CompositionPrincipes actifs
Paracetamolum
Excipients
Saccharinum, arômes, antiox.: E223, 885 mg/ml de propylène glycol, Excip. ad solutionem
Indications/Possibilités d’emploiTraitement contre les douleurs d’une intensité faible à moyenne (maux de tête, maux de dents, douleurs articulaires et ligamentaires, douleurs dorsales, douleurs pendant la menstruation, douleurs après blessures, douleurs lors de refroidissements).
Traitement symptomatique de la fièvre.
Posologie/Mode d’emploiLa dose quotidienne maximale de 1 g de paracétamol ne doit pas être dépassée chez les enfants de 5-6 ans. La durée maximale d’utilisation continue pour les sans consultation médicale est de 3 jours.
Gouttes à 100 mg / 1 ml (= 20 gouttes):
Tenir le flacon verticalement en comptant les gouttes.
Les gouttes peuvent être administrées pures ou diluées dans un peu d’eau, de thé, de jus d’orange, etc.
Il faut respecter un intervalle d’au moins 4 heures entre les prises.
Enfants de 5 à 6 ans (15 à 22 kg): 40 à 50 gouttes en dose unique, au maximum 4 × par jour (= 1 g).
L’administration de Becetamol pendant plus de 3 jours ne devraient se faire que sous contrôle médical.
Un surdosage peut entraîner de très graves lésions hépatiques.
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique
Chez les patients ayant une maladie hépatique chronique ou compensée active, en particulier en cas d’insuffisance hépatocellulaire, d’alcoolisme chronique, de malnutrition chronique (faibles réserves de glutathion hépatique) ou de déshydratation, la dose quotidienne pour les adultes ne doit pas dépasser 3 g (voir aussi «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
Patients présentant des troubles de la fonction rénale
Chez les patients atteints de troubles graves de la fonction rénale, l’intervalle minimal entre les prises doit être adapté conformément au tableau suivant.
Clairance de la créatinine
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Intervalle posologique
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cl ≤ 50 ml/min
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4 heures
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cl 10 à 50 ml/min
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6 heures
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cl < 10 ml/min
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8 heures
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Contre-indications- Hypersensibilité au paracétamol et aux substances apparentées (p. ex. propacétamol) ou à l’un des excipients selon la composition.
- Troubles sévères de la fonction hépatique (cirrhose hépatique et ascite) / hépatite aiguë ou maladie hépatique décompensée active - Hyperbilirubinémie constitutionnelle héréditaire (maladie de Gilbert).
Mises en garde et précautionsUne consultation médicale est nécessaire avant le début du traitement dans les cas suivants:
- insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 50 ml/min)
- insuffisance hépatique
- déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (peut entraîner une anémie hémolytique)
- utilisation simultanée de médicaments potentiellement hépatotoxiques ou d’inducteurs d’enzymes hépatiques
Les dosages dépassant la posologie recommandée présentent le risque d’endommager très gravement le foie. Les symptômes cliniques d’une lésion hépatique surviennent généralement 1 à 2 jours après le surdosage de paracétamol. Une lésion hépatique maximale s’observe généralement après 3 à 4 jours. Le traitement avec un antidote doit débuter dès que possible (voir «Surdosage»).
Le paracétamol peut provoquer des réactions cutanées sévères, telles qu’une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), un syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et une nécrolyse épidermique toxique (NET), qui peuvent entraîner le décès. Les patients doivent être informés des symptômes des réactions cutanées sévères, et l’utilisation du médicament doit être interrompue dès la première apparition de réactions cutanées ou d’autres signes d’hypersensibilité.
La prudence est de rigueur en cas de consommation excessive d’alcool. Celui-ci peut potentialiser l’hépatotoxicité du paracétamol, en particulier en cas de carence alimentaire concomitante. Dans ces cas, une dose thérapeutique de paracétamol peut déjà provoquer une lésion hépatique.
Il faut attirer l’attention du patient ou des parents d’enfants sur le fait qu’il ne faut pas prendre régulièrement des analgésiques de manière prolongée sans prescription médicale et que si l’enfant présente une forte fièvre ou une détérioration de son état de santé, il est nécessaire de consulter rapidement son médecin traitant. Des douleurs persistantes nécessitent une mise au point médicale.
