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Information professionnelle sur Solmucol® 10%:IBSA Institut Biochimique SA
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Apt.conduiteEffets indésir.SurdosagePropriétésPharm.cinét.Donn.précl.RemarquesNum. Swissmedic
PrésentationsTitulaireMise à jour 

Composition

Principe actif: N-acetylcysteinum (NAC).
Excipients: natrii hydroxidum, kalii hydroxidum, dinatrii edetas, aqua q.s. ad solutionem pro 3 ml.

Forme galénique et quantité de principe actif par unité

Solution pour usage i.v., i.m. et local: N-acetylcysteinum 300 mg pro 3 ml.

Indications/Possibilités d’emploi

Toutes les maladies des voies respiratoires qui donnent lieu à une production accrue de mucosités denses et visqueuses difficiles à expectorer.
Pneumologie: toutes les formes de bronchites, avec ou sans emphysème, bronchiectasies, atélectasies et comme traitement d’appoint dans la mucoviscidose.
ORL: comme traitement d’appoint dans les laryngites, sinusites, pharyngites.
Pédiatrie: bronchites, mucoviscidose (traitement d’appoint).
Chirurgie: prévention et prophylaxie des complications bronchopulmonaires avec mucostase.
Empoisonnements: intoxications au paracétamol.

Posologie/Mode d’emploi

Posologie usuelle pour l’emploi local (en aérosol)
Adultes
1 ampoule 1–2×/jour, à inhaler.
Instillations nasales ou auriculaires: 2–3 gouttes 2–3×/jour.
Instillations endobronchiques: de 10 à 20 gouttes jusqu’à 1 ampoule 1–2×/jour.
Lavages d’autres cavités corporelles: ½ ampoule par application.
Enfants dès l’âge où une collaboration active peut être requise
Aérosol: ½ ampoule 1–2×/jour.
Instillations nasales ou auriculaires: 1–2 gouttes 1–2×/jour.
Instillations endobronchiques: 10 gouttes jusqu’à ½ ampoule 1–2×/jour.
Emploi intraveineux
Dans l’indication mucolytique, en thérapie intensive des cas graves
Adultes
1 ampoule 2×/jour, jusqu’à 2–3 ampoules 2–3×/jour.
Enfants (cf. «Mises en garde et précautions»)
1–1½ ampoule 2–3×/jour.
Il est recommandé de diluer Solmucol 10% avec une solution saline à 0,9% ou une solution de glucose à 5% et de l’administrer en perfusion (de courte durée).
Enfants en dessous de 1 an et nourrissons
Solmucol 10% ne doit être administré qu’en cas d’indication vitale et sous contrôle médical, en milieu hospitalier.
Comme antidote lors d’intoxications au paracétamol
Le laps de temps écoulé entre l’ingestion, la surdose et le début du traitement est déterminant pour le succès thérapeutique de l’antidote lors d’intoxications au paracétamol.
L’efficacité maximale de la N-acétylcystéine est atteinte si l’administration advient dans les 8 heures suivant l’intoxication. La N-acétylcystéine peut toutefois aussi résulter efficace après une durée de 24 h ou plus.
Une thérapie antidotique avec Solmucol 10% solution injectable doit être effectuée si 4 h après l’ingestion les taux sériques de paracétamol dépassent les valeurs de 200 µg/ml, resp. 12 h après l’ingestion dépassent 50 µg/ml, ou si la dose totale de paracétamol ingérée est >7,5 g.
Tant que le degré d’intoxication n’est pas connu, il est par précaution recommandé d’initier une thérapie antidotique dans l’attente de la disponibilité des taux sériques.
Si la thérapie est initiée dans les 10 h suivant l’intoxication (Prescott), suivre le schéma de traitement suivant:

Dosage

Voie d’administration

Durée de la perfusion

150 mg/kg de poids corporel

i.v., dilué dans 200 ml* d’une solution de
glucose à 5% avec adjonction d’électrolytes

15 minutes

50 mg/kg de poids corporel

perfusion continue dans 500 ml* d’une solution
de glucose à 5% avec adjonction d’électrolytes

4 heures

100 mg/kg de poids corporel

perfusion continue dans 1000 ml* d’une solution
de glucose à 5% avec adjonction d’électrolytes

