (i.v. DAS)

300, 350

par injection 30 – 50 ml.
Veineuse périphérique: débit de 8 – 12 ml/s; veineuse centrale pré-atriale: débit de 10 – 20 ml/s. Le cas échéant, injecter 20 – 50 ml de solution de NaCl à 0,9 % en plus

Pouvant être répétée jusqu’à 250 ml

Coronarographie et ventriculographie

300, 350

A. coron. sin.: 2 – 10 ml
A. coron. dex.: 1 – 10 ml
Ventricule gauche: 30 – 50 ml

Pouvant être répétée jusqu’à 250 ml

Phlébographie

300, 350

Par extrémité: 50 – 100 ml
Ensuite, rincer le système veineux avec une solution de NaCl à 0,9 % ou de dextrose à 5 %. Pour faciliter la circulation du produit de contraste: massage ou position surélevée.

250 ml

Urographie intraveineuse i.v.

Adultes

300

50 – 100 ml jusqu’à max. 1.5 – 2 ml/kg de PC

150 ml

350

50 – 75 ml jusqu’à max. 1,4 ml/kg de PC

140 ml

Des doses plus élevées (1,5 – 2 ml/kg de PC) peuvent être indiquées en cas de visualisation insuffisante (insuffisance rénale, patients âgés), sans toutefois dépasser les doses maximales.
Perfuser le plus rapidement possible pour obtenir des résultats optimaux.

Nourrissons et enfants

300

Jusqu’à 1 an: 3 ml/kg de PC
Au-dessus de 1 an: 2 ml/kg de PC

100 ml

La dose maximale dépend aussi bien de l’état général du patient que de l’intervalle d’administration de la dose totale. Les enfants en bas âge, les patients avec une réserve cardiaque diminuée, un volume de distribution réduit, une barrière hémato-encéphalique lésée, une insuffisance hépatique ou rénale présentent un risque relatif plus élevé de surdosage par le produit de contraste. Si la dose maximale a été dépassée, l’examen intravasculaire avec le produit de contraste peut en cas d’urgence être répété ou poursuivi au plus tôt 10 heures plus tard. Dans ces cas, une surveillance de la fonction rénale particulièrement rigoureuse est recommandée pendant au moins 72 heures. Par principe, les directives générales d’hygiène s’appliquant aux solutions stériles doivent être respectées lors de l’administration de produit de contraste (voir «Remarques particulières»).

Contre-indications

Hyperthyroïdie manifeste, antécédents de réactions sévères avérées au produit de contraste Optiray (ioversol), intolérance à l’un des composants du produit, insuffisance rénale de haut grade avec lésions hépatiques sévères.

