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Information professionnelle sur Cisplatine Sandoz®:Sandoz Pharmaceuticals AG
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Effets indésirables

La plupart des effets secondaires sont dose-dépendants, ce qui vaut aussi bien pour la dose unitaire que pour la dose totale cumulée après administration multiple.
Les effets secondaires observés le plus fréquemment lors d'un traitement par cisplatine sont des affections hématologiques (leucopénie, thrombocytopénie et anémie) et gastro-intestinales (anorexie, nausées, vomissements, diarrhée), une atteinte de l'ouïe, des affections rénales (défaillance rénale, néphrotoxicité, hyperuricémie) et de la fièvre.
Chez jusqu'à un tiers des patients ayant reçu une dose unique de cisplatine, des effets toxiques graves au niveau des reins, de la moelle osseuse et des oreilles ont été rapportés. Les effets sont en général dépendants de la dose et cumulatifs. L'ototoxicité peut être plus grave chez les enfants.
Les effets indésirables observés dans le cadre d'études cliniques et pendant la surveillance du marché sous traitement par cisplatine sont présentés ci-après par discipline médicale.
Les fréquences sont définies comme suit: «très fréquents» (≥1/10), «fréquents» (≥1/100 à <1/10), «occasionnels» (≥1/1000 à <1/100), «rares» (≥1/10'000 à <1/1000), «très rares» (<1/10'000), «fréquence inconnue» (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations
Fréquent: septicémie.
Fréquence inconnue: infections (partiellement avec issue fatale).
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)
Rare: leucémie aiguë (après traitements combinés).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent: leucopénie, thrombocytopénie, anémie (25–30%), insuffisance médullaire.
Pour les leucocytes, le nadir est atteint dans les 2 semaines et pour les thrombocytes, dans les 3 semaines après le traitement; la plupart des patients récupèrent après le traitement en l'espace de 5–6 semaines.
Rare: anémie hémolytique à test de Coombs direct positif, réversible à l'arrêt du traitement.
Affections du système immunitaire
Rare: réactions anaphylactiques avec tachycardie, chute de tension artérielle, dyspnée, œdème du visage, bronchospasme, sifflements respiratoires (pouvant apparaître pendant le traitement quelques minutes après l'administration). Les traitements de longue durée peuvent entraîner une immunosuppression.
Affections endocriniennes
Rare: syndrome de Schwartz-Bartter.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent: hyponatriémie, hyperuricémie (25–30%), hypomagnésémie.
Rare: hypercholestérolémie, hypokaliémie, hypophosphatémie, hypocalcémie accompagnée de crampes musculaires (tétanie) avec ou sans modifications de l'ECG, déshydratation.
Très rare: augmentation du taux de fer dans le sang.
Affections du système nerveux
Fréquent: les effets toxiques dose-limitants du cisplatine sont les neuropathies périphériques avec paresthésies, faiblesse musculaire, fourmillements, crampes musculaires et perte du sens tactile. Ils surviennent le plus souvent après un traitement prolongé (4–7 mois) par une dose cumulative de 300–600 mg/m², mais peuvent aussi apparaître après une administration unique de cisplatine. La neurotoxicité peut apparaître plusieurs semaines après la dernière dose et progresser après l'arrêt du traitement. Le signe de Lhermitte (sensation de décharge électrique à la flexion de la nuque) est fréquent et une myélopathie au niveau de la colonne vertébrale, ainsi qu'une neuropathie autonome ont également été observés. Le traitement doit être arrêté dès les premiers signes de neurotoxicité.
Rare: Leucoencéphalopathie, syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible.
Très rare: perte du sens du goût, crises épileptiques, états comateux; ces manifestations étaient réversibles.
Des neuropathies sévères et des crampes musculaires de courte durée sont apparues chez des patients qui ont reçu des doses de cisplatine plus élevées ou plus fréquentes que recommandé. Ces neuropathies peuvent être irréversibles et se manifester par des paresthésies des mains et des jambes, par l'absence de réflexes et par la perte des propriocepteurs et de la perception des vibrations. On a également rapporté une perte de la fonction motrice.
Affections oculaires
Très fréquent: vision trouble dose-dépendante et modification dose-dépendante de la perception des couleurs (23%) avec perte de la discrimination des couleurs dans le spectre bleu-jaune, cette dernière pouvant durer plus d'un an.
Rare: névrite optique, oedème papillaire et cécité corticale, réversible après interruption immédiate du traitement.
Fréquence inconnue: pigmentation rétinienne.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Très fréquent: acouphènes et perte auditive pour les fréquences de 4000–8000 Hz (31%, plus fréquente chez les enfants que chez les adultes).
Occasionnel: surdité, toxicité vestibulaire (vertiges).
Une perte auditive peut être unilatérale ou bilatérale; elle s'aggrave et se manifeste plus souvent après administration répétée. L'ototoxicité peut apparaître dès la première administration de cisplatine. Elle est renforcée par une irradiation crânienne préalable et devrait corréler avec la hauteur des pics sériques.
Affections cardiaques
Fréquent: troubles du rythme cardiaque, arythmie, bradycardie, tachycardie.
Rare: défaillance cardiaque, aggravation d'une insuffisance cardiaque, angor, infarctus du myocarde, apoplexie.
Fréquence inconnue: arrêt cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquent: thromboembolie veineuse.
Rare: thromboses artérielles, micro-angiopathie thrombotique (syndrome hémolytique urémique), artérite cérébrale, phénomène de Raynaud (sous traitement combiné avec la bléomycine et la vinblastine).
Fréquence inconnue: AVC, accident hémorragique (accident vasculaire cérébral), accident ischémique (accident vasculaire cérébral), artérite cérébrale.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquence inconnue: embolie pulmonaire.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent: nausées et vomissements chez la plupart des patients au cours des 4 premières heures, durant jusqu'à 24 heures, dans certains cas jusqu'à une semaine.
Les nausées et vomissements peuvent aussi être tardifs (c.-à-d. commencer ou durer 24 heures ou plus après la chimiothérapie) chez certains patients.
Rare: diarrhées, élévation de l'amylase sérique, stomatite.
Fréquence inconnue: hoquet, anorexie.
Affections hépatobiliaires
Rare: augmentation des transaminases et de la bilirubine.
Très rare: nécroses hépatiques.
Fréquence inconnue: augmentation des taux d'enzymes hépatiques.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare: éruption cutanée (rash), alopécie.
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif
Rare: crampes musculaires (tétanie).
Affections du rein et des voies urinaires
Très fréquent: défaillance rénale (aiguë) (y compris augmentations de l'azote uréique du sang (BUN) et de la créatinine, de l'acide urique sérique et/ou diminution de la clairance de la créatinine), nécrose/trouble rénal(e) tubulaire, néphrotoxicité sans apport d'eau suffisant et diurèse forcée 25–33%, en particulier sous administration répétée (voir «Posologie/Mode d'emploi»).
Affections des organes de reproduction et du sein
Occasionnel: spermatogenèse anormale.
Fréquence inconnue: gynécomastie.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquents: fièvre.
Rare: malaise, asthénie, en cas d'administration extravasale accidentelle, irritations locales des tissus se manifestant notamment par des douleurs inflammatoires (extravasation au site d'injection), un érythème, une cellulite, une fibrose ou une nécrose tissulaire.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.

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