OEMédCompositionPrincipe actif: Cefpodoximum (ut cefpodoximum proxetil).
Excipients
Suspension: lactose, glutamate de sodium, aspartame.
Conserv.: sorbate de potassium (E202), saccharose (600 mg/5 ml, corresp. à 2,5 kcal), aromatica.
Comprimés pelliculés: lactose, Excipiens pro compresso obducto.
Forme galénique et quantité de principe actif par unité1 comprimé pelliculé 100 mg contient: Cefpodoximum (ut c. proxetil) 100 mg.
1 comprimé pelliculé 200 mg contient: Cefpodoximum (ut c. proxetil) 200 mg.
Granulé pour suspension: 5 ml (= 1 seringue pleine, graduée jusqu’à 10 kg PC) de suspension reconstituée contiennent: Cefpodoximum (ut c. proxetil) 40 mg.
Indications/Possibilités d’emploiElles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du cefpodoxime.
Adultes et adolescents
Chez l’adulte et l’adolescent, Orelox est indiqué dans le traitement des infections respiratoires hautes et basses, dues aux germes sensibles et notamment:
pneumonies bactériennes;
bronchites aiguës et surinfections aiguës des bronchites chroniques;
sinusites;
angines, pharyngites.
Chez l’adulte, Orelox convient également au traitement des infections non compliquées des voies urinaires comme la cystite, la pyélonéphrite et l’urétrite gonococcique ainsi que les infections de la peau et des tissus mous.
Enfants
Chez l’enfant, Orelox Suspension est indiqué dans les infections à germes sensibles suivantes:
infections ORL: otites moyennes aiguës, pharyngites, angines, sinusites aiguës;
pneumonies, ainsi que les infections non compliquées des voies urinaires.
Veuillez consulter les recommandations officielles pour l’emploi approprié des antibiotiques, en particulier les recommandations visant à réduire l’augmentation de la résistance contre les antibiotiques.
Posologie/Mode d’emploiDose usuelle chez l’adulte et l’adolescent
200 à 400 mg/jour en 2 prises à 12 heures d’intervalle, au cours d’un repas. La durée d’administration est de 5 à 10 jours selon les indications.
2× 200 mg/jour, soit 1 comprimé pelliculé 200 mg matin et soir:
pneumonies; surinfections aiguës des bronchites chroniques; sinusites; pyélonéphrite aiguë; infections de la peau et des tissus mous.
2× 100 mg/jour, soit 1 comprimé pelliculé 100 mg matin et soir:
bronchites aiguës; angines, pharyngites; infections des voies urinaires basses.
Une dose unique de 200 mg suffit pour traiter la gonorrhée non compliquée.
En cas d’infections dues à des germes bêta-hémolytiques, la durée de la thérapie est de 10 jours.
Pédiatrie
5 ml par 5 kg de poids et par jour (soit 8 mg/kg/24 h) en 2 prises à 12 heures d’intervalle, au cours d’un repas. Avec la seringue graduée en kg de poids corporel (jusqu’à 10 kg PC), prélever le volume nécessaire de suspension déterminé en fonction du poids du patient. Tirer le piston de la seringue jusqu’à ce que le niveau de remplissage atteigne la marque correspondant au poids de l’enfant, puis administrer la suspension à l’enfant. Chez l’enfant dont le poids dépasse 10 kg, on répétera le processus jusqu’à ce que la dose totale correspondant à son poids ait été administrée. Rincer la seringue graduée à l’eau après usage.
Pour 200 mg/jour (poids corporel ≥25 kg), un comprimé à 100 mg matin et soir peut être utilisé. La durée d’administration est fonction de l’indication et de la sévérité de l’infection.
Sujets à risque
Chez le sujet âgé
Lorsque celui-ci présente une fonction rénale normale, il n’est pas nécessaire de modifier la posologie.
Chez l’insuffisant rénal
Les résultats d’une étude de pharmacocinétique effectuée chez 15 insuffisants rénaux permettent d’établir le schéma de dosage théorique suivant:
Clcr >40 ml/min: pas de modification de la posologie, c’est-à-dire une dose unitaire (soit 1 ou 2 comprimés) toutes les 12 heures, soit 200 ou 400 mg/jour.
Clcr 10 à 40 ml/min: une dose unitaire (soit 1 ou 2 comprimés) toutes les 24 heures, soit 100 ou 200 mg/jour.
Clcr <10 ml/min: Orelox n’est, pour le moment, pas indiqué en raison d’un manque de données.
Chez les patients hémodialysés, la dose unitaire sera administrée après chaque séance de dialyse.