Mises en garde et précautions

Des réactions graves ou mortelles ont été rapportées lors de l’utilisation de produits de contraste iodés. Il est absolument nécessaire que l’examen soit effectué par du personnel qualifié.
L’indication doit être posée de façon particulièrement rigoureuse en cas d’intolérance avérée aux produits de contraste, d’insuffisance cardiovasculaire décompensée, d’emphysème pulmonaire, de très mauvais état général, d’affections rénale et hépatique associées, d’artériosclérose cérébrale avancée, de convulsions d’origine cérébrale, d’hyperthyroïdie latente, de goitre simple multinodulaire silencieux, de myélome multiple ou d’autres paraprotéinoses, de phéochromocytome, de diabète sucré de longue date, de tendance allergique, de troubles de la coagulation, d’homocystinurie, ainsi que lors d’administration intravasculaire chez les porteurs homozygotes de drépanocytose. Chez les diabétiques avec insuffisance rénale, les produits de contraste ne doivent être administrés que si l’évaluation du rapport bénéfice/risque est positive. Les patients atteints d’homocystinurie présentent un risque élevé de thrombose ou d’embolie.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Risque d’hypersensibilité:
Chez les patients présentant un risque élevé d’hypersensibilité, les produits de contraste iodés doivent être administrés uniquement après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque ainsi qu’après l’administration éventuelle d’une prémédication anti-allergique. Toute prémédication comporte des risques par elle-même et ne donne pas une protection absolue. Pour le cas où une réaction anaphylactique/anaphylactoïde devait se manifester, les mesures de réanimation adéquates et notamment la possibilité d’administrer de l’adrénaline par voie parentérale doivent être à disposition (voir plus bas). Pour les patients sous bêta-bloquants, voir sous «Interactions».
Une prudence particulière est recommandée en cas d’intolérance avérée aux inhibiteurs de la prostaglandine et/ou aux produits de contraste, de rhume des foins, d’allergie alimentaire, d’atopie/d’asthme (risque accru de réaction d’hypersensibilité ou de bronchospasme), d’insuffisance hépatique, rénale, cardiovasculaire ou respiratoire. L’administration d’une faible dose de test ne permet pas de dépister avec certitude le risque de réaction grave au produit de contraste.
Des réactions sévères et systémiques d’hypersensibilité, menaçant le pronostic vital, comme le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (drug reaction with eosinophilia and systemic symptoms ou Syndrome DRESS) ont été rapportées après l’administration d’Optiray. Des symptômes précoces ou tardifs d’hypersensibilité comme la fièvre ou une lymphoadénopathie peuvent se manifester sans réactions cutanées. Dans ces cas-là, le patient devra aussitôt être pris en charge médicalement.
Réactions d’hypersensibilité:
Comme avec tous les produits de contraste iodés, des réactions anaphylactoïdes accompagnées de complications cardiovasculaires (choc) ou respiratoires (œdème du larynx, bronchospasme) menaçant le pronostic vital, ainsi que des symptômes abdominaux, une urticaire, un angioœdème ou des complications neurologiques peuvent survenir.
C’est pourquoi les conditions requises pour le traitement d’urgence, en personnel soignant et en matériel (entre autres oxygène, adrénaline ou autres médicaments en fonction de la comédication, matériel de perfusion, possibilités d’intubation et de respiration artificielle), doivent être assurées avant chaque examen. Il est absolument impératif d’être familiarisé avec toutes les mesures d’urgence. Les patients souffrant d’insuffisance cardiaque décompensée devraient être surveillés pendant plusieurs heures après l’administration d’un produit de contraste afin d’identifier des effets hémodynamiques tardifs qui peuvent être accompagnés d’une élévation de la charge osmotique de la circulation; pour les autres patients, une surveillance d’au moins 60 minutes est nécessaire, étant donné que l’expérience a montré que la plupart de toutes les réactions indésirables surviennent pendant ce délai (voir «Effets indésirables»). Toutefois, des réactions tardives survenant des heures, voire des jours après l’administration sont également possibles.
En outre, prendre en considération les recommandations générales d’application sous «Posologie/Mode d’emploi».
Troubles du système nerveux central:
Des cas d'encéphalopathie ont été rapportés avec l'utilisation de ioversol (voir rubrique «Effets indésirables du médicament»). L'encéphalopathie liée au produit de contraste peut se manifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologique tels que maux de tête, troubles visuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte de conscience, coma et œdème cérébral. Les symptômes apparaissent généralement quelques minutes à quelques heures après l'administration de ioversol et disparaissent généralement en quelques jours. Les facteurs qui augmentent la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique facilitent le passage de l'agent de contraste dans les tissus cérébraux; cela conduit potentiellement à des réactions du SNC y compris, par exemple, l'encéphalopathie.
Si une encéphalopathie liée au produit de contraste est suspectée, une prise en charge médicale appropriée doit être instaurée et l'administration de ioversol ne doit pas être répétée.
Facteur de risque de trouble de la fonction thyroïdienne:
À cause de leur teneur en iodure libre, les produits de contraste iodés influencent la fonction thyroïdienne et peuvent provoquer une hyperthyroïdie chez les patients prédisposés. Pour éviter ce trouble du métabolisme, le recensement des facteurs de risque thyroïdiens est nécessaire. Les patients à risque sont ceux ayant une hyperthyroïdie latente ou un nodule thyroïdien autonome. Chez les patients potentiellement à risque, la fonction thyroïdienne sera vérifiée avant l’exploration et une hyperthyroïdie sera exclue. Un blocage médicamenteux de la thyroïde à vue préventive pourra être envisagé.
Notes supplémentaires sur la pédiatrie :
Une hypothyroïdie (y compris une hypothyroïdie transitoire) peut être observée après exposition à des produits de contraste iodés (elle peut survenir jusqu'à plusieurs mois après l'exposition). Cela concerne, entre autres, les nouveau-nés dont les mères ont reçu un produit de contraste iodé pendant la grossesse ou en phase néonatale (y compris l'allaitement, voir rubrique «Grossesse, Allaitement»). En outre, l’administration de produit de contraste iodé peut déclencher une hypothyroïdie aussi chez le nouveau-né et notamment chez le prématuré.
L'incidence de l'hypothyroïdie chez les enfants de moins de 3 ans ayant reçu des produits de contraste iodés varie de 1 % à 15 %, selon l'âge et la dose de produit de contraste.
Un âge plus jeune, un très faible poids à la naissance, la prématurité et la présence d'autres conditions médicales (telles que des conditions associées à l'admission à une unité de soins intensifs pédiatriques ou à une unité de soins intensifs pédiatriques et/ou des problèmes cardiaques) sont associés à un risque accru.
