CompositionPrincipes actifs
Azélastine (sous forme de chlorhydrate d'azélastine).
Excipients
Phosphate disodique dodécahydraté, hypromellose, édétate disodique, acide citrique, chlorure de sodium, eau purifiée.
Indications/Possibilités d’emploiTraitement de la rhinite allergique saisonnière (rhume des foins) chez les adultes et les adolescents dès 12 ans.
Allergodil saisonal pulvérisation nasale a une composition identique à celle de Allergodil saisonal pulvérisation nasale et a été développé pour l'automédication avec une indication restreinte.
Posologie/Mode d’emploiPosologie usuelle
Adultes et adolescents dès 12 ans
2 nébulisations de Allergodil saisonal pulvérisation nasale dans chaque narine 1x par jour (correspond à une dose de 0,56 mg/jour de chlorhydrate d'azélastine).
L'application doit se faire à tête droite.
Enfants de moins de 12 ans
L'expérience concernant l'application de Allergodil saisonal pulvérisation nasale chez l'enfant est encore insuffisante. C'est pourquoi le médicament ne doit pas être utilisé dans ce groupe d'âge.
Durée du traitement
Le traitement d'une rhinite allergique saisonnière aiguë dure normalement 2 semaines.
Dans le traitement de la rhinite allergique saisonnière (rhume des foins), la durée de l'application ininterrompue est limitée à 2 semaines au maximum. En cas de persistance des symptômes, le médecin devra être consulté.
Contre-indicationsHypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients selon la composition.
Mises en garde et précautionsLors de l'utilisation de Allergodil saisonal pulvérisation nasale, des cas isolés de troubles comme lassitude, abattement, épuisement, sensation de vertiges ou de faiblesse sont possibles, qui toutefois peuvent être dus à l'évolution de la maladie. Dans ces cas, l'aptitude à la conduite de véhicules et à l'utilisation de machines peut être altérée. Prendre surtout en considération que l'alcool peut altérer encore plus l'aptitude à prendre part au trafic routier.
InteractionsAucune interaction avec d'autres médicaments n'a été observée à ce jour.
Grossesse, allaitementGrossesse
Il n'existe pas de données cliniques concernant la sécurité d'utilisation du chlorhydrate d'azélastine pendant la grossesse. Des effets foetotoxiques ont été constatés chez l'animal lors de l'administration orale de doses élevées d'azélastine (dès 400 à 500 fois la dose thérapeutique journalière de 4 mg chez l'homme). Des études contrôlées chez la femme enceinte n'existent pas.
Dans ces conditions, le médicament ne devrait être administré que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel pour le foetus.
Allaitement
Allergodil saisonal pulvérisation nasale ne devrait pas être utilisé pendant l'allaitement, car l'expérience en la matière n'est pas encore suffisante.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesLors de l'utilisation de Allergodil saisonal pulvérisation nasale, des cas isolés de troubles comme lassitude, abattement, épuisement, sensation de vertiges ou de faiblesse sont possibles, qui toutefois peuvent être dus à l'évolution de la maladie. Dans ces cas, l'aptitude à la conduite de véhicules et à l'utilisation de machines peut être altérée. Prendre surtout en considération que l'alcool peut altérer encore plus l'aptitude à prendre part au trafic routier.
Effets indésirablesLes effets secondaires sont rangés par classe de système d'organes de la classification MedDDRA et par fréquence selon la convention suivante: très fréquents ≥1/10; fréquents ≥1/100 à <1/10; occasionnels ≥1/1000 à <1/100; rares ≥1/10'000 à <1/1000; très rares <1/10'000.
Affections du système immunitaire
Très rares: hypersensibilité.
Affection du système nerveux
Fréquents: dysgueusie (goût amer propre à la substance active). La plupart du temps, ceci est dû à une application incorrecte du spray, la tête penchée.
Très rares: vertiges.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Occasionnels: troubles du nez (brûlures, démangeaisons), éternuements, saignements du nez.
Affection gastro-intestinales
Rares: nausée.
