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Information professionnelle sur Serevent®:GlaxoSmithKline AG
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TitulaireMise à jour 

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Composition

Principe actif: Salmeterolum (ut Salmeteroli xinafoas).

Excipients
Nébuliseur-doseur exempt de CFC: Norfluranum (HFA 134a, gaz propulseur exempt de CFC).
Disk, Diskus: Lactosum q.s. ad pulverem (lactose contient des protéines lactiques [0,1–0,2%]).

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Nébuliseur-doseur exempt de CFC: 120 doses à 25 µg de salmétérol.
Disk: 1 dose unitaire à 50 µg de salmétérol (4 doses unitaires par Disk).
Diskus: inhalateur pulvérulent multidoseur à 60 doses unitaires de 50 µg de salmétérol chacune.

Indications/Possibilités d’emploi

Adultes: traitement à long terme des affections obstructives réversibles des bronches liées à l’asthme bronchique (asthme nocturne et asthme d’effort inclus) et à la bronchite chronique avec ou sans emphysème pulmonaire.
Traitement à long terme des bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO) avec réversibilité partielle de l’obstruction bronchique.
Enfants: traitement à long terme des affections obstructives réversibles des bronches liées à l’asthme bronchique, l’asthme d’effort inclus.
Dans l’asthme bronchique, il est recommandé de toujours associer au traitement bronchodilatateur continu par βadrénergiques de longue durée d’action, un traitement de fond anti-inflammatoire (en général par stéroïdes inhalés). Serevent ne peut se substituer à un traitement par des anti-inflammatoires (corticostéroïdes). Les patients doivent être informés qu’ils ne doivent pas arrêter le traitement anti-inflammatoire ni le réduire de leur propre initiative, même s’ils se sentent mieux avec Serevent.

Posologie/Mode d’emploi

Adultes: 2 nébulisations 2 fois par jour, dans les cas graves jusqu’à 4 nébulisations 2 fois par jour.
Enfants à partir de 4 ans: 2 nébulisations 2 fois par jour.
Enfants de moins de 4 ans: trop peu d’études sont encore disponibles pour recommander l’emploi de ce produit chez les enfants de moins de 4 ans.
Pour le nébuliseur-doseur exempt de CFC, une disponibilité locale au site d’action au moins équivalente à celle du nébuliseur-doseur (contenant du CFC) antérieurement commercialisé n’a pas été mise en évidence. Sa disponibilité chez l’adulte pourrait être légèrement inférieure à celle du nébuliseur-doseur contenant du CFC, utilisé jusqu’à présent; chez l’enfant, on ne dispose pas de données pharmacocinétiques ni pharmacodynamiques spécifiques en la matière. Toutefois, des études cliniques ont révélé une efficacité comparable, tant chez l’adulte que chez l’enfant.

Disk, Diskus (inhalateur pulvérulent multidoseur)
Serevent Disk ne peut être utilisé pour l’inhalation que conjointement avec le Serevent Diskhaler.
Adultes: 1 dose unitaire 2 fois par jour, dans les cas graves jusqu’à 2 doses unitaires 2 fois par jour.
Enfants à partir de 4 ans: 1 dose unitaire 2 fois par jour.
Enfants de moins de 4 ans: trop peu d’études sont disponibles pour recommander l’emploi de ce produit chez les enfants en dessous de 4 ans.

Instructions spéciales pour le dosage
Une réévaluation à intervalles réguliers s’impose en cas d’asthme sévère, car des situations menaçant le pronostic vital peuvent se produire. Les patients qui en souffrent présentent malgré l’administration d’un bronchodilatateur des symptômes continus, des exacerbations fréquentes et un DEP (débit expiratoire de pointe) inférieur à 60% des valeurs normales, avec une variabilité de plus de 30%. Pour ces patients, une corticothérapie inhalée à doses élevées ou administrée par voie orale est indiquée. En cas d’aggravation subite des symptômes, il peut être nécessaire d’augmenter la dose du corticostéroïde sous surveillance médicale.
Serevent ne nécessite pas d’ajustement posologique chez les personnes âgées ou chez les patients dont la fonction rénale est réduite.
Pour obtenir un effet thérapeutique optimal, le salmétérol devrait être utilisé régulièrement. L’effet thérapeutique (augmentation du VEMS de plus de 15%) est atteint en 10 à 20 minutes. Pour cette raison, il faut administrer lors d’une crise d’asthme aiguë, un agoniste βà délai et durée d’action courts (p.ex. salbutamol).
L’effet bronchodilatateur de longue durée (12 heures) est particulièrement avantageux dans le traitement de l’asthme nocturne et de l’asthme d’effort.
Aux patients qui ont de la peine à synchroniser le déclenchement du nébuliseur-doseur et l’inhalation, on proposera soit une chambre à inhaler soit le système Serevent Disk/Diskhaler ou bien encore le Serevent Diskus (inhalateur pulvérulent multidoseur).