Les enfants atteints de maladies cardiaques peuvent être les plus à risque car ils ont souvent besoin de fortes doses de produit de contraste pour les procédures cardiaques invasives telles que le cathétérisme ou la tomodensitométrie (TDM).
Par conséquent, une attention particulière doit être portée aux enfants de moins de 3 ans, car le développement précoce d'une hypothyroïdie peut altérer le développement moteur, auditif et cognitif et peut nécessiter un traitement temporaire de remplacement de la thyroxine (T4).
C’est pour cette raison que les taux de TSH et de T4 devraient être contrôlés comme suit dans les cas mentionnés :
·Chez l'enfant de moins de 3 ans (notamment prématuré ou nouveau-né) ayant reçu un produit de contraste iodé : 7 à 10 jours ainsi que 1 mois après l’administration du produit de contraste. Dans l'hypothyroïdie, il peut être nécessaire de surveiller la fonction thyroïdienne, même après l'instauration d'un traitement de substitution.
·Nouveau-nés et bébés prématurés dont la mère a reçu un produit de contraste iodé pendant la grossesse ou la phase néonatale (y compris l'allaitement, voir la rubrique «Grossesse, Allaitement») : La fonction thyroïdienne doit être étroitement surveillée pendant la première semaine de vie. Il est recommandé de revérifier la fonction thyroïdienne 3 semaines après la naissance
Voir également sous «Interactions», «Effets indésirables» et «Remarques particulières».
Facteur de risque de trouble de la fonction rénale:
Dans de rares cas, une défaillance rénale aiguë peut survenir, principalement en cas d’altération préexistante de la fonction rénale, dont l’évolution est réversible dans la majorité des cas. Les facteurs prédisposants regroupent: insuffisance rénale préexistante, notamment une néphropathie diabétique, âge supérieur à 60 ans, déshydratation, sclérose vasculaire avancée, plasmocytome, insuffisance cardiaque décompensée, doses élevées de produit de contraste et injections multiples, administration du produit de contraste directement dans l’artère rénale, exposition à d’autres substances néphrotoxiques. Le risque est incertain lors d’hypertension, d’hyperuricémie et de protéinurie. Les mesures préventives suivantes sont recommandées: assurer un apport liquidien suffisant avant et également après l’administration du produit de contraste, de préférence par la perfusion de solution saline (NaCl à 0,45 %), éviter toutes les substances néphrotoxiques supplémentaires, réduire la dose au strict minimum, respecter un intervalle de temps suffisamment long entre 2 administrations de produit de contraste (48 heures au moins). L’administration d’un produit de contraste pour une exploration radiologique à un patient dialysé est possible, étant donné que les produits de contraste iodés sont dialysables.
Facteur de risque d’affections cardiovasculaires:
Les patients atteints de maladies cardiovasculaires présentent un risque accru de développer des modifications sévères d’hémodynamie et d’électrophysiologie cardiaques (formation et conduction de l’influx cardiaque). Ce risque est d’autant plus grand que l’application du produit de contraste a lieu dans les coronaires, le ventricule gauche, le ventricule droit ou à haute dose. Les patients particulièrement prédisposés aux réactions cardiaques sont ceux ayant une insuffisance cardiaque, une maladie coronarienne sévère, un angor instable, une affection des valves cardiaques, un infarctus récent, un pontage coronarien et une hypertension pulmonaire.
Facteur de risque de phéochromocytome:
Chez les patients ayant un phéochromocytome ou en cas de suspicion de phéochromocytome, une prémédication adéquate et une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque sont recommandées à cause du risque éventuel de crise hypertensive sévère. Si, selon l’avis du médecin le bénéfice prédomine, l’examen peut être effectué, toutefois avec la dose de produit de contraste la plus faible possible. La tension artérielle doit être surveillée durant l’examen et des mesures doivent être anticipées afin de traiter une crise hypertensive.
Facteur de risque de drépanocytose:
Lors de l’administration intravasculaire d’un produit de contraste à des patients porteurs homozygotes de drépanocytose, la formation d’hématies falciformes peut être potentialisée.
Facteur de risque de myasthénie grave:
L’administration de produit de contraste peut avoir un effet néfaste sur les symptômes d’une myasthénie grave.
Risque d’extravasation:
La prudence est de rigueur afin d’éviter toute extravasation durant l’injection, en particulier chez les patients présentant une affection artérielle ou veineuse sévère.
Facteur de risque d’anesthésie générale:
Une anesthésie générale peut être nécessaire pour certaines procédures chez des patients sélectionnés; toutefois, un taux plus élevé d’effets secondaires a été rapporté dans ces cas. L’effet hypotonique du produit anesthésique ou l’incapacité de ces patients à identifier des symptômes indésirables en sont éventuellement responsables.
Pour les différents types d’application, les remarques et les précautions suivantes doivent être observées:
Artériographie cérébrale
Une prudence particulière s’impose chez les patients présentant une athérosclérose avancée, une hypertension grave, une décompensation cardiaque, une sénilité et une thrombose ou une embolie cérébrales récentes, et une migraine. Dans ces cas-là, des réactions cardiovasculaires plus accentuées comme la bradycardie et l’hypertension ou l’hypotension peuvent survenir.
Artériographie périphérique
Le pouls devrait être palpable dans l’artère destinée à l’injection. En cas de thromboangéite oblitérante ou d’infections ascendantes associées à des ischémies sévères, l’angiographie ne devra pas être effectuée, ou seulement avec une prudence extrême.
Artériographie abdominale et aortographie
En fonction de la technique utilisée lors de l’aortographie, des lésions de l’aorte et des organes avoisinants, des ponctions pleurales, des hémorragies rétropéritonéales, des lésions de la moelle épinière et des symptômes d’une paraplégie peuvent survenir.
Coronarographie et ventriculographie
Lors de la coronarographie et de la ventriculographie gauche, une décompensation cardiaque, de graves arythmies, une ischémie et un infarctus du myocarde peuvent se manifester. Il est impératif que l’examen soit effectué par du personnel spécialisé et que l’appareil d’ECG et des mesures suffisantes de réanimation et de cardioversion soient disponibles. L’ECG et les fonctions vitales doivent être surveillés régulièrement pendant toute la durée de l’examen. Comme avec tout produit de contraste, des incidents neurologiques sévères peuvent être observés pendant l’angiocardiographie. Aucun lien causal avec le produit de contraste n’a toutefois été confirmé jusqu’à présent, étant donné que l’affection sous-jacente et la procédure technique constituent en soi des facteurs causatifs.
Phlébographie
Une prudence particulière est de rigueur chez les patients avec suspicion de thrombose, phlébite, ischémie grave, infection locale ou obstruction totale du système veineux. Pour éviter une extravasation pendant l’injection, une radiographie est recommandée.