Chez l’enfant insuffisant rénal
Clcr >40 ml/min/1,73 m²: pas de modification de la posologie, soit 5 ml par 5 kg de poids par jour en 2 prises à 12 heures d’intervalle.
Clcr 10 à 40 ml/min/1,73 m²: la posologie sera réduite à une prise par jour sans changer la dose unitaire.
Clcr <10 ml/min/1,73 m²: Orelox n’est, pour le moment, pas indiqué en raison d’un manque de données.
Chez l’insuffisant hépatique
Il n’est pas nécessaire de modifier la posologie.
Contre-indicationsAllergie connue aux antibiotiques du groupe des céphalosporines ou à l’un des excipients.
Infections invasives de la peau et des tissus mous (accompagnées de bactériemie). Cellulite chez le nourrisson (périorbitaire, buccale, sur les membres).
Enfants atteints de phénylcétonurie en raison de la présence d’aspartame (20 mg/5 ml) dans la formule.
Nourrisson âgé de moins de 2 mois.
Mises en garde et précautionsChez les patients allergiques à d’autres bêta-lactamines, il faut tenir compte de la possibilité d’allergie croisée.
La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.
La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoire préalable. L’allergie aux pénicillines étant croisée avec celle aux céphalosporines dans 5 à 10% des cas:
l’utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chez les patients allergiques à la pénicilline: une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration;
l’emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez les sujets ayant des antécédents d’allergie de type immédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient est indispensable à la première administration, afin de traiter l’accident anaphylactique possible.
Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces 2 types de bêta-lactamines, peuvent être graves et parfois fatales.
Une réaction d’hypersensibilité nécessite un traitement d’urgence immédiat: position tête en bas, apport suffisant d’oxygène, administration d’adrénaline, corticoïdes.
Après l’administration de divers antibiotiques, on a noté la survenue d’épisodes diarrhéiques sévères ou persistants pendant ou immédiatement après le traitement. Ceci peut être symptomatique d’une colite pseudo-membraneuse dont le diagnostic repose sur la coloscopie.
Cet incident, rare avec les céphalosporines, peut être parfois fatal; il nécessite l’arrêt immédiat du traitement avec Orelox et l’instauration immédiate d’une antibiothérapie spécifique appropriée (vancomycine ou métronidazol).
Dans ce cas, l’administration de produits favorisant la stase fécale est formellement proscrite.
En cas d’insuffisance rénale sévère, il peut être nécessaire d’adapter la dose quotidienne en fonction de la clairance de la créatinine (voir «Cinétique pour certains groupes de patients» et «Posologie/Mode d’emploi»).
InteractionsInteractions médicamenteuses
En pharmacocinétique, il a été montré que l’association de 1 g de probénécide au cefpodoxime proxétil entraînait une augmentation des concentrations sériques (C max +21%, AUC +31%) en inhibant la sécrétion tubulaire active du cefpodoxime.
L’apparition de troubles de la fonction rénale ne peut pas être exclue en cas de traitement par fortes doses de céphalosporines administrées par voie parentérale, et d’administration concomitante de salidiurétiques puissants (par exemple furosémide), ou de préparations potentiellement néphrotoxiques (par exemple antibiotiques aminosides).
Alimentation
La biodisponibilité absolue est augmentée quand le produit est administré au cours du repas (voir «Pharmacocinétique»).
Modification du pH gastrique
Augmentation du pH gastrique: les anti-H 2 et anti-acides entraînent une diminution de la biodisponibilité.
En revanche, une diminution du pH gastrique provoque une augmentation de la biodisponibilité.
Grossesse/AllaitementL’innocuité du cefpodoxime proxétil chez la femme enceinte n’a pas été établie; cependant les études effectuées sur plusieurs espèces animales n’ont pas permis de mettre en évidence un effet tératogène ou foetotoxique.
Toutefois Orelox ne doit être utilisé pendant la grossesse, surtout au cours des 3 premiers mois, que pour les infections les plus sévères.
Allaitement: Le cefpodoxime proxétil passe dans le lait maternel. La mère doit soit ne pas utiliser Orelox soit elle doit arrêter d’allaiter.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesA cause des sensations de vertige engendrées par Orelox, l’aptitude à la conduite et d’utiliser des machines peuvent être entravées.
Effets indésirablesLes incidences suivantes des effets indésirables résultent des études cliniques menées sur des patients traités par Orelox. L’évaluation est fondée sur les données suivantes relatives à la fréquence:
Très fréquents: ≥1/10, fréquents: ≥1/100–<1/10, occasionnellement: ≥1/1000–<1/100, rarement: ≥1/10’000–<1/1000, très rarement: <1/10’000.
