ch.oddb.org
 
Apotheken | Hôpital | Interactions | LiMA | Médecin | Médicaments | Services | T. de l'Autorisation
Information professionnelle sur Genotropin®:Pfizer AG
Information professionnelle complèteDDDAfficher les changementsimprimé 
Composit.Forme gal.Indic./emploiPosolog./mode d'empl.Contre-Ind.PrécautionsInteract.Grossesse
Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Mises en garde et précautions

Les expériences chez les patients de plus de 60 ans sont limitées. Les patients d'un certain âge peuvent éventuellement réagir de manière plus sensible à l'effet de Genotropin; chez eux, les effets indésirables peuvent donc survenir plus facilement.
L'expérience est limitée concernant le traitement à long terme de l'adulte.
Dans des cas isolés, des préparations à base de somatropine contenant le conservateur métacrésol ont été mises en relation avec la survenue d'une myosite. Dès l'apparition de myalgies ou de douleurs excessives au site d'injection, on doit déterminer la créatine kinase. Si le diagnostic de myosite est assuré par biopsie et élévation de la créatine kinase ou que l'on soupçonne une autre réaction d'hypersensibilité au métacrésol, on substituera une forme d'administration différente ne comportant pas de métacrésol.
Dans les phases de forte croissance, la progression d'une scoliose peut se produire chez tous les enfants. Il convient donc de surveiller les signes de scoliose pendant le traitement. Il n'existe toutefois aucun indice suggérant qu'un traitement par des hormones de croissance augmente la sévérité ou l'incidence de la scoliose. Chez les patients atteints du syndrome de Prader-Willi (PWS), les scolioses sont fréquentes.
Syndrome de Prader-Willi
Des rapports font état de décès en relation avec un traitement par l'hormone de croissance chez des patients pédiatriques atteints d'un PWS et qui présentaient un ou plusieurs des facteurs de risque suivants: adipose sévère (lorsque le rapport entre le poids et la taille est de 200% supérieur à la valeur médiane des enfants de même taille), troubles respiratoires ou antécédents d'apnée du sommeil, ou infection des voies respiratoires non diagnostiquée. Les patients chez lesquels un ou plusieurs de ces facteurs s'appliquent pourraient encourir un risque plus élevé. Les patients atteints d'un PWS doivent être examinés avant l'instauration d'un traitement par l'hormone somatropine à la recherche de signes indiquant une obstruction des voies respiratoires supérieures, une apnée du sommeil ou une infection des voies respiratoires.
Si des résultats pathologiques laissent supposer une obstruction des voies respiratoires supérieures, l'enfant doit être adressé, avant l'instauration du traitement par les hormones de croissance, à un médecin spécialiste en ORL pour se soumettre à des examens complémentaires et recevoir un traitement pour les troubles respiratoires.
Si des signes d'obstruction des voies respiratoires supérieures se développent pendant le traitement par somatropine (y compris apparition ou intensification de ronflements), le traitement sera interrompu et il faudra à nouveau effectuer un examen médical de la sphère ORL.
Avant l'instauration d'un traitement par les hormones de croissance, les patients seront examinés et une apnée du sommeil sera recherchée par des méthodes reconnues comme la polysomnographie ou l'oxymétrie nocturne; les patients seront éventuellement surveillés par la suite. Si une apnée du sommeil est suspectée, le patient doit être surveillé et si nécessaire traité en conséquence.
Tous les patients atteints d'un PWS doivent être surveillés à la recherche de tout signe d'infection des voies respiratoires, qui doit être diagnostiquée le plus tôt possible et traitée de manière radicale.
Le poids corporel de tous les patients atteints d'un PWS doit être contrôlé de manière fiable avant et pendant un traitement par des hormones de croissance. Le traitement des patients atteints du PWS devra toujours être accompagné d'un régime hypocalorique.
Utilisation chez les patients atteints de tumeurs
Lors du traitement d'une déficience en hormone de croissance secondaire à un traitement anticancéreux, le patient sera surveillé pour dépister toute récidive tumorale.
Chez les patients qui ont surmonté un cancer pendant l'enfance (que l'on appelle «childhood cancer survivors»), un risque accru de néoplasie secondaire a été signalé en cas de traitement par somatropine. Dans la plupart des cas, il s'agissait de tumeurs intracrâniennes, surtout de méningiomes. Ces tumeurs ont été essentiellement observées chez des patients ayant reçu une radiothérapie de la tête pour traiter leur première tumeur.