Affection de la peau et du tissu sous-cutané
Très rares: éruption cutanée, démangeaisons, urticaire.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très rares: lassitude (abattement, épuisement), sensation de faiblesse.
L'annonce d'effets secondaires présumés après l'autorisation est d'une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d'effet secondaire nouveau ou grave via le portail d'annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageL'azélastine possède une marge thérapeutique relativement grande. Même en cas de posologie élevée et supérieure au domaine thérapeutique, aucune augmentation notable des effets indésirables n'a été observée dans l'expérimentation animale.
Après application intranasale de Allergodil saisonal pulvérisation nasale, aucune réaction spécifique de surdosage n'est à escompter.
Signes et symptômes
On ne possède aucune expérience relative à la prise de doses toxiques d'azélastine chez l'être humain. D'après les observations chez l'animal, il y a lieu de prévoir des effets nerveux centraux en cas de surdosage ou d'intoxication dus à une prise orale accidentelle. Bien qu'on n'ait pas encore observé à ce jour de modifications ECG chez l'humain, la survenue d'arythmies après surdosage ne peut être exclue.
Traitement
Un lavage gastrique est recommandé après prise récente d'une surdose d'azélastine. Un antidote n'est pas connu.
Propriétés/EffetsCode ATC
R01AC03
Mécanisme d'action
L'azélastine est un inhibiteur des récepteurs H1 de l'histamine et donc une substance antiallergique efficace, à la demi-vie relativement longue.
Les données issues des études précliniques in vivo et in vitro montrent que l'azélastine inhibe la synthèse ou la libération de médiateurs chimiques connus pour leur implication dans les phases précoces ou tardives des réactions allergiques. Parmi ces médiateurs se trouvent les leucotriènes, l'histamine, les inhibiteurs du PAF et la sérotonine.
Pharmacodynamique
Voir «Mécanisme d'action».
Efficacité clinique
Un effet est observable 15 minutes déjà après l'application du spray et il dure jusqu'à 12 heures.
L'analyse d'examens ECG à long terme après administration itérative de doses orales (jusqu'à 4 mg 2 fois par jour) n'a pas révélé d'effet cliniquement significatif sur l'intervalle QT corrigé (QTc).
Chez plus de 3700 patients traités par azélastine par voie orale, aucune arythmie ventriculaire ou tachycardie ventriculaire chaotique (torsade de pointe) n'a été constatée.
PharmacocinétiqueAbsorption
Après administration orale d'un comprimé d'azélastine, la substance est rapidement et presque complètement absorbée. La biodisponibilité absolue de l'azélastine s'élève à env. 81%. Après prise orale de 4,4 mg, resp. 8,8 mg de chlorhydrate d'azélastine, les concentrations plasmatiques maximales d'azélastine se situent entre 1,5 et 2,2 ng/ml et entre 4 et 6 ng/ml, respectivement. La Cmax de la déméthylazélastine est de 0,2 à 0,5 ng/ml, resp.de 0,8 à 1,0 ng/ml. A dose égale, les tmax respectifs se situent entre 5 et 6 heures (azélastine) et entre 14 et 22 heures (déméthylazélastine). Après administration nasale itérative d'une dose journalière de 0,56 mg de chlorhydrate d'azélastine (correspondant à une nébulisation dans chaque narine 2x par jour), la concentration plasmatique maximale d'azélastine au steady-state est d'env. 0,27 ng/ml chez les volontaires sains. Le taux de métabolite actif N-déméthylazélastine est à peu près égal ou inférieur au seuil de détection (0,12 ng/ml).
Chez les patients atteints de rhinite allergique, l'application nasale itérative d'azélastine conduit à des taux plasmatiques surélevés par rapport aux sujets sains, ce qui semble indiquer une augmentation de l'absorption systémique (très probablement en raison d'une meilleure pénétration à travers la muqueuse nasale enflammée).