Interactions

Cholécystographie
L’administration intravasculaire de produits de contraste sera reportée à plus tard chez les patients qui ont reçu peu de temps auparavant un produit de contraste pour cholécystographie, étant donné que de rares patients souffrant de troubles de la fonction hépatique ont présenté des réactions néphrotoxiques.
Antidiabétiques appartenant au groupe des biguanides (metformine, buformine)
L’altération rénale fonctionnelle souvent observée chez le diabétique après l’administration de doses élevées d’un produit de contraste peut provoquer une acidose lactique. Chez les patients dont la fonction rénale est normale, le traitement par biguanides sera repris au plus tôt deux jours après l’exploration ou lorsque la fonction rénale s’est rétablie. Les biguanides sont contre-indiqués en cas d’insuffisance rénale préexistante. En cas d’exploration d’urgence sans contrôle de la fonction rénale, toutes les mesures doivent être respectées pour éviter une insuffisance rénale ou une acidose lactique. En complément d’information, voir «Mises en garde et précautions».
Interleukine-2 (IL-2), interféron
Une hypersensibilité accrue aux produits de contraste, ou bien une accentuation de la toxicité de l’IL-2 associée à des symptômes comme p. ex. rougeur cutanée, érythème, fièvre ou symptômes grippaux, ainsi que réactions allergiques tardives peuvent se manifester lors de l’administration concomitante d’interleukine-2. Des réactions similaires ont également été rapportées avec d’autres immunomodulateurs tels que l’interféron. Si possible, un examen radiologique avec un produit de contraste sera évité chez les patients traités par IL-2 et reporté à une date ultérieure, au moins deux semaines après la fin du traitement.
Bêta-bloquants
La réactivité idiosyncratique des patients traités par bêta-bloquants est augmentée en raison de la modulation de l’adénylate cyclase qui élève la libération de médiateurs anaphylactoïdes et donc le risque de bronchospasmes. De plus, les bêta-bloquants réduisent la capacité compensatoire cardiaque et vasculaire. En outre, la réactivité plus faible à l’adrénaline ou aux bêta-sympathomimétiques doit être prise en compte lors de médication d’urgence. En dehors d’une préparation rigoureuse des mesures d’urgence (éventuellement du glucagon à la place de catécholamines), la réduction (lente) du bêta-bloquant est recommandée, pour autant qu’elle soit cliniquement envisageable, notamment chez les patients à risque élevé (asthmatiques, insuffisance cardiovasculaire, réaction antérieure au produit de contraste) ainsi que l’administration d’antihistaminiques et/ou de stéroïdes en prétraitement.
Médicaments antiépileptiques
Les médicaments antiépileptiques comme p. ex. les phénothiazines, les antidépresseurs tricycliques, les inhibiteurs de la MAO, les analeptiques, les neuroleptiques et les anesthésiques devraient être arrêtés 48 heures avant une artériographie cérébrale et jusqu’à 24 heures après, en particulier chez les épileptiques ou les patients souffrant de lésions cérébrales focales, pour autant que cela soit cliniquement envisageable.
Diurétiques
En raison de ses propriétés hyperosmolaires, Optiray induit un effet diurétique additif. Une déshydratation, un risque élevé de néphropathie, un déséquilibre électrolytique ainsi que des troubles hypotenseurs suivis de manifestations cardiaques peuvent se manifester ou être accentués. Une prudence particulière s’impose chez les diabétiques, les insuffisants rénaux, les patients âgés multimorbides, les patients sous traitement médicamenteux avec une étroite marge thérapeutique, ainsi qu’en cas d’utilisation de fortes doses de produit de contraste. Les mesures de précaution comprennent une hydratation suffisante, l’interruption éventuelle de la comédication ainsi qu’une surveillance adéquate du patient.
Vasopresseurs
Les produits de contraste ne doivent jamais être administrés par voie intra-artérielle si un traitement par des vasopresseurs a été instauré auparavant, étant donné que les effets indésirables neurologiques sont accentués dans un tel cas.
Médicaments potentiellement néphrotoxiques
Les médicaments susceptibles d’exercer un effet néphrotoxique comme p. ex. les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA), les aminoglycosides, l’amphotéricine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les diurétiques ou la ciclosporine risquent d’entraîner une altération plus importante de la fonction rénale lorsqu’ils sont associés à des produits de contraste et de provoquer des lésions irréversibles. C’est pourquoi, en particulier chez les patients à risque (diabétiques, insuffisants rénaux), il faudra contrôler la clairance et veiller à une hydratation suffisante jusqu’à 72 heures après l’administration du produit de contraste et, le cas échéant, instaurer une (hémo)dialyse.
Fibrinolytiques
Les produits de contraste compromettent in vitro l’effet des fibrinolytiques de manière concentration-dépendante. En raison de cette inhibition enzymatique variable d’un fibrinolytique à l’autre, les produits de contraste ne devraient pas être administrés concomitamment.
Pour d’autres informations sur l’anticoagulation, voir «Remarques particulières».
Traitement de la thyroïde par iode radioactif
La capacité de fixation de radioisotopes (iode 131) par le tissu thyroïdien ou les tumeurs thyroïdiennes et les métastases diminue sous l’influence des produits de contraste iodés hydrosolubles pour une période jusqu’à deux semaines, voire plus longue dans de rares cas.