Contre-indications

Hypersensibilité au principe actif ou l’un des excipients, selon la composition du produit.

Mises en garde et précautions

La réponse au traitement devrait être surveillée à l’aide de tests d’exploration fonctionnelle respiratoire.
Le patient doit être informé qu’en cas de dyspnée aiguë ou s’aggravant rapidement, il lui faut immédiatement consulter le médecin ou se rendre à l’hôpital le plus proche, si des inhalations supplémentaires d’un stimulant βà délai et durée d’action courts n’apportent pas d’amélioration suffisante.
La nécessité d’augmenter la dose de l’agoniste βpeut être l’indice d’une thérapie non optimale ou d’une aggravation de l’asthme traité. Il convient donc de reconsidérer le schéma thérapeutique et d’envisager au besoin une corticothérapie d’appoint.
Une aggravation subite et progressive de l’asthme traité peut compromettre le pronostic vital. Dans de tels cas, une augmentation posologique de la corticothérapie en cours devrait donc être envisagée. Chez les patients à risque, il est recommandé de mesurer quotidiennement le débit expiratoire de pointe.
En principe, Serevent ne doit pas être instauré seul dans le traitement de l’asthme instable (aggravation aiguë ou progressive).
Comme tous les stimulants β, le salmétérol sera également employé avec prudence chez les patients atteints d’hypertension, de sténose sous-aortique hypertrophique idiopathique, de troubles cardiovasculaires accompagnés d’arythmies et d’infarctus du myocarde récent. De très rares cas d’élévation de la glycémie ont été rapportés (voir «Effets indésirables»), ce facteur devant être pris en considération avant d’instaurer un traitement chez les patients souffrant de diabète sucré.
La prudence s’impose également chez les patients atteints d’hyperthyroïdie.
Les effets cardiovasculaires tels qu’une augmentation de la tension artérielle systolique et de la fréquence cardiaque peuvent occasionnellement survenir avec tous les médicaments sympathomimétiques, principalement à des doses supérieures à celles recommandées en thérapeutique. Pour cette raison, le salmétérol sera utilisé avec précaution chez les patients souffrant des maladies cardiovasculaires préexistantes. Une diminution provisoire de la kaliémie peut survenir avec tous les médicaments sympathomimétiques à dose thérapeutique élevée. Par conséquent, le salmétérol sera utilisé avec prudence chez les patients qui ont une prédisposition à présenter des taux sériques faibles de potassium.
Prudence chez l’insuffisant hépatique: le salmétérol étant essentiellement éliminé au niveau hépatique, son accumulation est possible en présence d’une insuffisance hépatique; les patients concernés devront donc être maintenus sous surveillance étroite.
Les résultats d’une étude américaine de grande envergure (SMART), ayant examiné la tolérance à Serevent ou à un placebo, administrés en adjonction au traitement habituel à des asthmatiques, n’ont révélé aucune différence entre les deux groupes thérapeutiques en ce qui concerne le critère primaire (effets indésirables sévères au niveau des voies respiratoires ou effets indésirables sévères, survenus en rapport avec l’asthme, décès inclus).
Une autre analyse a mis en évidence avec Serevent, un nombre faible mais statistiquement plus élevé de décès associés à l’asthme sous Serevent pendant un traitement de 28 semaines (13 cas sur 13‘176 patients) par rapport au placebo (3 cas sur 13‘179 patients). Ce résultat a entraîné un arrêt prématuré de ces études. Dans une analyse de sous-groupes, aucune différence significative n’a été démontrée au sein du groupe des Caucasiens, mais un risque éventuellement accru a pu être mis en évidence chez les Afro-américains en ce qui concerne les effets indésirables sévères au niveau des voies respiratoires (20 patients versus 7 patients), les effets indésirables sévères en rapport avec l’asthme (19 patients versus 4 patients) et les décès en rapport avec l’asthme (7 patients versus 1 patient). Dans le groupe des patients qui, dans le cadre de leur traitement habituel, avaient utilisé, au début de l’étude, Serevent mais aucun corticostéroïde inhalé, le nombre de décès en rapport avec l’asthme a été plus élevé que dans le groupe placebo (9 patients versus 0 patient). Entre le groupe placebo et le groupe salmétérol des Caucasiens qui ont utilisé au début de l’étude un corticostéroïde inhalé dans le cadre de leur traitement habituel, on a observé également une petite différence concernant les décès d’origine respiratoire mais celle-ci n’était pas significative (7/4586 vs 3/4637). Pour ce qui concerne les décès en rapport avec l’asthme, on n’a toutefois pas observé de différence (1/4586 vs 1/4637).
Au cours du traitement par les agonistes βà longue durée d’action, une sous-estimation du degré de gravité de l’asthme est possible du fait d’un effet bronchodilatateur continu («masking»); cela implique aussi un certain risque de traitement de fond anti-inflammatoire insuffisant. Dans une étude effectuée chez des enfants qui recevaient un traitement de fond anti-inflammatoire variable, des exacerbations d’asthme sévères ayant nécessité une hospitalisation ont été observées plus fréquemment dans le groupe maintenu sous formotérol que dans celui traité par le salbutamol à la demande.
Dans une étude sur les interactions, il a été observé que l’administration simultanée de kétoconazole systémique augmente l’exposition au salmétérol. Ceci peut entraîner un allongement de l’intervalle QTc. L’administration simultanée d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 (p.ex. kétoconazole) et de salmétérol est donc déconseillée (cf. «Interactions» et «Pharmacocinétique»).