Infections
Comme pour les autres antibiotiques, l’administration de Orelox, en particulier en cas de traitement au long cours, peut provoquer la prolifération de germes non sensibles. Il est important de surveiller le patient. En cas de survenue de telles proliférations, la mise en route d’un traitement approprié s’impose.
Troubles de la circulation sanguine et lymphatique
Occasionnellement des cas d’éosinophilie, de thrombocytopénie, de thrombocytose, rarement de leucopénie, de neutropénie, d’agranulocytose et d’anémie hémolytique ont été rapportés. Ces manifestations sont réversibles après arrêt du traitement.
Troubles du système immunitaire
Voir aussi «Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés». Très rarement des réactions anaphylactiques: oedèmes angioneurotiques, bronchospasme jusqu’au choc menaçant le pronostic vital.
Des réactions anaphylactiques nécessitent des mesures particulières (voir «Mises en garde et précautions»).
Troubles du système nerveux
Fréquemment des céphalées et asthénie, occasionnelement des sensations de vertige et rarement tintement d’oreille et paresthésie peuvent apparaître.
Troubles gastro-intestinaux
Souvent une diarrhée (même très souvent chez les enfants et les nourrisons), des nausées, occasionnelement des vomissements (même souvent chez les enfants et les nourrisons), une malaise et des douleurs abdominales peuvent apparaître.
Des diarrhées graves et persistantes peuvent être symptomatique d’une colite pseudomembraneuse causée par Clostridium difficile (voir «Mises en garde et précautions»).
Troubles hépato-biliaires
Occasionnellement, élévation modérée et transitoire des transaminases: ASAT, ALAT, phosphatases alcalines, et rarement, augmentation de la bilirubine.
Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés
Souvent des réactions cutanées, occasionnellement prurit, urticaire, purpura.
Comme c’est le cas pour d’autres céphalosporines, des cas isolés de réactions cutanées avec formation de pustules (érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) ont été rapportés.
Troubles rénaux et urinaires
Manifestations rénales: rarement une faible augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie.
SurdosageEn l’absence de toute expérience jusqu’à ce jour, le traitement symptomatique habituel sera mis en route. En cas de surdosage, les céphalosporines peuvent provoquer des troubles cérébraux accompagnés de manifestations convulsives. Il existe un risque d’encéphalopathie réversible chez les insuffisants rénaux, en particulier. Il est possible d’abaisser les taux trop élevés de cefpodoxime par hémodialyse ou dialyse péritonéale.
Propriétés/EffetsCode ATC: J01DA33
Mécanisme d’action/pharmacodynamie
Le cefpodoxime proxétil est un antibiotique semi-synthétique de la famille des bêta-lactamines, du groupe des céphalosporines orales dites de troisième génération, prodrogue du cefpodoxime.
Après administration par voie orale, le cefpodoxime proxétil est absorbé en milieu intestinal et rapidement hydrolysé par des estérases non spécifiques en cefpodoxime, antibiotique bactéricide.
Le mécanisme d’action du cefpodoxime repose sur l’inhibition de la synthèse des parois bactériennes. Le cefpodoxime est stable vis-à-vis de nombreuses bêta-lactamases.
Bactériologie
Le cefpodoxime présente une activité bactéricide in vitro vis-à-vis de nombreux germes à Gram-positif ou à Gram-négatif.