Chez l'adulte, on ne sait pas encore s'il est possible d'établir un rapport entre un traitement par somatropine et des récidives tumorales du SNC.
Hypertension intracrânienne bénigne
Une ophtalmoscopie devrait être faite lors de céphalées graves ou répétitives, de problèmes de vue, de nausées et/ou de vomissements afin d'exclure un oedème papillaire. En cas d'œdème papillaire, la possibilité d'une hypertension intracrânienne bénigne doit être envisagée. Si nécessaire, le traitement à l'hormone de croissance devra être interrompu. Une recommandation officielle sur le moment de la reprise du traitement après la disparition des symptômes ne peut pas être faite. Si le traitement à l'hormone de croissance est poursuivi, une surveillance étroite sera de mise.
Tolérance au glucose
La somatotropine réduit la sensibilité à l'insuline, c'est pourquoi il convient de surveiller les patients présentant des signes d'intolérance au glucose. Dans des rares cas, le traitement par la somatropine peut provoquer des troubles de la tolérance répondant aux critères d'un diabète sucré de type 2. Le risque de développer un diabète au cours du traitement par la somatropine est plus élevé chez les patients présentant déjà une tolérance diminuée au glucose et/ou d'autres facteurs de risque de développer un diabète de type 2, par ex. en cas d'adipose, d'anamnèse familiale positive ou de traitement aux stéroïdes. C'est pourquoi Genotropin ne devrait être administré chez les patients diabétiques que sous stricte surveillance médicale et biologique. La posologie antidiabétique doit être adaptée lorsqu'elle est administrée avec la somatropine.
Fonction thyroïdienne
La fonction thyroïdienne devra être contrôlée après l'instauration du traitement à la somatropine, de même qu'après un ajustement de la dose.
Une conversion plus prononcée de la T4 en T3 a été observée durant un traitement à la somatropine, ce qui peut d'induire une baisse de la concentration sérique de la T4 ou une augmentation de la concentration sérique de la T3, en réponse à une déiodation plus importante de la thyroxine en circulation. En général, les taux d'hormone en circulation sont toutefois restés dans la limite de la norme pour des sujets sains. Chez les patients montrant une hypothyroïdie centrale subclinique et qui pourraient donc (en théorie) développer une hypothyroïdie, l'effet de la somatropine sur le taux des hormones thyroïdiennes peut cependant avoir une importance clinique. À l'inverse, une hypothyroïdie non traitée peut diminuer l'effet de Genotropin. L'adjonction d'hormones thyroïdiennes pourra s'avérer nécessaire lors d'un traitement par Genotropin.
Chez les patients recevant une thérapie substitutive par des hormones supplémentaires, une hyperthyroïdie modérée peut, à l'inverse, survenir.
Interaction avec les estrogènes
Les estrogènes oraux peuvent réduire la concentration sérique d'IGF-1 et ainsi diminuer l'efficacité de la somatropine. Chez les patientes traitées par la somatropine et débutant un traitement par des estrogènes, il peut donc être nécessaire d'augmenter la dose de somatropine afin de maintenir le taux sérique d'IGF-1 dans la norme en fonction de l'âge. À l'inverse, il peut être nécessaire de réduire la dose de somatropine en cas d'arrêt du traitement par des estrogènes (voir «Interactions»).
Pour la contraception, les méthodes non hormonales sont à privilégier.
Modifications du squelette
Parmi les patients atteints de maladies endocrines, y compris ceux montrant un déficit en hormone de croissance, le risque de développer une épiphysiolyse de la tête fémorale est accru. Parallèlement, chez les patients atteints de nanisme, une maladie de Legg-Calvé-Perthes se manifeste plus souvent. Il n'est pas possible de conclure avec certitude qu'un traitement par somatropine augmente le risque de survenue de ces maladies. Médecins et parents doivent donc être conscients de l'émergence probable d'une démarche boitillante progressive, de douleurs du bassin et des genoux et/ou d'une diminution de la souplesse articulaire.
Les contrôles doivent être réguliers en particulier chez les patientes présentant un syndrome de Turner, et surtout en cas d'apparition de douleurs osseuses, afin de dépister une épiphysiolyse ou une ostéochondrose vertébrale de croissance.