Grossesse, Allaitement

Grossesse
Des indices clairs mettent en évidence les risques courus par le fœtus humain lors d’explorations radiologiques (rayons X). L’expérimentation animale menée chez le rat et le lapin n’a pas mis en évidence d’effets tératogènes spécifiques à la substance. L’expérience clinique avec Optiray est limitée, de sorte que son utilisation durant la grossesse doit être évitée le plus possible, sauf en cas de nécessité absolue.
Si la mère est exposée pendant la grossesse, la fonction thyroïdienne du nouveau-né doit être surveillée. Veuillez consulter la rubrique Mises en garde et précautions.
Allaitement
On ignore si l’ioversol est excrété dans le lait maternel. En général, les produits de contraste injectables sont excrétés sous forme inchangée dans le lait maternel à un taux d’environ 1 %. Bien que les effets indésirables de l'ioversol chez les nourrissons allaités n'aient pas été démontrés, la prudence s'impose chez les femmes qui allaitent et qui ont reçu une administration intravasculaire de produit de contraste radiographique iodé en raison des effets secondaires possibles. En conséquence, Optiray ne doit pas être administré pendant l’allaitement. Si son administration s’avérait absolument nécessaire, une interruption de l’allaitement pendant 24 48 heures est recommandée.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude n’a été effectuée à ce sujet. Une réaction aiguë étant prévisible durant la première heure après l’administration d’un produit de contraste, il est recommandé de renoncer à la conduite d’un véhicule ou à l’utilisation d’une machine pendant cette période de temps.
Prendre en compte l’influence de la maladie sous-jacente ainsi que celle de l’examen en lui-même sur l’état général de santé du patient (voir «Effets indésirables»).

Effets indésirables

La fréquence des effets secondaires est classée comme suit:

Description

Fréquence

Pourcentage

Très fréquent

1/10 patients ou plus de 1/10 patients

≥ 10 %

Fréquent

1/100 à 1/10 patients

≥ 1 % - 10 %

Occasionnel

1/1 000 à 1/100 patients

≥ 0,1 % - 1 %

Rare

1/10 000 à 1/1 000 patients

≥ 0,01 % - 0,1 %

Très rare

Moins de 1/10 000 patients

< 0,01 %

Les effets indésirables sont dans la plupart des cas légers à modérés. Les effets secondaires sévères et menaçant le pronostic vital sont très rares à rares.
Les effets secondaires légers peuvent être les premiers signes d’une progression ou de réactions sévères généralisées. Dans de tels cas, l’administration doit être immédiatement interrompue et un traitement approprié doit être instauré en fonction de l’évolution des symptômes (voir également «Mises en garde et précautions»).
La plupart des effets secondaires apparaissent durant les premières minutes suivant l’administration du produit de contraste. Toutefois, des réactions différées ont été très rarement rapportées, pouvant se manifester jusqu’à quelques jours après l’administration du produit de contraste (réactions tardives). Outre les réactions cutanées apparaissent des complications neurologiques, une limitation de la fonction rénale, une autonomie thyroïdienne, une fièvre ainsi que des troubles gastro-intestinaux (nausées, vomissements).
Une légère anomalie de la perception s’observe très fréquemment, comme p. ex. sensation de chaleur, durant l’injection du produit de contraste. Des douleurs surviennent fréquemment lors de l’injection. D’autres effets secondaires sont apparus au total chez 1,1 % des patients – le plus fréquemment nausées (0,4 %), réactions cutanées comme p. ex. urticaire, érythème ou prurit (0,3 %) ainsi que vomissements (0,1 %). Tous les autres symptômes ont été observés chez moins de 0,1 % des patients.
Affections du système immunitaire
Très rarement: réactions anaphylactoïdes, réactions anaphylactiques, réactions de choc anaphylactoïde, réactions de choc anaphylactique.
Fréquence indéterminée: allergie de type IV, hypersensibilité
Affections endocriniennes
Fréquence indéterminée: hyperthyroïdie, hypothyroïdie néonatale transitoire.
Les produits de contraste iodés peuvent conduire à un déséquilibre métabolique aigu (par exemple, une crise thyrotoxique), lors d’une hyperfonction de la thyroïde (hyperthyroïdie latente) (voir «Mises en garde et précautions»). Un déraillement de la fonction thyroïdienne a été observé après l'administration de produits de contraste iodés chez des patients pédiatriques (0-3 ans) y compris l'exposition maternelle pendant la grossesse ou dans la phase néonatale (y compris l'allaitement, voir la rubrique «Grossesse, allaitement»).
Affections psychiatriques
Très rarement: agitation, confusion, désorientation, anxiété.
Affections du système nerveux
Rarement: syncope, vertiges, sensation de fourmillement, tremblements, étourdissements, céphalées, paresthésies, altérations du goût.
Très rarement: perte de conscience, somnolence, aphasie, hypoesthésie, fixité, troubles de l’élocution (y compris dysarthrie)
Fréquence indéterminée: dyskinésie*, paralysie*, convulsion*, amnésie*, infarctus cérébral (la causalité n’est pas claire), encéphalopathie liée au produit de contraste
* après injection intra-artérielle
Affections oculaires
Rarement: troubles de la vision, vision floue, gonflement oculaire, œdème périorbitaire.
Très rarement: conjonctivite allergique, irritation des yeux, hyperémie oculaire, augmentation de la sécrétion des larmes, œdème conjonctival.
Fréquence indéterminée: cécité passagère.
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Très rarement: acouphènes.
Affections cardiaques
Rarement: tachycardie.
Très rarement: bradycardie, arythmie, fibrillation auriculaire, trouble de la conduction, bloc atrioventriculaire, ECG anormal, angine de poitrine.
Fréquence indéterminée: arrêt cardiaque, fibrillation ventriculaire, bloc cardiaque, spasme des artères coronaires, cyanose, syndrome de Kounis, extrasystoles, palpitations.
Affections vasculaires
Rarement: hypotension, vasodilatation, flush
Très rarement: hypertension, phlébite, circulation périphérique restreinte, thrombophlébite, trouble circulatoire cérébrovasculaire ou autres.
Fréquence indéterminée: collapsus et choc circulatoire menaçant le pronostic vital, thrombose, vasospasme.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rarement: spasme laryngé, œdème laryngé, obstruction laryngée (y compris symptômes tels que rétrécissement de la gorge et stridor), irritation de la gorge, dyspnée, éternuement, congestion nasale, y compris gonflement de la muqueuse nasale, rhinite, toux.
Très rarement: œdème pulmonaire, hypoxie, pharyngite.
Fréquence indéterminée: arrêt respiratoire, asthme, bronchospasme, dysphonie.
Affections gastro-intestinales
Occasionnellement: nausées.
Rarement: vomissements, sécheresse buccale.
Très rarement: douleurs abdominales, œdème de la langue, dysphagie, salivation accrue, sialadénite non-infectieuse.
Fréquence indéterminée: diarrhée
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Occasionnellement: urticaire.
Rarement: érythème, éruptions, prurit.
Très rarement: angioœdème, transpiration accrue, sueur froide.
Fréquence indéterminée: épidermolyse bulleuse toxique, syndrome de Stevens-Johnson, exanthème pustuleux généralisé aigu, érythème polymorphe, effet secondaire avec éosinophilie et symptômes systémiques (= syndrome DRESS– drug rash with eosinophilia and systemic symptoms).
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
Très rarement: crampes musculaires.
Fréquence indéterminée: douleurs musculaires
Affections du rein et des voies urinaires
Rarement: miction impérieuse.
Très rarement: incontinence, troubles de la fonction rénale, augmentation de la créatinine, clairance réduite, oligurie, anurie, hématurie, défaillance rénale aiguë, lésion des tubules rénaux, miction douloureuse, miction / défécation incontrôlée. Pour les patients à risque accru, voir sous «Mises en garde et précautions».
Fréquence indéterminée: dysurie, hématurie, nécroses tubulaires.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquemment: sensation de chaleur généralisée.
Fréquemment: douleurs
Rarement: sensation de froid, œdèmes du visage (y compris des symptômes tels que le gonflement de l’œil et l’œdème périorbitaire), frissons.
Très rarement: œdèmes, douleurs thoraciques, fatigue, asthénie, faiblesse générale, sensation anormale, douleurs au site d’injection, gonflement au site d’injection, érythème au site d’injection, inflammation au site d’injection, saignement au site d’injection, nécrose au site d’injection, cellulite au site d’injection, vasospasmes, inertie, malaise.
Fréquence indéterminée: fièvre, extravasation au site d’injection.
Les réactions locales après l’extravasation disparaissent généralement d’elles-mêmes. Dans de très rares cas, des mesures chirurgicales (chirurgie) peuvent être nécessaires pour enlever l’ulcère. Il faut veiller à ce que l’application intravasculaire soit correcte.
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