16 heures

= 300 mg/kg de poids corporel
dosage total

= 20 h 15 min.
durée totale

* Les quantités infusées de glucose sont calculées pour une personne de 70 kg. Dans le cas de patients plus légers ou d’enfants, la quantité infusée doit être diminuée de manière appropriée.
Tenir compte des prescriptions habituelles lors d’emploi i.v. de glucose.
En cas de traitement initié après plus de 10 heures, le schéma suivant est préférable:
intraveineux (Smilkstein): bolus initial 140 mg/kg, ensuite 70 mg/kg toutes les 4 h, à répéter 12×.
Dosage total 980 mg/kg; durée totale 48 h.
Note: le traitement doit être effectué après lavage gastrique.
Emploi intramusculaire
Adultes: 1 ampoule 1–2×/jour à injecter profondément i.m.
Enfants (cf. «Mises en garde et précautions»): ½ ampoule 1–2×/jour à injecter profondément i.m.
Si, en cas d’utilisation de Solmucol 10% à titre de mucolytique, la formation excessive de mucosités visqueuses ne régresse pas après 1-2 semaines de traitement, le diagnostic devrait être réévalué afin d’exclure une affection maligne des voies respiratoires.

Contre-indications

Intolérance connue à la N-acétylcystéine ou à l’un des excipients selon composition.

Mises en garde et précautions

L’administration simultanée d’un antitussif à action centrale, p.ex. la codéine ou le dextrométhorphane, peut conduire à un engorgement des sécrétions par inhibition du réflexe tussigène et de l’auto-nettoyage physiologique des voies respiratoires et comporte le risque d’un bronchospasme et d’une infection des voies respiratoires.
Lors d’application intraveineuse directe à doses élevées (comme antidote), des réactions anaphylactiques (éruptions cutanées, bouffées de chaleur, angio-oedème, bronchospasme et hypotension) ont été observées occasionnellement.
Pour cette raison les patients doivent être surveillés et lors des premiers symptômes d’une réaction anaphylactique, l’administration de la N-acétylcystéine doit être interrompue.
Lors de thérapie par aérosol chez les patients asthmatiques, on conseille d’utiliser, sous contrôle médical, Solmucol 10% avec des bronchodilatateurs, en raison du risque d’un bronchospasme. Si un bronchospasme survient, le traitement avec Solmucol 10% doit être interrompu immédiatement et, le cas échéant, des mesures adéquates doivent être prises.
Aux nourrissons et petits enfants de moins de 1 an n’administrer le médicament que pour des indications vitales et sous contrôle médical en milieu hospitalier.
Chez les enfants d’âge inférieur à 2 ans, le médicament ne doit être utilisé que sous contrôle médical en milieu hospitalier.
Chez les enfants d’âge inférieur à 6 ans, une application orale avec la forme d’administration adéquate est à préférer à une thérapie parentérale.
Chez le patient gériatrique ou débilité avec insuffisance respiratoire grave, Solmucol 10% doit être utilisé avec précaution. Si la toux et l’auto-nettoyage physiologique s’avèrent insuffisants pour libérer les voies respiratoires, une aspiration mécanique ou endotrachéale sera nécessaire.

Interactions

Lors d’administration simultanée de nitrate de glycérol (nitroglycérine), l’effet vasodilatateur et inhibant l’agrégation des thrombocytes peut augmenter.
Solmucol 10% ne devrait être administré avec d’autres médicaments, excepté avec les antibiotiques amoxicilline, thiamphénicol et céfuroxime.

Grossesse, allaitement

Les données pour un nombre limité de femmes enceintes exposées n’ont révélé aucun effet indésirable sur la grossesse ou sur la santé du foetus ou du nouveau-né. Il n’existe pas d’expériences d’études épidémiologiques. Les expérimentations animales n’ont révélé aucune toxicité directe ou indirecte ayant une incidence sur la grossesse, le développement embryonnaire, foetal et/ou post-natal. La prudence est toutefois de mise en cas d’emploi pendant la grossesse.
En raison du risque non éclairci d’effets indésirables pour le nourrisson et en tenant compte du bénéfice thérapeutique pour la mère, les mères pour lesquelles Solmucol 10% s’avère indispensable également pendant la période d’allaitement devraient, par précaution, renoncer à allaiter.

Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines

L’effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines n’a pas été examiné.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont répertoriés selon leur classe organique et leur fréquence d’apparition:
très fréquents (≥1/10), fréquents (≥1/100, <1/10), peu fréquents (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10’000, <1/1000), très rares (<1/10’000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système immunitaire
Peu fréquents: lors d’emploi intraveineux à doses élevées (comme antidote), des réactions anaphylactiques ont occasionnellement été observées, accompagnées de grave hypotension. Pour cette raison il est conseillé d’administrer le médicament par perfusion.
Vasodilatation et bouffées de chaleur sont des effets pharmacologiques habituels dans la thérapie avec la N-acétylcystéine à dosage élevé.
Affections du système nerveux
Très rares: somnolence.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rares: chez les sujets particulièrement sensibles (par ex. asthmatiques), l’acétylcystéine administrée par inhalation peut provoquer des bronchospasmes.
Cet inconvénient peut être évité si en même temps l’on administre des bronchodilatateurs (voir «Mises en garde et précautions»).
Très rares: forts écoulements nasaux.
Affections gastro-intestinales
Très rares: stomatites, nausées, vomissements.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rares: sensibilisation et éruptions cutanées après contact fréquent et étendu avec la N-acétylcystéine.
On pourra aisément remédier à la sensation d’un visage collant après l’inhalation à l’aide d’un masque en le lavant avec de l’eau.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très rares: fièvre.

Surdosage

Aucun symptôme de surdosage n’a été signalé. L’expérience clinique a montré que la N-acétylcystéine est bien tolérée, même à doses beaucoup plus élevées que celles normalement utilisées, ainsi que lors d’emploi prolongé.

Propriétés/Effets

Code ATC: V03AB23
Mécanisme d’action
Solmucol 10% contient comme principe actif de la N-acétylcystéine, un dérivé de la cystéine avec un groupe thiol libre réactif, qui possède des propriétés mucolytiques et antioxydantes.
L’effet mucolytique de Solmucol 10% se base sur la propriété du groupe thiol de réduire les ponts disulfures des mucoprotéines.
La propriété antioxydante de Solmucol 10% provient du fait que les composés électrophiles et oxydants sont inactivés directement par la N-acétylcystéine et indirectement par le glutathion. Les composés électrophiles sont inactivés par conjugaison, les composés oxydants neutralisés par réduction.
Pharmacodynamie
A travers la cystéine, la N-acétylcystéine met à disposition un précurseur essentiel de la synthèse du glutathion et, par conséquent, contribue à augmenter les réservoirs endogènes de glutathion.
Dans la pathogenèse des affections inflammatoires des voies respiratoires, tant les radicaux oxydants et endogènes de l’oxygène que les liaisons exogènes, oxydantes et électrophiles jouent un rôle important.
Solmucol 10% ne gêne ni les défenses immunitaires de l’organisme, ni la fonction ciliaire des muqueuses respiratoires et ne provoque pas la lyse de la fibrine ou des caillots sanguins.
Lors de son emploi comme antidote dans les intoxications au paracétamol, Solmucol 10% agit en restaurant le taux de glutathion dans les hépatocytes sous forme de substrat alternatif nécessaire à la conjugaison des métabolites toxiques du paracétamol.
Efficacité clinique
Solmucol 10% fluidifie les sécrétions des voies respiratoires, ce qui favorise l’expectoration, calme la toux et facilite la respiration.