Interactions

Il ne faut jamais prescrire de β-bloquants non sélectifs (tel le propranolol) à un asthmatique et la prudence est aussi de rigueur lors de l’administration de β-bloquants cardiosélectifs.
Il n’existe aucune étude sur les interactions du salmétérol avec d’autres stimulants βou des anticholinergiques. Le salmétérol et les deux classes de médicaments mentionnées plus haut pourraient avoir des effets additifs.
Une étude chez des volontaires sains ayant reçu des doses répétées de salmétérol et d’érythromycine n’a pas mis en évidence de différences significatives quant aux effets pharmacodynamiques à une dose d’érythromycine de 500 mg trois fois par jour.
Les inhibiteurs MAO, les antidépresseurs tricycliques, la L-dopa, la L-thyroxine, l’oxytocine et, en partie, les antiarythmiques peuvent potentialiser les effets indésirables cardiovasculaires des β-sympathomimétiques et, par conséquent, aussi ceux de Serevent. Un risque d’hypokaliémie existe en présence de xanthines.
L’administration simultanée de kétoconazole et de salmétérol a entraîné une augmentation significative de l’exposition plasmatique au salmétérol (d’un facteur 1,4 pour la Cet d’un facteur 15 pour l’AUC). Ceci peut provoquer un allongement de l’intervalle QTc (cf. «Mises en garde» et «Pharmacocinétique»).
Les agonistes βà courte durée d’action sont efficaces lors de l’administration simultanée de salmétérol; aussi devrait-on les avoir toujours sous la main en tant que médication d’urgence.

Grossesse/Allaitement

Les données concernant l’emploi du salmétérol pendant la grossesse sont limitées. Lors des expérimentations animales, le salmétérol a provoqué quelques effets typiques des agonistes βsur le foetus lorsqu’il a été administré à des doses nettement supérieures aux doses usuelles. Des études avec d’autres stimulants βont toutefois montré que ces effets n’ont aucune portée clinique aux doses usuelles.
Les agonistes βfortement dosés s’utilisent en clinique pour la relaxation utérine et le retardement de l’accouchement. Même s’il est peu probable que le salmétérol administré par inhalation produise de tels effets, la prudence s’impose lorsqu’il est utilisé juste avant l’accouchement. Il n’existe aucune étude sur les effets du salmétérol pendant le travail ou l’accouchement. Chez les rats traités par de fortes doses orales, un léger allongement de la durée de gestation a été observé.
La prudence est de mise en cas d’emploi pendant la grossesse.