Surdosage

Les effets indésirables du surdosage peuvent menacer la vie du patient et affectent principalement les appareils respiratoire et cardio-pulmonaire ainsi que les reins. Le traitement doit viser au maintien de toutes les fonctions vitales et à l’instauration rapide d’un traitement symptomatique approprié. Dans certains cas, une dialyse peut être indiquée pour accélérer l’élimination (voir également «Posologie/Mode d’emploi» et «Effets indésirables»).

Propriétés/Effets

Code ATC
V08AB07
Mécanisme d’action
La liaison organique de l’iode de la molécule d’ioversol permet d’obtenir un contraste positif dans l’organisme, étant donné que les rayons X sont mieux absorbés par l’iode que par les tissus mous
Pharmacodynamique
Optiray appartient à la classe des produits de contraste triiodés (monomères), hydrosolubles, de basse osmolalité, non ioniques. La solution injectable prête à l’emploi est claire, incolore à jaune pâle et présente les propriétés physico-chimiques suivantes:

Concentration

pH

Osmolalité
(mOsm/kg H2O)

Viscosité à 25 °C (en mPa.s)

Viscosité à 37 °C (en mPa.s)

Optiray 300

6,0 – 7,4

645

8,2

5,5

Optiray 350

6,0 – 7,4

780

14,3

9,0

Efficacité clinique
Non applicable en tant qu’agent de diagnostic

Pharmacocinétique

Absorption
Non-applicable
Distribution
Comme les autres produits de contraste iodés hydrosolubles, l’ioversol se répartit dans l’espace intravasculaire et interstitiel. Il ne franchit pas la barrière hémato-encéphalique intacte et ne se lie qu’en faible proportion (9 – 13 %) aux protéines sériques en raison de son hydrophilie élevée (hydrosolubilité > 125 % M/V).
Métabolisme
L’ioversol n’est pas métabolisé et est donc éliminé tel quel.
Élimination
La demi-vie d’élimination plasmatique s’élève en moyenne à 118 min après administration d’une dose de 50 ml et à 105 minutes après administration d’une dose de 150 ml d’Optiray 320. L’ioversol est éliminé principalement par voie rénale par filtration glomérulaire, sans réabsorption tubulaire. Plus de 95 % de la dose administrée sont éliminés dans les premières 24 heures, avec un pic de concentration urinaire survenant dans les deux premières heures qui suivent l’injection du produit. L’élimination par les fèces est négligeable.
Cinétique pour certains groupes de patients
L’élimination est nettement ralentie en cas d’insuffisance rénale; elle est partiellement hétérotope par voie biliaire et peut rendre une dialyse nécessaire.

Données précliniques

Dans les études sur la toxicité aiguë, les valeurs DL50 pour l’ioversol après application intraveineuse chez le rat et la souris étaient comprises entre 15 et 18 g d’iode/kg. Une dépression respiratoire, une hypoactivité, des fasciculations, une ataxie, des tremblements et des crampes ont été observés.
Dans le cadre d’études de toxicité après administration répétée, l’ioversol (par voie IV) a provoqué chez le rat des vacuolisations cytoplasmiques réversibles au niveau de l’épithélium proximal des tubules rénaux à partir d’une dose de 0,8 g d’iode/kg/jour et chez le chien des vacuolisations réversibles et une stéatose au niveau des hépatocytes après une dose IV de 3,2 g d’iode/kg/jour.
Comme les autres produits de contraste non ioniques, l’ioversol a entraîné chez le chien une réduction de la résistance vasculaire périphérique et des arythmies ventriculaires isolées. Lors d’études de tolérance locale chez le rat, de faibles réactions inflammatoires ont été observées après une administration unique par voie sous-cutanée et intramusculaire.
Les études de mutagénicité ont montré des résultats négatifs. Les tests évaluant les effets embryotoxiques et tératogènes chez le rat et le lapin n’ont révélé aucune évidence suggérant un potentiel tératogène.