Traitement par somatropine chez les patients pédiatriques souffrant d'insuffisance rénale
Avant de décider de débuter un traitement par hormone de croissance, on aura recours à un test biochimique de la fonction rénale. Le taux de filtration glomérulaire devrait être inférieur à 50% de la valeur normale. On surveillera la croissance sur une année afin d'identifier et de confirmer les troubles de croissance. Durant la substitution d'hormone de croissance, l'insuffisance rénale chronique continuera d'être traitée comme d'habitude.
Formation d'anticorps
On a observé une formation d'anticorps dirigés contre la somatropine. La capacité de liaison de ces anticorps était faible et leur présence n'a pas été mise en rapport avec des modifications cliniques. On déterminera cependant les anticorps anti-hGH chez les patients ne répondant pas au traitement.
Précautions supplémentaires
L'action de Genotropin sur la convalescence de malades gravement atteints a été étudiée dans deux études contrôlées par placebo chez 522 adultes présentant des complications à la suite d'une opération à cœur ouvert ou abdominale, d'un polytraumatisme ou d'une insuffisance respiratoire aiguë. La mortalité était supérieure parmi les patients qui recevaient 5.3 ou 8 mg par jour de Genotropin par rapport à ceux du groupe placebo (41.9% vs 19.3%). C'est la raison pour laquelle de tels patients ne devraient pas être traités par Genotropin. Du fait de l'absence de données concernant la sécurité de la substitution d'hormone de croissance chez des patients gravement malades, il importe d'évaluer les avantages d'une poursuite du traitement et ses inconvénients potentiels, tout comme pour chaque patient présentant une telle maladie ou se trouvant dans un état aussi critique.
En cas d'insuffisance antéhypophysaire totale ou partielle, il peut être nécessaire d'instituer une thérapie substitutive par des hormones supplémentaires (des glucocorticoïdes, p.ex.). Étant donné que les glucocorticoïdes peuvent réduire l'efficacité thérapeutique de la somatropine, il faudra dans ce cas surveiller étroitement la croissance et ajuster avec une extrême précision les doses d'un tel traitement associé de manière à éviter tout effet inhibiteur sur la croissance.
Le début d'un traitement par la somatropine peut entraîner une inhibition de la 11β-hydroxystéroïde-déshydrogénase 1 (11β-HSD-1) et une réduction du taux sérique de cortisol. Chez les patients traités par somatropine, un hypoadrénalisme central (secondaire) latent peut ainsi se manifester et nécessiter une glucocorticoïdothérapie substitutive. En outre, chez les patients recevant déjà une glucocorticoïdothérapie substitutive en raison d'un hypoadrénalisme diagnostiqué auparavant, une augmentation de la dose d'entretien ou de charge peut être nécessaire après le début du traitement par somatropine (voir «Interactions»).
Il convient de surveiller les patients recevant un traitement par somatropine pour repérer une augmentation de volume ou des modifications pouvant indiquer une malignité des nævi préexistants.
Chez les enfants présentant certaines causes génétiques rares de retard de croissance, un risque accru de développement d'affections malignes a été signalé. Il faut ce risque au bénéfice potentiel pour le patient si l'on décide d'entamer un traitement par hormone de croissance. Il sera également nécessaire de surveiller étroitement le développement néoplasique éventuel chez ces patients lorsqu'ils reçoivent un traitement par Genotropin.
Des rapports font état de la survenue d'une pancréatite sous traitement par somatropine, surtout chez les enfants. Des données publiées indiquent que ce sont surtout les filles atteintes du syndrome de Turner qui pourraient présenter un risque accru de pancréatite sous traitement par somatropine. Si un fort inconfort abdominal haut aigu survient chez un patient, le diagnostic différentiel devra inclure une pancréatite.
Des réductions des taux sériques de cortisol, probablement dues à une action exercée par la somatropine sur les protéines plasmatiques, ont été signalées. Cependant, un déplacement vers du cortisol sérique libre n'a pas été observé.
Teneur en sodium
Genotropin 5 mg ou 12 mg contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par cartouche à deux compartiment ou par stylo prérempli GoQuick, c.-à-d. qu'il est essentiellement «sans sodium».

2024 ©ywesee GmbH
Einstellungen | Aide | FAQ | Identification | Contact | Home