La prise prolongée d’analgésiques, en particulier en cas d’association de plusieurs principes actifs analgésiques, peut provoquer des lésions rénales durables impliquant un risque de défaillance rénale (néphropathie due aux analgésiques).
Il faut également signaler au patient que la prise chronique d’analgésiques peut induire l’apparition de maux de tête, qui peuvent entraîner à leur tour une nouvelle prise et contribuer ainsi à l’entretien des maux de tête (céphalées dues aux analgésiques).
Chez les patients présentant un statut de déplétion en glutathion, p. ex. en cas de septicémie, l’administration du paracétamol peux renforcer le risque d’une acidose métabolique.
Ce médicament contient 885 mg de propylène glycol par ml, équivalent à 44.25 mg/goutte.
L’administration concomitante avec n’importe quel substrat pour l’alcool déshydrogénase comme l’éthanol peut induire des effets indésirables graves chez les enfants âgés de moins de 5 ans.
Divers effets indésirables, tels que l’hyperosmolalité, l’acidose lactique, la dysfonction rénale (nécrose tubulaire aiguë), l’insuffisance rénale aiguë, la cardiotoxicité (arythmie, hypotension) ; les troubles du système nerveux central (dépression, coma, convulsions), la dépression respiratoire, la dyspnée, la dysfonction hépatique, la réaction hémolytique (hémolyse intravasculaire) et l’hémoglobinurie ou le dysfonctionnement organique multisystémique, ont été signalés à des doses élevées ou lors de l’utilisation prolongée du propylène glycol.
Par conséquent, des doses supérieures à 500 mg/kg/jour peuvent être administrées chez les enfants de plus de 5 ans, mais elles devront être considérées au cas par cas.
Les effets indésirables s’inversent généralement après sevrage du propylène glycol et, dans des cas plus sévères suite à une hémodialyse.
Une surveillance médicale est nécessaire.
Patients présentant des troubles de la fonction hépatique et rénale
Une surveillance médicale est requise chez les patients souffrant d’insuffisance rénale ou de troubles de la fonction hépatique, car divers effets indésirables attribués au propylène glycol ont été rapportés tels qu’un dysfonctionnement rénal (nécrose tubulaire aiguë), une insuffisance rénale aiguë et une dysfonction hépatique.
Interactions- Les médicaments inducteurs d’enzymes comme le phénobarbital, la phénytoïne, la carbamazépine, l’hydrazide de l’acide isonicotinique (isoniazide, HIN) et la rifampicine aggravent l’hépatotoxicité du paracétamol.
- Alcool: voir rubrique «Mises en garde et précautions»
- Les préparations qui ralentissent la vidange gastrique (p. ex. la propanthéline) diminuent la vitesse d’absorption.
- Les préparations qui accélèrent la vidange gastrique (p. ex. le métoclopramide) augmentent la vitesse d’absorption.
- Chloramphénicol: la demi-vie d’élimination du chloramphénicol est allongée de 5 fois par le paracétamol.
- Salicylamide: le salicylamide allonge la demi-vie d’élimination du paracétamol et accroît la formation de métabolites hépatotoxiques.
- Chlorzoxazone: l’administration concomitante de paracétamol et de chlorzoxazone majore l’hépatotoxicité des deux substances.
- Zidovudine: le risque d’une neutropénie se trouve renforcé par une administration simultanée de zidovudine et de paracétamol.
- Le probénécide inhibe la conjugaison du paracétamol à l’acide glucuronique, d’où une clairance réduite du paracétamol. En cas d’administration concomitante de ces deux produits, la dose de paracétamol doit être diminuée.
- La cholestyramine réduit l’absorption du paracétamol.
- L’effet anticoagulant de la warfarine et des autres coumarines peut être renforcé en cas d’utilisation quotidienne prolongée de paracétamol et ainsi augmenter le risque de saignements. Des prises occasionnelles n’ont pas d’effet significatif. Il n’existe pas de données concernant l’interaction entre le paracétamol et les nouveaux anticoagulants oraux (dabigatran, rivaroxaban, apixaban).
Grossesse, allaitementLa prudence est de mise en cas d’utilisation de Becetamol durant la grossesse et l’allaitement.