Allaitement
Le taux plasmatique de salmétérol mesuré après l’inhalation d’une dose thérapeutique étant très faible, il y a tout lieu de penser que la concentration dans le lait maternel est également très faible. Cependant, en l’absence d’expérience, Serevent ne doit être prescrit à la femme qui allaite qu’après avoir bien pesé le rapport bénéfice/risque.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

Aucune étude spécifique sur l’influence de Serevent sur l’aptitude à la conduite et à l’utilisation de machines n’a été effectuée; toutefois, les propriétés pharmacologiques du salmétérol ne suggèrent aucune diminution à cet égard.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont répertoriés ci-après en fonction des classes d’organes et de leur fréquence. Les fréquences sont définies comme suit:
«Fréquents» (≥1/100 et <1/10), «occasionnels» (≥1/1000 et <1/100) et «très rares» (<1/10’000).
Les fréquences des effets indésirables classés comme fréquents et occasionnels ont été établies dans des études cliniques. La fréquence des effets indésirables survenus dans les bras thérapeutiques sous placebo n’a pas été prise en considération dans cette énumération. Les effets indésirables très rares ont été relevés par les déclarations spontanées. Ces déclarations spontanées ne permettent pas de conclusions formelles quant à l’incidence réelle des effets indésirables.
Les fréquences indiquées ci-après ont été relevées au cours d’un traitement par la dose standard de 50 µg deux fois par jour. Les fréquences établies à une dose plus élevée, soit 100 µg deux fois par jour, ont été signalées spécialement dans les cas où il y avait des différences.

Troubles du système immunitaire
Occasionnels: réactions d’hypersensibilité avec exanthème.
Très rares: réactions d’hypersensibilité avec oedème ou oedème de Quincke.
Des cas isolés de réactions allergiques graves, y compris de choc anaphylactique, ont été rapportés après l’inhalation de médicaments à visée pulmonaire contenant du lactose/des protéines lactiques. Ces réactions étaient liées à la présence d’une allergie aux protéines lactiques.

Troubles métaboliques
Très rares: hyperglycémie.

Troubles du système nerveux
Fréquents: tremblements, céphalées, agitation.
Des effets indésirables relevant des propriétés pharmacologiques des agonistes β, tels que tremblements ou céphalées, ont été signalés. Ces effets ne sont en général que transitoires et régressent au cours du traitement. Le tremblement est plus fréquent à des doses supérieures à 50 µg de salmétérol, deux fois par jour.

Troubles cardiaques
Fréquents: palpitations.
Occasionnels: tachycardies.
Très rares: arythmies (y compris fibrillation auriculaire, supraventriculaires et extrasystoles).
Des effets indésirables relevant des propriétés pharmacologiques des agonistes β, tels qu’une sensation subjective de palpitations, ont été signalés. Ces effets ne sont en général que transitoires et régressent au cours du traitement. Une tachycardie est plus fréquente à des doses supérieures à 50µg de salmétérol, deux fois par jour.

Troubles respiratoires
Occasionnels: sécheresse buccale.
Très rares: irritations de la muqueuse bucco-pharyngienne, bronchospasme paradoxal.
Comme avec d’autres médicaments inhalés, la possibilité d’un bronchospasme paradoxal doit être gardée à l’esprit. Le cas échéant, il faut immédiatement faire inhaler un bronchodilatateur à courte durée d’action, arrêter le traitement par le salmétérol, examiner le patient et, au besoin, passer à une autre médication.

Troubles musculosquelettiques
Fréquents: crampes musculaires.
Très rares: arthralgies, myalgies.

Surdosage

Les symptômes et signes attendus d’un surdosage sont typiques d’une stimulation excessive des récepteurs β-adrénergiques et comprennent notamment tremblements des muscles squelettiques (en particulier des mains), céphalées et augmentation de la fréquence cardiaque, de la tension artérielle systolique et hypokaliémie. L’arrêt du médicament suffit le plus souvent. Dans les quelques cas où un antidote est nécessaire, on peut administrer un β-bloquant cardiosélectif, mais on le fera avec beaucoup de précaution en cas d’antécédents de bronchospasmes.
Bien que la biodisponibilité du principe actif de Serevent soit minime, une ingestion non intentionnelle de doses massives pourrait entraîner une intoxication. En cas de prise orale remontant à moins d’une heure et susceptible de provoquer une intoxication sévère, il faut procéder à un lavage gastrique, puis administrer du charbon (éventuellement à plusieurs reprises). En cas d’intoxication sévère, une surveillance du patient et une correction du bilan électrolytique et acido-basique sont nécessaires.

