Données précliniquesAssociation lisinopril/hydrochlorothiazide
Mutagénicité
Des études suffisamment nombreuses menées in vitro et in vivo ont montré que le lisinopril et l'hydrochlorothiazide, utilisés isolément ou en association, n'avaient pas d'effets mutagènes notables.
Lisinopril
Les données précliniques des études classiques (pharmacologie générale, toxicité après administration répétée, génotoxicité et cancérogénicité) n'ont montré aucun risque particulier pour l'espèce humaine.
On a montré que la classe des inhibiteurs de l'ECA peut avoir des effets indésirables sur le développement fœtal tardif. Il peut en résulter une mort fœtale et des malformations congénitales touchant principalement le crâne. On a également signalé une fœtotoxicité, un retard de croissance intra-utérin et une persistance du canal artériel. Ces anomalies du développement semblent imputables, d'une part à un effet direct des inhibiteurs de l'ECA sur le système rénine-angiotensine fœtal et, d'autre part à une ischémie (se basant sur une hypotension maternelle, une diminution du flux sanguin fœtoplacentaire et une diminution de l'apport d'oxygène ou de nutriments au fœtus).
Hydrochlorothiazide
Toutes les études de cancérogénicité (in vivo) et de mutagénicité (in vivo et in vitro) ont donné des résultats négatifs.
Chez l'animal, l'hydrochlorothiazide franchit la barrière placentaire. Des études menées sur trois espèces animales (rat, souris et lapin) n'ont montré aucun indice d'effet tératogène. En cas d'exposition pendant la deuxième moitié de la grossesse, une thrombopénie est possible chez le nouveau-né. Des perturbations de l'équilibre électrolytique de la femme enceinte peuvent avoir un retentissement sur le fœtus. Une diminution de l'irrigation placentaire est également possible.
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