Grossesse
Sur la base des expériences dont on dispose à ce jour, on peut considérer que la prise de paracétamol correctement dosé pendant la grossesse est relativement peu nocive par rapport aux risques de lésions fonctionnelles et organiques, de malformations et de troubles de l’adaptation.
Allaitement
Le paracétamol passe dans le lait maternel. La concentration du paracétamol dans le lait maternel est à peu près équivalente à la concentration momentanée dans le plasma de la mère. Des cas de rashs cutanés chez les nourrissons allaités ont été rapportés. Cependant, il n’y a pas d’indices suggérant un risque pour le nourrisson.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesEn usage depuis de longues années, le principe actif paracétamol n’a encore jamais donné lieu à des effets négatifs sur la capacité de réaction s’il est pris à la dose recommandée.
Effets indésirables«Très fréquents» (≥ 1/10), «fréquents» (< 1/10, ≥ 1/100), «occasionnels» (< 1/100, ≥ 1/1000), «rares» (< 1/1000, ≥ 1/10 000), «très rares» (< 1/10 000).
Affections hématologiques et du système lymphatique:
Rares: thrombopénie de nature allergique (parfois avec formation d’épanchements sanguins et d’hémorragies), leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, neutropénie, anémie hémolytique.
Affections du système immunitaire:
Rares: anaphylaxie, réactions allergiques telles que l’œdème de Quincke (angiœdème), difficultés respiratoires, bronchospasme, accès de sueur, nausées, chute de tension jusqu’à l’état de choc. Une petite partie (5 à 10%) des patients souffrant d’asthme induit par l’acide acétylsalicylique ou d’autres manifestations d’une intolérance à l’acide acétylsalicylique peuvent réagir de même au paracétamol (asthme analgésique).
Affections hépatobiliaires:
Voir sous «Mises en garde et précautions» et «Surdosage».
Rares: augmentation des transaminases hépatiques.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané:
Occasionnels: réactions cutanées érythémateuses et urticariennes et rougeurs cutanées.
Très rares: pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), nécrolyse épidermique toxique (NET, syndrome de Lyell), syndrome de Stevens-Johnson (SSJ).
L’annonce d’effets secondaires présumés après l’autorisation est d’une grande importance. Elle permet un suivi continu du rapport bénéfice-risque du médicament. Les professionnels de santé sont tenus de déclarer toute suspicion d’effet secondaire nouveau ou grave via le portail d’annonce en ligne ElViS (Electronic Vigilance System). Vous trouverez des informations à ce sujet sur www.swissmedic.ch.
SurdosageEn cas de surdosage, une prise en charge médicale immédiate est nécessaire, même en l’absence de symptômes.
Après la prise orale de 7,5 à 10 g de paracétamol chez l’adulte et de 140 à 200 mg/kg poids corporel chez l’enfant (déjà à faibles doses chez les patients prédisposés, comme ceux dont la consommation d’alcool est excessive ou dont la réserve de glutathion est réduite du fait d’une carence alimentaire), des symptômes d’intoxication aiguë des cellules du foie et des tubules rénaux se manifestent sous la forme de nécroses cellulaires menaçant le pronostic vital.
Des concentrations plasmatiques de > 200 mg/ml après 4 heures, de > 100 mg/ml après 8 heures, de > 50 mg/ml après 12 heures et de > 30 mg/ml après 15 heures entraînent des lésions hépatiques à issue fatale par coma hépatique. L’hépatotoxicité dépend directement de la concentration plasmatique. Les premiers signes de symptômes cliniques d’une lésion hépatique surviennent généralement après 1 à 2 jours, atteignant leur maximum en 3 à 4 jours.
Symptômes
1re phase (= 1er jour): nausées, vomissements, douleurs abdominales, manque d’appétit, sentiment général de malaise, pâleur, transpiration.
2e phase (= 2e jour): amélioration subjective, augmentation de volume du foie, taux des transaminases (ASAT, ALAT) et de bilirubine élevés, allongement du temps de thromboplastine, augmentation de la lactate déshydrogénase.
3e phase (= 3e jour): taux des transaminases (ASAT, ALAT) fortement augmentés, ictère, hypoglycémie, coma hépatique.