Pharmacocinétique

Absorption
Suite à des examens pharmacocinétiques, après une administration par i.v. de 600 mg de N-acétylcystéine, la concentration plasmatique maximale est de 300 µmol/l, c.à.d. 20× plus élevée qu’après une administration orale de la même dose.
Lors d’une administration orale elle présente une tmax entre 0,65 et 0,73 h.
D’ultérieurs examens ont démontré que lors d’administration de NAC par voie i.v. (500 mg/d), i.m. (600 mg/d), et orale (600 mg/d) à des patients souffrant de bronchite chronique, le début de l’efficacité s’est vérifié plus rapidement lors de l’administration i.v. que lors de l’administration i.m. ou orale.
Distribution
La N-acétylcystéine diffuse principalement dans le milieu aqueux de l’espace extra-cellulaire.
Le volume de distribution est de 0,59 l/kg pour la N-acétylcystéine (NAC) réduite et de 0,47 l/kg pour la NAC totale. A partir de 60 min. après l’administration i.v., s’instaure une importante formation covalente de protéines qui augmente jusqu’à 50% après 4 h; ensuite elle diminue de nouveau jusqu’à 20% après 20 h.
1 h et plus après administration orale, jusqu’à 50% de la NAC plasmatique totale sont disponibles sous une forme liée aux protéines.
Rapidement absorbée, la NAC est distribuée surtout dans les reins, le foie et les poumons.
Métabolisme
Après administration parentérale, la NAC au cours de son passage hépatique est métabolisée en cystéine, un métabolite pharmacologique actif, ainsi qu’en N,N-diacétylcystéine, cystine et ultérieurs disulfures mixtes métabolisés.
Dans l’organisme elle est présente sous trois formes différentes: en partie sous forme libre, en partie liée à des protéines par des ponts disulfures labiles et en partie comme acide aminé intégré.
Elimination
L’élimination se fait essentiellement par voie rénale. La clearance plasmatique relevée a été de 0,11 l/h/kg (totale) et de 0,84 l/h/kg (réduite). L’excrétion suit une cinétique triphasée (phase alpha, beta et terminale gamma). Après administration i.v., la demi vie d’élimination terminale de la NAC réduite et de la NAC totale est de 1,95 h, resp. 5,58 h.

Données précliniques

L’acétylcystéine ne cause pas d’effets mutagènes. Un test effectué sur des organismes bactériens est résulté négatif. Il n’existent pas d’études sur le potentiel carcinogène de la N-acétylcystéine.
Des études d’embryotoxicité ont été effectuées sur des lapins et des rats moyennant l’administration orale d’acétylcystéine durant l’organogenèse.
On n’a pas observé de malformations dans aucune des deux études. Des études de fertilité, péri- et postnatales, ont été effectuées moyennant l’administration orale d’acétylcystéine au rat. Les résultats ont démontré que le principe actif n’affecte ni la fonction des gonades, ni les taux de fertilité, la naissance, la lactation ou le développement de l’animal nouveau-né.

Remarques particulières

Incompatibilités
Le médicament ne doit être dilué que dans une solution de glucose à 5% ou une solution saline à 0,9%.
A cause du groupe SH libre, l’activité de la N-acétylcystéine peut être diminuée ou inactivée par l’ampicilline ou l’insuline si elles se trouvent dans la même solution (aérosol, infusion i.v. etc).
La N-acétylcystéine est incompatible avec la plupart des métaux et des substances oxydantes.
Solmucol 10% ne doit pas être administré avec d’autres médicaments, en particulier antibiotiques, dans la même solution ou au moyen du même appareil de perfusion.
Solmucol 10% pour l’Aérosol peut sans autre être mêlé avec les bronchodilatateurs suivants: Salbutamol, Terbutaline, Fenotérol, Isoproterenol, Epinéphrine, Bromure d’Ipratropium.
Autres incompatibilités, voir «Interactions».
Stabilité
Les ampoules ne peuvent pas être utilisées au-delà de la date imprimée sur l’emballage après la mention «EXP».
Après l’ouverture, les ampoules doivent être utilisées dans un délai de 24 heures, si on les garde dans le réfrigérateur. La solution non utilisée est à jeter.
La légère odeur sulfurée qui se dégage lors de l’ouverture des ampoules se dissipe rapidement et n’a aucune influence sur l’efficacité du médicament.
Remarques concernant le stockage
Conserver à température ambiante (15–25 °C) et à l’abri de la lumière.
Remarques concernant la manipulation
Thérapie Aérosol: nébuliser le contenu de l’ampoule au moyen d’un appareil à inhalations.
Il est conseillé d’employer des appareils à inhalation en verre ou en plastique; si vous utilisez des appareils avec des pièces en métal ou en gomme, il faut les rincer avec de l’eau immédiatement après l’usage.

Numéro d’autorisation

51689 (Swissmedic).

Présentation

Solmucol 10%: 5 et 50 ampoules de 3 ml (emballage hospitalier) [B]

Titulaire de l’autorisation

IBSA Institut Biochimique SA, Lugano.

Mise à jour de l’information

Novembre 2012.

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