CMI 90% (µg/ml)
Espèces habituellement sensibles
Germes à Gram-positif
Streptococcus pneumoniae 0,03 ≤0,06
Streptococcus pyogenes (groupe A) 0,015 ≤0,06
Streptococcus agalactiae (groupe B) 0,06 ≤0,25
Streptocoques des groupes C et G 0,06 ≤0,25
Streptocoques du groupe F 0,25
Streptocoques non groupables 0,25
(S. mitis, S. sanguis, S. salivarius)
Propionibacterium acnes 0,5
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Germes à Gram-négatif
Haemophilus influenzae(*) ≤0,06
Haemophilus para-influenzae(*) ≤0,25
Moraxella catarrhalis(*) 0,12–1
Neisseria meningitidis 0,004
Neisseria gonorrhoeae(*) ≤0,06
Escherichia coli 0,72–1
Klebsiella pneumoniae 0,38–1
Klebsiella oxytoca 0,5
Proteus mirabilis 0,06–0,1
Salmonella spp. 1
Shigella spp. 1
Pasteurella multocida ≤0,06
Citrobacter diversus 2
Providencia spp. 2
(*) souches productrices ou non
de bêta-lactamases
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Espèces inconstamment sensibles
Staphylococcus aureus meti-S(*) 1,5–4
Staphylococcus epidermidis meti-S(*) 2
Citrobacter freundii ≤4
Corynebacterium diphtheriae 1,56
Proteus vulgaris 4
Enterobacter aerogenes 2
Enterobacter cloacae >16
Morganella morganii 32
Serratia marcescens >16
Yersinia enterocolitica 1–4
Acinetobacter lwoffi 4
Aeromonas hydrophila 16
Peptostreptococcus 16
Clostridium perfringens 16
Fusobacterium spp. 8
(*) souches productrices ou non
de pénicillinase
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Espèces résistantes
Streptocoques du groupe D >128
Staphylococcus aureus meti-R >128
Staphylococcus epidermidis meti-R >128
Staphylococcus saprophyticus 4
Corynebactéries (groupe JK) 64
Listeria monocytogenes 32
Pseudomonas aeruginosa >128
Pseudomonas spp. >128
Acinetobacter baumanii ≥64
Clostridium difficile 64
Bacteroïdes du groupe fragilis >256
Lorsque, pour une souche donnée, la notion d’une sensibilité constante n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, intermédiaire ou résistante.
Les critères de sensibilité recommandés par le «National Committee for Clinical Laboratory Standards» (NCCLS), sont les suivants:
Test sur disque Test de dilution
(10 µg) CMI (µg/ml)
diamètre (mm)
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Sensible ≥21 ≤2
Intermédiaire 18–21 2–4
Résistant ≤17 ≥8
La souche de référence E. coli ATCC 25922 a une CMI comprise entre 0,25 et 1,0 µg/ml pour une zone d’inhibition de 23–28 mm. Pour S. aureus ATCC 25923, les zones d’inhibition sont comprises entre 19 et 25 mm.
Résistance/résistance croisée
De nombreuses souches résistantes aux pénicillines et quelques souches résistantes aux céphalosporines sont sensibles au cefpodoxime en raison de sa stabilité importante à l’hydrolyse par les β-lactamases.
PharmacocinétiqueAbsorption
La biodisponibilité absolue du cefpodoxime proxétil, administré par voie orale au sujet à jeun, sous forme d’un comprimé à 100 mg de cefpodoxime, est de 51,5%. La biodisponibilité absolue est augmentée par la prise d’aliments. Il est donc recommandé d’administrer le produit au cours des repas.
Chez l’adulte, après administration par voie orale d’une dose unique de 100 mg, les concentrations plasmatiques maximales de cefpodoxime (C max ) sont de 1,4 mg/l. Après administration d’une dose de 200 mg, les concentrations plasmatiques maximales sont de 2,6 mg/l. Dans les 2 cas (100 ou 200 mg), elles sont atteintes (T max ) en 2–3 heures.
Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale, les C max sont multipliées par 2.
En pédiatrie (enfants de 4 à 12 ans), après administration par voie orale d’une dose unique de 5 mg/kg (dose maximale 200 mg), les concentrations plasmatiques maximales de cefpodoxime (C max ) sont de 2,6 mg/l. Elles sont atteintes (T max ) entre 2 et 4 heures.
Les concentrations plasmatiques résiduelles moyennes observées 8 et 12 heures après administration unique sont respectivement de 0,39 et 0,08 mg/l.
Après administration pendant 14,5 jours de 100 ou 200 mg 2×/jour, les paramètres pharmacocinétiques plasmatiques du cefpodoxime ne sont pas modifiés, traduisant l’absence d’accumulation du principe actif.
Des études ont démontrés que l’administration d’un comprimé à 200 mg de cefpodoxime et de deux comprimés à 100 mg de cefpodoxime est bioéquivalente.
Distribution
Le volume de distribution du cefpodoxime est de 30–35 l chez les sujet sain jeune (= 0,43 l/kg).
Fixation aux protéines plasmatiques: le taux de fixation du cefpodoxime est de l’ordre de 40% et se fait principalement sur l’albumine. Cette fixation est de type non saturable.
Diffusion humorale et tissulaire: le cefpodoxime a une bonne diffusion dans le parenchyme pulmonaire, la muqueuse bronchique, le liquide pleural, les amygdales, le liquide interstitiel, les tissus des reins et de la prostate, le liquide vésiculaire. Les concentrations mesurées sont supérieures aux CMI des microorganismes sensibles et correspondent à environ 80% de la concentration plasmatique.