Traitement
Un traitement efficace doit être instauré sans délai dès qu’une intoxication est suspectée. Il comprend les mesures suivantes:
- lavage gastrique (utile seulement dans les 1 à 2 premières heures), puis administration de charbon actif;
- administration orale de N-acétylcystéine ou de méthionine. Dans les situations dans lesquelles l’administration de l’antidote par voie orale n’est pas réalisable ou difficile (p. ex. en raison de vomissements violents, de troubles de la conscience), celle-ci peut avoir lieu par voie intraveineuse, si possible en l’espace de 8 heures. La N-acétylcystéine peut encore apporter une certaine protection après 16 heures.
- détermination de la concentration plasmatique de paracétamol (pas plus tôt que 4 heures après l’administration).
Les tests hépatiques doivent être réalisés au début du traitement et répétés toutes les 24 h. Dans la plupart des cas, les transaminases hépatiques se normalisent en 1 à 2 semaines, la fonction hépatique étant entièrement rétablie. Toutefois, dans les cas très graves, une transplantation hépatique peut être nécessaire.
Pour de plus amples informations sur le traitement, vous pouvez contacter Tox Info Suisse.
Propriétés/EffetsCode ATC
N02BE01 Analgésique, antipyrétique
Mécanisme d’action
Le paracétamol est un analgésique et un antipyrétique agissant aux niveaux central et périphérique. Son mécanisme d’action n’est pas complètement élucidé.
En ce qui concerne l’effet analgésique, il a été démontré que l’inhibition de la synthèse des prostaglandines était plus forte au niveau central que périphérique.
L’effet antipyrétique se base sur une inhibition de l’effet de pyrogènes endogènes sur le centre thermorégulateur dans l’hypothalamus.
Le paracétamol n’a pas d’effet antiphlogistique marqué et n’influe ni sur l’hémostase, ni sur la muqueuse gastrique.
PharmacocinétiqueAbsorption
Administré par voie orale, le paracétamol est absorbé rapidement et presque entièrement.
Distribution
Le paracétamol diffuse de façon presque uniforme dans la plupart des liquides de l’organisme. Le volume de distribution est environ de 1,3 l/kg.
À posologie thérapeutique, la liaison aux protéines plasmatiques est faible
(< 20%) et en cas de surdosage, elle est de 50%.
Métabolisme
Le paracétamol est métabolisé dans le foie et est soumis principalement à deux voies de biotransformation: il est éliminé dans les urines sous forme glucuroconjuguée (60 à 80%) ou sulfoconjuguée (20 à 40%). Une faible quantité (< 4%) est oxydée par le cytochrome P450 et est transformée en un métabolite probablement hépatotoxique. Il est normalement détoxiqué par conjugaison avec le glutathion. Cette capacité de conjugaison n’est pas diminuée chez les patients âgés.
Élimination
La demi-vie d’élimination du paracétamol après une prise orale est de 2 à 2½ heures. En l’espace de 24 heures, 85 à 100% sont éliminés.
Le paracétamol est éliminé par voie rénale. Il ne passe pas dans la bile et seulement dans une faible mesure dans le lait maternel.
Cinétique pour certains groupes de patients
Insuffisance hépatique
La demi-vie plasmatique reste pratiquement inchangée chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique légère. Elle est toutefois nettement prolongée chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique grave. Des études cliniques avec le paracétamol oral, en raison de concentrations plasmatiques accrues de paracétamol et d’une demi-vie d’élimination prolongée chez les patients atteints de maladies hépatiques chroniques, notamment cirrhoses hépatiques d’origine alcoolique, ont mis en évidence un métabolisme modérément altéré du paracétamol.
Toutefois, aucune accumulation significative de paracétamol n’a été observée. La demi-vie plasmatique accrue du paracétamol a été liée à une réduction de la capacité métabolique hépatique. Pour cette raison, le paracétamol doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints de maladie hépatique, la dose quotidienne maximale étant limitée à 3 g. Le paracétamol est contre-indiqué en cas de maladie hépatique active décompensée, notamment d’hépatite due à l’abus d’alcool (à cause de l’induction du CYP2E1, qui augmente la formation des métabolites hépatotoxiques du paracétamol).