Remarques particulières

Incompatibilités
Optiray ne doit en aucun cas être mélangé à d’autres médicaments. Ceci ne concerne pas l’adjonction d’héparine associée lors des techniques d’intervention.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Exploration thyroïdienne:
La capacité de fixation de radioisotopes par le tissu thyroïdien diminue sous l’influence de produits de contraste iodés hydrosolubles pour une période de deux semaines voire plus dans de rares cas. Les tests de fonction de la thyroïde qui ne reposent pas sur la concentration en iode, p. ex. les dosages de T3-triiodothyronine et de thyroxine (T4 totale) ne sont pas modifiés.
Remarques sur la conduite à suivre lors d’incidents dus à un produit de contraste
Parce que la survenue d’un incident lors de l’administration d’un produit de contraste iodé est imprévisible, toutes les mesures d’urgence nécessaires à une réanimation et à un traitement d’urgence doivent être à portée de main (voir «Mises en garde et précautions»). Durant l’exploration, le médecin contrôlera régulièrement l’état général de santé du patient (pouls, tension artérielle) et maintiendra un accès veineux permettant le traitement immédiat d’un incident.
Remarques sur le cathétérisme et pour éviter les complications thromboemboliques
Les angiographies par cathétérisme avec produit de contraste sont liées au risque de disloquer des plaques d’athérosclérose par les manipulations du cathéter et les injections de produit de contraste dans le vaisseau et/ou de blesser ou perforer la paroi vasculaire. Des injections d’essai sont recommandées afin de contrôler la position du cathéter.
Des incidents thromboemboliques sévères ont été observés pendant les examens par cathétérisme avec produits de contraste iodés.
Les produits de contraste non ioniques exercent un effet anticoagulant moins puissant que les produits de contraste ioniques. Le risque de caillots de sang ou de complications thromboemboliques peut être évité en utilisant une technique angiographique extrêmement soignée, en évitant la stagnation des volumes en contact avec du sang, en rinçant souvent les cathéters et les accès aux vaisseaux avec une solution saline physiologique (héparinée), en limitant la durée de l’examen, en utilisant des seringues en matière plastique à la place de seringues en verre, ainsi qu’en prenant en compte la comédication ainsi que l’administration supplémentaire d’anticoagulants (p. ex. héparine).
Remarques d’hygiène
Par principe, lors de l’administration de produits de contraste, il convient de respecter les directives générales d’hygiène pour solutions stériles. Les solutions n’étant pas conservées et les conditionnements contenant une dose unique, les quantités non utilisées durant une exploration doivent être éliminées.
Lors de l’utilisation des flacons de perfusion à 500 ml ou des seringues préremplies, p. ex. reliés à un injecteur automatique, toutes les mesures de précaution doivent être prises pour éviter une contamination par des microbes ou des particules. Ainsi par exemple, il faudra remplacer les raccords-patients (de préférence munis de valves anti-retour) après chaque examen. Des systèmes clos de prélèvement du produit de contraste équipés de filtres à air stériles sont également recommandés. À la fin de la journée, le produit de contraste restant dans le flacon de perfusion, le piston de la seringue, les tuyaux de raccordement et dans tous les éléments à usage unique de l’injecteur doit être éliminé. Les directives d’emploi complémentaires du fabricant des appareils et produits médicaux doivent absolument être respectées.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
La solution injectable n’étant pas conservée, le produit de contraste doit être utilisé le plus rapidement possible après ouverture et d’éventuels restes de solution doivent être éliminés. En cas d’ouverture des flacons avec un trocart qui dispose d’un filtre stérilisant, le contenu des flacons peut être stocké à température ambiante ou utilisé en clinique jusqu’à 24 heures
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à l’abri de la lumière et principalement des rayons X, à température ambiante entre 15 et 25° C. Ne pas congeler les seringues prêtes à l’emploi. Optiray peut être conservé pendant 1 mois à 37° C dans un appareil de chauffage pour produit de contraste à air circulant. Ne pas utiliser la solution si elle contient des particules, des cristaux ou si elle est fortement colorée.

Numéro d’autorisation

49999 (Swissmedic)

Présentation

Optiray est conditionné en flacons de verre incolores, transparents de type I ou type II (Ph. Eur.). Les flacons sont pourvus d’un bouchon en caoutchouc (bromobutyle) exempt de latex et scellés par une capsule d’aluminium. Des seringues préremplies pour usage manuel ou pour perfuseur électrique, en polypropylène, sont également disponibles. Le capuchon et le piston de la seringue sont en caoutchouc naturel. Afin que les personnes allergiques au latex soient protégées contre le contact direct avec le caoutchouc naturel, le piston est revêtu de Téflon®. La face externe des seringues préremplies n’est pas stérile. Des instructions d’utilisation supplémentaires relatives aux seringues préremplies sont mentionnées sur les emballages d’origine.
Optiray 300: (B)
Flacon: 1x50 ml, 1x100 ml, 1x200 ml , 1x500 ml
Flacons: 10x200 ml, 5x500 ml, 10x500 ml
Seringue préremplie pour l’injection manuelle: 1x50 ml,
Seringue préremplie pour perfuseur électrique: 1x50 ml, 1x75 ml, 1x100 ml et 1x125 ml.
Optiray 350: (B)
Flacon: 1x50 ml, 1x100 ml, 1x200 ml
Flacons: 10x200 ml, 5x500 ml
Seringue préremplie pour l’injection manuelle: 1x50 ml,
Seringue préremplie pour perfuseur électrique: 1x50 ml, 1x75 ml, 1x100 ml et 1x125 ml.

Titulaire de l’autorisation

Guerbet SA, Zürich

Mise à jour de l’information

Janvier 2023

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