Propriétés/Effets

Code ATC: R03AC12
Le salmétérol stimule sélectivement les récepteurs β-adrénergiques et présente grâce à sa longue chaîne latérale qui le lie à l’exo-site du récepteur, une protection efficace contre la bronchoconstriction induite par l’histamine, ainsi qu’une bronchodilatation de longue durée de plus de 12 heures.
Utilisé régulièrement, Serevent améliore la fonction pulmonaire et atténue ainsi les symptômes de la bronchoconstriction et de l’asthme nocturne.
Administré dans les broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO), le salmétérol agit sur la composante réversible de l’obstruction bronchique, d’où une atténuation des symptômes et une amélioration de la fonction pulmonaire.
A la posologie recommandée, l’effet cardiovasculaire n’est que minime, voire inexistant.
Les essais in vitro ont montré que le salmétérol, de même que d’autres substances adrénergiques β, inhibent la libération de médiateurs (tels que l’histamine, les leucotriènes et la prostaglandine D) par les mastocytes dans le poumon humain. En outre, il a été démontré in vitro que le salmétérol augmentait chez l’homme la fréquence des battements ciliaires de l’épithélium bronchique.
Chez l’homme, le salmétérol inhibe les réactions immédiate et retardée après exposition à un allergène inhalé; après administration d’une dose unique, l’inhibition de la réaction retardée dure jusqu’à plus de 30 heures, alors que l’effet bronchodilatateur ne peut déjà plus être mis en évidence. Une dose unique diminue déjà l’hyperréactivité bronchique.

Pharmacocinétique

Une bronchodilatation efficace (amélioration du VEMS ≥15%) intervient au bout de 10 à 20 minutes après inhalation; l’effet maximal ne peut être escompté avant 3 heures environ et la durée d’action est d’au moins 12 heures.
Mis en solution, le xinafoate de salmétérol, un sel ionique, se dissocie de sorte que la fraction de salmétérol et celle d’acide 1-hydroxy-2-naphtoïque sont absorbées, distribuées, métabolisées et éliminées indépendamment l’une de l’autre.
Etant donné que l’action du salmétérol est locale au niveau des poumons, il n’y a pas de corrélation entre le taux plasmatique et l’effet thérapeutique.
Dans une étude sur les interactions, contrôlée contre placebo, en cross-over, menée chez 15 volontaires sains, l’administration simultanée de salmétérol (50 µg 2× par jour, en inhalation) et de l’inhibiteur du CYP3A4 kétoconazole (400 mg 1x par jour, par voie orale) pendant une durée de 7 jours a entraîné une augmentation significative de l’exposition plasmatique au salmétérol (d’un facteur 1,4 de la Cet d’un facteur 15 de l’AUC). Aucune augmentation de l’accumulation du salmétérol n’a été constatée en cas de doses répétées. Chez 3 volontaires, l’administration simultanée de salmétérol et de kétoconazole a été arrêtée en raison d’un allongement de l’intervalle QTc avec tachycardie sinusale. Chez les 12 autres volontaires, l’administration simultanée de salmétérol et de kétoconazole n’a pas entraîné d’effet statistiquement significatif sur le pouls, la kaliémie ou l’intervalle QTc (cf. «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).

Distribution
Par ailleurs, peu d’études sur la pharmacocinétique du salmétérol inhalé ont été effectuées, en raison des difficultés techniques rencontrées lors de la mesure des très faibles concentrations plasmatiques (inférieures à 200 pg/ml) observées après des doses thérapeutiques.
Après l’administration chronique d’une dose inhalée de 50 µg de salmétérol (sous forme de poudre) 2 fois par jour, le salmétérol a été décelé en l’espace de 5 à 45 minutes dans le plasma chez 7 asthmatiques. Les concentrations plasmatiques maximales moyennes, établies au bout de 20 minutes, se sont élevées à 167 pg/ml environ et aucune accumulation de salmétérol n’a été constatée à la suite de doses répétées.
La liaison du salmétérol aux protéines plasmatiques humaines (in vitro) était de 96% en moyenne, et ceci à des concentrations allant de 8 à 7722 ng/ml, donc à des concentrations nettement supérieures à celles obtenues après des doses thérapeutiques.

