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Interactions

Cholécystographie
L’administration intravasculaire de produits de contraste sera reportée à plus tard chez les patients qui ont reçu peu de temps auparavant un produit de contraste pour cholécystographie, étant donné que de rares patients souffrant de troubles de la fonction hépatique ont présenté des réactions néphrotoxiques.
Antidiabétiques appartenant au groupe des biguanides (metformine, buformine)
L’altération rénale fonctionnelle souvent observée chez le diabétique après l’administration de doses élevées d’un produit de contraste peut provoquer une acidose lactique. Chez les patients dont la fonction rénale est normale, le traitement par biguanides sera repris au plus tôt deux jours après l’exploration ou lorsque la fonction rénale s’est rétablie. Les biguanides sont contre-indiqués en cas d’insuffisance rénale préexistante. En cas d’exploration d’urgence sans contrôle de la fonction rénale, toutes les mesures doivent être respectées pour éviter une insuffisance rénale ou une acidose lactique. En complément d’information, voir «Mises en garde et précautions».
Interleukine-2 (IL-2), interféron
Une hypersensibilité accrue aux produits de contraste, ou bien une accentuation de la toxicité de l’IL-2 associée à des symptômes comme p. ex. rougeur cutanée, érythème, fièvre ou symptômes grippaux, ainsi que réactions allergiques tardives peuvent se manifester lors de l’administration concomitante d’interleukine-2. Des réactions similaires ont également été rapportées avec d’autres immunomodulateurs tels que l’interféron. Si possible, un examen radiologique avec un produit de contraste sera évité chez les patients traités par IL-2 et reporté à une date ultérieure, au moins deux semaines après la fin du traitement.
Bêta-bloquants
La réactivité idiosyncratique des patients traités par bêta-bloquants est augmentée en raison de la modulation de l’adénylate cyclase qui élève la libération de médiateurs anaphylactoïdes et donc le risque de bronchospasmes. De plus, les bêta-bloquants réduisent la capacité compensatoire cardiaque et vasculaire. En outre, la réactivité plus faible à l’adrénaline ou aux bêta-sympathomimétiques doit être prise en compte lors de médication d’urgence. En dehors d’une préparation rigoureuse des mesures d’urgence (éventuellement du glucagon à la place de catécholamines), la réduction (lente) du bêta-bloquant est recommandée, pour autant qu’elle soit cliniquement envisageable, notamment chez les patients à risque élevé (asthmatiques, insuffisance cardiovasculaire, réaction antérieure au produit de contraste) ainsi que l’administration d’antihistaminiques et/ou de stéroïdes en prétraitement.
Médicaments antiépileptiques
Les médicaments antiépileptiques comme p. ex. les phénothiazines, les antidépresseurs tricycliques, les inhibiteurs de la MAO, les analeptiques, les neuroleptiques et les anesthésiques devraient être arrêtés 48 heures avant une artériographie cérébrale et jusqu’à 24 heures après, en particulier chez les épileptiques ou les patients souffrant de lésions cérébrales focales, pour autant que cela soit cliniquement envisageable.
Diurétiques
En raison de ses propriétés hyperosmolaires, Optiray induit un effet diurétique additif. Une déshydratation, un risque élevé de néphropathie, un déséquilibre électrolytique ainsi que des troubles hypotenseurs suivis de manifestations cardiaques peuvent se manifester ou être accentués. Une prudence particulière s’impose chez les diabétiques, les insuffisants rénaux, les patients âgés multimorbides, les patients sous traitement médicamenteux avec une étroite marge thérapeutique, ainsi qu’en cas d’utilisation de fortes doses de produit de contraste. Les mesures de précaution comprennent une hydratation suffisante, l’interruption éventuelle de la comédication ainsi qu’une surveillance adéquate du patient.
Vasopresseurs
Les produits de contraste ne doivent jamais être administrés par voie intra-artérielle si un traitement par des vasopresseurs a été instauré auparavant, étant donné que les effets indésirables neurologiques sont accentués dans un tel cas.
Médicaments potentiellement néphrotoxiques
Les médicaments susceptibles d’exercer un effet néphrotoxique comme p. ex. les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA), les aminoglycosides, l’amphotéricine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les diurétiques ou la ciclosporine risquent d’entraîner une altération plus importante de la fonction rénale lorsqu’ils sont associés à des produits de contraste et de provoquer des lésions irréversibles. C’est pourquoi, en particulier chez les patients à risque (diabétiques, insuffisants rénaux), il faudra contrôler la clairance et veiller à une hydratation suffisante jusqu’à 72 heures après l’administration du produit de contraste et, le cas échéant, instaurer une (hémo)dialyse.
Fibrinolytiques
Les produits de contraste compromettent in vitro l’effet des fibrinolytiques de manière concentration-dépendante. En raison de cette inhibition enzymatique variable d’un fibrinolytique à l’autre, les produits de contraste ne devraient pas être administrés concomitamment.
Pour d’autres informations sur l’anticoagulation, voir «Remarques particulières».
Traitement de la thyroïde par iode radioactif
La capacité de fixation de radioisotopes (iode 131) par le tissu thyroïdien ou les tumeurs thyroïdiennes et les métastases diminue sous l’influence des produits de contraste iodés hydrosolubles pour une période jusqu’à deux semaines, voire plus longue dans de rares cas.

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