Insuffisance rénale
En cas d’insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine de 10 à 30 ml/min), l’élimination du paracétamol est peu ralentie, la demi-vie d’élimination se situant entre 2 et 5,3 heures. La vitesse d’élimination des glucuronides et des conjugués sulfates est 3 fois plus faible chez les patients atteints d’insuffisance rénale grave que chez les sujets sains. Cependant, il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie dans cette population, les glucuronides et conjugués sulfates n’étant pas toxiques. Il est toutefois recommandé de prolonger l’intervalle minimal entre les administrations conformément aux recommandations de dosage si le paracétamol est utilisé chez des patients atteints d’insuffisance rénale modérée à grave (clairance de la créatinine ≤ 50 ml/min) (voir «Posologie/Mode d’emploi»). Pour les patients sous hémodialyse, la durée de demi-vie peut diminuer de 40 à 50% après la prise de doses thérapeutiques de paracétamol.
Patients âgés
La durée de demi-vie peut être prolongée chez les personnes âgées et s’accompagner d’une diminution de la clairance du médicament.
Normalement, aucune adaptation de posologie n’est nécessaire pour ce groupe.
Nouveau-nés, nourrissons et enfants
Les paramètres pharmacocinétiques du paracétamol observés chez les nourrissons et les enfants sont similaires à ceux des adultes, hormis la demi-vie plasmatique qui est raccourcie (env. 2 heures) par rapport à celle des adultes. La demi-vie plasmatique du médicament chez les nouveau-nés est plus longue que celle chez les nourrissons (env. 3,5 heures). Les nouveau-nés, les nourrissons et les enfants jusqu’à 10 ans éliminent significativement moins de glucuronides et plus de conjugués sulfates que les adultes. La sécrétion totale de paracétamol et de ses métabolites reste inchangée à tout âge.
Données précliniquesLes doses aiguës très élevées de paracétamol sont hépatotoxiques.
Au cours des différentes études sur la génotoxicité, un potentiel mutagène a été constaté. Ce potentiel doit toutefois être relativisé, car il est dose-dépendant. Étant donné les mécanismes susceptibles de déclencher ces effets, on peut partir du principe qu’aucun effet génotoxique n’apparaît si la dose est inférieure à certaines valeurs limites. Toutefois, si les réserves de glutathion sont réduites, les valeurs-seuil peuvent être plus basses.
Les valeurs-seuil à partir desquelles un effet génotoxique a été mis en évidence chez l’animal se situent clairement au niveau des doses toxiques entraînant des lésions hépatiques ou médullaires. De plus, les doses non hépatotoxiques (jusqu’à 300 mg/kg chez le rat et 1000 mg/kg chez la souris) ne sont pas carcinogènes. On peut donc pratiquement exclure tout effet génotoxique ou carcinogène si les doses thérapeutiques sont respectées.
Les études toxicologiques n’ont montré aucun effet sur la reproduction ni aucun effet tératogène sur les animaux traités par le paracétamol.
L’administration multiple de doses élevées (hépatotoxiques) de paracétamol a abouti à une atrophie testiculaire chez les souris et les rats. L’administration répétée à des rats mâles de doses très élevées de paracétamol (≥ 500 mg/kg) a entraîné une fertilité réduite (perte de la libido et de la performance sexuelle ainsi que de la motilité des spermatozoïdes).
Remarques particulièresDes médicaments contenant du paracétamol ne doivent pas être administrés à des enfants qui ont pris de l’alcool par inadvertance.
Influence sur les méthodes de diagnostic
Le paracétamol peut induire des perturbations dans la mesure de la glycémie par la méthode dite à la glucose oxydase. Il peut également être responsable d’une élévation apparente de l’uricémie lorsqu’elle est dosée par la méthode de réduction de l'acide phosphotungstique.
Stabilité
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l’emballage.
Remarques particulières concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15-25 °C). Conserver hors de portée des enfants.
Numéro d’autorisation51390 (Swissmedic)
PrésentationGouttes (100 mg/1 ml): flacon de 20 millilitres, catégorie de remise D
Titulaire de l’autorisationGebro Pharma SA, 4410 Liestal
Mise à jour de l’informationMai 2023
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