Après une dose totale de 0,56 mg/jour de chlorhydrate d'azélastine (correspondant à 2 nébulisations dans chaque narine), la concentration plasmatique moyenne d'azélastine 2 heures après l'application se situe autour de 0,65 ng/ml. Un doublement de la dose (2 nébulisations dans chaque narine 2x par jour) produit des concentrations plasmatiques moyennes d'azélastine au steady-state de 1,09 ng/ml.
Malgré une augmentation relative de l'absorption chez les patients, leur exposition systémique après application nasale est 8 fois inférieure à celle atteinte après traitement oral par des doses journalières de 4,4 mg de chlorhydrate d'azélastine.
Distribution
Le volume de distribution de l'azélastine peut atteindre 50 fois le volume corporel, ce qui implique une distribution périphérique élevée du médicament. Seule une faible part de la radioactivité, env. 1,4%, est décelée dans le sang après administration orale de 14C-azélastine.
Métabolisme
L'azélastine est largement métabolisée. Les principales voies de réaction métabolique sont l'hydroxylation cyclique, la N-déméthylation et la scission oxydative du noyau d'azépine en métabolites amphioniques.
Élimination
La dose-dépendance est linéaire dans la plage de dosage entre 2 et 16 mg d'azélastine. Les demi-vies plasmatiques après la prise de doses uniques ou itératives sont d'env. 20 heures pour l'azélastine et d'env. 50 heures pour la N-déméthylazélastine.
La liaison aux protéines plasmatiques ex vivo se situe entre 78 et 88%. La liaison érythrocytaire se situe entre 50 et 53% après administration orale.
75% de la dose administrée d'azélastine sont éliminés dans les fèces, 25% dans l'urine. Seuls 6,5% de la dose sont éliminés sous forme inchangée. L'élimination continuelle de faibles quantités de la dose administrée laisse supposer un cycle entéro-hépatique de peu d'importance.
Cinétique pour certains groupes de patients
Troubles de la fonction hépatique et rénale
Les demi-vies t½ de l'azélastine et de la N-déméthylazélastine ne sont pas significativement modifiées chez les insuffisants hépatiques par rapport aux sujets sains. Chez les insuffisants rénaux, par contre, on a mesuré pour l'azélastine et la N-déméthylazélastine des concentrations Cmax significativement plus élevées. Alors que les autres paramètres de l'azélastine étaient inchangés par rapport aux valeurs obtenues chez les sujets sains, les valeurs moyennes de l'AUC pour le métabolite étaient significativement plus élevées et sa demi-vie allongée.
Personnes âgées
Un allongement des demi-vies d'un facteur de 1,6 a été mesuré par rapport à des volontaires jeunes. L'AUC, le tmax, la Cmax (après administration itérative), la Cmin et le facteur d'accumulation ont été pratiquement doublés.
Données précliniquesMutagénicité et carcinogénicité
Aucun effet génotoxique ni aucun potentiel carcinogène n'a été mis en évidence pour le chlorhydrate d'azélastine dans une série de tests in vitro et in vivo sur des rats et des souris.
Toxicité sur la reproduction
Chez les rats mâle et femelle, l'administration d'azélastine à des doses journalières orales supérieures à 3,0 mg/kg a provoqué une diminution dose-dépendante de l'index de fertilité. Toutefois, les études de toxicité chronique n'ont pas mis en évidence de modifications liées à la substance sur les organes de reproduction mâles ou femelles.
Les effets embryotoxiques et tératogènes observés chez le rat, la souris et le lapin sont uniquement apparus à des doses toxiques pour la femelle (p.ex. chez la souris et le rat, des anomalies du squelette ont été observées à des doses journalières de 68,6 mg/kg).
Remarques particulièresStabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient.
Remarques particulières concernant le stockage
Conservé à température ambiante (15-25 °C) et hors de portée des enfants.
Numéro d’autorisation55483 (Swissmedic).
PrésentationFlacons de 5 ml de solution. (D)
Titulaire de l’autorisationMEDA Pharma GmbH, 8602 Wangen-Brüttisellen.
Mise à jour de l’informationFévrier 2021.
[Version 102 F]
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