Chez l’enfant, la concentration de cefpodoxime dans le liquide de l’oreille moyenne est de 0,1 mg/l 3 à 6 heures après la dernière prise. Le passage du cefpodoxime dans le placenta n’a pas été étudié.
Le cefpodoxime passe dans le lait maternel.
Chez l’animal (rat) la substance n’est trouvée qu’à l’état de traces dans le foetus (1–5% de la concentration plasmatique de la mère).
Métabolisme
Après absorption, le métabolite principal est le cefpodoxime, résultant de l’hydrolyse du cefpodoxime proxétil.
Le cefpodoxime est très peu métabolisé. L’isomère delta 2 ainsi que plusieurs produits de dégradation non identifiés et dépourvus d’activité antibiotique ont été retrouvés dans les urines.
Elimination
Après absorption du cefpodoxime proxétil, 80% du cefpodoxime libéré sont éliminés sous forme inchangée dans les urines. La demi-vie d’élimination du cefpodoxime est en moyenne de 2,4 h.
Chez l’enfant, la demi-vie d’élimination est en moyenne de 1,8 h.
Cinétique pour certains groupes de patients
Les paramètres pharmacocinétiques du cefpodoxime sont très légèrement modifiés chez le sujet âgé à fonction rénale normale. Toutefois, la faible augmentation des concentrations sériques maximales et de la demi-vie d’élimination, ne justifie aucune réduction de posologie dans ce type de population.
En cas d’insuffisance rénale avec clairance de la créatinine inférieure à 40 ml/min, l’augmentation de la demi-vie d’élimination plasmatique et des concentrations plasmatiques maximales conduit à une diminution de la posologie journalière (schéma d’adaptation de la posologie, voir «Posologie/Mode d’emploi»).
En cas d’insuffisance hépatique, les faibles modifications cinétiques observées ne justifient pas une adaptation spécifique de la posologie.
Chez l’enfant: Orelox Suspension ne doit pas être utilisé chez l’enfant de moins de 2 mois, en l’absence d’études précises.
Données précliniquesLes études d’embryotoxicité chez la rate et la lapine n’ont révélé aucun signe d’un potentiel tératogène.
Des études précises de mutagénicité sur plusieurs systèmes ont été négatives.
Nous ne disposons d’aucune étude sur le potentiel oncogène.
Remarques particulièresInfluence sur les méthodes de diagnostic
La recherche d’une glycosurie peut donner un résultat faussement positif par les méthodes réductrices, mais non lorsqu’on emploie les méthodes enzymatiques.
Une positivation du test de Coombs a été décrite avec les céphalosporines.
Stabilité
Observer la date de péremption.
Suspension reconstituée: la durée de conservation est de 10 jours au réfrigérateur entre +2 et +8 °C.
Remarques concernant le stockage
Les comprimés et la suspension Orelox doivent être conservés au dessous de 25 °C et hors de portée des enfants.
La suspension reconstituée doit être conservée au réfrigérateur entre +2 et +8 °C.
Conseils d’utilisation
Préparation de la suspension
Donner quelques coups légers sur le flacon pour détacher la poudre des parois du récipient.
Avant de reconstituer la suspension, la capsule située à l’intérieur du bouchon et contenant le déshydratant doit être retirée et jetée.
Ajouter exactement 89 ml d’eau du robinet ou remplir prudemment avec de l’eau du robinet jusqu’au trait marqué sur l’emballage.
Bien agiter. Laisser brièvement reposer.
Au besoin, ajouter encore un peu d’eau du robinet jusqu’au trait.
On obtient ainsi 100 ml de suspension prête à l’emploi.
Secouer le flacon avant chaque utilisation.
Pendant la durée du traitement, le flacon doit être conservé au réfrigérateur (entre 2 et 8 °C).
Numéro d’autorisation51189, 52293 (Swissmedic).
Présentations
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Quantité
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CHF
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SM
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OFSP
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ORELOX cpr pell 100 mg (hc 01/12)
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10 pce (hc 01/12)
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27.50
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A
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LS O
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20 pce (hc 01/12)
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43.15
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A
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LS O
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ORELOX cpr pell 200 mg (nc)
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10 pce (nc)
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A
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20 pce (nc)
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A
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ORELOX gran 40 mg/5ml pour suspension (nc)
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flacon 100 ml (nc)
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A
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Titulaire de l’autorisationsanofi-aventis (suisse) sa, 1217 Meyrin/GE.
Mise à jour de l’informationJanvier 2005.
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