Métabolisme
Le salmétérol base est quasi complètement métabolisé par hydroxylation, par l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en α-hydroxysalméterol. Une étude ayant fait appel à 15 volontaires sains qui ont reçu des doses répétées de salmétérol (2× 50 µg/jour) et d’érythromycine (3× 500 mg/jour) a montré que l’exposition avait augmenté en moyenne de 40%, ce qui n’était toutefois pas statistiquement significatif et ne s’accompagnait que de faibles effets pharmacodynamiques (allongement de l’intervalle QTc en moyenne de 5,8 msec (IC 95%: –6,4; 17,77), augmentation de la fréquence du pouls en moyenne de 3,6 bpm (IC 95%: 0,19; 7,03), pas d’effet sur le potassium sérique). Inversement, une étude sur les interactions entre le salmétérol et le kétoconazole a révélé une augmentation significative de l’exposition plasmatique au salmétérol (cf. «Mises en garde et précautions» et «Interactions»).
Après l’administration d’une dose habituelle de Serevent, l’acide hydroxynaphtoïque (xinafoate) peut être mis en évidence dans la circulation sanguine. Cependant, cette fraction ne présente aucune activité pharmacologique manifeste. La liaison aux protéines plasmatiques est très élevée (plus de 99 %) et la demi-vie est de 12 jours environ. L’état d’équilibre est atteint au bout de 2 mois environ, la concentration plasmatique de l’acide hydroxynaphtoïque à ce moment-là est de l’ordre de 100 ng/ml. Il a été démontré que de telles concentrations n’entraînent pas d’effets indésirables lors d’un traitement de plus de 12 mois, administré à la posologie usuelle.

Elimination
La base hydrolysée est éliminée essentiellement par les fèces. Une quantité significative de salmétérol base inchangé n’a été mise en évidence ni dans les urines ni dans les fèces. La demi-vie d’élimination terminale était de 5,5 heures environ (1 sujet).

Données précliniques

Des effets toxiques ne sont apparus qu’à des doses bien supérieures aux doses recommandées pour l’emploi chez l’homme. Il s’agissait des effets prévisibles pour les agonistes βpuissants.
Dans les études à long terme, le salmétérol a provoqué des tumeurs bénignes de la musculature lisse dans le mésovarium de la souris et l’utérus de la rate. La littérature de même que nos propres recherches pharmacologiques permettent de conclure qu’en l’occurrence, il s’agit d’effets spécifiques de l’espèce, donc non pertinents pour l’emploi clinique chez l’homme.
Le salmétérol ne possède aucun potentiel génotoxique.
Les études portant sur la toxicité de reproduction ont révélé un allongement de la durée de gestation lors de l’administration de fortes doses orales.
A de très hautes concentrations dépassant très largement les doses vraisemblablement administrées aux patients, le gaz propulseur HFA134a exempt de CFC n’a provoqué aucun effet toxique chez plusieurs espèces animales, lors d’une exposition quotidienne poursuivie sur une période de deux ans.

Remarques particulières

Comme avec la plupart des nébuliseurs-doseurs, l’effet thérapeutique peut être diminué quand le récipient est froid. Dans ce cas, le récipient métallique peut être retiré de sa gaine en plastique et réchauffé en le tenant un moment dans les mains; toute autre source de chaleur est à proscrire. Le nébuliseur-doseur est pressurisé: il ne faut ni l’endommager ni le percer ni le jeter au feu, même vide.
Le bouchon de l’embout buccal doit être remis après chaque usage du nébuliseur-doseur.

Disk
Les doses unitaires ne sont à percer que juste avant l’emploi. Elles peuvent cependant être conservées dans le Diskhaler.

Diskus (inhalateur pulvérulent multidoseur)
Le Diskus doit être conservé en position fermée et la manette permettant la libération d’une dose ne doit être actionnée qu’immédiatement avant l’emploi.

Stabilité
Ne pas conserver au-dessus de 30 °C; tenir à l’abri du gel et de l’exposition directe au soleil.

Disk
Ne pas conserver au-dessus de 25 °C; tenir à l’abri de l’humidité.

Diskus (inhalateur pulvérulent multidoseur)
Ne pas conserver au-dessus de 30 °C; tenir à l’abri de l’humidité.

Numéro d’autorisation

57169, 51446, 53021 (Swissmedic).

Titulaire de l’autorisation

GlaxoSmithKline AG, 3053 Münchenbuchsee.

Mise à jour de l’information

Mai 2008.

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